Lundi 25 novembre 2013

 

 

Aujourd'hui le grand départ pour 2 mois, vous allez suivre mes pérégrinations à travers ce Maroc tant aimé.

9 heures, je finis de charger la voiture et il faut encore que je gratte les vitres givrées. J’avoue avoir beaucoup de chance de pouvoir partir 2 mois au soleil.

14 heures, je suis à Montpellier, heureuse de retrouver la famille MONSILLON. Tout d’abord avec Sohanne et Kilan, les enfants du Julie : 2 petits bouts magnifiques et adorables, la voix grave de Kilan me fait littéralement craquer…

Je vais rester 24 heures avec Odile, Etienne, Clément et Quentin. Merci encore à vous 4 pour votre accueil.

Arrivée vers 18 heures au port de Sète. On m’indique un emplacement de parking et il faut que j’aille récupérer mon billet d’embarquement. Là j’éprouve un court moment de solitude. Dans la file d’attente, je suis la seule femme au milieu d’une cinquantaine de marocains, mais très vite je tape la converse.

- Débarquez à Nador, vous gagnerez du temps.
- Non, surtout pas. Elle débarquerai de nuit, et il ne faut pas qu’elle roule lorsqu’il fait sombre.

 

- Lorsque vous arriverez vers le poste de douane, si vous avez un fourgon chargé devant vous, ne le collez pas, afin de pouvoir le doubler plus facilement.
Chacun y va de son petit conseil, c’est super sympa…

 

9 heures du soir, j’entends le moteur ronronnait, le bateau quitte le port. Je vais passer une très bonne nuit.

 

Mercredi 27 novembre 2013

 

Là, les mésaventures commencent, mais les bonnes rencontres également.

 

Tout d’abord j’apprends que le bateau ne débarquera pas à Tanger demain à 11 heures comme prévu sur mon billet, mais à 8 heures du soir puisque il fait une halte à Nador. Moi qui avais prévu de coucher à Rabat, tout change, il va falloir que je roule 250 km de nuit (je n’aime pas du tout cette idée puisque les phares m’éblouissent, et oui ! les atouts d’une vieille retraitée n’ont pas que du bon).

 

Heureusement je fais la connaissance de 3 marocaines qui me disent que dans leur cabine il y a aussi une dame française qui doit aller à Agadir, on fera la route ensemble. La jeune fille me propose aussi de prendre le volant la nuit puisque c’est son frère qui conduira le fourgon. Le rendez-vous est donc pris pour la sortie de la douane on l’on formera un convoi.

 

 

Jeudi 28 novembre 2013

 

9 heures du soir - L’arrivée au port est folklo… les voitures commencent à ronronner avant même que le bateau ouvre les portes, je ne vous parle pas des klaxons, et quand je parle des voitures c’est plutôt des fourgons chargés à bloc avec quelquefois des remorques. Un embouteillage monstre se forme aussitôt, certains même qui sont dans les dernières files font une marche arrière (pas savante du tout) et bloque tout le monde. Je vais être de ceux-là, je n’ai pas beaucoup le choix, dès que je peux je recule et force un peu la sortie….

Après le poste de douane, je retrouve Danielle à qui j’avais proposé de partager la chambre retenue à Rabat. Nous apprenons que la famille marocaine est retenue encore au bateau car dans la bousculade générale de la sortie, une voiture avec le père, la mère et les deux enfants sont tombés à la mer (ils ont eu beaucoup de chance, car la voiture s’est trouvée en équilibre sur un gros rocher), une grue est arrivée et a bloqué tout le monde.

 

 

Vendredi 29 novembre 2013

 

La poisse nous accompagne, je ne sais plus qui nous a dit qu’une portion d’autoroute entre Kenitra et Rabat est fermée et que la nationale était dangereuse la nuit. Nous avons donc attendu dans la voiture jusqu’à 5 heures du matin (un très mauvais choix, car l’autoroute était ouverte et pas beaucoup de circulation, j’aurai pu rouler sans aucun problème jusqu’à Rabat).

