Family GILBERT

 

 Un Week-End à Grenoble

 

 

 

Dimanche 11 octobre 2020

Le domaine de VIZILLE

Haut lieu d'histoire, le château, édifié au XVIIe siècle par le connétable de Lesdiguières, fut au XVIIIe siècle le berceau de la Révolution française. C'est ici même que l'Assemblée des trois ordres du Dauphiné s'est réunie le 21 juillet 1788 pour demander la convocation des États Généraux. Le domaine présente également la particularité d'avoir été, de 1925 à 1960, la résidence d'été des présidents de la République. Aujourd'hui ouvert au public, le château, propriété du Conseil Général de l'Isère, abrite le musée de la Révolution française, un espace consacré à cette période mouvementée de l'Histoire de France et qui expose notamment une superbe collection d'objets et oeuvres d'art de l'époque révolutionnaire.

Devant le château, un vaste parc de 100 hectares. Des jardins à la française, une roseraie, un plan d'eau avec ses cygnes et ses oies...

mais aussi un parc animalier, avec ses biches, ses daims, et surtout ses cerfs que nous pourrons regarder à loisir à partir d’un observatoire et écouter leurs brames....

Le cerf d’Europe (Cervus elaphus)

Présents dans les massifs du Trièves, du Vercors, de Belledonne et de la Chartreuse, les cerfs élaphes sont les plus grands ongulés vivant en France à l’état sauvage. Les mâles pèsent entre 170 et 230 kg, et les biches (femelles) entre 90 et 130 kg. Leur hauteur au garrot peut attendre 1,40 m.

Très sociables, les femelles se rassemblent en hardes, les mâles en petits groupes, en revanche les animaux les plus vieux sont généralement solitaires. Dans de bonnes conditions, la durée de vie en captivité du cerf élaphe est d’environ 25 ans.

Les bois sont une excroissance des os crâniens, ils repoussent chaque année, de mars à juin. Ils sont alors en « velours », car recouverts d’une peau très irriguée en vaisseaux sanguins. Petit à petit, ils se dessèchent et finissent par tomber à la fin de l’hiver.

J’embrasse le frangin, il me répond « COVID, COVID.... »

Le château de Bon Repos, construit entre 1460 et 1470 par Guillaume Armuet domine toute une partie de la commune de Jarrie. Délaissé pendant des années, il s’est dégradé pour devenir celui qu’on connaît aujourd’hui : des murs sans fenêtres, sans toit (ce dernier s’étant effondré en partie autour de 1917 pour disparaître complètement).

Le château a longtemps servi de carrière à ciel ouvert pour les habitants de la commune. En 1964, George Vivier, un Jarrois, essaye de raviver l’intérêt de tous pour le château en contactant l’émission "Chefs d’œuvre en péril". Pari réussi, avec l’achat du château en 1976 par la commune. Une toute jeune association se constitue en parallèle, qui, grâce aux spectacles qu’elle créée ou accueille, finance une partie des travaux, la municipalité finançant d’autres chantiers sur le site.

 

Lundi 12 octobre 2020

Nous étions partis pour faire 200 km environ, mais ce qui devait être le clou de la balade, s’avèrera une grosse déception, la route de Combe Laval est fermée à la circulation pour cause de stabilisation des rochers... (Une route soit disant spectaculaire qui longe d’impressionnantes falaises au cœur d’un cirque majestueux. Des passages successifs dans les tunnels et à l’air libre, sont ponctués de belvédères vertigineux...), nous observerons donc cette route d’en face, quel dommage !

Situé dans la vallée du Royans au pied des monts du Vercors,

SAINT-JEAN-EN-ROYANS, ou nous irons goûter à l’auberge des Tracols, la spécialité locale, la raviole (pâte fourrée d’une face au fromage blanc, comté et persil).

 

Auberge des Tracols (Restauration traditionnelle)

320, chemin de Labe - 26190 SAINT-LAURENT-EN-ROYANS

Tél. : 04 75 47 76 13 - auberge.tracols@gmail.com

Des ravioles à tomber par terre, des hôtes chaleureux qui sont venus nous parler en fin de repas, prix raisonnables, restaurant à recommander...

