Octobre 2009

Déjeuner à Chamandrin, nouveau départ à 14 heures. Nous décidons un peu tard d’aller rendre visite à Dino et nous galérons pour retrouver la route de Moncalieri (90 bornes supplémentaires, pour rester 1 heure avec lui et manger notre première gelato).

Nous nous dirigeons ensuite vers la tomba di Giulietta, excentrée du centre ville, elle se trouve sous le cloître de San Francesco al Corso, Via del Pontière (fermée, il est midi), tant pis, nous reprenons notre visite en passant devant une très belle église San Fermo Maggiore puis arrivons sur la place aux herbes.

Nous avons failli passer devant la maison de Julietta sans nous en rendre compte si ce n’est le fait de voir à l’intérieur d’une cour énormément de monde et des graffitis partout.

Nous passerons aussi devant la maison de Roméo... étonnant, il n'y a personne, normal, la maison ne se visite pas.

Indissociable de la ville de Vérone, le drame de Roméo et Juliette. L’action dramatique est bien connue. Roméo Montecchi (Roméo Montaigu) et Giulietta Capuleti (Juliette Capulet) vivent une passion tragique suite à la rivalité et aux divisions qui animent leurs famille respectives. Roméo défié par le cousin de Juliette, Tybalt, le tue et doit se résoudre à l’exil après que les époux, mariés en secret, ne consacrent leur union. Désespérée, Juliette absorbe une potion qui lui donne l’apparence d’une morte. Roméo apprenant la mort de Juliette se suicide. Juliette se réveille et découvrant le cadavre de Roméo, l’embrasse et se suicide avec le poignard de Roméo.

La ville de Vérone a utilisé le drame de Roméo et Juliette pour développer une large activité touristique et commerciale, même si la légende relève très peu de la vérité historique. Shakespeare n’a jamais visité Vérone et l’histoire est une fiction tirée d’une nouvelle italienne de la fin du XVe siècle de Luigi da Porto, qui s’inspire elle-même d’un conte italien écrit par Masuccio Salernitano.
Aujourd’hui, en se baladant dans les rues de cette cité antique, aux commerces de luxe, le consommateur découvre, au hasard de sa promenade, la Casa di Giulietta (Maison de Juliette) et le balcon où les amoureux contaient fleurette. Mais la vérité historique est tout autre : il s’agit du balcon d’une ancienne auberge du XIIIe siècle.

Dans la cour de l’auberge, sous le balcon, les produits dérivés (quincaillerie, gadget, objets touristiques et à usage indéterminé) s’amoncellent à côté de la statue de Juliette, le sein droit décoloré par la manie des touristes de caresser ce symbole de l’amour éternel.

Le romantisme récupéré : Faut-il s’en étonner quand on sait que toute cette histoire n’est sans doute qu’une (jolie) légende qui continue à faire les beaux jours d’une jolie cité d’Italie.

Départ de Vérone vers 13 heures, nous sortons de la ville (pour prendre la nationale direction de Salgareda 150 km, cette route s’avérera longue et sans grand intérêt) en montant sur le mont San Pietro et de là, le GPS nous joue un tour, il ne reconnaît plus la route, nous nous retrouvons dans un petit chemin goudronné, au milieu des oliviers, mais ou il sera impossible de se croiser si une voiture arrive en face. Puis vient la décision de redescendre du mont par une petite route toute en épingle, j’ai bien cru que nous allions y laisser l’essieu du CC.

Située dans la vaste vallée ensoleillée d’Ampezzo, Cortina est entourée du paysage spectaculaire des Dolomites, avec leurs fameux flancs verticaux et roches roses que l’on peut voir dans le film Cliffhanger. La ville est cernée de montagnes de plus de 3000 m, toutes plus belles les unes que les autres. Nous nous arrêterons sur le parking en bas du village.

Nous aurons tout le long de notre itinéraire un décor montagneux somptueux.

Nous montons maintenant vers le lac de Misurina, à une altitude de 1754 m. Sa circonférence mesure 2.6 km, et il atteint une profondeur de 5 m. Dans ses eaux émeraude se reflètent les plus belles montagnes du monde, dont la fameuse montagne des « Tre Cime » du Laveredo, 3 pitons dénudés.

