Landau in der Pfalz

 

ALLEMAGNE

 


Mardi 10 septembre 2013

En début d’après-midi, je monte au Villard, accompagnée par Marine et Clem qui doivent rentrer Jeudi sur Nantes.

 

 

 

 

Jeudi 12 septembre 2013

Réveil 3h30.

5 heures, départ de Villard de Vallouise. Nous descendons à l’Argentière pour prendre Geo et Daniel et direction le col du Galibier.

Il est 7h30 lorsque nous faisons notre pause café-croissants à St Michel de Maurienne.

A la douane Suisse, il nous faut acheter une vignette qui est obligatoire sur le réseau autoroutier : 36 euros.

Pique-nique sur une aire de repos suisse.

 

Arrivée à Landau chez les Mazzella's au 35 Thomas Nast Strasse vers 15h30. Ils nous attendaient avec café et gâteaux.

Au premier abord cela surprend, puis on s’habitue… Vous l’avez compris, nous sommes chez un grand chasseur.

Maurice nous accompagne ensuite à Westernberg, ou nous avons louer un appartement pour la semaine, avec un petit arrêt chez Renata, sa belle-soeur, qui nous offre gentiment un thé.

L'appartement est grand, propre et cerise sur le gâteau, vraiment pas cher :  350 euros à cinq pour une semaine. Nous pourrons si on le désire rester quelques jours de plus, car il est libre en fin de semaine prochaine.

 

Le temps de s'installer et nous voilà repartis chez Maurice et Christiane pour aller avec eux à une fête de la bière. On commence fort...

Une table nous est réservée.

Serveurs et serveuses apportent les énormes bocks de bière et les victuailles, charcuterie, saucisses et bouquets de radis…

Dans la foule des fêtards, la tradition vestimentaire est de mise pour beaucoup : culottes de peau pour les messieurs, corsage blanc et robe aux couleurs chatoyantes pour les dames

 

Une soirée qui restera gravée dans ma mémoire. Une ambiance terrible où la bière va couler à flot.

 

Et dzig et dzag, et dzig et dzag, oye oye oye...

Ouf… Jean Paul a retrouvé ses lunettes, perdues hier soir, au retour de la fête.

 

 

 


 Vendredi 13 septembre 2013

Nous sommes attendus chez Christiane et Maurice pour le petit-déjeuner (qui équivaut pratiquement à un déjeuner chez eux).

Il faut dire que Maurice va nous régaler pratiquement toute la semaine (bonjour les kilos), et Christiane, en hôte parfaite, ne veut même pas que l'on touche une cuillère. On ressent vraiment leur plaisir de nous recevoir, ce sera une semaine exceptionnelle. J’ai intérêt à mettre les petits plats dans les grands, lorsqu’ils vont venir en France.

Ils sont bien confiants nos bonhommes !!!

 

 

 

Ce matin, ce sera la visite du centre de Landau, nous allons donc nous documenter à l’office du tourisme.

 

Landau in der Pfalz est une ville viticole située sur la route du vin, dans le sud du land de Rhénanie-Palatinat (43000 habitants), dont la forteresse est l’œuvre de Vauban.

La visite dans cette ancienne ville fortifiée, qui demeura française de 1648 à 1815, équivaut à un voyage dans le passé.

 

Rathausplatz « Place de l’Hôtel de Ville »

Aménagée après le grand incendie de 1689 en place d’armes ; en 1794 « place de l’Egalité », en 1816 de nouveau « place de l’Hôtel de Ville ».

Neues Rathaus « Nouvel Hôtel de Ville »

Construit en 1827 dans le style néoclassique pour le commandant militaire bavarois.

Böckingsches Haus

Construite vers 1790 ; parmi les anciennes demeures de Landau l’une de celles qui présentent un grand intérêt artistique : remarquable façade de débuts de l’époque néoclassique.

