Trésors de CHINE

          

   Février 2012

 

Sur la route de la soie 


 

 

 

 

 

Dimanche 26 février

 

 

Départ de Gap à 5 heures

J’ouvre la porte, ça sonne, il n’est pas en retard « le Jé ».

 

7 heures du matin, on est déjà sur le parking de Marignane avec 3 heures d’avance, il fait 2° et on se pèle. Merci Chouchou. Bon ok, il ne faut pas que je me plaigne, j’ai un porteur serviable, je suis en train de me demander combien je vais lui laisser de pourboire, on verra cela à la fin du voyage.

 

Pause-café-crème avant la convocation de 8h40, l’embarquement est à 10 heures, on a fait fort.

Chouchou déguste un sandwich au thon, il craint qu’il n’est même pas le temps de le digérer si par malheur l’avion ne décolle pas en bout de piste, le thon repartira directement à la mer….

 

Dans l'avion pour Francfort, jérôme se fait brancher par mon voisin de droite, il lui trouve beaucoup de points communs, peur de l'avion, végétarien comme lui (heureusement que la ressemblance s'arrête là), mais je me suis tout de meme demandé si je ne devais pas changer de place.

 

 

 

16h45 – Envol à destination de Pékin.

 

Nous embarquons à bord du géant des airs, un Airbus A380 « Mazette »,

mais nous sommes épuisés et il y a encore 10 heures de vol, alors courage.

 

 

 

  2ème jour : Pékin (Beijing)

 

 

Arrivée et accueil par le représentant de l’agence de voyage « Batric », il est 10h30 heure locale (2h30 heure Paris)

Installation à l’hôtel (un lit immense, mais une moquette très sale)

 

Déjeuner (pas terrible, surtout pour Jérôme qui se contente de riz et d’une omelette)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Visite du Temple du Ciel (Classé au patrimoine mondial de l’Unesco)

Le Temple du Ciel un des symboles de la Chine Impériale et du pouvoir de l’Empereur considéré à cette époque comme le Fils du Ciel.

C’est entre 1406 et 1420 que l’Empereur Yongle de la Dynastie Ming fit construire le Temple du Ciel et de la Terre. Dans une vaste enceinte quadrangulaire de 1,5 sur 1,7 km ce complexe rituel se compose de plusieurs temples dont les plus importants sont la Salle des prières, la Salle de l’abstinence, l’Autel du Ciel et la Demeure du Seigneur du Ciel.

 

Deux fois par an, l’Empereur quittait la Cité Interdite pour se rendre à Tian tan, le nom chinois du Temple du Ciel. Une fois sur place il jeûnait dans le Temple de l’abstinence. Puis l’Empereur se rendait à la Salle des prières pour y remercier le Ciel pour les bonnes récoltes ou pour prier afin que les prochaines soient bonnes. C’est sur l’Autel du Ciel que l’Empereur procédait aux sacrifices rituels destinés à obtenir les bonnes faveurs du Ciel.

La Salle des prières est l’édifice le plus remarquable du complexe. Au milieu d’une cour carrée, il s’élève sur une terrasse circulaire à trois gradins en marbre, entourée de 360 colonnes représentant les 360 jours de l’année lunaire. L’édifice rond de 32 mètres de diamètre a une hauteur de 38 mètres.

Le triple toit de la Salle des Prières recouvert de tuiles bleues émaillées symbolisant le ciel est magnifique. Ce toit est soutenu par 28 colonnes et les 4 piliers centraux qui symbolisent les 4 saisons.

À noter que le chiffre 9 se retrouve partout présent dans la conception du temple, nombre de marches, nombre de dalles sur le sol des temples, le 9 symbolisant le Yang, la force et la puissance mais aussi l’Empereur.

 

On arrive ensuite devant un temple entouré d’un mur circulaire ou un phénomène acoustique permet d’entendre quelqu’un qui murmure à l’opposé. C’est dans ce temple que l’on gardait les instruments de cérémonie.

Puis en prolongeant le chemin on se trouve sur une grande place circulaire qui se compose également de 3 terrasses en marbre blanc avec escaliers sculptés. Si on essaye d'approcher le centre (comme chacun veut le faire) et que l’on pousse un cri en levant la tête, on entend un écho, mais en dehors de ce phénomène, c'est également une étape de la cérémonie.

 

 

Près de la sortie, nous perdons le groupe et notre guide, nous commençons fort.


 

L’incontournable canard laqué pékinois

 

Passer à Pékin sans manger du canard laqué, ce serait un sacrilège ! On nous réserve donc une soirée dans un restaurant spécialisé.

 

Le canard enduit de miel est la grande spécialité culinaire de la capitale chinoise préparée selon une recette ancestrale qui remonte à la cour impériale des Ming. Cette recette exceptionnelle était en effet le plat préféré de l’empereur Qian Long et de l’impératrice Xi Ci qui ont régné dans la seconde partie du XVIIIème siècle.

 

Le canard provient de la campagne environnante de Pékin. Après l’avoir plumé et vidé, on le saigne à la base du cou et on insuffle de l’air par cette petite fente pour décoller la peau de la chair. Ensuite le canard est ébouillanté badigeonné d’une pâte faite de gingembre, de miel, de sauce de soja et de vinaigre. On laisse le canard ainsi pendu à l’air durant 2 ou 3 jours, puis on le laque de nouveau avec le même mélange plusieurs fois avant et pendant sa cuisson dans un grand four en terre souvent ouvert.

