Portugal LISBOA

 

(2ème partie)

 

 

Février 2018

 

 

 

 

Lisbonne et ses environs, l’histoire à ciel ouvert…

 

Une région capitale… dans tous les sens du terme !

 

 

Dimanche 25 février    

La mer est un peu houleuse ce matin, nous quittons notre campement un peu à regret. Mais nous y reviendrons pour dormir ce soir.

PRAIA DAS MAÇÃS

AZENHAS DO MAR

Avec ses maisons multicolores accrochées au sommet d’une falaise, l’endroit est charmant. La petite cité possède aussi une piscine d'eau salée et une petite plage, qui disparait à marée haute.

COLARES

Cette petite localité est réputée pour ses vins de table veloutés, légers et parfumés. C’est jour de vide-grenier, nous nous y arrêtons un moment, je trouve un joli petit vase en cristal pour mon mimosa… 4 euros.

N375

Entre le « Parque de Monserrate » et la « Quinta da Penha Verde ».

Nous voici en fin de matinée, sur la N375, une toute petite route (ou 2 voitures avaient du mal à se croiser)… sans problème un jour de semaine, mais voilà, nous sommes dimanche et tous les Lisboètes se sont donnés le mot et sont venus se promener dans le « Parque de Monserrate » et dans la « Quinta da Penha Verde », des voitures garées de chaque coté, un minibus qui montait et voilà l’accrochage était pratiquement obligatoire… Au volant, un chinois avec une belle Mercédès toute neuve d’Europcar qui ne parlait que chintoc… (Pas dans le caca les deux français, qui n’avait même pas de constat dans le CC… !!!!). Un bouchon dans les 2 sens, des chauffeurs qui souriaient parfois, heu pas beaucoup… d’autres qui ne voulaient même pas faire l’effort de reculer… Les flics arrivent, me disent que la route était interdite au poids-lourds (je leurs fais comprendre que nous n’avons pas vu le panneau, et que de toute façon nous ne roulons pas dans un poids-lourd mais une jolie petite roulotte….je pensais quand-même, aie aie aie, bonjour l’amende…. et ben non, ils essayaient tant bien que mal de nous forcer le passage….), des voitures devant nous faisaient demi-tour, une vraie panique….

Et voilà ma petite histoire est terminée, nous avons bien rempli un constat à l’amiable en portugais SVP… et Gérard est parti visiter SINTRA, que j’avais déjà vu avec Charly en Septembre 2006.

SINTRA

A une demi-heure seulement de Lisbonne, Sintra constitue une escapade idéale, à l’écart de l’agitation de la capitale. L’harmonie parfaite entre la nature et le patrimoine de la ville a conduit l’UNESCO à classer la ville au Patrimoine Culturel de l’Humanité, dans la catégorie « Paysage culturel », en 1995.

Ce havre de paix au climat toujours frais fut pendant six siècles la résidence préférée des souverains et des élites aristocratiques ou bourgeoises.

Palácio Nacional de Sintra

Egalement connu sous le nom de Palacio da Vila (Palais du Bourg). Je l’avais déjà visité en Septembre 2006 avec Charly, Gérard s’y rend donc tout seul.

D’inspiration gothique, il est situé en plein coeur de Sintra. C’est le palais où le roi Alphonse VI (années 1650) fut emprisonné vers la fin de sa vie – son frère l’ayant jugé trop instable pour diriger le pays.

Au XIXème siècle il fut enfin adapté à la vie moderne. En effet, le Roi Louis Ier (1861-1889) et la Famille Royale aimaient y passer l'été et, même après sa mort, sa veuve, la Reine Maria Pia de Savoie, et son plus jeune fils, le Prince Alphonse de Bragance, continuèrent à vivre dans ce Palais où ils furent surpris en 1910 par la proclamation de la République et partirent pour l'exil en Italie.

Abandonné pendant des années, ce n'est qu'à partir de 1936 que le Palais de Sintra fut restauré méthodiquement.

