Les PUGLIA

 

Une Italie baroque

 

Sept.2024

 

Ce périple à travers les Pouilles constitue, à mon avis, un véritable voyage de rêve. En tout cas, cette région m’avait complètement séduite et j’ai eu envie d’y retourner !

 

 

Lundi 2 septembre

CHAMP-SUR-DRAC

 

C'est le grand départ, Ulyse affiche 96106 km au compteur, il est 10h30, nous prenons la direction de BRIANÇON.

1er arrêt à la boulangerie de Vizille pour acheter des sandwichs que nous mangerons sur un parking au col du Lautaret.

Y’a plus vilain comme spot pour déjeuner !!!

Diner au Casino, Yan fête ses 54 ans, il est monté de Gap pour l’occasion. Super soirée qui s’est terminée devant les machines à sous évidemment !!!

 

Nous dormirons derrière l’immeuble d’Hélène.

 

 

Mardi 3 septembre

 

 

BRIANÇON

 

C’est le départ, nous devons encore emmener Yvette à la gare de SUSE, car elle y prend son train pour Trévise.

 

Aire de service est juste à côté, nous en profitons pour faire le plein d’eau. GPS : 45.1389 – 7.0537.

Nous déjeunerons à TERRANOVA, à l'ombre, derrière un pâté de maisons, il fait très chaud… GPS : 45.1640 – 8.5252

 

Pour gagner un peu de temps, nous décidons de prendre l’autoroute, afin de parcourir un peu plus de 500 km dans la journée. L’arrêt du soir sera à FORLI, sur une aire de service toute proche du péage.

GPS : 44.2532 – 12.0827

 

 

Mercredi 4 septembre

Nous reprenons l’autoroute, et la quittons à TERMOLI, pour trouver un spot pour la nuit. Nous sommes à l’entrée des Pouilles, Il fait très très chaud, et tous les parkings où l’on pourrait éventuellement passer la nuit sont en plein soleil. Eureka, je trouve un camping sous de grands pins et proche de la mer à MARINA DI LÉSINA, donc avec une légère brise. Très mauvaise idée, pas un souffle d’air, il n’y a que la cime des arbres qui bouge…. Ah, si j’étais un petit écureuil !!!

Camping Azienda Agricola. GPS : 41.9137 - 15.3304

 

Jeudi 5 septembre (106 km)

Nous entrons dans la magnifique région des Pouilles (Puglia en italien) qui s’étend sur tout le talon de la botte d’Italie. Eh oui !’on peut dire que Les Pouilles, ça me botte, puisque j’ai déjà fait ce voyage en camping-car avec Charly en mars 2010.

 

 

On va passer sur l’étroite langue de terre qui sépare les eaux salées de l’Adriatique des eaux douce du lago de VARANO. Dépités tout de même, car nous n’apercevons ni la mer (cachée par des grands arbres), ni le lac (derrière les campings).

Arrêt pour déjeuner sur le port de FOCE VARANO.

GPS 41.9200 – 15.7965 (en 2010, bcp de méduses dans l’eau du port).

De la route qui monte à SAN GIOVANNI ROTONDO, nous apercevons l’étroite langue de terre, où court la fameuse route que nous avons prise en matinée.

Arrêt pour la nuit sur le parking de la trattoria, Viale Padre Pio. La patronne, voyant ma canne, me propose gentiment de m’emmener jusqu’au sanctuaire… Je décline son offre, on verra cela demain matin. GPS : 41.7056 – 15.6967.

 

 

Vendredi 6 septembre

 

 

Difficile d’imaginer ce que pouvait être le village de SAN GIOVANNI ROTONDO dans les années 1930, lorsqu’il accueillait l’incroyable personnage que fut Padre Pio ! Aujourd’hui, il attire chaque année plus de 7 millions de pèlerins.

Chiesa di San Pio

Achevée en 2004, la nouvelle église est l’œuvre extraordinairement épurée et inventive de l’architecte Renzo Piano. Une étonnante structure scandée d’arches en pierre avec une toiture en cuivre d’un vert lumineux de 20 000 m2 de superficie.

Le parvis descend doucement à l’intérieur qui peut accueillir jusqu’à 30000 fidèles. Des arches partent de l’autel pour retomber en gerbes de pierre en différents points de l’église.

L’orgue (12 m de haut sur 10 m de large, 5814 tuyaux) a été entièrement réalisé à la main par l’atelier Pinchi.

Un magnifique vitrail de 700 m2 avec des scènes tirées de l'Apocalypse selon saint Jean.