Ensuite il est découpé en fines lamelles et servi avec de petites crêpes à la vapeur dans lesquelles on enroule peau croustillante, lanières de viande et petits oignons vert liés avec une sauce brune épaisse et légèrement sucrée.

 

Aujourd’hui, cette spécialité pékinoise est dit ’on un des meilleurs plats de gastronomie au monde. Je n’ai pas été emballée et pauvre Jé, comme rien n’était prévu pour un végétarien, de nouveau riz et œufs. Il se rattrapera au petit déjeuner le lendemain matin.

 

 

 

3ème jour : Pékin / Muraille (160 km)

 

 

Départ 7h30 – Visite d’une fabrique de cloisonnés


Le cloisonné est une technique de fabrication de bijoux, vases et autres objets de décoration en émail.

.Il s'agit de cerner le contour des motifs à l'aide d'une mince bandelette métallique soudée sur le champ du métal. Les alvéoles ainsi obtenues sont remplies d'émail. Le tout est ensuite cuit et poncé

Après la fabrication des supports faits le plus souvent de cuivre ou autres métaux plus ou moins précieux et la reproduction de motifs sur papier calque, la première étape peut commencer :

- Des traits sont alors tracer à la plume afin de faciliter le repérage des motifs sur le support.
- De fines tiges de cuivre seront ensuite taillées et découpées en respectant le contour des illustrations. Avant d'être collées à même l'objet. c'est le « cloisonnage » qui constitue les traits du dessin.

Il faudra à l'artisan parfois plusieurs dizaines de bandelettes pour recouvrir quelques centimètres carrés on comprend mieux la patience et l'habileté nécessaire.
- Dans les alvéoles ainsi créées, est ensuite placée une pâte d'émail de couleurs diverses est sertie entre les cloisons au moyen d'un outil pareil à une plume.
- Plusieurs cuissons sont nécessaires afin d’obtenir un résultat uniforme, en effet tous les colorants n'ayant pas le même point de fusion.
- Le polissage de l'objet est l'ultime étape.

 

Introduite dans l'Empire du Milieu au 13e siècle, cette technique devint, après une longue période de développement, un art typiquement chinois.

Les pièces les plus recherchées remontent au XVIIIe siècle, apogée de cette technique et pour peu qu'une marque impériale soit présente et le prix pourra atteindre des millions d'euros.

 

Bon on en apprend des choses !

L'usine est miteuse et des employés modèle font semblant de travailler, ça doit faire 5 ans qu'elles sont sur le même vase, car elles doivent coller des centaines, voire des milliers de petits morceaux de cuivre.

Bon, on ne traîne pas, la culture c'est bien mais au bout de 10 mn, place au magasin opportunément situé à la fin de la visite, et là on nous laisse une bonne 1/2 heure.

 

Visite d'une partie de la Grande Muraille de Chine, également appelée le " long mur des 10 000 li ". Elle ondule comme l'échine d'un dragon sur quelques 6000 km.

 

Promenade sur la muraille.

 

Là c’est un grand, un très grand moment. Marcher sur la muraille et pouvoir dire « j’y suis » c’est un instant fabuleux. J’ai rarement éprouvé un tel sentiment, j’ai même eu un moment de blues, j’aurai aimé qu’il soit avec moi.

 

Jérôme est monté très haut, toujours accompagné de sa charmante Suissesse. Moi, je me suis arrêtée au 1er palier « euh… enfin… » Le palier qui se trouvait à une vingtaine de marche à peine.

 

La Grande Muraille : c’est sans doute avec la Cité Interdite le monument le plus célèbre de Chine. C’est vraiment un site incontournable et grandiose qu’il ne faut pas rater ! On a souvent dit d’elle, qu’elle était la seule création de l’Homme qui puisse être distinguer depuis l’espace, avant que le premier spationaute, le « Taikonaute », remarque qu’il n’arrivait pas à la voir.

 

Elle a été construite entre 214 et 204 avant J.C. Elle représente un des symboles les plus forts de l'histoire de la Chine. Ce mur, long de 2 700 kilomètres, barre l'horizon d'Est en Ouest, matérialisant une frontière entre la Chine et la steppe d'Asie centrale. Les circonstances de sa construction ont nourri une quantité de contes et légendes populaires décrivant les souffrances et les péripéties de ceux qui y ont travaillé.

Sa construction dura plus de 2000 ans (770-476 av. JC) jusqu’à la fin de la dynastie des Ming (1368-1644).

 

 

Dès ses origines, la Muraille a eu pour fonction de protéger la frontière Nord de la Chine des cavaleries nomade. Au fil des siècles et des dynasties d'empereurs, la Grande Muraille ne cessera de s'étendre dans le paysage. L'empereur Qin Shi Huang Di (221 av. JC), l'unificateur de la Chine, lui donnera un dessein beaucoup plus ambitieux. Sur 5 000 kilomètres, une muraille continue s'élèvera bientôt dans le paysage. Entièrement construite en terre battue avec par endroits des parements de brique séchée, des forts et des tours de guet complétaient l'ouvrage. Aux abords, des cantonnements militaires pouvaient héberger une partie des armées prêtes à intervenir sur la ligne frontière.