Altes Kaufhaus « l’Ancienne Douane »

Au Moyen-Age et à l’époque moderne, entrepôt pour les marchandies dont le commerce était réglementé et taxé par la ville ; en 1838-1839 transformation en salle de concert et de théâtre, 1995 transformation en centre culturel.

Katharinenkapelle, Kaufhausgasse « Chapelle Sainte-Catherine »

Construite en 1344 à la demande des autorités municipales et des bourgeois pour la communauté des béguines (religieuses, qui, sans prononcer de vœux, se consacrent à soigner les malades). Après la Réforme, utilisée comme prison, salle de garde, magasin à poudre et cellier. Après une rénovation complète (1872) lieu de culte pour les « Vieux-Catholiques » et pour la communauté luthérienne depuis 1959. Lors de la restauration de 1958-1960, mise à jour dans le chœur et au-dessus de la voûte qui le surmonte de peintures murales datant de la fin du 14e siècle, représentant une Passion et une Crucifixion. Contre le mur du bas-côté à l’est, des épitaphes de deux généraux des troupes impériales morts en 1709 et 1710.

Frank-Loebsches Haus, Kaufhausgasse 9

Des galeries en bois ceinturent les deux étages et donnent sur la cour intérieure. Au XVIIe siècle, mentionnée comme « Auberge de la fleur » « Zur Blum ». Maison de l’arrière-grand-père d’Anne Frank. Exposition permanente ayant pour thème l’histoire des juifs de Landau.

 

La galerie sera fermée lorsque nous arrivons.

Retour chez Maurice pour déjeuner (choucroute, avec "biélouse" bien entendu...), sans la présence de Christiane qui est partie s'occuper de personnes agées, nous la retrouverons un peu plus tard dans le jardin (café et gâteaux), avec Dominique qui vient déposer ses enfants, Cédric et Maximilien chez ses parents avant d’aller travailler.

Nous laisserons les Mazzella's pour terminer notre visite du centre-ville.

Goethepark et Schillerpark

Parcs d’une étendue considérable qui furent aménagés après 1872 à l’emplacement des anciennes fortifications de l’ouest de la ville. Depuis 1949, année d’une exposition horticole ayant eu un grand retentissement, ils ont fortement contribué à une nouvelle image de Landau associée à la formule « une ville verte au cœur du vignoble ».

Haus Zum Maulbeerbaum, Marktstrasse 92 « Au mûrier »

Jusqu’en 1372 maison patricienne, ensuite jusqu’en 1488 propriété du monastère de Klingenmünster. Auberge de la ville de 1488 à 1671, dans laquelle les chevaliers de Souabie, de Franconie et du Rhin s’unirent en 1522 contre l’Empereur et le Saint-Empire en formant la « Ligue de Landau ». En 1888, restauration et aménagement de la façade sur laquelle furent rajoutées 17 effigies en relief d’illustres hôtes de l’établissement.

Stiftskirche « Eglise collégiale, église paroissiale protestante »

Ancienne église « Notre Dame » des chanoines de l’ordre des Augustins. Début de la construction vers 1300, consacrée en 1333. A partir de 1650 régime du simultaneum ; en 1893 transfert au seul culte protestant.

Meerweibchenstrasse « rue de la Sirène »

Tire son nom de l’enseigne située au n° 8. Maisons bourgeoises du XVIIIe siècle.

Grabmal des Général Monclar « Monument funéraire du général Monclar »

Le génral Joseph de Ponts Baron de Monclar fut commandant de la place pendant la construction des fortifications ; mort à Landau en 1690 et inhumé dans le chœur de l’église collégiale ; ce monument funéraire baroque y demeura jusqu’en 1959 ; riche décor évoquant sa carrière militaire.

Französisches Tor « Porte de France »

Porte située au sud-ouest des fortifications de Vauban, à la manière des arcs de triomphe romains ; de chaque côté de la porte, deux pilastres reposant sur des socles élevés ; dans la partie de l’arc située au-dessus du passage une niche sculptée, ornée des lys des Bourbons ; au-dessus de l’entablement, un fronton triangulaire, richement décoré avec l’effigie solaire de Louis XIV et sa devise « Nec pluribus impar » (Non inégal au grand nombre).

