ETATS-UNIS

       24 Avril 2013

 

       Indispensable Côte-Est

 

 

Tout à commencer par un pari avec mon Coco d'amour «  si tu as 13 de moyenne au premier trimestre, je t’emmène à New-York », et voilà la carotte était très bonne puisque voici le jour du grand départ.

Il est 7h30, nous attendons Roselyne qui doit nous emmener à Saint-Exupéry. Notre avion décolle à 11H55 pour Boston, via Londres.

Nous ne sommes pas en retard, il est 9h15 et nous sommes devant un café crème et un chocolat. Je commence le livre que Florian m’a gentiment prêté « la gloire de mon père ». Nous avons aussi le temps de commencer une partie de cartes que nous finirons à Londres.

 

Il est 14 h, nous sommes à l’aéroport de Londres Heathrow. Pas de téléphone, pas de wifi, donc impossible d’appeler Fred et Roselyne pour les rassurer sur leur progéniture, heureusement une sympathique hôtesse nous passe son téléphone.

Nous déjeunons dans un pub de l’aéroport. Nous commandons au pif, en déchiffrant quelques mots de la carte. Bon, l’assiette n’est pas appétissante mais c’est mangeable….

 

Jour 1 - France > Boston

Envol à destination de Boston. A l'arrivée, accueil, transfert et installation à l'hôtel Quality Inn & Suites Lexington 3* pour 2 nuits

Le passage au contrôle est sérieux, j’oublie que j’ai mon sac dans le dos et je passe sous l’arche, ça sonne, on me fouille au corps et on va prendre plus de 10 mm pour examiner tous mes échantillons dans ma trousse de toilette.

 

Arrivée à l’aéroport de Boston, nous sommes un groupe de 50 personnes. Nous avons déjà fait connaissance d’un couple de Lyonnais dans l’avion. Le passage de la douane est interminable, 2 personnes pour examiner les papiers de tout un avion. On nous filme, on nous prend nos empreintes… mais bon, il faut dire qu’ils sont encore sous le choc de l’attentat de l’arrivée du marathon.

 

 

Jour 2 - Boston & Salem
Découverte de Boston, capitale du Massachussetts, berceau de l'histoire américaine et centre économique de la Nouvelle-Angleterre. Passage par les monuments et lieux emblématiques de la ville : le Freedom Trail, le Massachussetts State House, la statue de Benjamin Franklin, Faneuil Hall, le quartier de Beacon Hill.

Déjeuner typique au Quincy Market à Boston puis route pour Salem, célèbre depuis ses procès de sorcières en 1692, ville portuaire au riche patrimoine.

Pour les Américains, le nom de Boston est lié d'abord à la naissance de la nation et à toutes les grandes causes libérales de leur jeune histoire : révolution, indépendance, abolition de l’esclavage, émancipation des femmes. C’est pourquoi elle est surnommée « le berceau de la liberté ». Un parfum d'Angleterre, toujours vivace dans l'habitat comme dans les habitudes, contribue au charme incomparable de ce haut lieu de l'histoire américaine, réputé pour ses ruelles pavées et ses monuments, que côtoient les gratte-ciel modernes du quartier des affaires.
Paradoxalement, ce fut aussi la ville de l’intolérance, celle des puritains et des quakers.
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Pour une petite anecdote : Le groupe traverse une rue, une voiture s’arrête. Plusieurs d’entre nous disent merci. Le gars nous répond en français « rien du tout ».

USS Constitution
USS Constitution

Histoire

A l'origine peuplée par les Amérindiens Algonquins, la ville de Boston accueille ses premiers colons en 1620 lorsqu'arrive le "Mayflower". Le bateau et son équipage devaient se rendre en Caroline du Sud mais c'est finalement le Massachusetts qui hérita du célèbre voilier, suite à une erreur de navigation.
Dès lors, Boston va jouer un rôle primordial dans l'Indépendance : quand Londres s’impose, Boston entre en révolution. Ainsi, lorsqu'en 1770 l'Angleterre commet un véritable massacre dans la ville, cela ne fait qu'alimenter la rancœur des bostoniens qui décident, en 1773, de s'emparer d'une cargaison de thé sur un navire britannique avant de la jeter à la mer.
Par la suite, Boston va se développer économiquement grâce à la Guerre de Sécession, encore connue sous le nom de Guerre des Etats, suite à une stimulation de la production industrielle.

Architecture

Boston est une ville de contrastes alliant parfaitement l’ancien et le nouveau. Des monuments historiques aux ruelles pavées et des maisons de briques rouges composent le paysage de la ville aux côtés des gratte-ciel.
La ville ne ressemble à aucune autre, elle possède un centre historique impressionnant où l'on trouve notamment plusieurs édifices coloniaux. L'architecture même des rues est unique, ces dernières ne sont absolument pas rectilignes, ce qui donne au centre-ville un charme fou.

Les premiers gratte-ciel apparaissent au 20ème siècle, s'intégrant parfaitement à l'architecture d'origine. 

Le patrimoine historique s'adapte ainsi avec succès au besoin grandissant de modernité.

 

Le chemin de la Liberté (Freedom Trail) est une ligne rouge qui permet aux touristes de suivre un circuit pour découvrir les principaux monuments et hauts-lieux de la ville de Boston, sur 6 kilomètres.

 

 

A 26 km de Boston, Salem est une ville de contrastes. Elle est surtout connue pour sa tristement célèbre chasse aux sorcières, qui eut lieu au XVIIe siècle. Salem a pourtant derrière elle un passé maritime flamboyant : le commerce avec l’Afrique, les Indes, les Antilles, la Russie, la Chine… a contribué à son enrichissement. C’est ici que l’on peut observer les plus beaux exemples de l’architecture de style Colonial Revival, typiquement américaine.

 

Mais à part la visite au musée des sorcières, la ville n’est pas d’un très grand intérêt. Je pense que beaucoup dans le groupe auraient mieux aimé avoir du temps libre dans Boston.

Le procès des sorcières de Salem est un épisode fameux de l'histoire coloniale des États-Unis qui entraîna la condamnation et l'exécution de personnes accusées de sorcellerie en 1692 dans le Massachusetts. Généralement analysé comme découlant d'une période de luttes intestines et de paranoïa puritaine, ce procès se solde par l'exécution de vingt-cinq personnes et l'emprisonnement d'un bien plus grand nombre.

Les faits

En 1692, à Salem Village quelques jeunes filles, notamment Abigail Williams, Ann Putnam et Betty Parris, accusent certains concitoyens de les avoir envoûtées et d'être des sorciers ou des magiciens, alliés de Satan.

La communauté, assiégée par les Amérindiens et dépourvue de gouvernement légitime, prête foi aux accusations et condamne les personnes mises en cause à avouer les faits de sorcellerie ou à être pendues. Les accusations s'étendent rapidement. En moins de deux mois, les communautés suivantes sont concernées : Andover, Amesbury, Salisbury, Haverhill, Topsfield, Ipswich, Rowley, Gloucester, Manchester, Malden, Charlestown, Billerica, Beverly, Reading, Woburn, Lynn, Marblehead, et Boston.