 

Les empereurs Han (206 av. JC – 220 après JC) poursuivront la construction qui s'étendra sur 10 000 kilomètres. La dynastie des Ming a continué de restaurer la Grande Muraille pour lui donner la forme que nous lui connaissons aujourd'hui. Sous les Ming, le célèbre général Qi Jiguang inventa les tours de guet, ces constructions à deux ou trois étages étaient érigées tous les cent mètres, des soldats y habitaient et on y entreposait des armes et des munitions. Certaines parties seront renforcées et les tours seront équipées de feux d'alarme, pour que les garnisons puissent envoyer des messages urgents par signaux de fumée.


Sous l'empereur Qui Shi Huang, plus d'un million d'hommes de prisonniers, d'esclaves, des paysans et des soldats ont travaillés jour et nuit pendant sept ans. Beaucoup de ces hommes sont morts durant cette période Au cours des dynasties suivantes, quelques réparations seront réalisées. La grande Muraille mesure alors 6 780 Km. Cela n'empêchera pas l'incursion des Mongols.

 

Déjeuner dans un immense restaurant, ou Marie-Ange apprend que les mulsumans mangent de la viande "à l'ail" (crise de fou-rire).

 

 

Continuation des visites pour découvrir les Tombeaux Ming et la Voie Sacrée qui y mène.

Cette nécropole située au nord de Pékin abrite les tombeaux de 13 des 16 empereurs Ming. Les deux premiers empereurs, Hongwu et Jianwen, reposent à Nankin ancienne capitale de l'empire. En 1420, la capitale est transférée à Pékin. L'empereur Yongle charge les géomanciens de trouver un lieu propice à une nécropole. Ils choisissent cet amphithéâtre naturel traversé d'une rivière. La tombe de Yongle marque le centre du cimetière. Yongle s'est fait enterrer avec ses 16 concubines, emmurées vivantes. Les tombes des 12 empereurs suivants sont disposées en éventail autour de la voie des âmes. Le dernier empereur Ming, Chongzhen, est enterré sur la colline de charbon ou il s'est suicidé alors que les mandchous entraient dans pékin. Toute l'organisation du lieu respecte les principes Feng-Shui de la géomancie chinoise.

 

La voie sacrée, ou voie des esprits fut construite en 1435, longue de 7km elle est bordée de 36 grandes statues représentant dans l’ordre : un personnage religieux, un fonctionnaire civil, un général, un cheval, une chimère, un éléphant, un chameau, une licorne et un lion, chacun étant dans des positions tantôt assise tantôt debout

 

Marie-Ange ces 2 photos sont pour toi, tu auras de l'argent puisque tu touches la queue, mais si tu touches la tête tu auras la longévité !

Vois-tu la tête de la tortue ?

 

Détour par la Cité Olympique, il fait très froid et beaucoup de vent. On ne s’attarde pas.

 

Au retour, le guide se làche et parle de cul avec notre marseillais "Antoine".

 

Diner : c'est un peu rengaine, toujours les mêmes plats, et servi très rapidement, 1/2 heure tout au plus.

 

 

 

4ème jour : Pékin

 

 

Pékin est la capitale de la Chine. Beijing est son nom chinois, et anglophone. « Bei » signifie « nord » et « Jing » « Cité » : Beijing est donc littéralement la « Cité du Nord » de l’Empire du milieu.

Cette mégalopole est très peuplée, environ 19 600 000millions d’habitants.

 

 

Hé Chouchou tu es en colère ?

 

 

La place Tian’an men (Tian’an = paix céleste, men = porte) est une place gigantesque au coeur de Pékin.

 

Elle est bordée par deux énormes bâtiments, l’un : à l’ouest, le Palais de l’Assemblée du Peuple, dans lequel se réunissent les députés pour « valider » les lois décidées par le parti communiste au pouvoir, et à l’est : le Musée de l’Histoire et de la Révolution.

Elle est tristement célèbre pour les évènements tragiques de 1989, où les étudiants se sont rebellés contre le pouvoir communiste.

Au centre de la place se situe le Mausolée de Mao, gardé en permanence par des gardes armés. Le mausolée se visite, mais une longue queue est à prévoir avant de pouvoir y pénétrer.

 

 

 

Visite de la Cité Interdite, également connue sous le nom de Palais Impérial que les chinois eux-mêmes nomment la ville rouge, elle est classée au patrimoine de l'Unesco.

 

Majestueuse et mystérieuse. La cité Interdite fait rêver. Immense palais au centre de Pékin, elle est à la capitale ce que la Tour Eiffel est à Paris : un symbole, un monument historique incontournable. Dommage qu’il n’y avait pas un grand soleil, car les couleurs sont magnifiques, en particulier le rouge impérial.

 

 

 

Plan de la Cité interdite

 

Les lettres en rouge sont utilisées pour localiser les principaux bâtiments.