Sainte-Maria « Eglise paroissiale catholique »

Construite de 1908 à 1911 dans le style néo-roman.

 

Il est dommage qu’elle soit fermée aux visiteurs.

Emplacement de la Synagogue

Stèle en souvenir de la Synagogue, saccagée et brûlée dans la nuit du 9 novembre 1938.

Stadtbibliothek, Heinrich Heine Platz « Bibliothèque municipale »

Inaugurée en 1998 en ancien abattoir. Exemple d’architecture moderne.

Jugendstil-Festhalle, Mahlastrasse 3 « Salle de fêtes »

Grand édifice construit de 1905 à 1907 dans le style « art nouveau » et orné de nombreuses sculptures. Grande salle de 1200 places et petite salle de 140 places.

Schleusenstrasse « rue des écluses »

Vestiges des fortifications de Vauban.

Galeerenturm, de coin Waffenstrasse – Burghofgasse « Tour des Galériens »

Probablement le donjon d’un château impérial abattu en 1315. Jusqu’en 1688 tour de l’enceinte de la ville en son angle nord-ouest.

En 1732 prison pour les condamnés d’origine militaire ; ils étaient envoyés aux galères, d’où la dénomination populaire de « Tour des Galériens ».

 

Nous bravons l’interdiction aux voitures dans la zone piétonne pour emmener Paulette au plus près de la maison Frank-Loebsches.

Nous nous garons face à la statue « palatina bacchabunda », puis c’est un dernier tour de ville pour aller vers Fortanlagen « Le Fort », citadelle construite par Vauban de 1700 à 1702 sur une hauteur située au nord-ouest de la ville, destinée à protéger la forteresse, elle en était séparée par une zone inondable. Le mur de courtine en est entièrement conservé, les fossés et les ouvrages avancés en grande partie préservés. Mais comme nous ne voulons pas descendre de voiture, nous ne verrons pas grand-chose car tout est caché par les arbres, si ce n’est des dromadaires qui se trouvent dans le petit zoo qui jouxte les remparts.

 

Retour pour le souper chez Maurice qui nous a fait des saucisses au barbecue. Le repas se termine par un petit verre de « schnaps ».

 

 

 


 Samedi 14 septembre 2013

Un petit tour au supermarché à Annweiler am Trifels et notre première visite sera pour la « Villa Ludwigshöbe ».

La Villa a été conçue selon les vœux du roi bavarois Louis 1er qui voulait passer la belle saison dans la partie la plus douce du royaume. Il fit alors construire une villa à l’italienne au milieu du vignoble et des bocages de châtaigniers près d’Edenkoben. Les travaux débutèrent en 1846, à la suite de son abdication le 20 mars 1848, les travaux de construction furent stoppés jusqu’à l’automne 1848.
Le 6 juillet 1852, Louis, accompagné de son épouse Thérèse et de sa fille Mathilde, grande-duchesse de Hesse-Darmstadt, emménagea pour la première fois dans la villa. A partir de cette date et ce, jusqu’à son décès en 1868, il revint tous les 2 ans y fêter son anniversaire le 25 août.

 

Nous ne visiterons que l’extérieur, car il y a 2 mariages qui investissent le palais.

Le Château de Hambach

Il n’y a que Daniel et Georgette qui monteront jusqu’au château (XIIe siècle), nous resterons sur le parking avec notre handicapée.

 

Le château se trouve sur le mont Schlossbert. Depuis cette position on peut apercevoir tout le vignoble. De ce fait, le château servira à la fois de défense, mais aussi de point de péage (Raubritter) pour les routes de commerce et le chemin de pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle palatin se croisant à Neustadt.

 

Retour à l’appart pour déjeuner. Puis, il nous faut attendre que notre chauffeur termine sa sieste pour continuer nos visites.