La réservation de ma chambre est perdue, la famille marocaine nous propose de venir coucher chez eux à Mohammedia (je retrouve là, la gentillesse innée des Marocains). Elle conduit, mais à l’entrée de l’autoroute elle ne va plus voir le fourgon de son frère, sa maman est également avec lui. Elle craint l’accident et nous nous arrêtons sur la bande d’arrêt d’urgence (Warning éclairés). Je lui conseille d’aller attendre à la prochaine station de péage, car je pense qu’ils sont devant nous. Elle va rouler tantôt à 50, tantôt à 80 puis à 100, puis de nouveau à 50, pauvre Danielle qui suit, elle va pêter un plomb... Un peu plus tard, elle me demande de ne pas arrêter de lui parler car elle est fatiguée, là je prends peur et je reprends le volant. L’autoroute est nickel, l’approche de Casablanca se fait sans problème.

Comme je suis attendue à Agadir pour le déjeuner, et que je n’ai pas envie de dormir, nous décidons de faire les 500 km restants en faisant plusieurs haltes. Quel bonheur cette autoroute, pratiquement pas de circulation, les 2 voies sont souvent pour nous deux, je bloque le régulateur à 120 et là je pourrai presque m’endormir….

14 heures 30, j’arrive dans Agadir. Mon dieu, je ne reconnais plus rien… du béton, encore du béton…. Les immeubles ont poussés comme des champignons, je retrouve le quartier de « Charaf » avec beaucoup de mal. Fouzia, la femme de ménage de la maison vient me récupérer vers la mosquée du quartier, elle m’emmène devant une jolie porte bleue et là, le bonheur, une petite cour recouverte de zelliges, contre les murs les bougainvilliers sont encore en fleurs, l’intérieur est magnifique, décoré avec beaucoup de goût. La table est mise, elle a préparé une bonne salade et un tagine au poulet…

En fin d’après-midi, je décide de faire un tour de ville.

 

« Talborj », je reconnais un passage, décide de frapper à une porte et voilà, je me retrouve devant Djamila (c’est elle qui en 1990, m’avait emmené à la crèche de l’hôpital et où j’étais tombée en fascination devant 2 grands yeux tristes d’une petite fille de 11 mois). Le salon se remplit bien vite, et je me retrouve 20 ans en arrière, mais avec les enfants des enfants de l’époque…. Vous me suivez, non, et bien tant pis, car moi j’ai pris un sérieux coup de vieux…

 

La maison à Charaf

 Samedi 30 novembre 2013 

 

Petit-déjeuner dans le patio. Puis, retour dans mon ancien salon de coiffure : coupe/brushing, pédicure et manucure avec pose de vernis 30 euros, tiens il a augmenté ses prix !!!

 

Au passage j’achète mes fruits, légumes et fleurs au marché municipal, le parking pour la matinée ne me coûte même pas 20 cts d’euros, qu’il fait bon vivre au Maroc. Je ne sais pas si je vais rentrer.

 

Le quartier de Charaf 

 

Dimanche 1er décembre 2013

 

 

Agadir, le soleil et la plage

Avec sa longue plage de sable fin qui court sur une dizaine de kilomètres et un soleil au rendez-vous plus de 300 jours par an, Agadir possède tous les atouts pour réussir des vacances balnéaires. La ville est d’ailleurs membre du club très fermé des plus belles baies du Monde.

 

Promenade et déjeuner sur la corniche. Aménagée sur près de 5 km, elle offre un panorama complet sur l’ensemble de la baie.

Lundi 2 décembre 2013

 

Déjeuner chez les Sanchez dans leur nouvelle maison. Diégo a été un hôte parfait, mais comme c’est triste de ne pas y retrouver Mimi en train de s’affairer dans cette immense cuisine. Pendant les 2 mois que je vais passer à Agadir, elle va beaucoup me manquer.

 

 

Mardi 3 décembre 2013 

 

En début d'après-midi je pars vers l'aéroport El Massira. L'arrivée de Rosine est prévue à 20h50 (elle aura 1 heure de retard), j'ai donc tout le temps pour prendre le chemin des écoliers. Inezgane, Ait Melloul et me voilà sur la base-vie de l'aéroport.
La piscine, les terrains de tennis, les bureaux... tout est à l'abandon, même ma maison. J'arrête un petit garçon qui fait du vélo et lui demande pourquoi la piscine est vide, il me répond "il y a eu un mort"... et il fait demi-tour.

« Merde » alors, il faut que je connaisse la fin de l’histoire. Une porte est ouverte, je frappe, explique que j’habitais dans cette base-vie il y a plus de vingt ans… repose la question de la piscine et la jeune dame me dit tout simplement que c’est à cause de tous les maris qui habitent sur la base et qui ne s’occupent de rien, mais elle veut bien appeler le sien qui travaille sur l’aéroport et qui peut me faire entrer dans mon ancienne maison. Je décline gentiment l’invitation, parle encore un long moment avec elle avant de remonter dans ma voiture direction l’aérogare.