---- Ligne de séparation approximative entre les cours intérieure (au nord) et extérieure (au sud)

 

A - Porte du Midi

B - Porte de la Prouesse Divine

C - Porte de la Gloire occidentale

D - Porte de la Gloire orientale

E – Tours d’angle

F – Porte de l’Harmonie Suprême

G – Salle de l’Harmonie Suprême

H – Salle de la Prouesse Militaire

J – Salle de la Gloire Littéraire

K – Trois places du Sud

 

L – Palais de Pureté Céleste

M – Jardin impérial

N – Palais de la Nourriture de l’Esprit

O – Palais de la longévité Tranquille

 

 

 

La Cité Interdite ne l'est plus. C'est du moins ce que le gouvernement chinois a décidé à propos de cette enceinte historique qui devint un musée dès 1925 à l'abdication du dernier empereur Qing. Pendant cinq siècles le Palais Impérial de Pékin fut le siège du pouvoir suprême des empereurs chinois Ming et Qing. Les travaux de construction entrepris entre 1406 et 1420 par l'empereur Yongle nécessitèrent une main d'œuvre colossale estimée à un million d'ouvriers pour mettre en place architecturalement, l'expression de la toute-puissance du Fils du Ciel aux commandes de l'Empire du Milieu.

 

Dans cette enceinte de 960 mètres sur 760, délimitée par des remparts massifs de 10 mètres de haut dominant des douves larges de 52 mètres, les empereurs trônaient au centre du palais dans la Salle de l'Harmonie Préservée, ne sortant de l'enceinte que dans de très rares occasions. De ce fait, coupés du monde réel, le pays était dirigé de manière parfois chaotique par certains empereurs plus attachés à batifoler avec leurs concubines, le pouvoir étant alors en réalité tenu par les eunuques du palais. Dans les dernières années de la dynastie Ming, ils dirigeaient pratiquement le pays de par leur nombre important (entre 70 000 et 100 000), ayant réussi à imposer leur pouvoir politique malgré les décrets qui devaient légalement les tenir éloignés de cette scène.

 

Les édifices que nous pouvons admirer et visiter aujourd'hui datent pour la plupart du XVII ème siècle car la Cité Interdite a été restaurée de très nombreuses fois à la suite notamment des nombreux incendies qui se sont déclarés dans l'enceinte. Le palais fut même réduit en cendres en 1664 par les Mandchous, brûlant par la même occasion des livres précieux et des calligraphies centenaires. Aujourd'hui rares sont les pièces originales encore visibles car les pillages furent également nombreux. Le plus grand date du XX ème siècle quand le Guomindang, à la veille de la prise de pouvoir par les communistes en 1949, emporta des milliers d'objets à Taiwan où ils sont aujourd'hui visibles au musée national de Taipei.

Seul l'espace d'un instant, on imagine alors la vie de ses habitants, coincés une vie entière entre ces murs.

 

C'était effectivement le sort des empereurs et de leurs concubines. Certaines d'entre elles, choisies lors de concours de beauté organisés à travers les provinces, entraient dans la cité alors qu’elles n’avaient que 14 ou 16 ans et passaient alors leur vie dans les différents palais plus ou moins éloignés de celui de l'empereur. Il est très difficile de faire une description détaillée de l'ensemble car on dénombre 9000 pièces d'habitation.

 

Une voie principale pénètre dans la Cité Impériale par la Porte de la Paix Céleste (Tian an Men) et dans la Cité Interdite par la Porte du Méridien (Wu Men). Franchissant la Porte de l'Harmonie Suprême (Tai He Men) on accède aux trois palais principaux d'où le Fils du Ciel régnait : Le Palais de l'Harmonie Suprême, celui de l'Harmonie Parfaite et enfin celui de l'Harmonie Préservée.

Au sud se trouvent les parties officielles et au nord les quartiers privés où résidaient l'empereur et sa famille. D'est en ouest s'étendent divers palais construits dans des espaces clos, demeures familiales où logeaient les épouses, les concubines et leurs enfants, chacun vivant séparé dans ces palais indépendants possédant chacun une cour ou un jardin.

 

Le gouvernement de la République de Chine a classé la Cité Interdite comme monument historique majeur dès 1961, et en 1987 l'Unesco l'inscrivait sur la liste du Patrimoine Mondial ce qui a élevé son statut international.

Cherchez l'erreur ?

Colline de charbon ou colline au beau paysage (colline artificielle)

 

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On change un peu de sujet après avoir vu un pantalon d'empereur avec des petites jambes dans une vitrine, on dit qu'il devait y avoir "un feu de plancher". Eh bien, on apprend que chez les Belges c'est qu'il y a de l'eau dans la cave, et une petite variante chez notre amie Suisse, il y a l'eau à la cave.

 

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Chouchou m’abandonne comme une vulgaire chaussette pour la jolie Alex. Je me retrouve tout de même confortablement assise seule sous une couverture pour une promenade en pousse-pousse à travers la vieille ville pour aller déjeuner chez l’habitant.

 

Retour en pousse-pousse.

 

Visite du temple des Lamas

 

Construit en 1694, le Temple des Lamas à Pékin est l'ancien palais de l'empereur Yongzheng offert aux moines tibétains en 1732. En effet les empereurs mandchous étaient très favorables au bouddhisme tibétain.

Ce monastère hébergea jusqu'à 300 lamas et avait des rapports très privilégiés avec l'empereur. Ils étaient, dit-on, les seuls à pouvoir le regarder dans les yeux.