Un court arrêt à Deutsches Weintor « la porte du vin allemande », c'est une arche haute de 18 mètres, et couronnée avec deux capsules de pavot en cuivre qui symbolisent la prospérité éternelle pour les viticulteurs de la route allemande du vin.

Nous continuons notre parcours par les vignes en suivant un petit train touristique jusqu’au magnifique villlage de Wissembourg en Alsace.

Je dois être un peu chauvine car je me dis que c’est le plus joli village que nous visitons depuis notre départ. Petite Venise alsacienne, c’est un monde de beauté.

L’église Saint Pierre et Saint Paul est la deuxième église en superficie d’Alsace, juste après celle la cathédrale de Strasbourg.

La Maison du sel, facilement reconnaissable à son toit, fut d’abord en 1448 un hôpital puis un dépôt de sel, et au XVIIe siècle un abattoir.

L’Hôtel de Ville, tel qu’il est actuellement a été achevé en 1752.

La vue la plus pittoresque de Wissembourg est celle sur la Lauter qui coule doucement le long des maisons bordées de géraniums… C’est de cette image que le nom de Petite Venise est venu.

 

Nous profitons d'être en France pour passer quelques appels téléphoniques.

Il est maintenant 19 heures, nous devons rejoindre Maurice qui tient un stand restauration à une fête du vin, à Billigheim-Ingenheim. Bien sûr, il nous offre le repas (kebab, frites, salade).


Dimanche 15 septembre 2013

Petit-déjeuner 11 heures à Landau, comme d’hab. Saucisses blanches et petit verre de Schnaps pour finir.

« PAUVRE » Jean Paul, qui n’a jamais le temps de faire sa sieste.

 

Rhodt unter Rietburg : A la fête du vin nouveau (rien à voir avec notre Beaujolais nouveau que je compare à de la piquette…), c’est du jus de raisin légèrement fermenté, un véritable délice.

On dit que les vignes de Rhodt unter Rietburg existaient déjà avant la Guerre de Trente ans, qui s’est déroulée de 1618 à 1648.

Des fétards, ces allemands, même le petit train possède une table spéciale pour les verres de vins.

 

Et dzig et dzag, et dzig et dzag, oye oye oye...

Promenade dans ce joli village pittoresque sous les arceaux de vignes. Puis Maurice et Christiane nous quittent pour rentrer sur Landau.

 

Nous partons visiter le village de Weyher in ter Pfatz.

Jolie église et un cimetière très fleuri, nous tenons causette avec une allemande qui parle très bien le français. Elle s'occupe de la tombe de sa belle-mère, mais nettoie aussi les tombes voisines et chaque habitant en fait de même. on comprend pourquoi ce cimetière est si beau.

Continuation vers Gleisweiler, toujours sur la route des vins.

 

Souper chez Maurice : boulettes de foies, choucroute et pommes de terre. Le tout arrosé d'un très bon vin de 1976.

 


Lundi 16 septembre 2013

Journée à Strasbourg

La cathédrale de Strasbourg possède un ouvrage exceptionnel : une horloge astronomique d'époque Renaissance qui donne l’heure, mais aussi le jour, le mois, l’année, le signe du zodiaque, la phase lunaire et la position des planètes jusqu'à Saturne. Conçue au 16e siècle par des horlogers suisses, elle fut réanimée et complétée par Jean-Baptiste Schwilgué, strasbourgeois, en 1838.

Tous les jours, à 12h30, le mécanisme se met en route pour nous permettre d’assister au grand défilé des automates. Malheureusement, nous pensions que c’était à midi et nous avons attendu plus d’un quart d’heure pour rien.

Il fait gris, une pluie fine tombe par intermittence, ce qui gâche un peu le plaisir de cette journée. Nous pique-niquons dans la voiture.

Nous serons que 3 courageux, à partir pour une longue heure de promenade à travers la vieille ville. L'office du tourisme nous a donné un parcours fléché, nous décidons de le suivre.

 

Retour par la nationale.
Le soleil est revenu, alors que nous étions rentrés.

