MAROC

 

4ème édition

 

 

Retour vers l'océan...

 

Mardi 21 janvier 2025

 

Départ de la station service à OULAD BERHIL où nous avons dormi, direction TAROUDANT, puis IGHERM. 2 jolies routes que nous ne connaissions pas dans la montagne de l'Anti-Atlas, pour franchir le col du Tizi-n-Tarakatine.
Nous traversons des paysages désolés mais superbes, presque entièrement minéraux si l’on excepte des touffes de verdure ponctuant le lit de l’oued profondément encaissé. Ça et là, les ruines d’un village abandonné ou d’un fort témoignent d’une présence humaine.

 

 

Notre arrivée sur TAFRAOUTE, se fera par la vallée des Ameln. Nous ferons laver Ulysse, il en a bien besoin après notre odyssée dans le Tizi N’Test… puis arrêt obligatoire chez Momo, afin de faire réparer les petits traumatismes d’Ulysse, bien que certaines années, c’est des gros bobos…

 

Mercredi, jeudi 23 janvier 2025

Après 2 jours, garés devant le garage Mohamed, Ulysse est comme neuf !!!

 

 

Vendredi 24 janvier 2025

TAFRAOUTE est bâtie sur les contreforts graniteux de l’Anti-Atlas à 1000 mètres d’altitude, et domine une vaste palmeraie où poussent amandiers, palmiers-dattiers, arganiers, ou encore oliviers.

Au cœur de l’Anti-Atlas, à 1000 m d’altitude, le bassin de Tafraoute est creusé dans les granits roses qui forment l’ossature de la chaîne. Il est peuplé, de même que la vallée voisine, par la tribu des Ameln.

Le bourg ne présent pas en lui-même un très grand intérêt : ses larges rues tracées au cordeau, l’alignement de ses boutiques n’offre guère de surprise. Mais la petite ville s’inscrit dans un cirque montagneux étrange et grandiose. Une palmeraie clairsemée en occupe le fond, où les dattiers voisinent avec de petits champs d’orge, des arganiers, des amandiers et des caroubiers. Au-dessus de cette verdure, à part quelques villages, ce ne sont que montagnes de granit rose : leurs pains de sucre ou leurs arêtes aiguisées par l’érosion disparaissent en partie sous d’énormes éboulis aux formes bizarres.

Dominant les villages d’ASGAOUR et de TANDELT, la roche qu’un soleil couchant réchauffe n’évoque t’elle pas pour le spectateur attentif une tête de lion veillant sur la vallée ?

OUMESNAT

Après avoir emprunté un chemin de terre, traversez des jardins ombragés, parmi les figuiers, les amandiers et les palmiers, nous arrivons devant les maisons traditionnelles qui s’élèvent vers la falaise ocre.

Visite de la « Maison traditionnelle des Ameln ».

Cette demeure vieille de quatre siècles, est construite sur plusieurs niveaux en pierre, argile et cailloux : son plafond est constitué de roseaux et les poutres qui soutiennent l’édifice sont en bois d’arganier et de palmier. Au rez-de-chaussée se trouvait l’étable. À l’étage, la partie de la maison où vivait la famille, dans des couloirs et de petites pièces réparties autour de la cuisine centrale. Le niveau supérieur avec son entrée indépendante, plus confortable et richement décoré, était quant à lui réservé aux invités.

À l’intérieur, Mustapha  - ses explications sont passionnantes – nous montrera divers objets, représentatifs de la vie quotidienne de la région : moulins de pierre (les raha) dont on se sert pour extraire l’huile d’argan, pour moudre le café, le henné ou encore l’orge, dont la farine sert pour le pain et le couscous ; ustensiles de cuisine (tajines, couscoussiers) et jarres en argile dans lesquelles sont conservés le beurre, le miel ou le raisin ; sacs en peau de bœuf et aux anses en poil de chèvre, outres, etc.

Une des plus belles visites que nous avons faite depuis notre arrivée !

 

Samedi 25 janvier 2025

Les bobos d’Ulysse réparés, nous reprenons la route ce matin. Nous avons décidé de prendre le chemin des écoliers pour rejoindre TIZNIT, où nous attendent les Marseille. Ce ne sera pas la route la plus rapide pour rejoindre l’océan, mais quelle beauté. Nous en avons encore pris plein les yeux !

C’est parti !

À la sortie de TAFRAOUTE, la route amorce un grand coude à gauche pour contourner un piton rocheux, découvrant bientôt une vue générale de la vallée des Ameln, dominée par les croupes abruptes du jbel Lekst (2374 m).

Incroyablement peuplée, cette vaste oasis de montagne ne compte pas moins de 27 villages accrochés aux pentes de granit et de grès, au bord de torrents qui permettent l’irrigation des champs et des vergers.