Début de l'affaire

Durant l'hiver glacial de 1691/1692, Betty Parris et Abigail Williams, respectivement fille et nièce du révérend Samuel Parris, se mettent - dit-on - à agir d'une curieuse manière : elles parlent une langue inconnue, se cachent, traînent des pieds en marchant. Les médecins consultés ne parviennent pas à identifier le problème ; l'un d'eux conclut même à une possession satanique. Parris et les autres notables de la ville pressent Betty et Abigail, puis les autres jeunes filles atteintes de manière identique, Ann Putnam, Betty Hubbard, Mercy Lewis, Susannah Sheldon, Mercy Short, et Mary Warren, de nommer ceux qui les ont maudites. Les jeunes filles se décident alors à donner des noms.

 

Les trois premières femmes accusées sont Sarah Good, Sarah Osburne et Tituba. Sarah Good est une mendiante, fille déshéritée d'une aubergiste française qui s'était donné la mort quand Sarah était adolescente, une femme louche : elle murmure quand on lui donne de la nourriture. Sarah Osburne est une vieille femme, alitée, qui a mérité la réprobation générale en captant l'héritage des enfants de son premier mari pour le remettre à son nouvel époux. Quant à Tituba, c'est l'esclave barbadienne (ou Ashantis) de Samuel Parris.

Les trois femmes sont officiellement accusées de sorcellerie le 1er mars 1692 et mises en prison. D'autres accusations suivent : Dorcas Good (la fillette de Sarah Good, âgée de 4 ans), Rebecca Nurse (une grand-mère malade et pieuse), Abigail Hobbs, Deliverance Hobbs, Martha Corey, ainsi qu'Elizabeth et John Proctor. Les prisons se remplissent progressivement et un nouveau problème surgit : sans forme légitime de gouvernement, les accusés ne peuvent être jugés. Ainsi, aucun procès n'a lieu avant la fin mai 1692, lorsque le gouverneur William Phips arrive et institue une Court of Oyer and Terminer (to « hear and determine », entendre et décider). Sarah Osburne est déjà morte en prison sans avoir été jugée, Sarah Good a accouché d'une petite fille, plusieurs autres accusés sont malades. Environ 80 personnes attendent leur procès dans les geôles.

Pendant l'été, la cour est en session une fois par mois. Une seule accusée est relâchée, après que les jeunes accusatrices se rétractent à son sujet. Tous les procès se terminent par la condamnation à mort de l'accusé pour sorcellerie, aucun acquittement n'est prononcé. Seuls ceux qui plaident coupable et dénoncent d'autres suspects évitent l'exécution capitale. Elizabeth Proctor, et au moins une autre femme, bénéficient d'un sursis à exécution « parce qu'elles sont grosses » (« for the belly », enceintes) : quoique condamnées, elles ne seront pendues qu'après la naissance de leur enfant. Une série de quatre exécutions a lieu au cours de l'été, avec la pendaison de 19 personnes, au nombre desquelles : un ministre du culte respecté, un ancien policier qui a refusé d'arrêter davantage de prétendues sorcières, et trois personnes disposant d'une certaine fortune. 6 des 19 victimes sont des hommes ; la plupart des autres sont de vieilles femmes misérables.

Une seule des mises à mort ne s'accomplit pas par pendaison. Giles Corey, un fermier âgé de 80 ans, refuse de se défendre en justice. La loi prévoit dans ce cas l'application d'une forme de torture dénommée peine forte et dure, consistant à empiler une à une de larges pierres sur la poitrine du prévenu, jusqu'à l'écrasement ; après trois jours d'atroces douleurs, Corey meurt en persistant dans son refus de se défendre. On a pu croire de manière erronée que Corey refusait de se défendre devant la cour pour éviter la confiscation de ses biens par l'État : en fait, les confiscations n'étaient pas systématiques et intervenaient le plus souvent avant le procès et la condamnation. On pense maintenant que l'attitude de Corey s'explique par le caractère buté et procédurier du vieil homme, qui se savait condamner d'avance.

 

La terre souffre autant que les hommes. Les bêtes ne sont plus soignées, les récoltes sont laissées à l'abandon. Des accusés prennent la fuite vers New York ou au-delà pour échapper à l'arrestation. Les scieries sont vides, leurs propriétaires disparus ou perturbés, leurs employés badaudant devant les prisons, participant aux réunions communautaires, ou eux-mêmes arrêtés. Le commerce ralentit fortement.

Épilogue

Les procès en sorcellerie s'achèvent finalement en octobre1692, les accusés sont progressivement mis en liberté jusqu'au printemps suivant. Officiellement, le gouverneur royal du Massachusetts, Sir William Phips, met un terme à la procédure après l'appel formé par le clergé bostonien mené par Increase Mather. Celui-ci publie « Cases of Conscience Concerning Evil Spirits » (Cas de conscience regardant les esprits maléfiques) le 3 octobre 1692, ouvrage qui contient notamment la phrase suivante : « Il apparaît préférable que dix sorcières suspectées puissent échapper, plutôt qu'une personne innocente soit condamnée ».

L'affaire a eu un impact si profond qu'elle a contribué à réduire l'influence de la foi puritaine sur le gouvernement de Nouvelle-Angleterre et a indirectement conduit aux principes fondateurs des Etats-Unis.

Mon petit sorcier...
Mon petit sorcier...

Jour 3 - Boston - New York (370 Km - 3h30)
Départ vers Cambridge et le prestigieux campus d'Harvard, université mondialement célèbre ayant formé 6 présidents américains et plus de 40 prix Nobel. Temps libre à Cambridge. Route pour New York. A l'arrivée, installation au Wyndham Garden Hôtel Newark 3* pour 3 nuits

 

Face au vieux Boston, sur l'autre rive de la Charles River, la ville estudiantine de Cambridge abrite la très prestigieuse université d’Harvard. Fondée en 1636, elle compte parmi les fleurons de l'enseignement supérieur américain.

 

Nous traversons le campus avant d'aller déjeuner dans un restaurant ou l'on doit choisir nos ingrédients, légumes, viande ou poisson, et que l'on nous fait cuire sur une énorme plancha.

New York en 6 heures, au lieu des 3h30 prévues, à cause de la circulation.

Nous passerons devant le Bronx qui est le quartier pauvre de la ville avec une population noire et latino plus importante que dans les autres districts, puis par la 5ème avenue avant d'arriver sur Broadway…..

Houaaa... on en prend plein les mirettes.

Jour 4 - New York
Découverte de la « big apple », première ville des Etats-Unis. La cité « qui ne dort jamais » : trépidante, gigantesque et unique au monde. Ses gratte-ciels, ses avenues éclairées - véritables décors de films et de séries américaines - exercent une attraction et dépassent de loin l'imagination des visiteurs.

