GRANDE-BRETAGNE
Juin 1997
Shopping à Londres
Londres est une ville fascinante à visiter.
Où que nous allions, on est sûr de trouver quelque chose à notre goût et dans notre budget. On sera étonné par la diversité de l’architecture de Londres, bien des façades cachent les secrets de
monarques et de générations passées.
Le palais de Buckingham (Buckingham Palace)
Résidence londonienne officielle de la Reine.
Lorsque sa majesté est en résidence, l’étendard royal flotte au mât du drapeau.
En 1703, le duc de Buckingham se fit construire un manoir de briques sur les terres que lui avait offert la reine Anne à la lisière de St Jame’s Park, (plus vieux parc royal de Londres).
En 1762, George III acquit le manoir par son épouse, Charlotte. On ne procéda qu’à peu de transformations avant 1825, date à laquelle George IV fit appel à John Nash qui habilla les murs de
vieilles briques du manoir par de la pierre de Bath. Lorsque le roi mourut en 1830, Nash n’eut pas l’autorisation d’achever son ouvrage et c’est Edouard Blore qui le termina en 1837, après la
mort de Guillaume IV.
Dix ans après l’accession de la reine Victoria au pouvoir, on relia les ailes à la façade Est, fermant ainsi la cour avant avec ce qui allait devenir le point de mire des cérémonies publiques : le balcon.
La relève de la garde
A Buckingham Palace, elle a lieu à 11 h 30 dans la cour avant.
Aux Horse Guards, du lundi au samedi à 11 h, dimanche à 10 h. Cérémonie montée par la Household Cavalry.
St James Park
La cathédrale St-Paul (St Paul's Cathedral)
Couronnant la City de sa gigantesque coupole, St Paul, chef-d’œuvre e sir Christopher Wren, s’élève sur la colline de
Ludgate. Sa silhouette aux lignes majestueuses règne sur Londres comme St-Pierre de Rome sur la Ville Éternelle.
La 1ère pierre fut posée le 21 juin 1675. 33 ans plus tard, Wren put voir son fils placer la pierre finale de cet édifice ; cette « dernière pierre » était celle qui
coiffe la lanterne. Lorsque Wren décédé, 15 ans plus tard, il fut enterré à l’intérieur des murs. Sur son épitaphe – en latin et située sous la coupole – on peut lire : « lecteur, si tu
cherches son monument, regarde autour de toi ».
(Ouverte tous les jours 8h 30-16h, galeries 10h-16h15, entrée payante
L'Abbaye de Westminster (Westminster Abbey)
Les rois et les reines anglais depuis Guillaume le Conquérant en 1066 ont été couronnés ici, et beaucoup d’entre eux sont enterrés entre ses murs. Ne pas manquer le Trône du Couronnement, fabriqué en 1300 et, dans la Nef, la simple tome du soldat inconnu (entrée gratuite de 8 à 18h).
L'Eglise Westminster (Westminster Cathédral)
La plus grande et la plus importante église catholique en Angleterre. Beaux marbres et mosaïques modernes (ouverte de 7 h à 20h).
La Tamise
Le palais du Parlement (Palace of Westminster)
Le palais du Parlement a été reconstruit après un incendie, au 19ème siècle, c’est un chef-d’œuvre d’architecture victorienne. La partie la plus ancienne demeure la grande salle du Westminster Hall, où se déroulaient banquets royaux et joutes au Moyen-Âge.
La tour de l'horloge (Big Ben)
trait le plus distinctif et le plus fameux du bâtiment, fut achevée en 1859.
Picadelly Circus
Piccadilly Circus est un espace public symbolique de Londres, situé au croisement de quatre grandes artères du West End : Picadilly, Regent Street, Glasshouse Street, Shaftesbury Avenue et Coventry Street.
La place est particulièrement connue pour ses néons et ses panneaux publicitaires lumineux et géants, mais elle est également entourée de plusieurs curiosités touristiques, dont une fontaine érigée en 1893 en mémoire de Lord shaftesbury et surplombée par un Ange de la charité chrétienne (Eros), et plusieurs magasins célèbres.
Trafalgar square
Ne pas aller à Trafalgar square serait impardonnable !