 

 


Mardi 17 septembre 2013

Départ pour la route des vins, la « Weinstrasse »

Deidesheim, joli village sur la route des vins, un superbe magasin de déco, vêtements, bijoux… Je craque pour un sac, un porte-monnaie, 2 foulards, 1 fleur en cuir, un petit haut, en bref pour 283 euros.

Bad Dürkheim et son énorme tonneau construit au printemps de l’an 1934 par le vigneron et tonnelier Fritz Keller sur la place du marché. 13.30m de diamètre et une contenance de 1,7 millions litres. 

Il n’est pas possible de s’y servir un petit verre, mais par contre d’en boire un à l’intérieur car en réalité c’est un restaurant.

 

Bad Dürkheim et ses Salines.
On s’est longtemps interrogé sur cette gigantesque construction de bois, toute en longueur, sur cet immense parking. Merci internet, j’ai trouvé la réponse.

Son principe : des fagots de petites brindilles de prunelliers sont empilés sur toute la hauteur de la construction, sur lesquels ruissellent, en continu, les eaux chargées de sels de la région pour créer un lieu d’inhalation en plein air, apportant un climat marin à l’intérieur des terres. Les curistes profitent des bienfaits de cet air marin en parcourant les passerelles de part et d’autre de cette installation.

Ce bâtiment, long de 333 mètres fut construit en 1847 et incendié à deux reprises, en 1992 puis en 2007. Entièrement reconstruit à ce jour, il est dommage que nous ne l’ayons pas vu en activité.

La route des vins se termine par le village, sans intérêt, de Monsheim

 

On s’arrête sur la route du retour pour manger… une saucisse avec un verre de vin nouveau… Enfin, on pensait manger « léger ».

Retour vers 15h chez les Mazzella’s, qui nous emmènent à Hochstadt, chez Dominique pour le goûter (gâteaux, gâteaux et encore gâteaux).

 

On va continuer d’entretenir notre cholestérol et notre diabète en s’arrêtant au « Ristorante Calabria », ami pizzaiolo de Maurice, qui nous sert en guise d’apéro, 3 énormes pizzas avec un verre de bière. JE N’EN PEUX PLUS… et quand je pense que demain matin, de nouveau 9h petit-déjeuner allemand, et le soir marcassin...

 

Ce soir, c'est yaourt et au lit.

 

 

 


Mercredi 18 septembre 2013

Départ pour la visite d’Heidelberg : C’est une ville universitaire, connue pour son château et comme haut-lieu du romantisme qui a inspiré de nombreux poètes.

Heidelberg a été l’un des foyers de la Réforme protestante et a accueilli Martin Luther King en 1518.

 

Nous traversons la ville par la rue piétonnière, d’élégantes maisons patriciennes, une multitude de jolies boutiques, de nombreux cafés dont le « Schafheutle », salon de thé apparemment très renommé, car il y a beaucoup de monde. Le chocolat est excellent et le baba au rhum, je ne vous en parle même pas…

 

Au cœur de la ville se trouve la Marktplatz « place du Marché » avec une belle fontaine, et l’église du Saint-Esprit.

La plus belle place d’Heidelberg aux yeux de beaucoup est sans doute le Kornmarkt « Marché aux grains », avec la silhouette de son château en ruine qui trône sur le versant du Königstuhl.

 

La madone datant de 1718, une statue portée par des anges ornant la fontaine, avait pour mission de ramener les protestants dissidents dans le droit chemin au cours de la Contre-Réforme.

Pour monter au château on prend « le chemin de fer de montagne » en fonction depuis 1907.

 

Vieux de 700 ans, ce château féodal fut endommagé pendant la guerre de la Ligue d’Augsbourg au XVIIe siècle puis par un incendie provoqué par la foudre en 1764, le château ne fut jamais reconstruit entièrement. Sa cave abrite le plus grand tonneau du monde : construit à partir de 130 troncs de chêne, long de plus de huit mètres et large de sept mètres, il peut contenir un volume de 221 726 litres.

