Château de

 

LESDIGUIERES

 


et col du NOYER

 

 

21 Octobre 2016

 

 

 

Le château de Lesdiguières est bâti à partir de 1571 par François de Bonne.

Né à Saint-Bonnet-en-Champsaur en 1543, ce seigneur protestant participe aux guerres de religion. Avec son armée, il soutient la cause d’Henri de Navarre, futur Henri IV, combattant notamment le duc de Savoie. Il est fait maréchal de France par le roi en 1609, duc de Lesdiguières et pair de France en 1611 par Marie de Médicis. Immensément riche, il possède plusieurs hôtels particuliers à Paris, fait construire le célèbre château de Vizille. Mais c’est à Lesdiguières qu’il aime se ressourcer. C’est d’ailleurs là que le duc de Lesdiguières, dernier connétable de France, se fera enterrer en 1626 (il avait 83 ans).    

Autrefois imposante et somptueuse, la demeure du militaire “toujours vainqueur et jamais vaincu” est aujourd’hui en ruines. La Révolution de 1789 est passée par là. Puis les habitants du secteur ont longtemps puisé dans cette ancienne “maison-forte” de belles pierres de taille qu’on retrouve dans diverses demeures des alentours.

Le château de Lesdiguières est aujourd’hui, un champ de ruines...

La chapelle est la partie qui a le mieux résisté au temps. Elle contenait autrefois le mausolée du connétable, aujourd’hui visible au musée départemental de Gap.

Le conseil général des Hautes-Alpes a racheté le château à un particulier en 2001. Mais il ne reste plus grand-chose de la splendeur passée. Et le site, trop dangereux, n’est visible que de l’extérieur. Mais les vestiges valent le détour.

Seule la porte d’entrée a été restaurée. 

Gravure du Château de Lesdiguières datant de 1830... 

et sa reconstitution numérique.

 

Nous traversons le village de Lesdiguières pour une superbe promenade en sous-bois.    

 

Puis nous jouons les rallonges pour rejoindre Gap en prenant la pittoresque route du col du Noyer. Ouverte que quelques mois par an, elle fut construite en 1850 en remplacement du sentier muletier.

Le panorama sur la vallée du Champsaur est magnifique…

la route étroite grimpe en lacets dans un paysage austère…

et c’est la descente dans les alpages du coté Dévoluy.

 

Passage par le col du Festre (1442 m) et nous arrivons sur la D994 à hauteur de Veynes. A la Freissinouse, JC aperçoit son neveu faisant du stop, on fait donc demi-tour pour le ramener sur Veynes. Une super ballade, comme je les aime…