Nous continuons notre route au milieu des forêts luxuriantes, et nous tournons à droite pour revenir sur Cortina.

Par la R48, on gagne Canazeï, au pied des chaines de la Marmolada, massif le plus élevé des Dolomites.

A Passo pordoi, nous étions à 2239 m.

Le gasoil est dans le rouge. Il est temps de s’arrêter, mais il est déjà tard, lorsque nous arrivons la station est fermée.

Arrêt pour la nuit à Canezei sur un parking à côté du camping Marmoloda.

Retour sur Canazei, pour prendre la route qui nous mènera dans le Val Gardena à  

2240 m.

La beauté de cette vallée est GRANDIOSO, des paysages superbes, des villages ou la sculpture sur bois et un art régional.

En sortant de la vallée, on repique au sud direction Bolzano. Nous ne trouvons pas de parking pour prendre le téléphérique pour monter sur Renon voir les étranges cheminées des fées. Nous décidons donc de monter par la route, nous apercevons en bas la vallée du Brenner (nous allons encore une fois malmener les freins et la boite de vitesse lors du retour, mais tant pis).

Arrivé à Renon, nous déjeunons sur le parking, puis nous partons à pied, il nous faut parcourir un peu plus d’un km pour parvenir au site. C’est joli, mais nous avons à peu près les mêmes vers chez nous (les demoiselles coiffées).

Retour chez Yvette, on repartira Samedi pour faire les lacs de Garde et Iséo.

Comme d’hab…..  On joue au rami.

Chez les chinois, comme d’hab….. tous les matins, pour prendre le petit-déjeuner.

On s’arrête là, pour déjeuner. Nous attendons que la pluie cesse pour repartir. En attendant nous faisons une partie de carte.

Ce coté du lac est magnifique dommage que le soleil et un tantinet de brume nous cache les hautes falaises de l’autre rive.

Arrêt à Torri del Benaco.

Il y a la fête des secouristes, nous assisterons à des sauvetages en hélico, tout en se promenant sur la berge.

Puis Charly retourne chercher le CC et moi je continue sur la route à pied. Mais j’ai dû m’arrêter, j’ai vraiment pensé qu’il était parti dans le mauvais sens (vu son sens inné de l’orientation).

Ballade au bord de l’eau et nous partons pour le lac Iséo, en passant par Gussago.

Passage obligé par le cimetière ou oncles, cousins de Charly y sont enterrés. Passage émouvant devant la tombe de Sandra, la marraine de Charly.

A la sortie du cimetière, nous avons rencontré la cousine Mariza. Nous sommes donc restés avec eux et nous avons soupé chez Rosanna.

Puis départ pour Iséo.

Nous trouvons un parking de restaurant en bordure du lac. Nous y passons la nuit, en face de l’ile Montisola. Au réveil beaucoup de vent, mais le coin est magnifique.

Et nous voilà repartis pour visiter la ville de Bergamo, mais l’autre coté du lac et beaucoup moins intéressante.

Bergamo, capitale de la province du même nom, située en Lombardie, région de la plaine du Pô. Bergame, avec sa ville haute « citta alta » qui concentre toute l’attention. Selon la légende, la ville fut fondée par Cidno le neveu de Noé. Véritable joyaux médiéval la cité ceinte de remparts datant de la domination vénitienne fut construite à partir de 1561 dans le but de faire de la ville haute une citadelle imprenable. Les murailles longues d’environ 5 km et percées de quatre portes sont demeurées intactes depuis des siècles. La ville haute peut être atteinte à pied à travers les « scorlazzini » (escaliers), en voiture aux périodes et heures d’ouvertures, en autobus, ou bien mieux par le finiculaire. Nous prenons l’autobus, nous redescendrons une grande partie à pied.

Retour en France, au passage nous faisons un arrêt au Carrefour de Rivoli pour faire le plein en « carburant » (pastis).

Voilà un périple de 2357 km, et très beaux souvenirs.