J’ai 3 heures d’avance, mais je ne veux pas revenir sur Agadir. J’ai déjà une petite idée, comment occuper mon temps. Le téléphone arabe vous connaissez ?

 

Je m’assois au bar, commande un café et explique de nouveau qu’il y a vingt ans….. et bingo… un ancien marocain de Bouygues Bâtiment arrive et l’on tape la causette, et l’on ravive les bons souvenirs. Voilà, je n’ai pas vu le temps passer…

 

Mais au fait, la piscine.... mystère, je ne saurai pas la fin de l'histoire...

 

 

Mercredi 4 décembre 2013

 

Agadir, tradition et histoire

En plus de ses loisirs balnéaires, Agadir est aussi connue pour ses traditions berbères, son port dynamique, ses vestiges et ses marchés pittoresques.

Marché municipal du centre-ville
Marché municipal du centre-ville

Un petit tour au souk El-Had, vaste marché où les habitants d’Agadir s’approvisionnent en alimentation.

 Ou en étais-je... ah oui Mercredi 4 décembre

 

Ancienne Kasbah Oufella

Situé au sommet d’une colline (236m), le site de l’ancienne kasbah offre une vue magnifique sur la baie, le port et la ville nouvelle. Un enchantement au coucher du soleil, quand les lumières deviennent mordorées.

C'est en 1540, pour se protéger des attaques des Portugais, que Mohammed Ech Cheikh fit construire à cet emplacement une puissante forteresse. Deux siècles plus tard, Moulay Abdallah redoutant une nouvelle invasion portugaise y installa une garnison de 2 000 hommes. Malheureusement, la ville fut entièrement détruite par le séisme de 1960. De cette ancienne citadelle, seuls subsistent les remparts partiellement reconstruits, et la porte d'entrée où l'on peut lire une inscription en hollandais - "Crains Dieu et respecte le roi" - qui rappelle que les Pays-Bas avaient au XVIIème siècle un comptoir à Agadir.

Bon ok je mange des bons tagines, des pastillas, des salades d’oranges à la cannelle et à la fleur d’oranger, des sardines et des côtes de bœuf grillées au feu de bois, des supers bons poissons mais je vais tout de même au hammam tous les jours et je souffre… on me brosse au savon noir, on me masse à l’huile d’argan et miracle au petit matin j’ai perdu quelques « grammes ».

 

Au passage, ce n’est pas moi qui vais les acheter, car je ne vous explique même pas l’odeur du marché aux poissons, je pense que je vais envoyer Fred dès son arrivée à Marrakech mercredi prochain.

 

 

Vendredi 6 décembre 2013

 

Un peu au sud du centre-ville, la nouvelle médina reconstituée à partir des années 90 par l’architecte italien Coco Polizzi.

La petite histoire ci-dessous est celle que Coco Polizzi s’est racontée, elle explique pourquoi la Médina d’Agadir prend forme dans une atmosphère logique, qui respecte le calme et la tradition. A toute son imagination, qu’il a puisée dans le passé, il ajoute son expérience de bâtisseur.


« Voici  bien des siècles, un seigneur amoureux d’espace et de liberté, succomba au charme de ce site. Près du lac et sa source,  sa tente de nomade fut installée.  Une nuit, le ciel constellé d‘étoiles le fit imaginer une Oasis de fraîcheur  et de  paix, un rêve qui depuis bien longtemps frôlait son esprit.
Dès l’aube, épaulé des siens,  il mit en œuvre la réalisation de sa  nouvelle citée.
Très vite les murs de pierres, de pisée  et les toitures de bois de lauriers, abritent le village dans son ensemble. Derrière  la muraille, les petites ruelles sinueuses, laissent passer les rayons du soleil tout en offrant la fraîcheur souhaitée. Tous les chemins pavés de pierres, provenant des oueds avoisinants, s’animent d’échoppes que les caravaniers fournissent en épices, étoffes et objets venus d’ailleurs.
Ce n’était plus un rêve, elle était là l’Oasis.