On admire au centre, les deux monumentales fontaines, qui sont toujours entourées de monde, la haute et élégante colonne Nelson qui fut érigée en 1842, haute de 56 mètres, son nom commémore la fameuse bataille de Trafalgar ou l’amiral perdit la vie.
Autour de la colonne, 4 énormes lions. Peut-être sont t’ils là pour protéger l’amiral… Mais après quelques instants on se rend vite compte que leur fonction est bien différente. Tout le monde essaye de grimper dessus pour faire une photo…
J´ai appris que cet endroit était l´emplacement des étables royales et quelques temps après de Charing Cross, le point, bien que non central, qui détermine la distance de Londres avec les autres villes.
La tour de Londres (Tower of London)
Son histoire, ses fantômes
La domination normande fit de Londres une vraie capitale. Vers 1078, Guillaume le Conquérant éleva la « Tour blanche », à la
fois forteresse et résidence, qui forme encore le noyau de la célèbre Tour de Londres « Tower of London ».
La Tour de Londres est associée à l’histoire de l’Angleterre. Cette forteresse a également été le théâtre d’exécutions capitales et de scènes d’horreur.
Les fantômes de la Tour de Londres font partie du folklore britannique au même titre que les nombreux châteaux hantés du pays.
De nombreuses apparitions spectrales ont été signalées dont notamment celle d’Anne Boleyn.
Ces deux-là, ne sont pas des apparitions ! Quoique que…
Après la conquête de l’Angleterre par les Normands en 1066, Guillaume le Conquérant décida de s’établir à Londres et d’en
renforcer les défenses par trois tours dont l’une fut édifiée en bois à partir de 1067.
En 1078, Guillaume Ier décide de construire, en pierre, un palais qui serait aussi une forteresse commandant le cours de la Tamise. C’est en 1241 après qu’Henri III l’eut fait blanchir à la
chaux, que ce palais devint « la Tour Blanche » (White Tower).
Sous Richard Cœur de Lion, des douves sont creusées et une première enceinte s’élève dominée par la tour de la Cloche (Bell tower).
Au 13e siècle, Henri III continue les fortifications. C’est son fils, Edouard Ier qui termine la première enceinte avec la
tour Beauchamp.
Jusqu’au 16e siècle, la Tour de Londres est embellie et renforcée.
Au 17e siècle, le palais médiéval est détruit mais la Tour et les enceintes subsistent. Le dernier souverain à y avoir résidé est Jacques Ier.
La tour a été ouverte au public à l’époque victorienne.
La Grande Chambre aurait été celle d’Edouard 1er. Elle a été minutieusement reconstituée au sein de la tour St-Thomas.
La Tour de Londres eut diverses fonctions au cours de son histoire : garnison et arsenal, hôtel de la monnaie, ménagerie royale, armurerie royale…
Parmi les nombreux joyaux, la couronne de la reine mère Elisabeth, porte le célèbre Koh-I-Noor (Montagne de Lumière). Ce diamant à l’origine pesait 1 000 carats. Retaillé à 108 carats, ce diamant aurait un pouvoir maléfique sur les hommes, et bénéfique sur les femmes qui le possèdent.
On y découvre également le plus gros diamant du monde (530 carats) : l’Etoile d’Afrique.
Les Joyaux de la Couronne
Les joyaux de la Couronne sont-ils réels et quelle en est leur valeur ? Ce sont là les deux questions les plus
habituelles que les visiteurs du monde entier posent aux Gardiens de la Maison des Joyaux à la Tour de Londres.
Il est facile de répondre à la première : oui, bien entendu, ils sont réels et si on visite la Maison des joyaux le jour de l’ouverture officielle du Parlement, on trouvera vide l’habitacle
qui renferme habituellement la couronne impériale d’Etat parce que la couronne sera en train d’être utilisée.
Quant à leur valeur, c’est une question à laquelle il n’est pas possible de répondre. Bien plus que de l’or et des pierres précieuses, ils représentent des centaines d’année de l’histoire d’Angleterre et ont été utilisés par les rois et les reines depuis au moins 1660. Dans leur état actuel, les Joyaux de la Couronne sont probablement les symboles les plus marquants de quelque 800 années de monarchie anglaise.
La caserne de Waterloo, où se trouvent actuellement les bijoux de la famille royale, était utilisée comme base pour le 1er Bataillon des Fusiliers Royaux (régiment de la ville de Londres) jusqu'aux années 1950.