Embarquement sur le ferry pour la visite de l'île de la Statue de la Liberté*, puis du musée d'Ellis Island retraçant l'histoire des 15 millions d'immigrés accueillis de 1890 à 1920. Passage par Chinatown, Broadway Avenue, l'Empire State Building, Wall Street, le Rockfeller Center, le port et les rives de l'Hudson, le pont de Brooklyn. Temps libre

 

Voyager à New York c'est entrer dans un monde très particulier en raison du nombre de communautés qui s'y côtoient. C'est sans doute la ville la plus cosmopolite de la planète avec ses buildings impressionnants, comme l'Empire State Building, qui ont forgé la renommée de New York.

New York ne laisse personne indifférent. Elle étonne par son gigantisme et elle envoûte par sa diversité.
C’est une mégalopole où tout se crée, tout semble possible. Les grands mouvements, les modes, les innovations naissent et s’épanouissent ici. Et son pouvoir de séduction est toujours plus fort.
Même si vous n’y avez jamais posé les pieds, son décor vous est déjà familier car tout le monde connaît New York. Par les photos, par le cinéma, les séries télévisées et les chansons, vous aurez certainement l’impression d’être déjà venu ici. Mais très vite, vous vous apercevrez que tout est encore « plus »... que vous ne l’imaginiez. Plus grand, plus haut qu’ailleurs.

C'est aussi le siège de la plus grande place boursière avec Wall Street) dans le quartier des affaires.


New York, « la ville qui ne dort jamais », est plus qu’une ville, c’est une expérience unique, une machine à rêves, un mythe, une addiction.
Le 11 Septembre marquera à jamais son histoire. Mais 10 ans après la tragédie, la blessure commence tout doucement à cicatriser. Les travaux de reconstruction du World Trade Center avancent enfin. Les New-Yorkais ont retrouvé le sourire et leur légendaire vitalité.

 

La ville est formée de cinq quartiers principaux : Manhattan (le centre de New York), le Bronx, Brooklyn, le Queens et Staten Island

Nous embarquons sur le ferry mais on ne peut faire la visite de l’ile de la Statue de la Liberté ainsi que celle du musée d’Ellis Island, prévues au programme, à cause de l’ouragan Sandy qui a ravagé les quais fin octobre 2012 (enfin, c’est ce que nous dit le guide et on veut bien le croire…). L'air vif ne nous décourage pas, on monte sur le pont supérieur afin de bénéficier au mieux de la vue sur la statue et sur Manhattan. Bien que la statue me paraisse plus petite que dans mon imagination, les immeubles, eux, sont gigantesques.

La statue de la Liberté

Exécutée à Paris par le sculpteur Antoine Bartholdi avec la collaboration de Gustave Eiffel pour la charpente métallique, la Liberté illuminant le monde, plus connue sous le nom de statue de la Liberté, fut offerte par la France, en signe d'amitié entre les deux nations, pour célébrer le centenaire de la déclaration d'indépendance américaine. Elle fut inaugurée en le 28 octobre 1886 et célèbre l'Indépendance américaine.

Ellis Island

Entre 1892 et 1924, plus de 12 millions de candidats à l'immigration ont débarqué à Ellis Island, qui était le point de contrôle obligatoire des migrants avant d'entrer aux Etats-Unis. Plus de 100 millions d'Américains auraient un parent qui serait passé par Ellis Island. Le musée retrace l'histoire de l'immigration américaine à travers objets et témoignages de migrants.

 

 

Le pont de Brooklyn

Le Brooklyn Bridge est un pont suspendu au-dessus de l'East River qui relie Manhattan à Brooklyn. Long de 1825 mètres, soutenu par quatre câbles d'acier de 28 centimètres de diamètre, 14 ans de travaux furent nécessaires à sa construction. Il a été ouvert à la circulation en 1883. La circulation sur le pont de Brooklyn se fait sur deux niveaux, l'un pour les véhicules à moteur et l'autre pour les cyclistes et piétons.


L’architecte John Augustus Roebling victime d'un accident sur le chantier décéda du tétanos et ce fut son fils Washington Roebling qui poursuivra l'œuvre avant que, comble de la malchance, il fut victime d’un accident de décompression en travaillant au fond d’un des caissons immergés sous le niveau de l’East River, d’où se dressent les tours de style gothique du Brooklyn Bridge, et resta paralysé. Ce fut alors son épouse Emily Warren Roebling qui servit d'intermédiaire entre son mari alité chez lui et les ouvriers afin que le pont soit enfin terminé.

Le jour de son inauguration le pont de Brooklyn fut fréquenté par plus de 150 000 personnes et 1 800 véhicules l'empruntèrent pour traverser l'Esat River. Un an plus tard, en 1884, Phineas Taylor Barnum éprouva la solidité du pont en y faisant défiler les 21 éléphants de son célèbre cirque.
Conçu à l'origine pour des véhicules tractés par chevaux ou de petits véhicules à moteur, le Pont de Brooklyn possède néanmoins six voies pour les automobiles (les deux voies centrales réservées au tramway ayant été transformées en 1950 pour l'usage des voitures) et une promenade pour les vélos et les piétons. Des restrictions cependant ont été établies pour le traverser et il est interdit aux véhicules utilitaires et aux autobus.

Le World Trade Center

En 1973 est inauguré le World Trade Center avec ses deux tours jumelles hautes de 411 m. la construction de cet énorme centre d'affaires confiée à l'architecte Minoru Yamasaki sera terminée en 1977.

Le 11 septembre 2001, à h 46, le vol 11 de la compagnie American Airlines entre en collision avec la façade nord de la tour nord. Dix-sept minutes plus tard, à 9 h 3, le vol 175 de United Airlines s'écrase dans la façade sud de la tour Sud. Ces deux avions sont passés sous le contrôle de pirates de l'air. La tour Sud s'effondre à h 59 et la tour nord à 10 h 28. La 7 World Trade Center du complexe s'effondre plus tard, à 17 h 20. Les quatre autres bâtiments encore debout ont subi des dommages importants et ont été démolis par la suite. Les attentats du 11 septembre 2001 ont causé la mort de 2 750 personnes. Le 1,6 million de tonnes de débris du World Trade Center fuma pendant 99 jours et plus de 8 mois furent nécessaires pour assurer le nettoyage du site.

La position des anciennes tours est depuis surnommée Ground Zero.

Moment de détente sur la jetée.

Sculpture de Fritz Koenig

Dans les jardins du Battery Park, on peut se recueillir devant cette sculpture baptisée « sphère », et dédiée ironiquement, à la paix dans le Monde.

Sculpturale et toute cabossée, elle trônait autrefois au milieu de l’esplanade entre les deux tours du World Trade Center, elle était au centre d’une fontaine et effectuait une rotation toutes les 24 heures. Cette sculpture, devenue également un symbole, est installée là, à titre provisoire, elle devrait retrouver son emplacement d’origine à la suite des travaux de reconstruction du Ground Zero.