Le génie du commerce

Les Ameln sont des Chleuhs qui pratiquent une culture irriguée où dominent l’orge et l’amandier. Agriculture moins pauvre que dans la plupart des régions de l’Anti-Atlas, mais qui ne saurait justifier à elle seule l’aisance manifeste de la population. Le complément des ressources vient des profits de l’émigration : dans les grandes cités du Maroc – et aussi d’Europe – les Ameln tiennent commerce, comme épiciers surtout. Ils laissent au village leur famille, s’enrichissent à la ville et reviennent de temps en temps, au volant d’une grosse voiture, signe de leur réussite. Ils se font construire une belle demeure et s’y retirent, fortune faite.

 

 

Dimanche 26 janvier 2025

 

Insérée dans le coin aride que la plaine du Souss enfonce à l’extrémité de l’Anti-Atlas, et enfermée dans 6 km de murailles roses, TIZNIT est déjà présaharienne.

 

Visite des Marseille en début d’après-midi.

Les campings sur Tiznit affichant complets, nous passerons deux nuits sur le parking du supermarché.

GPS : 29.6932 – 9.7265

Ici, les français viennent et restent 2 mois, souvent pour prendre rdv chez le dentiste, l'opticien... etc... Nous, nous nous contenterons de refaire faire la literie du CC, un matelas à mémoire de forme sur mesure.

 

 

Lundi 27 janvier 2025

 

 

Journée chez Igador Ameublement pour nous faire faire un matelas à mémoire de forme.

 

 

Mardi 28 janvier 2025 

Nous nous sommes posés ce matin au Camping Riad Maissa de TIZNIT, en attendant JL qui va arriver en voiture de location depuis Agadir, vers 13h.

Il est là !!!

Garés sur la grande place du méchouar, nous partons à la découverte de la source bleue, aménagée en bassin.

Plusieurs légendes de l’origine de cette source.

La première : celle d’une ancienne pécheresse qui, repentie, devint une sainte femme. D’après cette légende « Lalla Zninia » revenait du Nord et s’est arrêtée épuisée en ce lieu alors désertique. Elle déplora sa conduite passée avec tant de sincérité et fit preuve d’un tel repentir que Dieu, pour lui manifester son pardon, fit jaillir à ses pieds une source.

et la seconde version : Alors qu’il n’y avait là que désert et solitude, Lalla Zninia vint à passer. Elle a soif car elle marche depuis longtemps, quand soudain, le lévrier sloughi qui l’accompagne, lape un peu d’eau sous la roche. Lalla Zninia découvre ainsi une fente d’eau, la creuse et la transforme en un point d’eau pérenne. L’oasis est né.

Cent mètres plus loin, on se retrouve devant la Grande Mosquée, où El-Hiba fut proclamé sultan. Le minaret a quelque chose de barbare, mais on raconte que les âmes des défunts s’aident des perches qui dépassent de ses murs d’argile, lors de leur ascension au Paradis.

La fabrication des bijoux en argent est l’une des spécialités de l’artisanat de Tiznit. Les bijoutiers sont groupés autour d’une cour rectangulaire à arcades.

 

Mercredi 29 janvier 2025

Circuit en voiture de 160 km au départ de TIZNIT.

1er arrêt à AGLOU PLAGE, pour boire un jus d’orange.

Un second arrêt devant Le rocher percé sur la plage de MIRLEFT.

Dès que l’on pose le pied à LEGZIRA, on ne peut qu’apprécier la beauté qui nous entoure. Le son des vagues qui se brisent fortement sur le rivage. L’immensité de l’océan s’étend devant nous, au loin les formations rocheuses impressionnantes semblent se dresser vers le ciel… Un spectacle à couper le souffle…

Bienvenue à Legzira, célèbre pour ses deux arches de pierre naturelles enjambant la mer.

Au cœur de l’ancien Sahara espagnol SIDI IFNI servait de base au commerce des esclaves, avant de devenir l’un des grands centres d’exportation de poisson vers l’Espagne. Rendue au Maroc en 1969, elle conserve une certaine atmosphère espagnole avec sa superbe esplanade et ses calles (rues) endormies.

Arrêt au camping Grancanaria pour boire le café avec les Marseille avant de visiter l’ancienne cité espagnole, dont la place Hassan II (naguère Plaza de Espana) qui constitue le centre. On peut y voir de superbes édifices Art déco ainsi que l’ancien consulat espagnol, en piteux état.

Parmi les autres témoignages de l’époque coloniale, on peut voir la maison en forme de paquebot dressée au bord de la falaise.

En longeant la plage vers le sud, nous parvenons au port. L’économie d’Ifni est basée sur la pêche à petite échelle, le gros du poisson étant vendu à Agadir. On. Aperçoit au large l’épave d’un convoyeur jadis utilisé pour transporter les marchandises entre les bateaux et le vieux port espagnol.

Repos bien mérité…

 

 

Jeudi 30 janvier 2025

Circuit de 222 km vers TAFRAOUTE.