Son extérieur est dominé par deux immenses cheminées coniques blanches hautes de 33 mètres qui lui donnent une silhouette tout a fait singulière et en font, de ce fait, le symbole de la ville.

Son intérieur est constitué de pièces superbement peintes reflétant l’immense histoire que ce palais a vécue. La plus célèbre de ces pièces est la salle des pies : cette salle renferme des peintures de pies représentant le commérage et les machinations des dames d’honneur de la reine.

Elle est appelée ainsi à cause des pies peintes au plafond. Chaque pie tient une rose, symbole de la maison de Lancastre, à laquelle appartenait la reine Philippa , épouse du Roi Jean Ier et dit "Por bem" (Sans penser à mal).

Une légende établit une relation entre ces pies et les dames d'honneur de Philippa de Lancastre : en effet, elles auraient surpris le Roi en train d'embrasser une dame de la cour et elles se seraient empressées de le raconter, bavardes comme des pies. Le Roi se serait justifié devant la Reine en disant que le baiser avait été donné "Por bem" (Sans penser à mal) et il résolut de fixer chaque dame de la Cour, 136 au total, au plafond sous la forme d'une pie, pour qu'elles n'oublient pas la discrétion à laquelle elles étaient tenues.

Salle des  cygnes

Cette salle commémore le mariage royal de l'Infante Isabelle de Portugal avec le Duc de Bourgogne Philippe le Bon en 1430. Son plafond est constitué d'octogones peints de cygnes.

Cuisine

La cuisine du Palais est unique par ses énormes proportions permettant de préparer des repas pour plus de mille personnes en même temps et de rôtir sur ses broches des boeufs entiers.

Ce fait donne à lui seul une idée de la vie que menaient à la campagne les rois portugais du XVème siècle et corrobore leur réputation de cavaliers et de chasseurs.

 

Entrée : 7,50 euros pour les plus de 65 ans.

CABO DA ROCA

Pour compléter ce parcours sur le littoral de Sintra, nous nous rendons à la pointe la plus occidentale du continent européen, le Cabo da Roca (le cap du rocher), « où la terre finit et la mer commence ». La Serra de Sintra se termine ici par une falaise abrupte dominant l’Océan de près de 140m, où la mer se déchaine librement.

Sur place nous y trouvons le phare de Cabo da Roca construit en 1758 avec une hauteur de 22 mètres et une boutique de souvenirs.

 

Lundi 26 février    

 

 

Retour chez le concessionnaire Deltheffs, la pompe marche bien mais si on ne donne pas un coup de poings sur le robinet de l’évier, elle continue de fonctionner, donc prochaine panne dans peu de temps…

SINTRA, impossible de s’arrêter proche du Palais de Pena…. il pleut à verse…. Nous partons pour Cascais…. On verra ce site peut-être au retour.

 

Nuit au camping ORBITUR GUINCHO, PC1 Lugar de Areia à CASCAIS.

 

 

Mardi 27 février    

PRAIA DO GUINCHO

De grandes dunes et un fortin bordent cette immense plage – la plus belle et la plus sauvage de la Riviera – exposée aux vents d’ouest.

J’ai l’immense plaisir de tomber nez à nez avec le CC d’un ami, reconnaissable entre mille par son canoë rouge sur le toit. Bonne route Guy, heureuse de t’avoir revu !!!!

CABO RASO

La route se poursuit en bordure de l’Océan jusqu’au « fortin » de Cabo Raso, ménageant de beaux aperçus sur cette côte sauvage    

BOCA DO INFERNO

Un café et quelques pins marquent l’emplacement de ce gouffre dans lequel la mer se précipite en mugissant.

CASCAIS

À l'origine, Cascais était une petite ville de pêcheurs, mais actuellement ce sont les terrasses de café, les restaurants et les magasins qui animent sa baie et son centre historique.

Nous nous garons pour déjeuner sur le parking de la citadelle, demeure de l'ancien gouverneur de Cascais, où le roi Louis Ier élit domicile. Actuellement, elle est sous la tutelle de la présidence de la République portugaise. Du côté de la mer, on peut voir la marina de Cascais.