 

Bowling Green Park

Placée entre ce joli petit parc public et Wall Street, la célèbre statue du taureau. Difficile de photographier seule, cette jolie bête, car tout le monde veut toucher une partie de son anatomie, cela porte chance dit-on. Florian me dit qu’il ne veut pas, car de la chance il en a assez…

La sculpture pèse 3,2 tonnes et sa fabrication a coûté 360 000 USD. Elle a été installée par son auteur en face de la bourse de New York après le Crash boursier de 1987 sans autorisation préalable de la ville. Selon l'artiste, la sculpture est le symbole de « la force, le pouvoir et l'espoir du peuple Américain pour le futur ».

Bien qu'elle ait été placée illégalement, la statue n'a pas disparu des rues de la ville mais a été transférée vers son emplacement actuel. Elle appartient à Arturo Di Modica et non à New York : elle bénéficie, en théorie, d'un permis autorisant son exposition temporaire sur la propriété de la ville. Les expositions d'œuvre d'art temporaires sont normalement limitées à un an, ce permis ayant été délivré en 1989, elle devrait normalement avoir disparu de Bowling Green Park mais elle est devenue une destination touristique et est considérée par les autorités et la population New-Yorkaise comme étant un monument permanent de la ville.

En 2004, l'artiste annonce que la statue est à vendre à condition que l'acquéreur s'engage à ne pas la déplacer de Bowling Green Park.

La Bourse de New York

Le New York Stock Exchange (NYSE), que l’on appelle souvent « Wall Street », du nom de la rue, est la plus grande place boursière du monde où les traders continuent de travailler à la criée tout en gardant un œil sur les écrans d'ordinateurs.
L'indice principal de la Bourse de New York est le Dow Jones (équivalent du CAC 40 français).

 

Fédéral Hall, situé au 26 Wall street a été l’emplacement du premier hôtel de ville de New York et du premier capitole des Etats-Unis. Une statue de George Washington de 1882 du sculpteur John Quincy Adams Ward devant l’entrée rappelle que ‘c’est là que le premier président américain prononça son serment d’investiture en 1789. Son architecture contraste avec les gratte-ciel environnants.

Broadway Avenue

Broadway est la plus ancienne avenue de New York mais aussi la plus longue. Elle est la seule avenue à aller de la pointe sud de Manhattan et à traverser toute la ville, non de forme rectiligne, mais en croisé sur 22 km de long.
Broadway coupe ainsi les principales avenues de Manhattan.

A savoir : Le nom de Broadway vient du hollandais « brede weg » qui signifie « Avenue Large ».

L’avenue prend naissance au Bowling green, où une plaque sur le numéro 1 de Broadway rappelle que c’est là que le premier rempart de l’Amsterdam Fort a été construit bien avant 1664

Chinatown

Situé dans le Lower East Side, Chinatown, le quartier asiatique, jouxte Little Italy où les Italiens cohabitent avec les descendants des juifs d'Europe centrale. C'est dire à quel point l'endroit est cosmopolite ! Quelques 250 000 personnes font de ce quartier une enclave asiatique en plein Manhattan. Le dépaysement est complet à Chinatown : enseignes, couleurs, idéogrammes, restos, marchés... On y trouve une ambiance, des sensations, des odeurs provenant des boutiques d’épices et des poissonneries, et en regardant les enseignes commerciales écrites en chinois on a vraiment l’impression d’avoir franchi une frontière pour se retrouver dans un autre monde, une enclave de la Chine à New York.
Aujourd'hui Chinatown est un lieu touristique très apprécié notamment en raison de ses plus de 200 restaurants chinois de qualité, ses poissonneries et ses nombreuses épiceries chinoises sur Canal Street et le long de Broadway, ses bijouteries et toute une activité du faux (parfums, montres, sacs à main, vêtements, etc...)

Après le déjeuner dans Chinatown, un restaurant chinois extrêmement bruyant et que Florian n’a pas du tout apprécié puisqu’il n’a rien mangé, on nous propose un tour de ville avec un guide breton installé aux Etats-Unis depuis longtemps, il boite car il s’est fait renversé par un skateboard alors qu’il était en vélo (ce qui explique peut-être le fait que l’on voit très peu de moto et de vélo en ville).

Notre promenade commence par le Chelsea Market

Ne pas se fier à l’extérieur, la découverte est à l’intérieur. Magnifiquement restaurée, cette ancienne usine à biscuits est reconvertie en marché couvert plein de charme, grâce à la déco (beaucoup de matériaux de récup) et à l’atmosphère du lieu.

Chaque boutique est spécialisée : pâtisserie, poissonnerie, crêperie, chocolatier, épicerie spécialisée dans les herbes, huiles et épices, la liste est longue et appétissante ! On se laisse guider par des odeurs enivrantes que dégage ce lieu hors du temps. On craquera pour un milk-shake que l'on aura du mal à finir.

Un endroit atypique, ou j’aurai aimé passer un peu plus de temps.

On continue la promenade par une œuvre à ciel ouvert : La High Line.

Parc urbain suspendu aménagé sur une portion désaffectée des anciennes voies ferrées aériennes du Lower West Side (2,3 km). On y accède librement par l’un des escaliers métalliques qui servent de contact entre la voie et la rue. On longe des entrepôts, certains désaffectés, un autre déjà réhabilité en garage suspendu.

 

 

Il y a 150 ans, cette voie ferrée aérienne fut construite afin d’assurer essentiellement du transport de marchandises. Malgré plusieurs accidents, la ligne fut rentable jusqu’aux années 1950, où le transport routier devint plus important. Le dernier train passa en 1980, transportant 3 wagons de dindes congelées.

Quelques années plus tard, les propriétaires des terrains placés sous la High Line se regroupèrent en association et tentèrent de faire démolir l’intégralité de la structure. Alors que la nature reprenait peu à peu ses droits sur la voie abandonnée depuis près de 20 ans, plusieurs amis fondèrent une association vouée à la transformation de l’ancien chemin de fer en promenade publique et s’opposèrent au maire Giuliani qui en souhaitait la destruction.

C’est en 2004 que le maire de New York Michael Bloomberg octroya un fond public de 50 millions de dollars nécessaire à la transformation de la High Line en parc inspiré par la « promenade plantée » du 12ème arrondissement de Paris. Les travaux commencèrent en 2006 et le parc fut ouvert trois ans plus tard. A l’heure d’aujourd’hui, il n’est pas impossible qu’il soit étendu

Nous entrevoyons l’Hudson River, la rivière où s’est posé le vol 1549 US Airways le 15 janvier 2009.

L’Airbus A320 piloté par le commandant Chesley Sullenberger, après avoir décollé de l’aéroport international de LaGuardia, percute un groupe de bernaches du Canada ce qui provoque la perte de puissance des réacteurs et oblige l’avion à faire un amerrissage d’urgence dans le fleuve Hudson, face à Mahattan six minutes après son décollage. L’accident n’a fait aucun mort.

 

La visite de la ville continuera en autocar.  

Nous faisons une halte devant le Dakota Building sur la 72 nd Street ou John Lennon résidait et devant lequel il fut assassiné. Yoko Ono, son épouse, y habite toujours. Nous allons devant le mémorial dédié à la mémoire de l’auteur-compositeur-interprète

Le mémorial Strawberry Fields, dont le nom reprend une des chansons, Strawberry Fields Forever fut inauguré le jour du 45e anniversaire de John Lennon, le 9 octobre 1985, en présence de Yoko Ono, qui avait pris en charge le projet à hauteur d'un million de dollars.