Cette route traverse de superbes paysages de montagne, où la couleur ocre de la terre prédomine, avant d’atteindre ASSAKA et ses palmiers dressés au bord de l’oued. Vient ensuite une succession de défilés et de petits villages accrochés au flanc de la montagne, au-dessus de champs en terrasses.

Après TIGHMI, la route grimpe dans la montagne jusqu’au col du Kerdous (1100 m) contournant le piton rocheux sur lequel a été construit un hôtel dans le style des kasbahs. L’endroit mériterai une halte si la vue n’était pas bouchée par le brouillard…. Heureusement, le soleil et le ciel bleu revient bien vite !

L’exploration des paysages lunaires de l’Anti-Atlas compte parmi les excursions les plus enrichissantes du Maroc. Cette région encore assez isolée est le fief des tribus chleuh. Organisées en une confédération souple de villages éparpillés dans les montagnes, elles restent à l’écart de tout pouvoir central. L’Anti-Atlas ne fut pacifié par les français que dans les années 1930.

Le village d’AGUERD-OUDAD, fait l’objet d’une plaisante excursion. On emprunte une piste pour apercevoir des rochers bleu pâle, il s’agit des Rochers peints, œuvre de l’artiste belge Jean Verame. Armé de bombes de peinture, cet artiste a, en 1984, coloré une série de rochers lisses en bleu et rouge. La peinture a pâli, mais l’ensemble reste impressionnant.

Niché dans la vallée enchanteresse, le village de TAFRAOUTE est situé dans une cuvette bordée de falaises et de roches escarpées d’un rose doré.

En quittant le bourg, on aperçoit cette formation rocheuse, qui rappelle la tête de lion. Les villageois disent qu’il surveille les femmes pendant que leurs maris vont travailler.

 

Puis on fera avec JL, une seconde visite à OUMESNATE à la Maison traditionnelle. Frappé de cécité dans la fleur de l’âge, le propriétaire de cette demeure de trois étages, vieille de 400 ans, a décidé de l’ouvrir au public afin de faire connaître le mode de vie traditionnel. C’est son fils qui conduit la visite, avec des explications très intéressantes.

La route mène ensuite à la vallée des Ammeln ponctuée de villages berbères pittoresques, et dominé par le djebel Lekst (2359 m).

 

 

Vendredi 31 janvier 2025

Route vers AGADIR. Aujourd’hui vendredi, c’est journée couscous…

 

On ne présente plus Agadir (le grenier), la ville emblème du tourisme marocain, qui bénéficie d’un micro climat permettant d’y séjourner aussi bien en hiver qu’en été avec une température toujours agréable, et qui se vante d’avoir plus de 300 jours de soleil par an.

Histoire : La ville, qui tire son nom de l’agadir (grenier à blé fortifié) de la tribu Irir, a connu des hauts et des bas. Elle fut créée au XVe siècle par des commerçants portugais, pour travailler avec les caravanes. Reprise par les Saadiens originaires de la vallée du Drâa en 1541, son port servit pour l’exportation des produits du commerce saharien, en particulier le sucre de canne, le coton et le salpêtre. Cette prospérité prit fin brutalement lorsque le sultan alaouite Sidi Mohammed fit d’Essaouira la plaque tournante du commerce, entraînant ainsi le déclin d’Agadir.

Les colons français voulurent relancer le dynamisme économique d’Agadir mais c’est le terrible tremblement de terre du 29 février 1960 détruisant 80% de la ville en faisant 18000 victimes, qui ramenèrent la ville sur le devant de la scène nationale. Les autorités ne purent faire autrement que d’abandonner les innombrables victimes dans les ruines qui les avaient emprisonnées. La cité transformée en tombeau fut ensevelie. Le tumulus, aujourd’hui appelé « Ancien Talborjt », est situé au nord de la ville moderne.

Depuis le séisme, Agadir est devenue un port de pêche en pleine expansion, particulièrement dédié à la sardine. Station balnéaire de premier plan, Agadir est promise à un succès économique encore plus éclatant avec le développement du luxueux complexe de sa marina.

À 4 km au sud d’Agadir, Coco Polizzi, architecte italien né à Rabat, a créé la médina d’Agadir. Cette « médina » st une sorte de village berbère idéal construit avec des techniques et des matériaux traditionnels. Il renferme les ateliers de 30 artisans indépendants et de leurs apprentis.

Pour la photo avec l'artisan, j’ai eu droit à un bracelet de perles en cadeau… Plus loin, un autre m’en offrira un en boutons de soie…

Né à Rabat le 19 septembre 1941, Coco Polizzi, de son vrai nom Béato Salvatore Polizzi, est issu d'une famille de bâtisseurs siciliens, arrivée dans la capitale du Maroc en 1906, peu avant le protectorat français Son père devient, par la suite, entrepreneur en bâtiment et Coco poursuit sa scolarité normalement. Dès son plus jeune âge, il se passionne pour l’architecture, et développe ses talents aux cotés de son père et de son grand frère.