 

 On jouit d’une très belle vue sur la ville depuis la terrasse du château.

Le château possède également un très beau musée de la pharmacie. Quantité de fioles, de flacons au contenus très divers sont disposés sur de magnifiques comptoirs d’apothicaire

Une pluie battante sera au rendez-vous, nous nous hâtons de rejoindre le parking.

Le retour sera un peu long, car il nous faut sortir de l’autoroute pour trouver, en urgence, une station essence. Merci au GPS.

Et Maurice, qui doit encore faire cuire son marcassin !

7 personnes à table, vous ne trouvez pas qu'il est un peu petit... !

Et bien non ! Bien qu'il soit succulent, on en laissera un petit peu... !

 

 

Jeudi 19 septembre 2013

Nous prolongeons notre séjour que d’une journée dans cette jolie maison de Wernersberg ou nous occupions tout l’étage. By cause : le peu de chance avec la météo, nous n’avons pas vu souvent le soleil, et c’est bien dommage.

 

Aujourd’hui, c’est donc matinée tranquille à l’appartement. Les Gilbert’s vont se promener dans le village, et prendre quelques photos. Nous, on commence à ranger et faire les valises.

 

Nous rejoignons les Mazzella’s à midi pour partir vers Spire (Speyer en allemand). JP et Daniel s’arrêteront pour visiter le musée de la Technique, pendant que nous allons nous promener dans le centre-ville. Ils seront enchantés, nous aussi.

 

Ancienne ville impériale, dont l’imposante cathédrale romane Notre-Dame-de-l’Assomption-et-Saint-Etienne, est classée au patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco en 1981. Cette cathédrale a été, pendant près de 300 ans, le lieu de sépulture de huit rois et empereurs allemands. Malheureusement, elle n’est plus d’origine mais a été reconstruite dans le même style. A l’intérieur, les tombeaux ont été en partie détruits.

La Maximilianstrasse s’étend de la cathédrale à l’Altpörtel, belle porte-tour des 12e et 13e siècles. Les nombreuses terrasses de café sous les palmiers et les lauriers-roses sont très animées.

Petit détour pour trouver le Rhin et nous voilà de retour à Landau.

Dernier tour de ville pour un ultime shopping.

Puis dernier repas chez Maurice et Christiane. Nous sommes bien tristes de les quitter. J’espère leur rendre leur accueil lorsqu’ils viendront en France.

- La gentillesse et l’amabilité des gens par rapport aux russes lors de mon précédent voyage : une passante nous accompagne gentiment jusqu’à l’office du tourisme dans Landau, une vieille dame vient nous parler dans l’église de Weyher in ter Pfatz, et nous touche la main pour nous dire au-revoir.

- La propreté en général, des villes et villages.

- Les toilettes qui ont alimenté nos conversations. Le trou est à l’envers de chez nous.

 

 

 

 

Vendredi 20 septembre 2013

Départ 9 heures pour l’Alsace, direction les routes de campagnes… Nous avons tout le temps puisque nous avons décidé de prendre le chemin des écoliers.

 

Wissembourg

Haguenau 

Sélestat 

Kintzheim

 

Pose pique-nique et visite du village de Bergheim.

 

Bergheim

 

Superbe village médiéval de la route des vins, entouré de ses remparts. Le centre-ville comporte de nombreuses et très belles maisons de vignerons, toutes bien fleuries. La ville est d’ailleurs labellisée 4 fleurs depuis 1999.

Aux abords, l’on peut admirer les coteaux du vignoble, surplombés par le château du Haut-Koenigsbourg.

 

Riquewihr

 

Cité médiévale au coeur du vignoble alsacien, classée parmi les «plus beaux village de France». Cette magnifique ville a su allier depuis des siècles la qualité de son architecture à celle de ses vins, mondialement reconnus, d’où son nom de «Perle du vignoble alsacien». Un musée à ciel ouvert qui a su préserver son authenticité, derrière ses murs d’enceinte que seules les vignes assiègent désormais.