Le mémorial se situe à l’entrée de Central Park West à la hauteur de la 72e rue. C’est un symbole Peace and Love en mosaïque offert par des artisans de Naples en Italie. Au centre de la mosaïque figure Imagine le titre de sa plus fameuse chanson. Les fans de Lennon y laissent régulièrement des bougies et des fleurs.

Parmi les fans décorant le mémorial, l'un des plus célèbres est Gary dos Santos, qui occupe le site depuis une quinzaine d'années (en 2008). Il vit des dons que lui font les touristes pour son travail, et pour le monologue de trois minutes qu'il leur tient, dans lequel il présente son travail et raconte la vie de Lennon et de sa famille. Il est le sujet d'un film documentaire, The Mayor of Strawberry Fields, réalisé par Torre Catalano.

 

Temps libre avant le souper qui sera vraiment dégueu…

On nous sert 3 carafes de coca pour 4 personnes. On va faire un peu honneur au poulet, mais une chose est sûre, on ne va pas mourir de soif...

L’agence nous propose en option et pour 20 dollars, un New-York by night. Tout le monde accepte et nous commençons par une vue sur Manhattan depuis le pont de Brooklyn, un point de vue pour immortaliser la ville qui ne dort jamais. Un moment inoubliable malgré l’air frais du soir.

Jour 5 - New York
Découverte de Harlem, la « capitale noire » de Manhattan. Passage par Amsterdam Avenue, visite de la cathédrale Saint John The Divine, puis de l'Apollo Theatre où Mickael Jackson et d'autres célèbres artistes performèrent et performent encore. Messe avec chœurs Gospel, une célébration dominicale et inoubliable (même pour les non pratiquants) à l'ambiance garantie

Le quartier de Harlem
En 1626 les Hollandais ont appelé le quartier "Nieuw Haarlem". A la fin du 19e siècle, c'était un quartier très chic et luueux. Il y a toujours de belle maisons qui datent de cette époque. Après le krach de 1929, les blancs ont déménagé. Rapidement après cet événement Harlem allait être assimilé à un ghetto peuplé par une population noire et portoricaine confrontée au chômage, à la misère et à la violence. La délinquance y étant très élevée de nombreux commerces fermèrent leurs portes, laissant certains secteurs abandonnés et en état de délabrements. Cependant, si les gangs dominaient Harlem, de nombreuses associations et églises se développèrent permettant aux noirs d'affirmer leur identité.

Le quartier, connu pour être le berceau du Jazz à New York, s’est transformé ces dernières années en un secteur dynamique et attrayant. On peut y admirer les façades en grès rouges, les fameuses "brownstones". Riche de son patrimoine historique et architectural, ce quartier mythique a su garder son vibrant tempo.

Arrêt à la Cathédrale St John le Divin située au 1047 Amsterdam Avenue. Elle constitue la plus grande cathédrale au monde, selon le livre Guinness des records, en sachant que la Basilique Notre-Dame de la Paix de Yamoussoukro et la Basilique Saint-Pierre de Rome, églises plus massives que St John ne sont pas des cathédrales. A l’intérieur, on peut y admirer une superbe rosace.

Cette cathédrale est connue pour la qualité de ces actions socio-culturelles : concerts de jazz, chorales… Au mois d’octobre on peut y assister à la bénédiction d’animaux de toute taille, voir des éléphants venant en partie du zoo du Bronx.

Passage devant l’Apollo Theater (125th rue), c’est là qu’a débuté Michael Jackson entre autres… mais nous ne pourrons nous y arrêter car nous sommes attendus pour assister à une messe Gospel. C’est un moment très fort. On nous accueille avec une chaleur humaine non dissimulée. Les habitués sont en costumes, cravates et les femmes sortent les chapeaux, et leur ferveur inspirent le respect.

Déjeuner chez Beni Hana, 56th Street

Notre repas est préparé devant nous et servi par un chef qui fait voltiger ces couteaux. C’est bon et c’est amusant, une « expérience à la japonaise ».

Temps libre, nous en profitons pour monter au sommet de l’Empire State Building, situé en plein cœur de Manhattan l’édifice offre avec ses deux observatoires du 86ème et du 102ème étage un point de vue exceptionnel sur la ville de New York et ses alentours.

Il est le plus grand gratte-ciel de New York depuis l’effondrement des twins towers (les tours jumelles) du World Trade Center le 11 septembre 2001. D’une hauteur de 381 mètres, 448,7 mètres si on compte l’antenne.

Il dispose de 73 ascenseurs rapides, on peut atteindre le mirador du 86ème étage en moins d'une minute ! Au cas où nous voudrions atteindre le 102ème étage par les escaliers, il nous faudrait grimper 1860 marches, ce sera pour la prochaine fois.

Du haut de l'Empire State Building on ne peut s’empêcher de penser à King Kong qui, en 1933, avait gravi l'Empire State Building jusqu'au sommet, tenant dans une de ses mains la belle Ann (Fay Wray) dont il était tombé amoureux.

Empire State Building
La construction de l'Empire State Building se fit durant la folle course que se livraient les architectes et les promoteurs du début des années 1930 dans le but de s'arroger le titre de celui qui aurait bâti le plus grand gratte-ciel du monde.
C'est John J. Raskob, le fondateur de la marque General Motors qui finançait la construction qui débuta le 17 mars 1930. La construction qui employait jusqu'à 3 400 ouvriers avançait au rythme de plus de 4 étages par semaine. Sans aucun jour de relâche, le travail continuant les dimanches et les jours fériés, l'Empire State Building fut inauguré à la date prévue, le 1er mai 1931, au bout de 410 jours de travaux.

Du magasinage…..

Il nous reste 2 heures avant le rendez-vous au Bryant Park, à l'angle de la 42e street et de la 6e avenue. Nous nous dirigeons vers Times Square qui est probablement la place la plus connue à travers le monde. Lorsque l’on arrive le soir, on s’émerveille devant les néons des panneaux d’affichages, on y vient aussi pour s’imprégner de l’ambiance unique de ce quartier de New York et surtout faire du shopping.

Retour au point de rendez-vous, j’en ai plein les baskets…

Dominique veut encore trouver le Sofitel (vous vous rappelez… l’histoire du petit français qui a fait beaucoup parler de lui aux Etats-Unis), il doit se trouver dans une rue parallèle, je suis trop fatiguée, j’envoie Florian avec lui pour prendre une photo. Je ne pense qu’à une chose, reposer mes pieds dans l’autocar. Eh bien, non, nous repartons à pied sur Times Square pour diner au Bubba gump.

Bubba Gump du film Forrest Gump! Ici, tout est pensé en fonction du film! La décoration, le menu et même l’accueil du personnel qui vous pose des questions quiz pour tester votre mémoire et votre amour pour Forrest! Pour ce qui est du menu, j’ai pu y déguster une assiette de pâtes aux crevettes. Excellente.