ESTORIL

Ancienne station balnéaire des familles royales européennes.

LISBONNE

Passage sur le pont du 25 Avril (Ponte 25 de Abril). Suspendu au-dessus du Tage et inspiré du golden gate de San Francisco, le pont du 25 avril, renommé ainsi suite à la révolution des oeillets, fait partie des plus longs ponts suspendus au monde. Sa construction a débuté en 1962 et s’est achevée en 1966. Long de 2278 mètres, il permet de franchir le Tage.

ALMADA

Pour monter au pied de la gigantesque statue du Christ-Roi « Cristo Rei ». Faisant face à Lisbonne et perchée sur une colline, cette statue fut érigée pour remercier Dieu d’avoir épargné le Portugal lors de la seconde guerre mondiale. Haute de 110 mètres (portique de 82 mètres, statue de 28 mètres), inspirée du Christ Rédempteur de Rio de Janeiro, elle a été inaugurée en 1959.

Gérard va prendre l’ascenseur et gravir 74 marches pour arriver au sommet du socle de cet imposant monument qui offre une vue incroyable sur l’estuaire, le Tage, le Ponte 25 Abril et sur toute la ville de Lisbonne ! Moi, je préfère l’attendre sur l’esplanade, la vue et tout aussi extraordinaire, le vertige en moins…

SESIMBRA

Sesimbra est une jolie ville située sur la Péninsule de Setubal. L’on y trouve de majestueuses falaises rocheuses et de splendides plages, mais pas le parking conseillé par Park4Night, qu’à cela ne tienne nous en cherchons un autre, et nous voilà encore perdus au milieu de nulle part roulant sur un chemin de terre détrempé par la pluie qui tombe depuis le début de l’après-midi…. et toujours rien à l’arrivée…

Nous souperons dans un restaurant à ALFARIM, et tenterons un ultime retour sur SESIMBRA. Eureka, nous trouverons enfin un parking pour la nuit, 5 Rua da Senhora da Nazaré.

 

 

 

Mercredi 28 février    

SESIMBRA

Des bateaux de pêche peints de couleurs vives occupent la partie du port située à l’ouest ; ce sont eux qui approvisionnent les excellents restaurants de fruits de mer de la ville.

CABO ESPICHEL

Formant la pointe sud de la serra da Arrábida, le cap Espichel est  un véritable « finistère » violemment balayé par le vent. L’atmosphère des lieux est saisissante dans cette sorte de bout du monde désolé. Une place immense vide est entourée de bâtiments à arcades, à l’abandon pour la plupart, érigés au 18è siècle par des pèlerins. Au fond se dresse le sanctuaire construit entre 1701 et 1707, de style classique de Notre-Dame-du-Cap (Nossa Senhora do Cabo), qui présente un intérieur baroque décoré de nombreux bois dorés. Par chance, il est ouvert…

Depuis le 13e siècle, c’est un lieu de pèlerinage fréquenté.

La falaise domine l’Océan en un à-pic de plus de 100 m. En contrebas d’une chapelle ornée d’azulejos, s’étend une petite crique.

Le cabo Espichel offre, depuis son phare situé en bordure de falaise, des vues magnifiques sur les environs.

SERRA DA ARRABIDA

La serra da Arrábida, qui ourle le sud de la pénincule sur 6 km de largeur et 35 km de longueur du cap Espichel à Palmela, plongeant dans les eaux turquoise de la bien nommée « Costa Azul ». Le Parc naturel da Arrábida s’étend sur 10 800 ha entre Sesimbra et Sétúbal. Le versant sud de la serra tombe dans l’Océan en un abrupt de 500 m. Son rivage echancré, le blanc ou l’ocre des falaises calcaires, le bleu de l’Atlantique, le maquis où dominent pins et cyprès lui donnent des airs de littoral méditerranéen. Plusieurs criques abritent des plages. Le versant nord, aux reliefs adoucis, est tapissé de vignes (leur moscatel, un vin sucré, fait la fierté de Setúbal), de vergers, d’oliviers ou de broussailles et de pins témoins de la végétation primitive. Les villages y sont riches et les « quintas » nombreuses.