 

Ensuite passage obligatoire dans deux magasins, un pour faire un petit approvisionnement en ravioles, l’autre en noix car nous sommes au cœur de la zone d’Appellation Contrôlée Noix de Grenoble, le Royans bénéficiant d’un climat idéal pour cette culture.

L'aqueduc enjambant le canal de la Bourne est l’attraction phare de SAINT-NAZAIRE-EN-ROYANS (Drôme). Construit à la fin du XIXe siècle, il se compose de 17 arches et fait 35 mètres de hauteur et 235 mètres de longueur. On ne pourra emprunter l'ascenseur extérieur panoramique pour accéder à un déambulatoire situé juste au-dessus de l'eau, fermé en cette saison... De là, nous aurions pu avoir une vue magnifique sur le bourg et le Vercors !

Étape sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle, le village de SAINT-ANTOINE-L’ABBAYE, est classé parmi les plus beaux villages de France.

La Grande cour, autrefois Grand Cloître de l’abbaye a été entièrement remaniée au XVIIe siècle. Elle est délimitée côté gauche par le mur d’enceinte (construit en 1640 afin d’isoler le bourg de l’abbaye). Côté droit, le bâtiment des Etrangers construit au XVIIe siècle accueillait les hôtes de marque non religieux dans des appartements qui leur étaient réservés. Dans le prolongement étaient installées les infirmeries réservées aux religieux ainsi qu’une apothicairerie pour la préparation des remèdes.

Un jardin médiéval, aménagé dans la cour des Grandes Écuries nous rappelle le temps où le parfum portait remède. Une abbaye fondée en 1297 par l'ordre de Saint-Antoine et le musée départemental situé dans l'ancien noviciat, complète cette visite.

De son riche passé religieux, Saint-Antoine-l’Abbaye a conservé un édifice pour le moins remarquable, l’église abbatiale Saint-Antoine, construite du XIIIe au XVe siècle.

Le musée départemental, situé dans l’ancien noviciat, propose des expositions en rapport avec le Moyen-Âge, l’abbaye et l’ordre des Antonins.

Le Grand escalier

Conçu au XVIIIe siècle, il était la porte d’entrée des pèlerins vers l’église abbatiale.

Les Goulets

Passages typiques de Saint-Antoine, les goulets sont comme les traboules lyonnaises. Ils permettent aux habitants de circuler dans le village sans en faire le tour. Ils sont traditionnellement pavés de galets entiers. Le goulet de la Symeise, près du Grand Escalier, servait autrefois à monter les tonneaux de vin jusqu’à l’abbaye d’où son nom (la symeise était une mesure de vin).

 

La Halle

Celle-ci reconstruite au XIXe siècle était surtout destinée au commerce du blé. Aujourd’hui, elle sert au marché des producteurs les vendredis soirs.

 

Mardi 13 octobre 2020

GRENOBLE, son panorama depuis le fort de la Bastille.

Dominant l'agglomération grenobloise du haut de ses 475 mètres d'altitude, le site du fort de la Bastille constitue un belvédère pour le moins exceptionnel ! Accessible à pied ou en téléphérique depuis le centre de Grenoble, le fort de la Bastille embrasse un vaste panorama : massif de la Chartreuse au nord, chaîne de Belledonne à l'est, massif du Vercors à l'ouest, vallée de l'Isère et ville de Grenoble en contrebas !

Massif du Fenouillet

Massif de Belledonne

Massif de Lauzière

Nous avons eu de la chance, car bien qu’il n’y avait pas beaucoup de soleil, nous avons pu apercevoir le Mont-Blanc. Le voyez-vous, là-bas tout au fond !!!

Édifiée entre 1823 et 1848 dans le but de défendre le Dauphiné contre une attaque du Duché de Savoie, cette ancienne forteresse militaire est aujourd'hui un lieu de culture proposant des expositions dédiées à l'art contemporain, ainsi qu'un musée des Troupes de Montagne évoquant l'univers et l'histoire des soldats de montagne.

Les 3 tours de l’Ile Verte (Mont Blanc, Vercors et Belledonne), classées "Monuments Remarquables".