L’existence paisible et fructueuse de ses habitants, permis aux héritiers, devenus puissants, de perpétuer  l’ambition  de leur noble seigneur, en ouvrant les murailles de la vieille ville.
Le domaine s’agrandit, protégé par de nouveaux remparts. Leur but devint  aussi celui de bâtir un endroit éternel, afin  que les générations à venir ne soient pas dépourvues de racines, tant architecturales qu’historiques. »

 

Une belle réussite, une visite qui vaut le détour.

 

 

Samedi 7 décembre 2013

 

Dieu, le Pays, le Roi

Souper chez Mimi la Brochette pour l’anniversaire de Rosine

 

 

Dimanche 8 décembre 2013

 

Un éden berbère

Bienvenue au pays de l’argan et du miel. Blottie au cœur de sa belle et fertile vallée, voici Imouzzer, ville des tribus berbères Ida Outanane qui vécurent jusqu’en 1927 en marge du pouvoir central.

L’arganier ne pousse que dans cette région du Maroc. L’huile de haute qualité tirée de ses noix sert en cuisine et dans l’industrie cosmétique.

Autre production de ce riche terroir, le miel fêté chaque année au mois d’août. La région, et particulièrement Izourki Oufella, en produit différentes variétés très raffinées à base de thym, de fleur d’oranger et même de cactus, très appréciées dans tout le Maroc. Mélangé à des amandes et à de l’huile d’argan, il donne l’amlou, un succulent plat traditionnel de la région du Souss.

La vallée du Paradis

Le trajet qui mène à Immouzer est enchanteur, ce n’est pas pour rien que l’on surnomme ce lieu, la vallée du Paradis. Collines arides, vallées verdoyantes, piscines naturelles des gorges de l’Asif Tamraght et plateaux, font oublier une route souvent bien cabossée à cause du passage des oueds en période de crue. Nichées au pied du Haut-Atlas à 1250 m d’altitude, les petites maisons blanches d’Immouzer dominent une belle palmeraie entourée d’amandiers, d’oliviers et d’arganiers.

A 4 km de là, une cascade, surnommée "le voile de la mariée" en raison de ses parois blanchies par le calcaire, n'a d'intérêt qu'à la saison des pluies.

 

 

Mardi 10 décembre 2013

 

Aujourd’hui passage obligé à la douane du port, car si je pouvais rester 3 mois en touriste au Maroc, ma voiture devait repartir le 28 décembre. L’agent retrouve la trace de mon ancienne carte de résidente en 1990 et me fait une prolongation de 6 mois. Ouf, je suis sauvée…

 

 

Mercredi 11 décembre 2013

 

Départ de Rosine.

Tournée des agences immobilières, j’aimerai bien acheter un petit pied à terre, mais les prix ont flambé à Agadir et je vais me contenter de louer…

 

 

Vendredi 13 décembre 2013

 

Hammam, massage, voilà mon quotidien.

Retour chez Madd, mon bijoutier favori à Agadir. Rien n’a changé, à part le prix de l’or.

 

Et je vous embête plus, je vais être muette pendant quelques jours…. Jusqu’à l’arrivée de Fred et des enfants Mercredi à Marrakech…

 

 

Mercredi 18 décembre 2013

 

Le grand jour est arrivé, Fred et les enfants atterrissent à Marrakech.

 

Partie à 6 heures du matin d’Agadir, j’arrive sans problème vers 8h30 aux abords de Marrakech. Je ne trouve aucune sortie aéroport sur l’autoroute, bien sûr je vais prendre la dernière avant la palmeraie, donc à l’autre bout de la ville. Là, le cauchemar commence… un embouteillage monstre, ça klaxonne de tous les côtés, je m’arrête souvent pour demander ma route car aucune indication. L’on me répond toujours « tout droit, et demande un peu plus loin ». Heureusement un automobiliste me dit de le suivre, il va dans cette direction, c’est plus facile à dire qu’à faire… car il faut jouer du  « Jimkana » (je ne sais pas comment ça s’écrit, pardonnez si faute, mais voyons, suis-je bête…. GOOGLE) donc, je disais, je vais faire du gymkhana et me voilà presque à destination lorsque mon indicateur me quitte. Je dis presque car j’arrive encore à me perdre… Leur arrivée est prévue à 9h25.

9h22 je sors de ma voiture. Mais je vais attendre plus de ¾ d’heure avant d’apercevoir leurs bouilles.