PORTINHO DA ARRABIDA

Véritable joyaux, Portinho et sa plage en croissant se situent en contrebas. Pour vouloir braver l’interdiction aux « autocaravanes », nous nous laissons piéger… un feu rouge règle le passage des voitures, nous arrivons tant bien que mal à descendre sur l’unique place du village, mais en remontant les roues du CC patinent dans un virage et l’arrière heurte le parapet… voilà c’est gagné… pas le temps d’admirer la plage de sable blanc et le majestueux rocher qui émerge des eaux.

Un peu plus à l’est, la plage Galapos est prisée des amateurs de plongée sous-marine, celle de Figueirinha, étant davantage investie par les véliplanchistes.

ESTRADA DE ESCARPA

Cette route dévoile des vues superbes sur l’Océan, dommage qu’au départ nous sommes sous le brouillard… La descente finale, qui passe à proximité d’une cimenterie, fait apparaître Sétùbal au fond de son golfe.

SETUBAL

Troisième port du Portugal après Lisbonne et Porto, il accorde davantage d’importance aux sardines et aux huîtres qu’aux touristes. Pourtant, je trouve cette ville très belle, très colorée. 

Região de Turismo (Office de tourisme)

Les lignes épurées et modernes de l’architecture et du mobilier répondent à celles des vestiges romains du sous-sol, visibles à travers les vitres du sol. Il s’agit des anciennes cuves d’une fabrique de garum, sauce à base de poissons, qui fut en activité du 1er au 6ème siècle.

Je n’ai jamais vu d’Office de tourisme au beau que celui-ci.

Sur la place du Bocage, la police fête ses 150 ans de sécurité publique.    

Retour sur la plage de Figueirinha pour y passer la nuit. 

 

 

 

Jeudi 1er mars    

PALMELA

Pittoresque bourg qui s’étage sur le versant nord de la serra da Arrábida au pied d’une butte coiffée d’un château impressionnant.

Ponte Vasco da Gama

Baptisé en hommage au célèbres explorateur, ce pont de 17 km traverse l’estuaire du Tage et a été ouvert en 1998, à l’occasion de l’Expo 98 de Lisbonne. Un péage permet son utilisation.

Une tornade de pluie et un vent terrible, j’ai bien cru que le CC allait se renverser.

Nous nous posons au Lisboa Camping, situé dans le parque de Mosento, Estrada da Circunvalação. Sur place, nous n’avons plus qu’à prendre le bus 714 pour rejoindre le centre-ville (tout de même 1 heure environ de trajet).

 

LISBONNE, la ville aux 7 collines

 

Visiter Lisbonne, c’est s’émerveiller devant cette ville d’une incroyable beauté, profiter d’un climat chaud et ensoleillé… heu…, déguster des pâtisserie reconnues dans le monde entier, se balader dans des rues anciennes et authentiques, découvrir une culture forte et chargée d’histoire.

Une chose est sûre, Lisbonne est une ville inoubliable !

Un peu d’histoire :

Le 1er novembre 1755, aux environs de 10h20, l’un des tremblements de terre les plus destructeurs et les plus meurtriers de l’histoire de l’humanité a touché Lisbonne. On estime qu’environ un quart de la population de Lisbonne, qui comptait alors 200 000 habitants, a été tué, mais le nombre de morts s’élève peut-être à 100 000. Le tremblement de terre, qu’on estime à environ 9 sur l’échelle de Richter, a été suivi par un tsunami et un incendie étendu qui ont détruit la majorité de la ville. Quelques bâtiment remarquables ont survécu au tremblement de terre, y compris la tour de Belém et monastère de Jerónimos, tous deux classés sites du Patrimoine Mondial de l’UNESCO.