Et on a eu le plaisir d’être servi par un ancien acteur de la série « les frères Scott ».

Continuation de notre NY bi night...

Lincoln Center, ce complexe a été construit sur un terrain dans le sud de l’Upper West Side, dans un secteur en décrépitude alors composé d’immeubles désaffectés et de hangars (c’est dans cet environnement urbain promis à la démolition que fut tourné le film de Robert Wise, West Side Story avec Natalie Wood, Richard Beymer, Rita Moreno, George Chakiris).

Le Rockefeller Center désigne un ensemble impressionnant d'immeubles, bureaux, banques, agences de presse, studios de télévision, restaurants, galeries commerciales avec ses boutiques de luxe... sans parler des oeuvres d'art, comme la fameuse statue dorée de Paul Manship.

L'hiver, le Rockefeller Center s'illumine avec un sapin immense installé sur son esplanade. À ses pieds, une patinoire de plein air reste pendant tout l'hiver.

Grand Central Terminal est une gare ferroviaire new-yorkaise qui a ouvert ses portes en 1871. De nos jours, c’est un terminal de trains de banlieue avec 67 voies sur 2 niveaux, ce qui en fait la gare la plus grande du monde, et certainement la plus propre.

A l’intérieur, on y retrouve le hall principal avec au centre la fameuse horloge à 4 faces qui est le plus grand symbole de cette gare. Ici tout est beau, les escaliers, les chandeliers et ce plafond étoilé ou figure les constellations du Zodiac.

Grand Central a pourtant bien failli disparaître. A la fin des années 1960, il a fallu une grande campagne menée par Jacky Kennedy pour empêcher que la gare soit remplacée par un énième gratte-ciel.

Mais que fait Florian au coin, dans la gare ?

Est-il puni, lui toujours si sage : non.

Boude t’il parce qu’il n’a pas pu assister à un match de basket avec l’équipe professionnelle « les New York Knicks » : non.

Est-il triste parce qu'il quitte New York demain matin : oui, il est triste, mais ce n'est pas la raison.

 

Et non, il ne fait pas pipi.

 

Alors essayez de deviner ?

 

 

Nous terminons notre New York by night par la cerise sur le gâteau, la vue sur Manhattan depuis la rive de Hudson River dans le New Jersey. Nous avons une vue imprenable sur les gratte-ciels, avec les réflexions des lumières dans l’eau.

Jour 6 - New York - Philadelphie - Washington (380 Km - 4h30)
Départ pour Philadelphie « ville de l'amour fraternel », élégante métropole de l'Etat de Pennsylvanie. Découverte de la première capitale des Etats-Unis : le Hall de l'Indépendance* lieu de signature de la Déclaration d'Indépendance et de la Constitution Américaine, la Cloche de la Liberté. Continuation vers Washington.  Installation à l'hôtel Howard Johnson Cheverly 3* pour 2 nuits.

Philadelphie, la «Cité de l’Amour fraternel » est une ville pionnière de l’égalité des droits qui garde en elle les marques de son unique et glorieux passé. Elle possède l’un des plus vieux centres villes des Etats-Unis, avec ses monuments emblématiques, ses maisons typiques, ses ruelles pavées : un véritable témoignage vivant de l’Amérique coloniale !
Philadelphie peut s’enorgueillir d’être une ville historique car elle a joué un rôle important dans l’Histoire des Etats-Unis ; c’est le berceau de l’Indépendance Américaine. C’est ici qu’a eu lieu la Déclaration d’Indépendance des États-Unis le 4 juillet 1776 et la signature de la Constitution Américaine (1787).

 

 

 

 

 

 

On trouvera entre Arch Street et Race Street, la plus ancienne rue habitée des Etats-Unis : Elfreth’s Alley.

 

 

 

 

 

 

L’Independence Hall où fut signée la Déclaration d’indépendance et fut adoptée la Constitution américaine. Le bâtiment est classé sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1979.

La cloche de la Liberté

Elle est aujourd’hui fêlée, de taille moyenne et sonnait autrefois pour sommer les membres de la législature de Pennsylvanie, haut lieu de la révolution américaine. Mais attention, il ne s’agit pas d’une cloche ordinaire, mais d’un des symboles de la nation américaine. Selon la tradition, c’est cette cloche qui sonna les habitants de Philadelphie en 1776 pour qu’on leur lise la déclaration d’indépendance des États-Unis d’Amérique.

Coulée à Londres en Angleterre en 1751 elle fut acheminée vers Philadelphie en 1752. Dès son premier usage, la cloche se fêla au grand dam des citoyens de la ville. Malgré deux nouvelles refontes, le son de la cloche ne fut jamais satisfaisant et c’est au 19e siècle que la cloche se fêla de nouveau puis elle fut retirée de son clocher officiel pour être exposée en divers lieux avant d’être placée dans les locaux du parc historique national de l’indépendance.

En 2001, un homme armé d’un marteau se mit à frapper la cloche. Il fut appréhendé puis reconnu coupable et condamné à 9 mois de prison ferme et cinq ans de sursis en sus des $ 7000 de dommages et intérêts.

Dès 1976, dans le premier film de la série des Rocky, la célèbre scène du boxeur-vedette Rocky Balboa montant l’escalier du Philadelphia Museum of Art en courant avec, en trame sonore, la chanson thème Gonna Fly Now, est devenue une icône culturelle. Dans le film Rocky III (1982) figure, au haut de l’imposant escalier du musée, une statue de bronze plus grande que nature du boxeur, interprété par l’acteur et réalisateur Sylvester Stallone, qui la légua après le tournage à la Ville de Philadelphie. La Rocky Statue (The Italian Stallion) se trouve aujourd’hui au pied de l’escalier, dont les 72 marches ont été renommées The Rocky Steps, un hommage à cette scène qu’on revoit aussi dans Rocky VI.

 

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Après le déjeuner (saumon), notre guide nous offre une extension en Pays Amish, à l'ouest de Philadelphie (région connue mondialement grâce au film Witness).

Merci Antoine.

Depuis leur émigration d’Europe au début du XVIIIe siècle, cette communauté de 70.000 membres refuse le modernisme en général, la vaccination, les engrais chimiques, l’automobile, la radio, l’électricité et le téléphone. Les Amish ne se déplacent qu’en carrioles ou « buggy », s’éclairent avec des lampes à pétrole, cultivent la terre à la charrue, sont exemptés de service militaire et portent des vêtements sobres à la mode de jadis. Ils parlent une langue curieuse faite d’un mélange de bernois, d’alsacien, de hollandais et de palatin.

Arrivée à Washington, installation et diner à l’hôtel.

Des 3 hôtels, c’est celui que je préfère.

Jour 7 - Washington
Tour de ville de Washington D.C., capitale fédérale des Etats-Unis, mégapole aux monuments majestueux et aux nombreux parcs, rassemblant surtout les principales institutions américaines. Découverte du Capitole, de la Maison Blanche, du Lincoln Mémorial, du Washington Monument, du fleuve Potomac, puis du cimetière d'Arlington abritant notamment la tombe de J.F. Kennedy. Temps libre dans la capitale. En option, excursion au Mont Vernon, ancienne résidence de George Washington.