Considéré comme l’un des plus grands maîtres artisans du Maroc, il consacra sa vie à la construction et à la décoration d’hôtels, de villas de luxe, d’appartements, de restaurants et de bien d’autres bâtiments encore, à travers le monde.

Après la mort de son père, Coco décide de s’installer, avec son épouse et ses filles, à Agadir en 1970. Il participe alors à de nombreux projets de construction tant publics que privés. Amoureux de la nature, il sillonne l’arrière-pays et explore les fabuleux trésors architecturaux et les matériaux dont recèle la région.
Malgré le challenge réussi du grand projet de la reconstruction de la ville d’Agadir, lancé par le Roi Mohammed V, que Dieu lait en Sa Sainte Miséricorde, suite au terrible séisme de 1960, Coco espère apporter un jour sa pierre à l’édifice, en offrant une Médina à la capitale du Souss. Son amour pour son pays, sa passion pour l’artisanat et pour l’architecture, vont mener Coco Polizzi à un grand projet de la construction de la Médina d’Agadir, et ce, en 1992, s’appuyant sur les mains habiles d’équipes marocaines de maçons, de tailleurs de pierre, de menuisiers, de ferronniers, de mosaïqueurs et autres. Quelques année »es plus tard son chef-d’œuvre voit le jour grâce à son inspiration et son savoir. Cet homme-artiste qui avait pour devise « t

Tout rendre et tout donner avant de partir ».

Il est décédé à Agadir le 21 avril 2021 et enterré à sa ville natale, Rabat.

On termine la journée par une visite au complexe artisanal, regroupant près de 70 artisans. Un lieu agréable, où l’on peut facilement dépenser nos dirhams…

Arrêt pour la nuit sur le grand parking, avenue des Forces Armées Royales. GPS : 30.4312 – 9.5865

 

 

Samedi 1er février 2025

Petit souci de robinet qui fuit : direction Allocamp, rue du 2 Mars. Nous déjeunerons en face d’un tagine de keftas.

 

Un long croissant de sable fin, abrité du vent, s’étirant sur quelque 6 km… la plage d’Agadir est l’une des plus belles de la côte atlantique ! La promenade piétonnière se donne des allures de Croisette, avec sa rangée de hauts palmiers. Ses nombreuses terrasses de cafés, ses restaurants et ses hôtels.

DIEU, LA PATRIE, LE ROI.

Balade jusqu’à la Marina

Pour avoir une vue d’ensemble de la ville et du port et profiter d’un beau coucher de soleil, nous montons à la Kasbah perchée sur une colline dominant l’océan de 236 m. Les remparts ont été restaurés. À l’intérieur de l’enceinte, il ne reste rien de la forteresse bâtie en 1540 par le sultan Mohammed-ech-cheikh, fondateur de la dynastie saadienne, bâtie pour lutter contre les Portugais. L’inscription en arabe et en néerlandais, sur la porte d’entrée (18es) « crains Dieu et honore ton roi » rappelle que les Pays-Bas y établirent un comptoir commercial.

Autrefois, c’était la partie la plus peuplée d’Agadir, aujourd’hui une ruine où flottent les fantômes des milliers de victimes ensevelies sous ses gravats après le séisme de 1960.

 

Deuxième nuit sur le parking avenue des Forces Armées Royales.

 

Dimanche 2 février 2025

Une visite au Souk el Had est une expérience incontournable, une invitation à plonger dans une atmosphère sonore, visuelle et olfactive hors du temps.

Le plus grand marché municipal du pays, haut en couleurs, s’étend sur plus de 13 hectares et abrite près de 3000 commerces. Derrière ses majestueux remparts, percé par 13 grandes portes, l’on y trouve des fruits, légumes, épices, miel, viandes, cuir, vêtements, vaisselle, poterie, bijoux, et même des meubles…

On fera une pause vers la porte n° 7 pour déjeuner.

Pendant que Gérard fera sa sieste, JL partira à pied au jardin du souvenir à Talborj.

 

Musée de la Mémoire d’Agadir au jardin d’Olhao

J’ai envoyé JL voir ce musée car il était poignant, malheureusement l’exposition a été supprimé provisoirement au profit d’une sur l’huile d’argan… Heureusement le jardin, est toujours aussi joli…

Pour l’histoire : Le 29 février 1960 à 23h47, la terre tremble à Agadir, tuant 18000 personnes et détruisant 80% de la ville. À travers ce petit musée, la municipalité et la région commémoraient cette journée dramatique et ses conséquences. Toutes les photos exposées présentaient des endroits symboliques de la cité avant et après le séisme. Témoignages saisissants de l’ampleur de la catastrophe.