Le quartier de Baixa et Rossio

Commençons par le cœur battant de lisbonne, le quartier de la Baixa, complètement détruit par le tremblement de terre et le raz de marée de 1755. La reconstruction de cette partie de la ville est l’œuvre du Marquis de Pombal.

Place du Commerce (Praça do Comércio)

Bordée par des bâtiments qui abritent notamment la Bourse et plusieurs ministères. Au centre, se dresse la statue équestre du roi Don José I. Cette magnifique place donne directement sur le Tage et offre une superbe bue sur le Christ Roi et le Pont du 25 avril.

Elle a été, pendant plus de deux siècles, l’emplacement du palais royal. C’est ici, qu’en 1908, vint la chute de la monarchie, avec l’assassinat de Don Carlos I et de son fils.

En passant sous l’arc de Triomphe, on arrive dans la rua Augusta, un grand boulevard du XVIIIe siècle C’est la principale rue commerçante piétonne de Lisbonne. Elle est méticuleusement pavée de mosaïque calçada posée à la main, représentant des motifs blancs et noirs et attire de nombreux vendeurs de rue, étals de fleurs, vendeurs de châtaignes et artistes de rue, ce qui fait d’elle l’une des parties les plus colorées de la ville.

Elle se termine dans le Rossio (place Dom Pedro IV).

 

En fin d’après-midi, il nous faut reprendre le bus 714 sur la praça da Figueira (place des Figuiers), pour revenir au camping.

 

 

Vendredi 2 mars    

 

 

Départ du camping à l’heure de pointe, un très mauvais calcul, il nous faut presque 2 heures pour arriver au centre-ville.

Praça Dom Pedro IV (ROSSIO)

La place de Lisbonne la plus centrale et la plus emblématique. En son centre la statue de Don Pedro IV (Dom Pedro I du Brésil), au-dessus d’un monument de 27,5 mètres de haut.

Moment de détente pour boire un café et manger notre premier pastel dans le célèbre bar Nicola, classique-art déco.

C’est sur la Praça dos Restauradores  que débute l’Avenida da Liberdade. L’on y trouve le Théâtre National (Teatro Nacional) Dona Maria II (autrefois palais de l’Inquisition)...

... et la magnifique gare du Rossio, inaugurée en 1890, elle comporte huit portes en fonte rouge en forme de fer à cheval.    

 

Nous avons pris la « Lisboa Card », donc aucune hésitation, on prend le bus pour remonter l’avenue jusqu’à la Praça Marquês de Pombal. 

En son centre est érigée une statue de 9 mètres de haut du marquis, la main posée sur un lion, sur un socle de 34 mètres, qui commémore la reconstruction de Lisbonne après le séisme de 1755. Le piédestal représente des scènes de la reconstruction, et même du tremblement de terre et du tsunami qui l’a suivi. Après le désastre, lorsqu’on posa au marquis la question « Que faut-il faire ? », il fit la réplique célèbre « Enterrons les morts et nourrissons les vivants. »

Derrière la place, il nous faut encore remonter à pied le Parque Eduardo VII, qui est le plus grand espace vert du centre de Lisbonne. De l’esplanade, l’on peut contempler la ville basse et le tage.

A gauche se trouvent trois serres ou s’épanouissent d’innombrables plantes exotiques. 

Dans la serre froide (estufa fria), la brise circule à travers une toiture japonaise en lattes de bois. 

Plus petite la serre chaude (estufa quente) présente des plantes semi-tropicales dans leur climat ambiant...   

... et la troisième serre présente des cactées géantes.

 

Toute visite de la Baixa doit passer par le l’élévador de Santa Justa. C'est un bel exemplaire de l'architecture de fer, inauguré en 1902, par Raoul Mesnier de Ponsard, un ingénieur portugais de descendance française (qui est souvent décrit comme ayant été l’apprenti de Gustave Eiffel, mais cela est contesté). Il faut prendre la peine d'y monter, même si il y a une longue file d’attente. Partant de la Rua do Ouro (rue de l’or), nous arrivons 30 mètres plus haut sur le Largo do Carmo, auquel on accède par une passerelle.