S'étendant sur une superficie de 66 000 mètres carrés et mesurant 400 mètres du nord au sud et 200 mètres d'est en ouest, elle est constituée de trois parties principales : la cour Baofang, le jardin et les bâtiments. Les bâtiments comprennent sept groupes d'architectures et cinq cours successives, avec un millier de pièces au total.

La salle de la Roue de la Loi (Falun dian) est la plus grande et la plus spectaculaire On peut y admirer une énorme statue en bronze, de plusieurs dizaines de tonnes) de Tsongkapa. Des fresques superbes ornent cette salle (scène de chasse etc...).

Le rituel du thé en Chine


Véritable institution en Chine, le thé n'a pas, comme chez nous, le statut de simple boisson d'agrément.
C'est, à l'instar des grands vins français, c’est autant un art qu'un fleuron de la gastronomie.
Le thé se boit en compagnie.

On remplit la bouilloire, et commence à faire chauffer l’eau sur le réchaud.
Lorsque l’eau est bien chaude, on pose la théière sur la claie, et l’arrose d’eau chaude pour la mettre à température, (voir en bas du texte les températures).
Ensuite avec une minuscule louche, on met le thé dans la théière et laisse infuser suivant le goût.
Durant cette période on prépare les tasses, dans le grand bol, on verse de l’eau chaude, et y mets les petites tasses, qu’on fait tourner trois tours dans le bol.
Ensuite, on remplit les tasses d’eau chaude et la verse trois fois dans la claie.
Seulement on verse le thé, on met le petit bol retourné sur la tasse et on la retourne trois fois l’ensemble, après on vous fait sentir la petite tasse pour apprécier le parfum du thé, alors seulement on remplit la tasse et on boit le thé, il est bien vu de faire un commentaire sur la beauté de la tasse.

Explication du pourquoi on fait trois fois la même chose.

Une fois pour la terre
Une fois pour les esprits
Une fois pour le ciel

Le temps d'infusion dure selon la sorte de thé et l'effet désiré varie entre 2 et 5 minutes. Alors que la caféine du thé (nommée aussi théine) se développe presque complètement dans les 3 premières minutes, le tanin se libère ensuite.
Pour le thé noir et le thé vert, la règle de base est la suivante :
1-2 minutes d’infusion : stimulant
3-4 minutes d’infusion : équilibrant
Le tanin a un effet apaisant sur l'estomac et l'intestin.
Il se dissout dans l'infusion après 3 à 4 minutes et tempère et module l'effet de la caféine ainsi l'action stimulante du thé dure plus longtemps

 

 

Soirée libre

 

 

5ème jour : Pékin / Xi'an (1200 km)

 

 

Visite du palais d’été de l’impératrice Cixi

 

Le palais d’été est principalement dominé par la Colline de la longévité et le Lac Kunming. Il couvre une surface de 290 ha, dont trois quarts sont occupés par le plan d’eau. Dans ses 70000 m2 de surface construite, on trouve une grande diversité de palais, de jardins et d’autres édifices comme le magnifique bateau accolé à la rive et tout en marbre blanc : une splendeur !

L'empereur Qianlong décida d'investir une somme colossale pour lui redonner sa beauté : le lac Kunming fut agrandi et l'empereur rebaptisa la colline artificielle la Colline de la Longévité en l'honneur de l'anniversaire de sa mère.

On peut voir son lieu de résidence, elle s'y rendait du mois de mai au mois de novembre, ce lieu s'appelle le Palais de la Joie et de la Longévité.
En continuant à se promener dans le parc, on emprunte la Galerie Couverte, la plus longue de Chine avec ses 728 m , qui permet de relier les édifices sans être mouillé par la pluie ni ennuyé par le soleil !

Plus de 14 000 peintures aux thèmes différents, tels que la littérature, la mythologie, le théâtre, les animaux... s'étalent le long de cette galerie.

Le palais fut pillé et détruit à deux reprises (lors de l'invasion des troupes anglo-françaises en 1860, puis durant la Révolte des Boxers en 1900) ; mais l'impératrice Cixi le reconstruisit en 1886 et 1902. En 1888, elle dépensa des sommes considérables pour rebâtir et agrandir le Yi Heyuan (Jardin où l'on cultive la concorde). On lui reprocha vivement d'avoir utilisé des fonds originellement destinés à la marine chinoise.

 

Piège à touristes

Passage par un magasin de perles d'eau douce.

 

Déjeuner.

 

Puis massage des pieds, encore un piège. Pendant le massage un docteur vous examine et vous trouve tous les maux de la terre. Moi, il a trouvé que j'avais un problème de poids, tiens, je ne le savais pas. Au final 460 euros de cachets pour 3 mois de traitement, j'espère que la médecine chinoise à du bon, sinon je me suis bien fait avoir.

 

Cours de Karaté pour Jérôme.

 

Marché local, je n’ai rien acheté (je me suis pas encore remise de ma dernière facture)

 

Diner.

 

Transfert à la gare de Pékin et départ en train de nuit, à destination de Xi’an en 1ère classe.

 

Nuit à bord.

 

Nous n’avons guère dormi dans le train, la journée va être longue.