Située dans le District de Columbia, Washington D.C est le siège du gouvernement fédéral depuis 1790. Le site a été choisi par le premier Président des Etats-Unis, George Washington. La ville est construite sur les rives du fleuve Potomac, selon les plans de l'architecte français Pierre Charles l'Enfant. Washington D.C est restée tournée vers la politique et l'administration, on ne trouve pas beaucoup d'usines ou d’industries traditionnelles.

Aujourd'hui encore, Washington est une ville agréable à vivre et à visiter. Les avenues sont larges et bordées d'arbres, les monuments et édifices administratifs sont grandioses, les bâtiments sont bien espacés… et pour ne pas rompre cette harmonie, sachez que les gratte-ciels sont interdits….

 

Petit tour de ville avant le premier arrêt non loin du Capitole.

Le Capitole

Depuis 1800, c'est le siège du Congrès (le pouvoir législatif) où se réunissent le Sénat et la Chambre des Représentants.

La première pierre fut posée le 18 septembre 1793 par Georges Washington. Peu après la fin de la construction, le Capitole fut presque entièrement incendié par les Anglais le 24 août 1814 (ceux-ci brûlèrent tous les édifices publics). Il fut sauvé par un violent orage. Sa reconstruction débuta en 1815 et dura près de quatre ans. Il fut par la suite agrandi à plusieurs reprises (notamment dans les années 1850), l'arrivée de nouveaux états au sein de l'Union entraînait en effet un accroissement du personnel politique. Un nouveau dôme fut élevé à partir de 1856 pour suivre les agrandissements du bâtiment. Sa structure réalisée en fonte, pesait alors trois fois le poids du premier dôme (soit 4000 tonnes). D'une hauteur de 87 mètres et d'un diamètre de 29 mètres, il est surmonté depuis 1863 d’une statue en bronze de 5,94 mètres de haut et pesant 6,8 tonnes. Lorsque le dôme fut terminé, il était beaucoup plus grand que prévu par le plan d’origine et alourdissait considérablement l’ensemble. Les colonnes du portique oriental, construit en 1828 semblaient alors disproportionnées et provoquaient un déséquilibre dans l’harmonie du bâtiment. C’est pourquoi cette partie fut reconstruite en 1904.

Continuation vers la maison blanche

La Maison Blanche

L'histoire de la Maison Blanche commença quand le Président Georges Washington signa un "Acte du Congrés" (Act of Congress) en décembre 1790 spécifiant que le gouvernement fédéral résiderait dans une zone "'excédant pas dix miles de côté sur le fleuve Potomac".

Une fois l'emplacement idéal déterminé, la première pierre de l'édifice fut posée en octobre 1792 et bien que le Président Washington ait surveillé l'énorme chantier, il n'eut jamais l'occasion d'y habiter.

D'ailleurs elle ne fut habitée que huit ans plus tard, en 1800 et ses premiers résidants furent le Président John Adams et son épouse Abigail.
En 1814, pendant la "Guerre de 1912", une grande partie de la ville brûla, et l'édifice présidentiel fut ravagé.

Il fallut trois ans pour reconstruire sa réplique exacte, les murs de pierres furent peints en blanc pour masquer les dégâts causés par la fumée, et c'est bien ce blanc contrastant avec les briques des édifices avoisinants qui donna l'appellation si célèbre à l'édifice.

A l'origine, le bâtiment était appelé palais présidentiel ou manoir présidentiel, ou exécutif jusqu'à ce que le Président Roosevelt établisse le nom formel en 1901 en mettant Maison Blanche sur son papier à lettres.

Au fil du temps, on lui greffa des terrasses, des portiques et une aile supplémentaire.

Il faut savoir que la Maison Blanche est comparable à un iceberg, il n'est pas évident de se rendre compte de l'importance du bâtiment car une grande partie est souterraine.

En fait, elle est composée de 6 étages, 132 pièces, 35 salles de bains, un court de tennis, une piste de bowling, une salle de cinéma, une piste de jogging, une piscine … pas de quoi s'ennuyer en somme!

Lincoln Mémorial
Le Lincoln Mémorial est un monument en l'honneur d'Abraham Lincoln, 16ème président des Etats-Unis. Le projet initial date de 1867, mais ce n'est qu'en 1901 que le site fut choisi, dans une zone marécageuse située dans le prolongement du National Mall. La construction débuta en 1914, mais à cause notamment à cause de la Première Guerre mondiale, ne se termina qu'en 1922. La forme du bâtiment est celle d'un temple grec entouré de 36 colonnes massives de 10 mètres de hauteur, représentant chacun des 36 états de l'Union au moment de la mort de Lincoln. Le nom de chaque état est noté sur le haut des colonnes. Sur les murs extérieurs sont gravés les 48 états faisant partie de l'Union en 1922. A l'intérieur, une salle centrale abrite une statue en marbre de 6 mètres de haut représentant Lincoln assis. Sur le mur au-dessus de la statue est inscrit : "Dans ce temple comme dans le cœur des hommes pour lesquels il sauva l'Union, le souvenir d'Abraham Lincoln reste à jamais gravé".

Abraham Lincoln est né le 12 février 1809 dans le comté de Hardin. Son nom est assossié à la guerre de Sécession et à l'abolition de l'esclavage. Il meurt assassiné à la suite d'un complot émanant de partisns confédérés au début de son second mandat le 15 avril 1865 à Washington.

C'est sur les marches de ce mémorial que Martin Luther King a prononcé en 1963 son fameux discours commençant par "I have a dream" le 28 août 1963.

Entre le Lincoln Mémorial et la fontaine du National World War II Mémorial, le bassin appelé Reflecting pool est apparu dans le film "Forrest Gump" au moment où ce dernier doit faire un discours devant la foule.

Le Mémorial des vétérans du Vietnam

Un épisode douloureux dans l’histoire des États-Unis, ceux qui ont payes de leur vie pendant la guerre du Vietnam se voient rappeler par un monument érigé à leur honneur.
Le monument consiste de trois installations séparées : un mur commémoratif, une statue et le Mémorial des femmes. Chaque année, plus de 3 millions de visiteurs font un pèlerinage pour rendre hommage à ceux qui sont morts dans le service de leur patrie, ou disparu à jamais.
La pièce principale est le mur commémoratif, dévoilé en 1982. En vérité, il consiste de 2 murs droits fait de granite, mesurant 75 mètres de long et qui se réunissent sous un angle de 125 degrés. Sur ces surfaces noires reluisantes sont énumérés en ordre chronologique, les noms des 58256 américains morts au combat, dont 8 étaient des femmes et 1200 comptes comme disparues en action. Quotidiennement, des milliers de personnes se rassemblent devant ce mur pour trouver les noms de leurs proches ou simplement pour s’assoir et se perdent dans leurs pensées.
Le mur est un lieu de contemplation, sombre et émotif, mais malheureusement un objet dont la conception avait provoqué beaucoup de polémique. C’est peut-être pour cette raison qu’a quelques pas du mur, se trouve une statue, érigée en 1984, de 3 soldats d’origines différentes (un blanc, un noir, un hispanique), jetant leur regard de façon symbolique en direction du mur commémoratif.
Finalement afin d’honorer celles qui ont servis dans la guerre, généralement
en tant qu’infirmières, le Mémorial des Femmes consiste d’une statue fait de bronze, soignant un soldat blesse.