Fred prend le volant avec, bien sûr, les recommandations d’office. je pense qu'il devient un peu sourd, car apparemment, il n’a rien entendu… On arrive toutefois sans encombre aux abords de la place Jemaa El-Fna, mais pour trouver à se garer c’est tout une histoire. Ouf, c’est fait… un guide se présente, il me plait bien et pour 4 euros il se propose de passer la journée avec nous pour nous faire découvrir la ville… c’est parti… pratiquement en courant car il faut le suivre, il est plus rapide que son ombre, mais il est formidable, il va surnommer Florian « Ahmed » et Emilie « Myriam », ce qui les amuse beaucoup. L’on traversera une partie de la médina, il nous fait rentrer dans 3 ou 4 riads transformés soit en hôtel, soit en chambre d’hôtes, nous emmène dans « ses » magasins, ou il touchera le bakchich si on achète. On se retrouvera dans un restaurant ou un groupe de supporters de la coupe du monde mène un ramdam d’enfer.

Un petit tour sur la fameuse place, et il faut maintenant trouver la sortie de la ville pour reprendre l’autoroute.

Il est 19h30, lorsque nous tournons les clés de la petite maison bleue. Tout le monde est content, la table est mise et Fouzia nous a laissé sur le gaz un bon tagine aux pruneaux.

 

 

Et le Raja se qualifie pour la finale…

 

 

Jeudi 19 décembre 2013

 

Fred n'a même pas été réveillé par le chanteur "pop" de la mosquée que l'on entend généralement aux premières lueurs de l'aube. Je parle du muezzin bien sûr.

 

 

Vendredi 20 décembre 2013

 

 Journée couscous.

 

En attendant Noël

 

A la Marina

 

 

Mercredi 25 décembre 2013

 

Un invité surprise est arrivé le jour de Noël avant que l'on termine cet énorme couscous.

 

Jeudi 26 décembre 2013

 

 

19 heures, arrivée de Nanouche, Remi et Calie à l’aéroport.

Souper au Vendôme sur la corniche.

 

 

Vendredi 27 décembre 2013

J’adore le couscous…

 

En attendant 2014

 

Petit-déjeuner au Vendôme sur le bord de plage.

Comment me faire acheter une djellaba ????

 

23 ans sépare ces 2 séries d'images : 1990 / fin 2013

 

   Joyeux anniversaire Rémi

 

عيد ميلاد سعيد ريمي

 

 

 

Mardi 31 décembre 2013

 

L'agence : +212 (0) 524 846 175
Hassan : +212 (0) 670 965 600 ou +212 (0) 644 777 405
Danielle : +212 (0) 671 841 613

Agence de M'hamid, centre M'hamid, B.P 89

M'HAMID SUD-MAROC

 

Agence de tourisme équitable dans le désert située au Maroc. Bivouac sous les étoiles est composé d’une équipe dynamique de jeunes marocains pour qui le désert n’a plus de secret.

A 7 heures du matin, départ d’Agadir en minibus pour M’Hamid, aux portes du désert tout près de la frontière algérienne.

Il nous faudra environ 8 heures de route pour parcourir les 565 km. Nous prenons donc la direction de Taroudant, ou nous ferons une première pause-café, puis nous traverserons Taliouine (le pays du safran).

Un 2ème court arrêt, pour une pause-photos, puis ce sera des km de piste entre Tazenakht et Agdz par la R108, là rien de bien joli, de la poussière et encore de la poussière...

Agdz, dont le nom signifie « lieu de repos », est situé sur l’ancienne route des caravanes reliant Marrakech à Tombouctou, c’est un petit village typique, ancien ksar juif Tamnougalt. C’est ici que nous prendrons le repas de midi, « Chez Yacob ». Le restaurant se trouve dans une impressionnante kasbah bénéficiant d’un panorama exceptionnel sur la palmeraie depuis la terrasse. Le patron ressemble un peu à Jacques ViIleret dans « Iznogoud ».

Nous sommes au seuil de la vallée du Drâa que nous suivrons jusqu’à Zagora, paysage de palmeraie dans laquelle se cachent de charmants petits villages.

Nous passerons à Zagora puis à Tamgroute, puis c'est une 3ème pause pour se dégourdir les jambes. Ensuite la route vers M’Hamid traverse des paysages déjà désertiques...

Nous arrivons au bivouac au moment magique du coucher du soleil.

Installation pour nous préparer à la soirée du réveillon.