 

 

6ème jour : Xi'an (150 km)

 

Arrivée en gare de Xi’an et accueil par notre guide « Marianne ». Transfert à l’hôtel pour prendre une douche et le petit-déjeuner. La chambre pue le tabac froid, c’est l’horreur.

 

Une bonne crise de fou-rire (je vous dirai pas pourquoi !) et c’est reparti…

 

Arrêt rapide au marché médicinal, une occasion de comprendre les bases de la médecine et de la pharmacopée traditionnelles chinoise

Beurk…

J’achète tout de même des fleurs de roses pour parfumer mon thé, et quelques grammes de ginseng.

 

Route en direction du site de l’Armée de Terre Cuite de l’empereur Qin.

C’est près de Xi’an que se situe le tombeau de l’Empereur Sin, célèbre car il unifia la Chine en 221 avant JC.

Ce site archéologique exceptionnel, classé au patrimoine mondial de l’Unesco a été médiatisé à partir de 1974 seulement, depuis que des paysans sont tombés sur le site par hasard, déclenchant des fouilles archéologiques (il existait des descriptions du site et du mausolée depuis l’extérieur par des archéologues au début du XXème siècle).
L’Empereur Qin fit enterrer il y a plus de 2000 ans une copie de son armée dans les positions traditionnelles de combat : des milliers de statues de soldats de l’armée fabriqués en terre cuite. Les statues (environ 6000 guerriers : archers et arbalétriers, et des chars) sont remarquables, car chacune est unique, de taille légèrement supérieure à la taille réelle des soldats, et étaient à l’origine peintes. Malheureusement, la mise au jour fait perdre rapidement la couleur des peintures.
En réalités, les statues qui sont présentées dans les fosses ont fait l’objet d’une fastidieuse reconstruction, car les plafonds des galeries en s’effondrant les ont réduits à l’état de morceaux : il s’agit donc pour les archéologues, de reconstituer le puzzle...

Il fallut 8 ans de travail pour la reconstitution du chariot de bronze

 

 

Retour sur Xi’An et visite de la petite pagode de l’oie sauvage.

Elle fut édifiée par l'impératrice Wu Zetian à la méoire de son époux. Les deux derniers étages furent détruis par un tremblement de terre durant la dynastie Ming (au XVIè siècle), mais la pagode reste toujours fièrement debout avec ses 43 m de haut. mais sera restaurée vers 1970 suite à un tremblement de terre ou elle perdra 2 étages  !

 

Il existe aussi la grande pagode de l'oie sauvage, l'origine des deux pagodes reste très incertaine, mais la légende dit que durant une période de disette, un moine ne pouvait pas s'empêcher d'espérer "qu'un oiseau lui tomba du ciel", ce qui arriva effectivement, et c'était une oie bien grasse...

 

Nous visiterons aussi un atelier de calligraphie et chacun de nous repartira avec son prénom sur un parchemin.

 

Diner de raviolis, la spécialité de Xi'an suivi d'un spectacle de chants et danses Tang.

 

Retour à l’hôtel

 

 

7ème jour : Xi'an : Suzhou (1200 km)  

 

 

Découverte de la ville préservée depuis des siècles par ses remparts qui enferment le coeur historique, dans lequel on trouve la tour du Tambour et celle de la Cloche..

Xi’An est la capitale de la province du Shaanxi. C’est une ville d’environ 5 millions d’habitants, qui rayonna dans l’Antiquité : la ville est très ancienne. C’est là que se situe le tombeau de l’Empereur Qin, célèbre car il unifia la chine en 221 avant JC.

De bon matin, la promenade sur les remparts se veut vivifiante. On voit partout des chinois faire de la gymnastique.

 

Visite du musée provincial de Shaanxi, rien à dire, une visite un peu longue à mon goût.

 

Il est midi, nous reprenons le car pour aller déguster une fondue chinoise... ah non, c'est un magasin de jades !

 

Et oui, tous les jours, on a droit à une visite de magasin, c'est réglé comme du papier à musique, ça devient lassant.

Photo humoristique, mais il faut dire que tous les sites touristiques sont très propres…

 

Xi’an était un carrefour important de la route de la Soie, ce qui explique en partie l’existence d’un quartier musulman très important. Le quartier est très animé, il dessine un labyrinthe de ruelles populeuses où l’on se fraie un chemin entre les échoppes colorées, les ateliers d’artisans, les marchés d’épices, les cantines d’extérieur. Un mode de vie séculaire, décontracté, qu’il fait bon partager, mais nous n’avons plus qu’une trentaine de minutes avant de nous rendre à la gare.

 

Le train partira à 17H12 exactement.

Encore une nuit sur des couchettes soit disant "molles" des 1ères classes, que doivent-être les dures !

 

 

 

 

 

8ème jour : Suzhou/Shanghai (80 km)

 

Au petit matin, je me lave les dents en crachant dans le sac plastique du diner de la veille,

un petit pschitt de parfum, « 24 faubourg d’Hermès » tout de même, pour entendre…

« Ha qu’est-ce-que c’est cette odeur de ménagère de 50 ans »

De bon matin ça tue

Dorénavant j’achèterai du Yves Rocher.

 

Arrivée en gare de Suzhou à 6h30.

Nous avons tous faillit descendre à la gare précédente.