Dommage pour JL !!!

 

Nuit au camping d’AOURIR.

 

 

Lundi 3 février 2025

Circuit de 92 km au départ d’AOURIR.

 

1er arrêt au café du Miel, pour admirer depuis le parking le magnifique panorama sur la vallée.

 

Bien sûr on ne manquera de s’arrêter devant TAMZARGOUTE et sa palmeraie verdoyante, afin d’aller rendre visite à Ali Baba dans sa caverne…

Puis on montera jusqu’au col de Paradise Valley (La vallée du Paradis).

Niché aux contreforts de montagnes du Haut-Atlas, la vallée est incontournable pour ceux qui aime la nature marocaine.

La Vallée du Paradis a été rendue célèbre par un grand hasard. Un couple allemand atteint par une maladie passa par cette vallée, prit un bain et en repartit guéri six mois plus tard. Depuis, dans les années 60 et 70, elle est devenue le lieu de rassemblement des hippies : “Paradise Valley” voyait défiler combis Volkswagen entre feux de camps et chants de guitare à la belle étoile. Même Jimi Hendrix a laissé des traces dans la région.

 

 

Nous traversons IMOUZZER DES IDA-OUTANANE pour descendre quelques km plus loin jusqu’aux cascades. C’est la énième fois que je viens ici, à part une petite « flaque » d’eau, la chute dont la pierre est polie au cours des millénaire est encore tarie….

Nous revenons un peu en arrière pour prendre la P1004. Une route de montagne plutôt étroite et toute en lacets… avec des paysages encore une fois superbes.

Nous voilà à AGHROUD, un village aux allures de galerie d’art à ciel ouvert…

C’est l’histoire d’un petit village de pêcheurs, situé à une trentaine de kilomètres au nord d’Agadir. Répondant au doux nom amazigh d’Aghroud, cette localité semble presque irréelle quand le soleil illumine les façades de ses maisons peintes de couleurs aussi vives que bigarrées.

Tout a commencé il y a une dizaine d’années, quand, inspiré par l’envie de rompre avec la monotonie des murs ternes, Abdelkebir Moutli, activiste associatif local, a eu l’idée de peindre sa maison d’une teinte chatoyante. L’effet fut si frappant, et visiblement si séduisant, qu’il a incité ses voisins à l’imiter.

Peu à peu, au fil des mois et des ans, la contagion chromatique se propage, transformant le village en une succession sans fin de panneaux de couleurs. Aujourd’hui, Aghroud ne se contente plus de teinter ses maisons de tons flashy, y ajoutant des motifs, des dessins et autres fresques géantes qui viennent orner désormais ses murs.

TAGHAZOUT, spot réputé chez les amateurs de surf et de bodyboard, ou nous nous arrêterons pour boire notre jus d’orange journalier.

 

Retour au camping d’AOURIR. Le village est connu sous le nom de « Village des bananes » à cause des bananeraies alentours. Toutes petites, elles sont excellentes.

 

Mardi 4 février 2025

À hauteur du CAP RHIR, la route longe des rochers contre lesquels les vagues d’une mer souvent forte à cet endroit viennent se fracasser.

 

Passage à TAMRI, célèbre pour ses bananeraies.

 

Nous quittons la N1 pour une petite route sur la gauche, étroite mais bien revêtue, elle conduit au petit port de pêche d’IMSOUANE, à travers un paysage vallonné. Le village est devenu une destination appréciée des surfeurs. Les barques bleues tirées sur la plage côtoient les planches des amateurs de glisse. Ici, l’on croise plus d’Européens aux cheveux longs blonds décolorés parlant l’anglais, l’Italien, le français ou le Suisse-Allemand que de Marocains. Mais bon, cela donne du travail aux locaux et ça, c’est une bonne chose pour eux.

 

 

Route vers ESSAOUIRA, arrêt au camping Soleil à SIDI KADOUKI.

Les arganiers ponctuent le paysage entre Agadir et Essaouira. Ces arbres épineux ont de fervents admirateurs. Les chèvres grimpent agilement dans leurs branches noueuses pour gober ces fruits amers.

Ces noix si précieuses servent à la fabrication de l’huile d’argan. Si ces produits sont vendus à prix d'or, c'est parce qu'il faut plus 27 kilos de fruits d'arganier pour produire un litre d'huile d'argan.

 

Mercredi 5 février 2025

 

 

Je reste au camping d’Aourir pour faire un peu de ménage, pendant que Gérard et JL vont visiter ESSAOUIRA.

Douceur du climat, plage immense, ESSAOUIRA aurait pu se contenter de ses atouts balnéaires, mais elle demeure avant tout la ville fortifiée la plus envoûtante du Maroc, qui d’emblée évoque Saint-Malo, à laquelle elle est naturellement jumelée.