C'est le moment que je choisis pour perdre mon Florian… Mais avec un peu de remord, je fais rapidement le tour du parc, pour le retrouver tranquille assis dans le bus…

Martin Luther King a son mémorial à Washington

Le président américain Barack Obama a inauguré un monument dédié à Martin Luther King, ce dimanche 17 octobre 2011, dans le centre de la capitale. Tout un symbole. 

Figure de proue de la lutte pour les droits civiques et contre la ségrégation raciale aux Etats-Unis, militant pacifiste, assassiné le 4 avril 1968 à l'âge de 39 ans, Martin Luther King a désormais son monument. C’est un espace ouvert de 1,5 hectare, où se dresse la Montagne du désespoir, dominée par la Pierre de l'espoir d'où émerge une statue massive de 9 mètres de haut représentant le Dr King, bras croisés et regardant l'horizon.

L'ensemble est dédié au pasteur et à son message de "démocratie, justice, espoir et amour".

 

 

 

 

 

 

 

 

Déjeuner dans un restaurant sur la Marina. C’est un self, beaucoup de choix et du très bon poisson, des moules et des crevettes à volonté.

Le cimetière national d'Arlington

Situé à côté du Pentagone, le Cimetière national d'Arlington (Arlington National Cemetery) est un important cimetière militaire américain. C'est également l'un des plus anciens : il a été créé durant la guerre de Sécession, sur les terrains d'Arlington House, l'ancienne propriété de l'épouse du général Lee (le chef des armées confédérées).

Plus de 250.000 personnes sont enterrées sur ce terrain de 250 hectares : des anciens combattants de toutes les guerres américaines, de la guerre d'Indépendance aux derniers conflits du 21ème siècle en Irak ou en Afghanistan, en passant par la guerre de Sécession, les deux guerres mondiales, la guerre de Corée et la guerre du Vietnam. Les critères pour pouvoir y être inhumé sont régis par le Code of Federal Regulation. Seuls peuvent donc s'y faire enterrer : tout ancien combattant, tout ancien militaire décoré de l'une des plus hautes décorations militaires américaines, tout ancien membre des forces armées ayant servi au gouvernement fédéral des Etats-Unis, tout président ou ancien président des Etats-Unis (même s'il n'a pas servi auparavant dans l'armée car le président est pendant son mandat Commandant en Chef des armées américaines). Certains civils, principalement des policiers (morts en action dans la protection de l'état) ou les épouses et enfants mineurs des ayants droit peuvent également y être enterrés.

La tombe de J.F. Kennedy
Parmi les nombreux emplacements célèbres du cimetière, on trouve la tombe du président John Fitzgerald Kennedy, de son épouse Jacqueline Kennedy Onassis, décédée en 1994, et de leur fils Patrick né 6 semaines avant terme en 1963, il décédera deux jours après sa naissance. Une flamme éternelle brûle près de leurs deux tombes. Le cimetière comporte également plusieurs mémoriaux dédiés aux 266 morts lors du naufrage du cuirassé USS Maine ; aux astronautes disparus dans la catastrophe de la navette spatiale Challenger; aux astronautes disparus dans la catastrophe de la navette spatiale Columbia; aux victimes de l’attentat terroriste contre le Pentagone le 11 septembre 2001.

Retour sur Washington et visite du musée de l’Air et de l’espace. On nous donne 2 heures de temps libre pour visiter cet espace dédié à l'aéronautique. Au bout d'une 1/2 heure, cela me gonfle, j'ai mal aux pieds. Je ne suis pas la seule, nous allons attendre à MacDo qui se trouve dans le même bâtiment.

 

J’ai oublié de mentionner que tous les musées sont gratuits.

Le bâtiment du National Mall

Depuis l’ouverture du bâtiment en 1976, le Musée national de l’air et de l’espace, a accueilli plus de visiteurs que n’importe quel autre musée au monde. Ce musée raconte l’histoire de l’aviation, des premiers vols en ballon aux explorations spatiales actuelles, en passant par les sables de Kitty Hawk. Différentes expositions mettent en lumière l’histoire des vols, le système solaire, l’imagerie spatiale, les photographies aériennes et l’exploration de l’Univers. Les plus célèbres icônes de l’aviation sont exposées, parmi lesquelles le Wright Flyer, le Spirit of St. Louis et le module de commande de Apollo 11, Columbia.

Jour 8 - Washington > France
Temps libre à Washington. Transfert à l'aéroport et envol pour la France. Nuit en vol.

 

Départ pour notre dernière visite, le mémorial du Pentagone.

Pentagon Memorial
Situé au sud-ouest du Pentagone, construit par KBAS Studio à l'endroit de l'impact et inauguré le 11 septembre 2008 par George W. Bush, qui était le président des États-Unis lors du crash d'avion.
Il s'agit d'un parc comportant des érables, des réverbères et des bancs dédiés à chacune des victimes : 184 personnes, c'est-à-dire les 59 passagers et membres de l'équipage de l'avion et 125 membres du personnel du Pentagone.
Tout autour du mémorial, se trouve un calendrier gravé : les bancs sont placés en face d'une date, correspondant à la naissance de la personne symbolisée par le banc

Le guide nous laisse vers 11 heures (heure locale, il est 5 heures en France) dans un grand centre commercial « Macy’s pentagon ». Nous avons 3 heures devant nous pour faire nos derniers achats.

Florian passe la moitié du temps dans les magasins de sports et de casquettes, heureusement j’arrive à avoir un petit moment pour m’acheter un sac… ensuite ce sera son premier Macdo américain, et vu les calories affichées j’espère que ça va le dégouter et bien non…. Alors j’en prends un aussi.

Bon, ils ne sont pas plus gros qu’en France mais bien meilleurs.

14 heures, nous remontons une dernière fois dans l’autobus, via l’aéroport.
Un gros problème, l’hôtesse me dit que Florian n’est enregistré que pour demain « Tomorrow the child ». Heureusement, il reste de la place dans l’avion et tout s’arrange.

Voilà notre voyage en Amérique est fini. Nous aurions aimé avoir plus de jours pour profiter de New York, et pour moi, avoir le temps d'assister à une comédie musicale sur Broadway.

Mais allez, aucun regret…. Un voyage magnifique, un groupe sympa…. Merci encore à Françoise et Dominique pour m’avoir si gentiment prêté leur second appareil photo (le mien avait un problème d’écran, je ne voyais rien), sans quoi je n’aurai pas pu avoir tous ses beaux souvenirs.

 

 

Jour 9 - France
Arrivée en France.

(1720 euros par personne par Look Voyages)