 

On se laisse guider par nos envies, on se fait plaisir, on s’arrête dans une cave vinicole A Ingersheim pour acheter nos vins d’Alsace.

Colmar

Petit tour de ville rapide en voiture.

Eguisheim

 

Classé l’un des plus beaux villages de France. Pour moi, c’est sûr, le plus beau d’Alsace. Grand prix national du fleurissement depuis 1989, médaille d’or du concours européen de l’entente florale en 2006… Eguisheim, berceau du vignoble alsacien, enroulé en cercles concentriques et multicolores autour de son château, ne compte plus ses titres de noblesse. Le village qui vit naître le Pape Léon IX, nous dévoile toute la beauté de ses demeures des XVIe et XVIIe siècles aux toits pointus, aux couleurs vives et aux façades à colombages.

Une portion d’autoroute jusqu’à Montbéliard, puis nos âmes vagabondes nous ramène sur les petites routes de campagnes où nous avons la chance d’apercevoir des chamois.

Nous passons Morteau et prenons 2 chambres à Pontarlier au Formule 1. Je déteste ce genre d’établissement, on ne m’y reprendra plus.

 

Nous cherchons un bon restaurant et sur les conseils d’une jeune fille, nous irons souper à une dizaine de km de Pontarlier à la pizzeria Romagnola. Elle ne se trompait pas, le repas est bon, le service est rapide et le personnel très agréable.


Samedi 21 septembre 2013

Nous voilà dans le Jura, on s’arrête à Ilay pour que Geo et Daniel descende le chemin forestier le long du Hérisson, nous les attendrons plus bas vers Doucier à la Maison des cascades. JP, Paulette et moi, nous l’avions déjà fait lors de notre escapade en camping-car en avril 2010. J’avais trouvé cette ballade magnifique.

Mais nos deux tourtereaux ont eu un petit hic, ils étaient presque arrivés lorsqu’ils ont trouvé le chemin barré à cause d’un éboulement et interdit au public. Qu’à cela ne tienne, ils ont escaladé la barrière et ont continué leur chemin. Daniel, les interdits ne connait pas, Geo par contre était morte de trouille.

Je pense tout de même qu’ils se sont bien amusés…

Les cascades du Hérisson et sa vallée, la nature à l’état pur !

Située au cœur du Jura, la vallée du Hérisson avec sa succession de cascades qui dégringolent sur les marches d’une sorte d’escalier rocheux, s’étire sur 3,6 km dans un site boisé et plein de fraîcheur. C’est à coup sûr un des plus merveilleux sites naturels du Jura.

Le Hérisson est un torrent de montagne impétueux, bouillonnant après les fortes pluies et se réduisant à un maigre ruisseau dès qu’il fait sec.

 

Son nom ne vient pas de la charmante bestiole pleine de piquants qui se met en boule dès qu’on la touche mais peut-être du celte ou du latin, de heria qui signifierait donc « rivière sacrée ».

Autrefois, de nombreux moulins et martinets (forges avec marteaux pilons actionnés par la force de l’eau) jalonnaient le cours d’eau.

Il y’a au total 7 cascades dignes de ce nom dont les 2 plus belles sont celles de l’Eventail (65m) et du Grand Saut (60m) appelé aussi Queue de cheval.

 

N’est-il pas mignon, avec son sac ?

Reflets sur le lac de Chambly.

Le lac de Moirans-en-Montagne.

Dernier pique-nique.

En arrivant à Lagnieu, on s’arrête boire un café à la Petite Venise, restaurant où Roselyne travaille. On visite sa nouvelle maison et après un petit coucou à Fred. Pau et JP, Geo et Daniel repartiront pour les Alpes avec ma voiture. Je vais rester encore un jour et rentrer avec Yan qui est venu chez son frère.

 

 

 

 

Dankeschön an Maurice und Christiane für ihre Gastfreundschaft