Elle a tout pour elle. Un climat tempéré tout au long de l’année, mais surtout une richesse architecturale et culturelle sans pareil. Inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, l’ancienne MOGADOR (on adore !!!) est un exemple exceptionnel de vieille cité corsetée de remparts, qui renferme une médina à visiter absolument.

 

Depuis longtemps cette cité amarrée en presqu’île a envoûté les artistes. Peintres et sculpteurs abritent leurs galeries des vapeurs océanes derrière les remparts. Les musiciens eux aussi sont sensibles à son atmosphère particulière. L’un des plus célèbres fut Jimi Hendrix qui y vécut quelques années, suivi bien des années plus tard par les Rita Mitsouko qui y ont enregistré un disque. Mais c’est le réalisateur Orson Welles qui fut sans doute son plus fervent admirateur et promoteur. Il y tourna de nombreuses scènes de son Othello, qui lui valut une palme d’or au festival de Cannes. Et puis il y a les habitués, anciens hippies, soixante-huitarts, écrivains et familiers des lieux qui se retrouvent régulièrement au café de France.

L’endroit le plus emblématique est incontestablement le port de pêche, et sa majestueuse porte de la Marine ou Bab El Marsa, au fronton de style classique. Au milieu des tours portugaises carrées, des centaines de barques bleues attachées les unes au l’autre, confèrent à cet endroit un charme incomparable. Lorsque les bateaux rentrent au port, l’animation est à son comble. Le poisson est vendu directement sur place et le marchandage va bon train. Chacun cherchant la qualité au meilleur prix, sous l’œil attentif de centaines de mouettes criant et tournoyant en quête d’un éventuel repas.

De là on rejoint vite la place Moulay Hassan, vaste esplanade souvent déserte dans la journée quand le soleil donne, et qui s’anime en fin de journée, selon la saison dans un défilé de djellabas multicolores, ou d’épais haïk blanc à deux pas des gargotes où tout un chacun vient déguster à toute heure crevettes, crustacés ou poissons grillés, tout frais débarqués.

Juste à côté se tient la sqala de la kasbah (plateforme d’artillerie) où l’on respire à pleins poumons. Cette longue plateforme rectiligne crénelée et dotée de canons de bronze décorés de dauphins pointés sur l’horizon offre les plus beaux points de vue sur la ville, et d’où l’on contemple les vagues qui s’écrasent sans relâche sur les rochers au pied des remparts.

Encontrebas, dans l’épaisseur des murailles, bien à l’abri des embruns se cachent des ateliers d’artistes souvent autodidactes qui ont fait de cette ville le creuset d’un art singulier et peu académique, voisin de l’art brut ou de l’art naïf, que d’autres nomment art tribal. Ils côtoient les ateliers plus conventionnels des artisans ébénistes. Bois de thuya, très odorant, d’ébène et de citronnier, incrustations de nacre et de fils d’argent, marqueterie, font depuis longtemps la renommée de la ville.

Histoire :

Déjà au XIe siècle, Mogador était une escale importante pour les bateaux desservant tout le sud du Maroc, mais c’est seulement au XVIIIe siècle que furent construits la cité et les remparts. À cette époque le sultan Sidi Mohammed Ben Abdallah (Mohamed III) souhaitait créer un grand port pour ses débouchés commerciaux et il fit appel à Théodore Cornut, architecte français, émule de Vauban et grand architecte des places fortes du Roussillon. La ville entière est alors redessinée et ceinturée de remparts. L’ancienne Mogador devient Essaouira, littéralement « la bien dessinée ». Avec ses canons pointés vers le large, ses fortins, remparts crénelés, bastions d'angle, échauguettes... La ville n'a plus changé, une forteresse intacte.

 

 

Jeudi 6 février 2025

Route vers MARRAKECH. Arrêt pour déjeuner à CHICHAOUA.

Marrakech doit sa gloire à la réputation de sa place. Il suffit de prononcer son nom pour que surgisse à l’esprit l’image de la place jemaa-el-Fna et son agitation étourdissante, sur laquelle veille la silhouette épurée de la Koutoubia.

Jemaa-el-Fna signifie « assemblée des trépassés », souvenir du temps où les sultans exigeaient que soit exposée sur la place la tête de ceux qu’ils faisaient exécuter. On en compta, certains jours, jusqu’à quarante-cinq. Ce nom lugubre fait aujourd’hui sourire : rien de plus débordant de vie, en effet, que cette place colorée, bruyante, changeant d’aspect à chaque heure.

 

Vendredi 7 février 2025

La place Jemaa-el-Fna de MARRAKECH

On va consacrer l’après-midi à un bain de fantaisie sur cette place, classée au patrimoine culturel mondial de l’Unesco et sur laquelle veille la Koutoubia, orgueil de Marrakech. Elle ne désemplit jamais, dans un festival de couleurs et de parfums d’épices, elle rassemble tout ce que Marrakech fait de plus folklorique, camelots, conteurs, charmeurs de serpents, diseuses de bonne aventure, dresseurs de singes…

Nous monterons sur la terrasse du grand café, un peu avant l’heure ou le soleil décline, pour voir la place s’animer… les marchands ambulants arrivent pour dresser leurs tréteaux où ils serviront grillades et poissons frits à la lueur des lampes à acétylène.

