La Bastille de GRENOBLE

 

et son téléphérique

 

25 et 27 mai 2018

 

 

 

 

 

 

25 mai 

69 ans aujourd’hui, Gérard est revenu avec un très joli bouquet de fleurs.    

Ce soir, nous irons manger au Café du Marais à Grenoble.

Dès la tombée de la nuit nous accédons à la Bastille par l’unique route goudronnée et très étroite qui part de la Tronche, heureusement nous ne croiserons qu’une seule voiture. Il s’agit d’une des routes les plus pentues de France. 2 km d’ascension, 6 lacets, 320 mètres de dénivelé avec une moyenne à 17% et des passages à 25... pour atteindre le sommet sur le parking du fameux restaurant gastronomique du « Père Gras » à 501 mètres d’altitude, d’ou une vue magnifique sur la ville.

 

 

27 mai    

Yan et Béa arrivent avec un magnifique bouquet de fleurs pour la fête des mères. Décidemment je suis gâtée.

 

 

Yan nous invite au restaurant Atlantic Oak, 99 avenue Gabriel Péri à Saint Martin d’Hères, ambiance cabanes de pêcheurs nord américaines avec une décoration tout en bois. 

Un moment convivial autour d’un bon repas « Moules/Frites ».

 

Pour la digestion, il nous faut monter à la Bastille... non, il ne faut pas exagérer.... on prendra le téléphérique, situé au cœur de Grenoble historique sur le quai Stéphane Jay, rive gauche de l’Isère.

Une image de carte postale, la vision de ce surprenant téléphérique appelé « les bulles » en raison de sa forme, qui relie la ville directement au massif de la Chartreuse.

Inaugurées en 1934 par le maire Léon Martin, reprenant le projet de son prédécesseur Paul Mistral, mort avant d’avoir pu concrétiser son rêve, les Bulles sont véritablement la fierté et les ambassadrices touristiques de Grenoble.

Le prix est de 8 € par personne pour un aller/retour. L’attente est assez courte une fois son ticket en poche, il n’en sera pas de même pour le retour, car il pleut et tout le monde voudra redescendre en même temps.

Même si je suis sujette au vertige, je me dois de garder les yeux ouverts.

Surplombant la ville, le fort s’est agrippé au massif de la Chartreuse. De son passé guerrier et tourmenté il ne reste que la splendeur des fortifications. 

C’est aujourd’hui un lieu très agréable à visiter, dommage que la pluie soit au rendez-vous.

Musée, restaurant panoramique, je me promets d’y revenir par beau temps... 

Nous assistons même, en ce lieu magique, à un beau spectacle de danseurs de tango.

Mais le point d’orgue est bien entendu la vue sur la ville, avec ses longs boulevards, sa vieille ville, ses vallées, son fleuve (l’Isère) et son torrent (le Drac),

les autres massifs que celui de la Chartreuse (dont la Bastille en fait partie), le massif de Belledone et le massif du Vercors. 

Tout simplement à couper le souffle...

 

18 février 2019 


Par une belle journée printanière, 19° et un magnifique soleil, nous montons jusqu’au fort de la Bastille accessible par les célèbres «Bulles», téléphérique construit en 1934 et modernisé en 1976. On atteint le fort en quelques minutes après du dénivelé de 260 m.
    

L’impressionnante construction militaire du fort de la Bastille a été édifiée entre 1823 et 1848, pour parer d’une attaque provenant de la Chartreuse, du Duché de Savoie.     

Du Belvédère l’on admire non seulement la capitale des Alpes qui s’étale à nos pieds avec la plus longue avenue rectiligne d’Europe (8 km) et les quais de l’Isère, mais nous pouvons également apercevoir le mont Blanc, la chaîne de Belledonne à l’est et le massif du Vercors à l’ouest .

Le retour, pour Yvette, Lucas et moi se fera par le téléphérique, installés dans la première bulle, la descente est vertigineuse, surtout pour nous deux, pauvres terriennes ayant le vertige. Gérard, Hélène et Karen descendront par le sentier balisé coté versant Saint-Laurent.    

Un très bel après-midi.