Accueil par notre représentant local, cette fois ci c’est « Sophie », peut-être que je me trompe c’était peut-être « Marianne », enfin peu importe, c’est notre 3ème guide.


Transfert dans un hôtel pour prendre le petit-déjeuner. Aujourd’hui pas de douche et Chouchou n’est vraiment pas content.

Recette des « œufs de 100 ans » que l’on trouve toujours au petit-déjeuner (je n'ai jamais osé y goûter)

 

L'œuf de cent ans, est un ingrédient chinois fait le plus souvent d'un œuf de cane, plus rarement de poule ou de caille que l'on a conservé dans un mélange de boue riche en chaux, de paddy (riz non décortiqué), de cendre, de sel et de feuilles de thé pendant quelques semaines ou quelques mois, selon la méthode de préparation. Le jaune d'œuf devient vert foncé et de texture crémeuse avec une forte odeur de soufre et d'ammoniac, tandis que le blanc devient brun foncé et translucide comme une gelée, mais avec peu de saveur. La transformation de l'œuf de cent ans a lieu grâce aux éléments basiques de l'œuf qui augmentent graduellement le pH de 9 à 12 (ou plus). Ce processus chimique cause une fermentation inorganique qui transforme les protéines et gras sans saveur en des éléments plus simples mais avec une forte saveur.

Selon "l'Histoire de Yiyang", au début de la dynastie Ming, dans le district de Yiyang, une cane aurait pondu un œuf dans un tas de chaux. Découvert deux mois plus tard, une fois ouvert, le blanc et le jaune avaient gélifiés.

 

Lorsque les Occidentaux ont découvert cet aliment, ils pensaient à tort que l'œuf avait noirci après une très longue conservation, c'est pourquoi ils lui donnèrent le nom d'« œuf de cent ans ».

Pour la médecine chinoise, l'œuf de cent ans est de nature « froide », donc il est recommandé de le consommer avec du vinaigre et/ou du gingembre.

 

SUZHOU

 

Suzhou « la cité des jardins, Venise de l’Orient » est une ville millénaire qui se trouve dans la province de Jiangsu, en Chine de l’Est, très proche de Shanghai. Connue pour ses canaux qui la traversent de part en part et sur lesquels a circulé la soie durant plusieurs siècles, ce qui lui apporta richesse et grandeur.

 

Marco Polo en fut le premier touriste en 1276, qualifiant la cité de "grande et noble", la plaçant alors avant même Hangzou (pensez à la phrase de Chaoying, poète de la dynastie Yuan (1279-1368) déclamant « au ciel il y a le paradis, sur terre il y a Suzhou et Hangzhou »).

 

Elle se fait remarquer en particulier par ses jardins classiques. Sous les dynasties Ming et Qing, on comptait plus de 200 jardins privés qui furent entretenus par de riches marchands, aujourd’hui il reste près d’une soixantaine de jardins dont quelques-uns sont ouverts au public.

 

Une petite balade dans les ruelles sous la pluie, pas vraiment de quoi s’extasier !

 

Puis nous arrivons au jardin Yipu.

La visite agréable, mais qui ne laisse pas un souvenir impérissable, est rapidement bouclée car il pleut toujours, nous sommes trempés.

 

Puis voilà le très beau, et beaucoup plus grand jardin Liu Yuan.

 

Il est classé comme un des quatre plus beaux de la Chine. Surnommé « jardin de la nonchalance », il date de la dynastie Ming (1593). Abandonné un temps, il est restauré et agrandit en 1876. Il se compose de quatre jardins et chacun d'entre eux à son propre caractère.

On peut y admirer de magnifiques œuvres d'arts : meubles laqués, peintures sur soie...

La végétation y est particulièrement riche, ce doit être superbe l’été. On y trouve aussi un très beau jardin de bonsaï.

On nous propose (encore un supplément) une balade en bateau pour aller visiter un marché local.

 

Nous partons donc sur les traces de Marco Polo, avec une balade en bateau sur les canaux de Suzhou ce qui nous permet d’apprécier les ponts, les ruelles, les façades des anciennes maisons (mais aussi l’odeur, je n’aimerai pas devoir nager jusqu’à la rive quand on sait ce que les habitants jettent dans les canaux), l'on s'arrêtera un moment pour flâner dans le marché.

 

Visite de la fabrique de soie, quand même !

 

C’était le seul magasin qui pouvait franchement me faire plaisir, je bave devant les vêtements de soie magnifiques. J'en achète 3 mètres d’une qualité exceptionnelle et je n’ai même pas le temps d’arriver jusqu’au bout du magasin que tout le monde est déjà dans le car…

Tant pis pour les belles écharpes.

 

Route vers Shanghai.

 

Installation à l’hôtel avec un petit moment de repos bien mérité.

18 heures, départ pour diner et retour à l’hôtel.

Les jeunes sortent, ils vont passer la soirée dans un karaoké.

 

 

8ème jour : Shanghai

Shanghai est le centre économique de la Chine. Peuplée par plus de 13 millions de Chinois, s’étalant sur une superficie de quelques 6300 km2, Shanghai est une ville plus moderne et beaucoup plus dense que Pékin. Les vélos n’ont quasiment plus de place au centre de la ville, dont les artères, beaucoup plus étroites qu’à Pékin, sont souvent engorgés par les véhicules.