Dans la soirée, nous ramenons Fouziya chez elle. On doit dormir sur le parking de la mosquée Almajd, boulevard Annakhil…. Et là, on frôle la catastrophe, en voiture avec JL, on ne voit plus le CC qui nous suivait…. Gérard ne se rappelle pas de l’adresse, n’a pas de téléphone…. Et pourtant, il arrive par miracle en même temps que nous sur le parking (je dis bien miracle, car Gérard et son sens de l’orientation, c’était pas gagné d’avance…), il a eu très peur et nous aussi !!! JL se voyait monter en haut d’un minaret pour appeler Gégé à la prière !!!

 

 

Samedi 8 février 2025

Déjeuner chez Fouziya, qui nous prépare une Tanjia (spécialité de Marrakech). Un plat emblématique constitué de saveurs libérées après une longue cuisson.

La tanjia est une affaire d’hommes, en effet, traditionnellement, elle est préparée par les marchands et commerçants des souks de Marrakech lors de la pause déjeuner. La tanjia a la réputation d’être savoureuse et d’être simple à réaliser, jusqu'à devenir aujourd'hui, un des symboles de la gastronomie de Marrakech. Pour la préparer, il faut de la viande de bœuf, ou de l’agneau, des morceaux comme le collier, le cou et la queue sont idéals car ils libèrent la graisse de la viande et permettent la formation d’une sauce riche et onctueuse. Pour l’assaisonnement, le cumin, le safran, l’ail, le beurre rance, l’huile d’olive et les citrons confits sont nécessaires.

Ce plat traditionnel est préparé dans une jarre en terre cuite et la particularité de ce met réside dans sa cuisson particulière qui prend des heures. La viande qui mijote longtemps se détache des os, devient fondante, et libère alors une sauce éclatante de saveurs, parfumée et onctueuse.

Le bassin de la Ménara (la carte postale de Marrakech)

La Ménara est un vaste jardin d’oliviers centenaires. Le bassin central, de 200m de long sur 150m de large, date probablement de l’époque almohade (XIIe siècle) ; il permet l’irrigation des jardins par un système très élaboré de khettaras (canalisations souterraines). La Ménara fut réaménagée à la fin du XIXe siècle et son pavillon à toiture pyramidale en tuiles vertes qui se mire dans le bassin fut construit à cette époque pour le délassement du sultan.

 

Dimanche 9 février 2025

Autre étape essentielle lors d’une visite à Marrakech, Le jardin Majorelle, où l’on déambule à travers une collection de plantes exotiques rapportées des quatre coins du monde. Il porte le nom du peintre nancéien Jacques Majorelle, qui s’y installa au début des années 1920, et décida de l’ouvrir au public dès 1947. Un bâtiment Art déco lui servit d’atelier jusqu’à sa mort en 1962.

Avec ses vasques, ses bassins, ses bouquets de bambous géants, ses cactées, ses palmiers de toutes espèces où se nichent des centaines d’oiseaux, le jardin Majorelle constitue l’une des balades les plus attrayantes de Marrakech.

Une bulle de verdure et de sérénité au beau milieu de l’agitation citadine.

On comprend que Churchill, grand amoureux de la ville, soit venu à chacun de ses séjours rendre visite au peintre qui avait su créer autour de lui cet environnement exceptionnel.

 Et ce n’est pas pour rien si le célèbre couturier français Yves Saint Laurent en est tombé amoureux, et a décidé d’en faire l’acquisition en 1980 avec son compagnon Pierre Bergé. Le jardin abrite d’ailleurs un mémorial qui leur est dédié.

Déjeuner au café Yasser avant de partir sur la route d’Agadir.
Nous nous arrêterons pour dormir non loin de la piste qui mène au rucher d’INSERKI.

 

 

Lundi 10 février 2025

Le petit village d’INSERKI abrite le plus grand des anciens ruchers collectifs au monde. C’est un véritable trésor du patrimoine du Souss Massa.

Appelé également « Taddart Ouguerram » (le rucher du Saint », cet endroit, reliant le passé et le présent, a été transmis de génération en génération pour produire le plus exquis des miels du Maroc.

Cette merveille, qui se dresse sur une colline ensoleillée, compte près de 4000 ruchers cylindriques façonnés avec des matériaux locaux tels que la pierre, la terre et le bois en assemblage à base d’argile. Le rucher a été restauré en 2005 en respectant la tradition, pourtant il n’abrite plus que très peu de ruches en activité.