L'extraordinaire Padre Pio

Né en 1887 à Pietrelcina, en Campanie, dans une modeste famille paysanne, Francesco Forgione exprime très vite le désir de devenir moine. Dès l’âge de 16 ans, il fait son noviciat et, tout en revêtant le froc capucin, prend le nom de frère Pio. Novice d’une ferveur exceptionnelle, il prononce quatre ans plus tard ses vœux perpétuels et poursuit des études de philosophie et de théologie fréquemment interrompues par des maladies aussi graves qu’inexplicables. C’est au couvent de San Giovanni Rotondo, où il doit reprendre des forces, qu’apparaissent les cinq stigmates christique (mains, pieds et flanc). Les autorités religieuses en prennent ombrage. Mais les enquêtes médicales se suivent et les conclusions convergent : les plaies qui suintent continuellement sont scientifiquement inexplicables. Désormais, les fidèles affluent pour voir et écouter ce prêtre aux mains enveloppées de mitaines. Padre Pio meurt le 23 septembre 1968. Ultime miracle observé lors de sa toilette mortuaire : son corps ne porte plus aucun stigmate. Le pape Jean-Paul II l’a canonisé en 2002.

En dessous de la basilique supérieure, une seconde église, parée de mosaïques colorées et brillantes, accueille le corps, resté intact de Padre Pio. Ces mosaïques sont l’œuvre de l’atelier du jésuite slovène Marki Ivan Rupnik. Elles mettent en parallèle les grandes étapes de la vie de Padre Pio avec celles du Christ et de François d’Assise.

Puis, c’est une bouffée de chlorophylle au sein du poumon vert du Parc National du Gargano, avec la traversée de la Foresta Umbra. Unique dans la région des Pouilles, cette forêt couvre plus de 11000 ha de vallons. Une vaste futaie de hêtres vénérables, érables, pin, chênes chevelus, tilleuls, châtaigniers et très vieux ifs… Classée au patrimoine mondial de l’Unesco en 2017. Elle abrite chevreuils, renards, chouettes et rapaces, on ne verra ni les uns, ni les autres… Même si on y fera notre pause déjeuner.

GPS 41.8177 – 15.9891

Après la sacro-sainte sieste de Gérard, nous quittons ce coin de fraîcheur pour redescendre vers la mer Adriatique, avec une pause-café à VICO DEL GARGANO. GPS : 41.8969 - 15.9613.

Spot pour la nuit en bordure de plage à SAN MENAIO.

GPS : 41.9365 – 15.9498

 

 

Samedi 7 septembre (38 km)

 

 

Nous continuons notre périple dans le promontorio del Gargano, qui au commencement était une île. Mais les alluvions comblèrent peu à peu le fossé marin et transformèrent l’île en promontoire : c’est ainsi que la « Botte italienne » se vit doté d’une proue de 70 km avançant dans l’Adriatique et s’élevant jusqu’à 1000 m d’altitude, où se succèdent des falaises de calcaires blanc, une mer scintillante, le tout contrastant avec le vert des forêts de hêtres.

Au détour d’un virage, nous apercevons le magnifique village de PESCHICI, tout blanc, campé sur les hauteurs…

Magnifiquement lové sur un éperon rocheux éventrant la mer, l’ancien village de pêcheurs s’enroule autour de l’église sant’Elia et déploie dans un lacis de ruelles très étroites, ses petites places cachées, ses nombreux escaliers et ses petites maisons blanchies à la chaux qui dégringolent jusqu’au niveau de la mer. Avec ses boutiques d’art ou de produits gastronomiques et ses petits restaurants, le bourg témoigne de la manière dont les habitants du Gargano ont su prendre le virage de la modernité, incarnée ici par le tourisme, tout en préservant ses charmes.

 

Le village est interdit aux CC, et on comprend vite pourquoi !!! Nous trouvons une place au « parcheggio comunale » sur les hauteurs du village. Le centre historique est à 900 m, encore une chaude journée, j’arrêterai une voiture pour le retour… GPS : 41.9432 – 16.0175.

On s’arrêtera sur une aire privée, près de la plage de MOLINELLA. La dame nous apportera un melon jaune de son jardin…

GPS : 41.9078 – 16.1495

Avant le diner, nous irons voir le très beau Trabucci qui se trouve juste à côté. Nous avions déjà remarqué ces étranges plates-formes en bois, aussi déliées que des araignées d’eau, le long de la côte escarpée… Elles tiennent au-dessus de la mer de larges filets carrés, tendus sur une armature plane de plusieurs mètres carrés de superficie. Les filets, descendus et remontés horizontalement à l’aide d’un treuil à contrepoids, appartiennent à une technique de pêche ancestrale qui rappelle la pêche au carrelet, technique encore pratiquée sur le littoral atlantique français.

On peut quand même s’étonner de la solidité de ces plates-formes de bois qui résistent depuis presque 100 ans aux tempêtes et aux coups de vent de l’Adriatique.

VIESTE au loin…

Au retour de la balade, nous dinerons à la Pizzeria Talèe, qui se trouve juste à côté de l’aire.

Douche et au dodo.

 

 

Dimanche 8 septembre

 

Lundi 9 septembre

 

Mardi 10 septembre

 

Mercredi 11 septembre

 

Jeudi 12 septembre

 

Vendredi 13 septembre