Le centre-ville est ultra-moderne avec ses nombreux gratte-ciels de verre : elle ressemble davantage à New-York qu’à Paris ! On y trouve sans aucune difficulté les magasins de toutes les grandes enseignes européennes : c’est un temple pour le shopping.

Côté tourisme, on ne trouve pas grand-chose à visiter, en dehors de la vieille ville chinoise et son jardin Yu, le Bund (nom du quai) avec sa vue saisissante sur la Perle d’Orient (cette tour de télécommunications) et sa célèbre longue rue commerçante : Nanjing Lu, qui mène de la place centrale : la Place du peuple (Renmin Gongyuan) au Bund.

 

Une journée encore en option.

 

Visite du jardin du Mandarin Yu

 

Le jardin Yu est situé dans la vieille ville de Shanghai. C'est l'un des plus beaux parcs de Chine. Il regroupe tous les éléments nécessaires à l'harmonie, à la réflexion et à la sérénité.
La construction du jardin commença en 1559 pour s'achever 18 ans plus tard. Le projet était mené par une riche famille shanghaienne, les Pan, dont Pan Yu Dan ancien gouverneur de la province du Sichuan, afin de rendre hommage à ses parents.

Le jardin représente le monde en miniature avec ses rivières, ses montagnes et ses villages. Il n'y pas de formes géométriques, tout est rond pour symboliser le Ciel. Mêmes les portes sont circulaires.

 

Les chemins de promenade sont étroits, sinueux, parfois ils forment un labyrinthe qui enroule et envoûte les visiteurs, mais à chaque fois, on découvre une nouvelle surprise au détour d'un rocher ou d'un arbre.

Chaque Pavillon est doté d'une statue de dragon, symbole de puissance impériale. Le premier est le Pavillon des Trois Epis. C'est là qu'on entreposait les récoltes pour l'année. Le mobilier de la dynastie Qing y a été miraculeusement conservé.
Dans le bâtiment suivant, on peut y admirer une rocaille, la rocaille de 14 m de haut maintenues entre elles par de la colle de riz. On y voit aussi des énormes poissons folâtrer.

Avant de quitter ce magnifique jardin, photo du groupe.

Quartier libre dans le grand bazar de la vieille ville pour chiner et trouver nos cadeaux souvenirs.

 

Déjeuner dans un restaurant Mongol.

On choisit nos ingrédients viande légumes dans un bol que l'on nous fait griller sur une plancha. Cela nous change un peu de l'éternel tourniquet ou défilent le riz et les plats sucrés/salés que l'on nous sert habituellement. Je crois que je suis vaccinée des restaurants chinois pour un bon bout de temps.


Passage « encore » obligé dans un magasin, Cachemire cette fois, puis exposition de broderie sur toile.

Ouf, ce seront les dernières visites dans ces pièges à touristes.

 

Visite du Bund et de la rue de Nanging, ou je craque pour une magnifique jupe pour ma petite chérie.

 

Le Bund, incontournable.

 

C’est une immense avenue-quai-promenade qui longe le fleuve Huangpu, où déambulent shanghaiens et touristes. C’est de là que l’on peut contempler les beautés urbaines d’un ancien quartier colonial parfaitement restauré face auquel se dressent les tours futuristes de Pudong, alors que se déroule sur le fleuve large comme quatre fois la Seine un ballet incessant de barges commerciales et de bateaux restaurants.

La foule dense qui arrive de la populeuse rue de Nanjing se retrouve sur la place où trône une statue de Chen Yi, le premier maire communiste de Shanghai, ami de Mao.

 

Diner et soirée spectacle du cirque de Shanghai (acrobates)

 

La Chine est mondialement réputée pour ses cirques et ses spectacles acrobatiques. On vit un moment festif et coloré en découvrant l’un des meilleurs spectacles de Chine. Le cirque de Shanghai met en scène des artistes, acrobates, contorsionnistes, jongleurs, équilibristes, au palmarès international. Les numéros sont splendides, originaux et surtout parfaitement maîtrisés.

On est content face à un tel spectacle. Par contre, on ne voit, ni ne veut pas connaître, la sévère discipline (quasi militaire) qui règne dans ce type d'établissement, avec uniquement la culture du résultat comme mode de fonctionnement. 

  9ème jour : Shanghai/FRANCE

 

Nous avons toute une journée devant nous, nous prenons donc le temps pour le petit-déjeuner et boucler nos valises.

Jérôme va un peu mieux que la veille, c'est moi qui suis malade maintenant. Nous décidons pourtant de retourner sur le Bund, car la veille Jé était resté dans le bus.

 

 

Déjeuner dans un MacDo de la rue Nanging, ou nous dépensons nos derniers Yuan.


Retour à l’hôtel vers 13 heures.

 

Là l’attente sera longue avant 19 heures, heure à laquelle nous partons pour l’aéroport.

 

 

Notre avion décollera vers minuit.

 

12 heures de vol jusqu’à Munich. Le temps passera plus vite qu’à l’aller, car j’arrive à sommeiller.

 

 

 

11me jour : Munick/Marseille

 

Arrivée en l’aéroport de Marignane.

Nous sommes tous les deux malades.