Au désert, le réveillon se passe en partie dans la grande tente caïdale pour le repas à table...

et en partie dehors autour du feu de camp pour l’apéritif et l’animation de la soirée.

Un délicieux... hum... dîner traditionnel sera servi, comprenant une soupe traditionnelle « harrira », un méchoui (mouton entier cuit dans un four spécial à l’étouffée), couscous et corbeille de fruits de saison. Thé et pâtisseries marocaines au cours de la soirée.

Soirée avec folklore nomade, musique sahraoui, typique du désert où l’on retrouve l’inspiration des rythmes africains jouée par les jeunes du village.

 

 

Mercredi 1er janvier 2014

Après le petit déjeuner, départ pour Agadir, nous profitons de notre passage à Tamgroute pour visiter les ateliers de poteries.

Nous continuons en passant par le village de Taliouine ou nous nous arrêterons pour déguster un thé au safran.

Arrivée à Agadir dans la soirée.

 

 

Jeudi 2 janvier 2014

 

La nuit fût courte pour la famille Ferrer, ils reprennent l’avion à 5h du matin. Nous sommes bien tristes de les voir partir, la semaine est passée bien trop vite.

Samedi 4 janvier 2014

Aujourd'hui c'est au tour de Fred et des enfants de s'envoler pour la France. Mais comme ils partent à 9 heures de l'aéroport de Marrakech, le départ d'Agadir se fera à 5h30 du matin. Je vais faire l'aller/retour dans la matinée.

 

La maison me parait tout d'un coup bien vide, heureusement que Yan est encore là.

 

 

Dimanche 5 janvier 2014

Soirée au port. Le poisson grillé y est excellent.

 

 

Samedi 11 janvier 2014

 

Arrivée de la famille Gilbert, je vais les attendre à l’aéroport en djellaba… ils seront tout de suite au parfum…

Au passage nous nous arrêtons à Ait Melloul pour rendre visite à Mme Ben Brahim.

 

 

Dimanche 12 janvier 2014

1ère journée pour Geo et Daniel au Maroc, déjeuner sur la corniche… et ballade à Aourir.

Puis passage obligé par la kasba au moment du coucher du soleil.

Jacques Chirac était là assis dans une voiture, accompagné de son toutou blanc et de ses gardes du corps (ce n'est pas une blague).

Vous vous souvenez 29 février 1960 à 23h40, le tremblement de terre qui s’est produit à Agadir tuant entre 12000 et 15000 personnes, soit environ un tiers de la population et faisant  25000 blessés. La secousse dura 15 secondes et était d’une magnitude de 5,7 sur l’échelle de Richter. La gravité des dégâts est attribuée au fait que la secousse avait son épicentre juste en dessous de la ville.

Voici ce qui reste de la porte d’un restaurant panoramique à l’intérieur de la kasba.

La classe 1946.

A deux mois près ils pourraient être jumeaux, d'ailleurs il appelait Daniel "mon frère".
C’est un rescapé du tremblement de terre et il nous a raconté ses souvenirs.



 

Lundi 13 Janvier 2014

 

 

Voilà j'ai trouvé le riad de mes rêves, il se trouve sur la colline d’Aourir, j'emménage à la fin du mois. Vous êtes tous invités, mais ne rêver pas, c'est pour m'aider à déblayer...

 

Mardi 14 Janvier 2014

 

 

Sur la route d'Essaouira.

Voilà ce que dit le dépliant du Syndicat d’initiative

Essaouira, la belle ensorceleuse…

Ville blanche sur sa presqu’île rocheuse, surgissant des eaux comme un rêve de pierre sur lequel le temps n’aurait pas prise…

Ville cosmopolite, Essaouira, depuis sa fondation, ne ressemble à aucune autre cité du Royaume. Un étonnant mélange d’architectures, derrière de hautes murailles battues par les vagues lors des grandes marées, un océan qui comble surfeurs et plongeurs, des criques sauvages, un soleil généreux tempéré par une légère brise, - légère brise, légère brise… moi je dirai un vent qui décoiffe…

un artisanat réputé dans tout le Maroc, une savoureuse cuisine régionale et un accueil d’une sincérité touchante - ça, c’est vrai

Essaouira, l’ancienne Mogador, offre au voyageur tout ce dont il peut rêver...

Magnifique fond d’écran

La petite histoire du jour : En allant à Essaouira, je me fais arrêter  par les flics à l’entrée d’un village.