Le quartier du Chiado

Nous arrivons au Chiado, un quartier chic et intellectuel. Déjeuner dans un restaurant sur la jolie place du largo do Carmo.

En remontant la rue Garrett, une averse nous oblige à monter dans le tramway 28 archi comblé… 

...qui nous mène vers la basilique Estrada et du parc qui se trouve juste en face.

Nous reprenons le 28 pour redescendre sur la place du commerce et profiter au Lisboa Story Centre, d’une bonne introduction à l'histoire de la ville. 

Retour vers la place Figueiras, nous cherchons en vain le 750 qui doit nous ramener devant le camping et perdons un temps fou pour rentrer…

 

 

Samedi 3 mars    

 

 

Le quartier Belém

C’est d’ici que les caravelles du navigateur Vasco de Gama partirent à la découverte de la route maritime vers l’inde.

Le Monastère des Jeronimos (Monasterio dos Jeronimos)

Ce monument a été classé au Patrimoine Mondial de l’Humanité par l’UNESCO. Il représente une des merveilles architecturales de Lisbonne, et constitue un fidèle témoin de l’opulence du Portugal à l’époque des grandes Découvertes. Son existence est étroitement liée à la découverte de l’inde par Vasco de Gama en 1495 et le commerce des épices indiennes qui s’en est suivi. A l’intérieur de l’église, on peut voir les pierres tombales de Vasco de Gama et du grand poète de l’âge d’or, Luis de Camões.

Le Museu Nacional de Arqueologia

Sous les voûtes gothiques de la grande galerie, des poteries, armes, bijoux, stèles, etc… évoquent les premières heures de la présence humaine au Portugal

Les pasteïs de Nata

Dans la rubrique gastronomie portugaise, si l’on évoque régulièrement les 365 recettes à base de morue, il ne faut pas oublier les natas, pâtisseries en forme de rondelles que l’on comparerait un peu à un flanc, mais avec une consistance plus ferme. C’est tellement bon…

On doit faire la queue devant la pâtisserie de l’Antiga Confeitaria, réputée et célèbre pour ses pasteïs.

Museu natinal dos coches

Dans ce musée, nous voyageons dans le passé : une superbe collection d’équipage du 16è au 20è siècle.

 

Dimanche 4 mars 

  

 

Le quartier de l’Alfama

Des vieilles rues pavées, tortueuses et étroites, qui laissent passer en leur milieu un tramway encore plus vieux.

Le Tramway 28

La ligne 28 est certainement celle qui revêt le plus de charme dans la ville. A sont bord, on parcourt les rues pentues, sinueuses et étroites. La « Lisboa Card » nous a permis d’utiliser « l’éléctricos » autant de fois qu’on a voulu et croyez-moi, on ne s’en est pas privé. Aujourd’hui dimanche, il est bondé de touriste, pas de place assise, j’en suis ressortie avec une entorse au poignet à force de me cramponner… mais l’expérience que nous avons vécu à bord de cet engin bruyant et bringuebalant d’un autre temps, nous laisse un souvenir impérissable, surtout quand le conducteur chevronné frôlera les murs des vieux quartiers et les voitures mal garées au milieu de ruelles pavées et escarpées. Impossible de venir à Lisbonne sans connaître le frisson du Tramway 28…

L’on visite le Castelo de São Jorge (château Saint Georges) pour découvrir un des plus beaux points de vue de la ville et du Tage. Certains disent que la première fortification de cette colline date d’environ 48 av. J.C. et a été agrandie et renforcée par les habitants successifs, principalement les occupants maures autour du Xe siècle. Après la conquête chrétienne de 1147, il fut utilisé comme résidence royale, mais fut gravement endommagé pendant le séisme. Considérablement restauré au cours des siècles suivants, le château fut déclaré monument national en 1910.

Je vais prendre une photo de l’olivier que Charly avait repéré en septembre 2006, en voulant le même pour Mirabeau.