L’essaim est placé dans une ruche cylindrique fait d’écorces ou de roseau tressé. Les extrémités du cylindre sont bouchées par un disque de palmier identifié par chaque propriétaire. Un petit trou est aménagé pour l’entrée et la sortie des insectes. Chaque ruche est disposée dans les cases ventilées.

Le Rucher d’Inzerki a de nombreux avantages : il est situé, à une altitude autour de 1000 mètres, sur un versant Sud bien ensoleillé. Le climat est relativement stable et il y a une abondance de plantes et de fleurs : amandiers, palmiers, fleurs de montagne, thyms, lavandes, arganiers.

Premier port de pêche marocain et premier port sardinier du monde, nous y allons dans la soirée afin de déguster sur le pouce des poissons grillés… grosse arnaque, on nous présente un plateau 70 dh par personne, soit 7 euros. Ok, c’est super… merci. C’est JL qui régale, très bien !!!!
À la sortie, nous avons été obligés de lui prêter de l’argent, car c’était bien 70 dh, par personne, mais par poisson, vous avez compris… non… et bien nous non plus… la note 760 dh, soit 76 euros… heureusement que l’on n’a pas redemandé un supplément de citron…. Plus cher qu’un super restaurant dans la Marina.

 

Mardi 11 février 2025

 

Si ce n’était la masse imposante des murailles qui l’entourent, nul ne se douterait en arrivant à TAROUDANNT de l’important passé de cette petite ville tranquille.

Après sa conquête par les Almoravides en 1056, son histoire se confond définitivement avec celle du Maroc. En 1520, les Saadiens, qui se sont donné pour mission de chasser les Portugais installés à Agadir, en font leur quartier général. Plus tard, lorsqu’ils adoptent Marrakech comme capitale, ils n’abandonnent pas pour autant Taroudannt, qui connaît sous leur dynastie son apogée économique et culturel Mais, en 1687, Moulay Ismaïl lui porte un coup fatal en faisant massacrer une partie de sa population pour la punir d’avoir pris le parti de l’un de ses rivaux ; la fermeture du port d’Agadir assure son lent déclin. Taroudannt conteste encore plusieurs fois le pouvoir central, notamment lorsqu’elle abrite El-Hiba, le « sultan bleu », qui, n’ayant pas accepté la signature du traité de protectorat, prendra les armes contre la France jusqu’à sa mort en 1919.

Les remparts longs de 7 km sont percés de cinq portes et flanqués de tours carrées datant du XVIIIe siècle.

Gérard et moi, on se dispensera d’aller visiter la tannerie, car ayant vu celle de FÈS, on serait forcément déçus. Un gars en mobylette emmène JL, dommage nous n’avons pas eu le temps de prendre la photo…

Achetée aux éleveurs entre 10 et 20 dirhams la pièce, la peau est d'abord lavée au savon puis trempée dans du gros sel pendant deux jours, avant d'être rincée à l'eau. De la farine de pierre d'alun concassée y est étalée, avant qu'elle soit mise à sécher au soleil pendant deux jours.

Elle sera ensuite plongée dans un bassin d’eau, puis de chaux et enfin de fiente de pigeons pour la débarrasser des résidus de chaux, ce qui ne manque pas de créer des odeurs... pas toujours très sympathiques.

Suit un traitement dans du son, puis dans un bassin d’écorce de mimosa, pendant six jours. Une lame incurvée débarrasse la peau des tissus sous-cutanés. La peau est enfin mise à sécher au soleil et régulièrement humidifiée pour qu’elle garde son élasticité. Au terme de toutes ces opérations, le prix d’une peau varie entre 100 et 120 dirhams.

Soirée souvenir au Jardin d’eau (il est bien loin le temps ou l’on y venait souvent pour écouter la magnifique voix du chanteur Vigon, c’était en 1989/90).

Aujourd’hui excellent repas, et c’est le chanteur Mohammed qui nous a embarqué dans une ambiance conviviale et festive à la fois…

 

Mercredi 12 février 2025

 

Hamam Charaf.

Déjeuner à Talborj.

Nuit à l’aéroport El Massira.

 

 

Jeudi 13 février 2025

Départ JL

BY BY mon cher neveu et filleul, ce fut un plaisir de te voir !!!!

La lagune de OUALIDIA est restée pendant longtemps un village de pêcheurs à l’abri des vagues de l’océan. Sa grande lagune offre des plages aux eaux peu profondes et turquoises, propices à la culture des huîtres. La tentation est trop grande, nous avons un couteau à huîtres dans le CC, on va se régaler…

Grand parking réservé aux CC, GPS 32.43.55 – 9.2.39. A peine installé, on est déjà venu nous proposer le couscous pour demain.

1 douzaine chacun, un festin de roi !!!!

 

 

Vendredi 14 février 2025

 

Samedi 15 février 2025

 

Dimanche 16 février 2025