Les prisonniers illustres de la Tour de Londres
Prison d’état jusqu’au 19e siècle et durant les deux guerres mondiales, la forteresse a vu passer de nombreux prisonniers illustres.
En 1356-1360 : le roi de France, Jean le Bon
En 1415, le père du futur Louis XII, Charles d’Orléans passe 12 longues années dans cette tour
En 1466 et 1471, Henri VI, mari de Marguerite d’Anjou y subit les brutalités de ses gardiens. Il sera finalement étranglé sous l’ordre du duc d’York qui se fera couronner sous le nom d’Edouard IV
En 1477, le duc de Clarence est exécuté
En 1483, c’est au premier étage de la tour sanglante (Bloody Tower) qu’auraient été assassinés les enfants d’Edouard IV, ils sont étouffés sur ordre de leur oncle Richard III qui voulait s’approprier la couronne
En 1536, Anne Boleyn, 2e épouse d’Henri VIII, a la tête tranchée puis c’est au tour de Catherine Howard, sa 5e épouse de subir le même sort, toutes les deux pour adultère
En 1554, Jane Grey, usurpatrice du trône de Marie Tudor est décapitée à l’âge de 17 ans
En 1601, Robert Devereux, comte d'Essex est décapité
En 1941, Rudolf Hess sera l’un des derniers prisonniers de la Tour mais son séjour y fut très court
Pendant la Seconde Guerre mondiale, onze espions allemands y furent fusillés.
Près de la chapelle, Tower green « la pelouse » était le site des exécutions. C’est un espace limité par des chaînes qui marque l’endroit où se trouvait le billot, renouvelé pour chaque condamnation.
Les Beefeaters
La forteresse a toujours été placée sous la vigilance d’une quarantaine de « Yeoman Warders ».
Jadis recrutés parmi les petits propriétaires terriens (yeomen) et aujourd’hui parmi les vétérans de l’armée.
Les « Yeomen », armés d’une hallebarde, portent encore l’uniforme Tudor à chapeau rond et le costume bleu ou rouge pour les cérémonies
On les appelle « Beefeaters » (mangeurs de bœuf) mais ce nom dériverait en fait du vieux français « buffetier » (gardien du buffet royal).
Les corbeaux de la Tour de Londres
Depuis Charles II, 6 corbeaux se trouvent en permanence à la Tour et deux autres sont mis en réserve.
Pour les empêcher de s’envoler, le Maître des Corbeaux leur coupe quelques plumes.
Chacun d’entre eux est identifié par une bague de couleur. Le plus vieux résident, Jim Crow, a atteint l’âge canonique de 44 ans. Très bien nourris et manquant d'exercice, leur taille est impressionnante.
Les fantômes de la Tour de Londres
Décapitée sous l’accusation d’adultère, en 1536, Anne Boleyn est la première victime du roi Henri VIII qui inspira la légende de Barbe-Bleue.
Après l’exécution, la dépouille est enterrée à la hâte dans la Chapelle Saint-Pierre, à la Tour de Londres.
Dès lors et pendant des siècles, son spectre apparaît à intervalles réguliers. Sa dernière apparition remonte à 1933.
En 1864, un garde est retrouvé inconscient. Accusé de s’être endormi, il comparaît devant le tribunal militaire. Il raconte alors l’histoire suivante :
« A l’aube, j’ai vu sortir du brouillard une silhouette blanche. Un bonnet la surmontait, sans tête en dessous, et elle se dirigeait vers moi. Après avoir fait les sommations d’usage, je me suis approché mais quand la baïonnette a traversé la forme, un éclair s’est propagé le long du canon et j’ai été assommé sous le choc ».
Cela aurait pu passer pour une bonne excuse mais deux autres soldats ainsi qu’un officier ont confirmé avoir vu
la silhouette par une fenêtre.
Le tribunal a relaxé l’accusé.
D’autres condamnées ont été aperçues se promenant sur les remparts, longeant les corridors et traversant les murs.
C’est le cas de Margaret, comtesse de Salisbury, exécutée en 1541 à 70 ans dans des conditions atroces.
En effet, le bourreau dut s’y reprendre à trois fois pour la décapiter.