Après le déjeuner, pas question de prendre le temps de nous promener dans le quartier, le vent et une averse nous oblige à nous réfugier en courant dans un petit magasin, j’en ai même perdu mon écharpe.

Nous quittons le camping vers 16 heures pour venir nous garer sur les quais de Bélem, Avenida Brasilia ou une vingtaine de CC sont déjà là.   

 

 

 

Lundi 5 mars    

 

Le quartier est très agréable, moderne, l’activité des docks a été modifiée et aujourd’hui, on trouve plutôt des pubs, des bars. On profite également pour admirer, en passant, le pont du 25 avril.

Mais la marche pour aller voir le Monument des découvertes et la Tour de Bélem est difficile, le vent souffle tellement fort par moment qu’il nous bloque sur place. Cette promenade au bord du Tage sera plutôt vivifiante.

Padraõ dos Escobrimentos (Monument des découvertes)

Ce colossal monument des années soixante sur les rives du Tage célèbre les héros des XV et XVe siècles de l’âge d’or des découvertes. D’une hauteur de 52m, il ressemble à un navire au bord du Tage. Henri le Navigateur se tient sur la proue face au Pont du 25 avril avec Vasco de Gama, Pedro Alvares Cabral et Ferdinand Magellan. Dommage, le bâtiment est fermé le lundi, il en sera de même pour la Tour de Bélem. Pas de chance

La Tour de Bélem classée patrimoine mondiale par l’UNESCO.
Située au bord du Tage, la Tour, à l’origine, commémorait les expéditions de Vasco de Gama, découvreur notamment de l’Inde. Edifiée en 1515, elle témoigne de la grande époque portugaise et signe du destin, a été épargnée par le tremblement de terre de 1755, qui l’a tout de même déplacée sur les rives du fleuve suite au raz-de-marée qui s’en suivit. Si il n’y avait pas autant de vent, elle nous donnerait envie de rester pour l’admirer et la contempler ; normal qu’elle soit considérée aujourd’hui comme le symbole de Lisbonne.

Parque das Nações (Parc des Nations)

Partie de la ville à ne surtout pas manquer, dont le modernisme contraste véritablement avec le reste de la capitale. C’est dans ce quartier de Lisbonne que s’est déroulée l’Exposition Universelle de 1998.

On y visite l’Océanorium qui est l’un des plus grands aquariums publics d’Europe, offre un éventail incroyable de vie marine dans cinq énormes réservoirs en verre simulant les environnements des océans Atlantique, Pacifique, Indien, Antarctique et Arctique. Un immense réservoir central contient les grands poissons, comme les requins marteaux et les raies manta, et d’autres abritent des pingouins et des mouettes. 

De l’extérieur, le bâtiment, dont la structure en acier ressemble à un énorme galion, avec de grands mâts en verre et des voiles sortant au-dessus et soutenant les larges plaques de verre du toit.    

Un peu marre de la ville, nous prenons la direction d’ERICEIRA.

Nous passons devant le Palais et couvent de MAFRA, une imposante et froide bâtisse qui illustre la mégalomanie du roi Jean V, le « Roi-Soleil portugais ».

On trouve un grand parking avec une magnifique vue sur l’océan avec, en fond, les lumières d’Ericeira. Que du bonheur…

 

 

 

Mardi 6 mars    

 

 

Un lieu magnifique mais une nuit un peu mouvementée, car nous avons subi une tornade et un vent à coucher le CC… mais quel régal au petit matin

d’avoir cette vue depuis le lit…

Après le petit-déjeuner on atteint, juché au sommet de sa falaise, le petit port de pêche d’Ericeira. Son dédale de ruelles bordées de charmantes maisons blanches et ourlées de bleu, se déploient autour de l’église paroissiale. De là, le 5 octobre 1910, le roi Manuel II s’embarqua pour l’exil, alors que la république avait été proclamée la veille à Lisbonne.

Un nouveau lieu pour la nuit, mais la vue toujours aussi magnifique.

 

 

Mercredi 7 mars    

 

Voir Portugal, VALLÉE DU TAGE 

(3ème Partie)