Le gentil gendarme : « Eh bien, je pensais arrêter Schumacher, vous rouliez à 95 au lieu de 60 dans la descente, on a jamais pris quelqu’un à cette vitesse ici »

Moi toute timide : « Oui, mais j’ai vu le village et je me suis dépêcher car j’ai très envie de faire pipi »

Le gentil gendarme : « Ok, mais cela fera 700 dirhams d’amende (70 euros), maintenant il me faut le passeport, le permis de conduire et les papiers de la voiture pour mon colonel »

Moi un tout petit peu énervée : « Bon voilà, mais maintenant je vais faire pipi derrière le muret »

Puis me voilà devant le colonel « Pourquoi aviez-vous envie de faire pipi, on vous a fait peur ? Bon je vous donne une amende que de 300 dirhams, mais il va falloir vraiment rouler plus doucement »

Et me voilà partie en pleine discussion… et patati et patata, le sérieux colonel a eu pitié d’une brave femme comme moi et m’a rendu un billet de 100 dirhams en me disant « vous mangerez quelque chose à ma santé ».

 

Je m’en tire bien, mais au retour rebelote… Mais que font-ils sur la route tous ces gendarmes !

68 au lieu de 60, à 67 je passais, merde alors… 200 dirhams d’amende (20 euros)…

« Je suis un peu marocaine, j’ai habité le Maroc et patati et patata… et c’est un peu la faute du soleil, il m’aveuglait et j’ai vu le panneau trop tard… »

Daniel qui en rajoute… Je lui avais dit de ralentir !

Le gentil gendarme « Bon, c’est la fête de Mahomet aujourd’hui, ce sera l’indulgence de l’islam envers les bons français, roulez » Je ne rajouterai pas petit bolide…

 

Bon sur la photo de dessous, ce ne sont pas des « poulets » dans les arbres mais des chèvres sur les arganiers.

 

Mercredi 15 Janvier 2014

 

 

Le jardin Olhao, niché au cœur de la cité d'Agadir, dans le quartie r de Talborjt., est un petit havre de tranquilité aprrécié des Gadiris.

Le Musée de la Mémoire y est installé  commémore l’histoire d’Agadir. Les moments forts de la ville (construction, destruction, reconstruction) sont exposés à travers une série de photographies, de timbres et de journaux. Une belle leçon d’histoire.

18 ans séparent ses 2 photos : 1995 / 2014

 

Jeudi 16 Janvier 2014



TAROUDANT "La petite Marrackech de l'Atlas"

Située au cœur de la plaine du Souss, avec en toile de fond les cimes du Haut Atlas. Plus de 7 km de remparts ceinturent sa médina.

Première capitale des sultans Saadiens au XVIe siècle, la ville est réputée pour son artisanat du cuir, du fer forgé et de ses bijoux berbères en argent.

 

La palmeraie de TIOUTE : le Maroc entre désert et vert émeraude.

Située à une trentaine de km de Taroudant, la palmeraie s’étend sur plus de 1000 hectares et l’on compterait environ 20 000 palmiers dattiers centenaires, mais aussi des champs de blé et de luzerne, traversés par des dizaines de canaux. En plein été, ce doit être un merveilleux oasis de fraicheur.

Pour une somme très modique, des habitants nous proposent de la visiter à dos d’âne, pourquoi pas ? les crises de fou-rire seront garanties.

La chevauchée fantastique (il ne manque que la musique d'Ennio Morricone).

En 1952 on y tourna les extérieurs du film « Ali Baba et les 40 voleurs » avec Daniel…  euh, pardon Fernandel.

La Kasbah, l’ex-palais du Pacha (devenu un restaurant) et ses fortifications…

 

Cloé, tu es bien la digne petite-fille de ta grand-mère, on retrouve chez toutes les deux la même passion du pur-sang, la même élégance et surtout la même grâce...

Sa Majesté l’Eau !

Un ancien marabout, lieu où est enterré un saint musulman.

 

Vendredi 17 Janvier 2014

 

 

Au programe aujourd'hui ce sera une promenade sur la corniche et à la Marina, puis un petit tour sur le port de pêche.

Pause-déjeuner afin de déguster un bon couscous fait par Fouzia et visite de la Médina à Inezgane.