Un autre spectre illustre est celui du grand explorateur sir Walter Raleigh qui y a été décapité.
Enfin, les deux enfants d’Edouard IV se promèneraient aussi quelquefois dans les couloirs, vêtus de robes blanches et se tenant par la main.
Pour les sceptiques, les apparitions n’ont de réalité que pour ceux qui les voient. Pour les parapsychologues, une minorité de témoignages résisteraient à toute tentative d’explication rationnelle.
Pour certains, le spectre est la manifestation de l’esprit d’un mort ; pour d’autres, il est le produit de l’esprit du médium ou du témoin.
Curieusement, la Tour blanche n’a jamais hanté. La tradition veut qu’au début de sa construction, il y ait été pratiqué un sacrifice animal destiné à éloigner les esprits malfaisants.
Or, au cours des travaux effectués au 19e siècle, des ouvriers ont découvert à l’intérieur d’un des murs le squelette d’un chat.
Traitres ou fantômes ?
Porte des Traitres (Traitor's Gate)
Cette porte prit son nom de « porte des Traites » quand elle fut utilisée comme accès pour introduire les prisonniers d’état.
Tower bridge (pont de la Tour) a été construit entre 1886 et 1894. Long de 805 mètres, ce pont relie les rives de la Tamise. Les énormes bascules sont levées plusieurs fois par semaine pour laisser passer les grands mâts.
Les docklands
L'arche de l'Amirauté
Spencer House
La résidence londonienne de la famille Spencer
(ouverte au public)
London : le shopping
Money, money, money...
Londres est un endroit formidable pour le shopping. La gamme et la variété des produits est immense et les prix sont très compétitifs. On peut tout trouver, depuis des vêtements et des bijoux de créateur jusqu’aux jouets des enfants et aux derniers gadgets. (Les heures d’ouvertures normales dans le centre sont de 9h – 17h30).
West End
Oxford Street :
Sans doute la rue marchande la plus célèbre de Londres, connue pour la mode, les magasins de chaussures et les grands magasins comme Selfridges et John Lewis. La plus grande succursale de la chaîne de magasins Marks & Spencer se trouve près de Marble Arch, et vaut une visite.
Regent Street :
Des bâtiments élégants bordent cette rue à la mode qui est notée pour ses boutiques de vêtement anglais de haute qualité, Austin Reed et Burberry. Deux magasins particulièrement célèbres sont Liberty, qui se spécialise dans les beaux tissus et les s en soie, et Hamleys, l’un des magasins de jouets les mieux connus du monde.
Knightsbrige
C’est là où se trouve Harrods, le magasin le plus célèbre de Londres.
Étant donné que les photos sont interdites dans l’enceinte du magasin, je suis allée chercher quelques clichés sur internet.
Le magasin s’étale sur 5 étages, avec pratiquement un restaurant ou du moins de quoi prendre le thé à chaque étage.
Et je ne vous parle pas des toilettes !... Je conseille celles du 5ème étage, on a la possibilité de tester les parfums.
Bon, vu comme ça, j’ai l’air de faire la plouc qui ne sort jamais de sa campagne et qui est enchantée des toilettes de la grande ville, mais si vous n’avez pas vu les toilettes de chez Harrods, vous ne pouvez pas comprendre… On est presque gêné d’aller y faire pipi…
Vrai, Harrods, c’est une classe à part… on pourrai y passer une journée a tourné en rond, et pas besoin d’emmener une boussole, car c’est un grand plaisir de s’y perdre.
Les salles s’enchainent, on passe de la librairie à la salle de l’électroménager…
Les salles où sont présentés les produits alimentaires sont parmi les plus belles, et ça donne vraiment l’eau à la bouche… Notamment le rayon chocolat, où il vaut mieux éviter d’amener certains gourmands…
Le propriétaire du magasin est Mohamed Al-Fayed.
Covent Garden
L’ancien marché aux fruits et aux légumes, qui est maintenant restauré est devenu une aire de shopping couverte, ouverte jusqu’à 20 h. Les restaurants, bars et magasins autour du marché, de même que les musiciens et acteurs de rue, rendent ce quartier fascinant à visiter.
Février 1996
Avec Paulette et JP
En 1997
Avec Hélène et Dino