 

Samedi 18 Janvier 2014

 

 

Journée tranquille.
Souk berbère artisanal et souper au port (restaurant 4 étoiles gault et millau)

 

Dimanche 19 Janvier 2014

 

Départ de Yan

 

Circuit Immouzer – Bigoudine

 

Et pour faire ronchonner ceux qui sont dans la neige...

Les arbres en fleurs avec en fond les neiges de l'Atlas, c'était magique...

 

 

Mardi 21 Janvier 2014

 

Déjeuner chez Diégo.

Départ pour Marrakech, ou nous retrouvons Abdou. Je lui avais confié la mission, par téléphone de nous trouver une chambre. Ce sera , pour nous seuls, un riad de 7 chambres en pleine Médina pour 90 euros, petits-déjeuner compris(le plus fort Abdou).

Place Jemaa el Fna de Marrakech

Ne sont t’ils pas mignons !!!!

 

 

Mercredi 22 Janvier 2014

 

 

Au programme de la journée :

Visite du jardin Majorelle,

Déjeuner,

Tour de ville en calèche, avec un arrêt pour visiter les jardins de la Ménara.

Avant de reprendre l'autoroute pour le retour sur Agadir, nous faisons un détour par la palmeraie.

C’est parti !

 

Vendredi 24 Janvier 2014

 

 

Circuit AGADIR/TAFRAOUTE/TIZNIT/AGADIR (Nous sommes montés jusqu’à 1680 m)

Arbre de noël marocain (mais comme c’est dommage, un si beau pays !)

 

 

Images du Maroc

 

 

Samedi 25 Janvier 2014

 

 

Ballade sur la plage, coiffeur et dernier massage.

Daniel et Geo dans les dunes du Sahara, et oui nous ne rentrons pas. Nous sommes partis faire un trek…

Je plaisante, ce n’était que des dunes près de la plage d’Agadir

Après une dernière ballade sur la corniche ensoleillée, les valises sont enfin bouclées. Départ prévu demain matin très tôt, mais je ne sais pas si tout va rentrer dans la voiture. On va peut-être laisser Georgette ici, de toute façon elle ne nous sert pas à grand-chose puisque elle ne veut pas du tout conduire pour les 2600 km que nous avons à parcourir…

Ne me dites pas qu’il fait froid là-haut, sinon c’est sans moi qu’ils vont rentrer (mais Daniel sera bien embêter s’il n’a pas son chauffeur attitré).

 

 

Lundi 27 Janvier 2014

 

Départ de bon matin pour Rabat, ou nous avons réservé une chambre.

Arrêt à Casablanca pour un tour de ville, puis Daniel et Geo vont visiter la Grande Mosquée Hassan II, pendant que je les attends dans la voiture.

Je vais encore ravir mes lecteurs… l’aventure continue…

 

Pendant que Geo prenait cette sublime photo de la mosquée de Casa, son sac à l’arrière de la voiture s’envolait.

Daniel et moi étions pourtant dans la voiture, il a entendu la portière claquait et un jeune qui se mettait à courir, il a réagi très vite mais la ceinture lui a fait perdre une petite longueur d’avance. Il l’a tout de même talonné jusqu’au muret en criant « Salaud, lâche ce sac », mais le brigand à traverser une 4 voies sans regarder… Puis a disparu dans les ruelles.
Résultat, un après-midi entier au commissariat car plus de passeports, plus de permis de conduire, plus de papiers, plus de lunettes de vue, etc… Maintenant il faut attendre que l’ambassade nous délivre un laissez-passer, ce qui peut prendre 1, 2 voire plusieurs jours… Inch’Allah…

 

 

Mardi 28 Janvier 2014

 

Comme prévu nous coucherons à Rabat, mais dès le matin il va falloir courir au Consulat pour le laissez-passer. Heureusement Karine MAZZELLA en France nous aide et fait avancer les choses à la préfecture qui envoie tout de suite la photocopie des passeports à Rabat. Nous aurons donc les fameux « sésame » avant la fermeture du consulat.

 

Nous aurons le temps de faire un rapide tour de Rabat avant de partir pour Tanger, nous prendrons le bateau avec seulement quelques heures de retard.

... Je repars du Maroc les poches vides !!!!!

… Mais on s’en fout !!! On touchera encore notre retraite, lorsque nous serons sur le sol français !!!

 

 

 Jeudi 30 Janvier 2014

 

Adieu plage ensoleillée et jus d'orange frais... bonjour les Alpes.
Le retour à la réalité est dur dur !!!!