Marais poitevin

 

"La Venise verte"

 


 


 

Septembre 2016

 

 

 

 

 

 

 

Lundi 12 septembre 2016 

FORCALQUIER 7 heures, je suis chez Jérôme. Paulette et JP sont venus 2 jours pour garder Thomas, et c’est en coeur que nous l’emmenons à la maternelle.

Ce petit bout de chou fait tout pour retarder le moment où on va le laisser.    

 

Il est 11 heures, départ pour un périple d’une vingtaine de jours. 1ère difficulté, la traversée de Forcalquier car c’est jour de marché, nous croisons Jé au volant de son car….

Un arrêt sur l’aire de service de Château-Arnoux, un second à Sisteron pour le ravitaillement et voilà, j’étrenne enfin ce nouveau camping-car…

 

LAGNIEU, une ballade à vélo dans le centre-ville et notre première nuit se passera devant chez Fred.

 

 

 

 

Mardi 13 septembre 2016 

Il est midi, nous retrouvons nos amis Caron sur le parking, rue de la Maladière à AUTUN.

L’arrivée d’un campement de Rom, va nous obliger à déménager… 

Je propose le parking de la croix de la libération sur les hauteurs d’Autun que l’on avait découvert quelques années plus tôt avec Charly. 

Ne sont t’ils pas beaux ces deux là !!!!

Le coin est superbe et le soir venu la vue sur la ville est magique…

 

 

 

 

Mercredi 14 septembre 2016 

On traverse le Berry, des grandes lignes droites et des champs à perte de vue, le paysage est vraiment lassant…

Pont sur l’Arnon.

Passé Bourges, nous sommes obligés de faire demi-tour pour trouver une station-essence.

Hein… hein… il tête le gros voyageur !!!!

SAINT-GEORGES-SUR-ARNON, l'aire sur le plan d’eau de la Presle est en travaux, nous passerons donc la nuit juste à coté, route du Lavoir, avec un joli point de vue sur ce petit barrage.

 

 

 

 

Jeudi 15 septembre 2016 

 

 

Déjeuner sur l’aire municipale de NEUILLAY-LES-BOIS, route de Buzançais.    

SAINT-SAVIN-SUR-GARTEMPE

Dans ce petit village de la Vienne, se cache l’un des joyaux classé au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1983 : l’abbaye de Saint-Savin.

Un site exceptionnel.

Une harmonie parfaite entre l’architecture et la peinture.

Des peintures murales uniques au monde. 460 m2 d’iconographie romane d’une richesse et d’une variété inouïe.

Le bâtiment monastique du XVIIe siècle accueil le parcours scénographique : films, maquettes, borne tactile avec images en 3D…

Un petit tour de village à VALDIVIENNE.

Arrêt pour la nuit dans une étape France-Passion

Elevage de bisons du Poitou, chez Germain Reddin

86300 Valdivienne (sur la D749, au village Le Gaschard)

Latitude : N 46.49236

Longitude : E O.65487

 

 

 

Vendredi 16 septembre 2016 

 

 

18° au petit-matin dans le camping-car, BRRR… il va falloir penser à se munir d’une bonne couverture.

Avant de partir, nous allons faire un petit coucou aux bisons.

Celui-là doit se dire "approche encore un peu..."  

 

 

 Et nous voici au but de notre escapade, LE MARAIS POITEVIN.

Unique en Europe, le Marais poitevin est un espace naturel protégé entièrement façonné par l’homme et labellisé Grand Site de France en 1910.

 

 

 

Grâce à l’application park4night, nous trouvons une très jolie aire pour la nuit à SAINTE-CHRISTINE, rue du Marais.

 

Petite promenade de 9 km à vélo avant le repas du soir, mais avec 2 belles chutes tout de même dans la boue du chemin… Je n'ose vous montrer l'état de mes vêtements !!!

De tous les animaux, le baudet du Poitou dispose du plus grand capital de sympathie. Cet âne facilement reconnaissable à ses longs poils, n’est pas utilisé pour le travail, mais essentiellement pour ses capacités à engendrer d’excellentes mules.

On ignore son origine génétique, mais en 1717, on trouve une description de « sa lascivité » en même temps que « ses qualités prolifiques qu’il conserve jusque dans l’âge le plus avancé ». En d’autre termes, paresseux aux champs, le baudet se révèle vigoureux en amour. Ah, la belle vie que celle du Baudet du Poitou !

 

 

 

 

Samedi 17 septembre 2016 

En route pour COULON, arrêt sur l’aire réservée aux camping-cars, via une borne interactive avec paiement par carte bancaire, un ticket nous est délivré sur lequel est mentionné un numéro de code d’accès qui permet d’actionner la barrière. Domi paie 6 euros, et moi 9 pour les mêmes services, allez savoir pourquoi !!!!!

Visite de la Maison du Marais poitevin, place de la Coutume, une visite incontournable pour découvrir le marais ! 700 m2 et 5 salles d’expositions.

La salle batellerie : Apprendre comment est-on passé du « batai », outil agricole indispensable à la vie du maraîchin, à la barque touristique de nos jours ?

En 1917, on recensait plus de 9000 bateaux de toutes tailles dans les marais mouillés.

Dans ce véritable labyrinthe aquatique, le maraîchin, à l’aide de son bateau, pêche l’anguille, mène des bêtes au pré, transporte le foin, le bois et les « mogettes » (haricots blancs). Aujourd’hui encore, ces barques légères à fond plat sont lentement menées à la pigouille ou à la pelle. Elles demeurent le seul moyen de découvrir ce milieu naturel extraordinaire.

Dans une autre salle, on y découvre le surprenant voyage de l’anguille (poisson emblématique du Marais poitevin), mais aussi les différentes techniques de pêche utilisées pour la piéger.

L’intérieur maraîchin. On y imagine la vie de la famille Fradin à travers les meubles et objets de cette reconstitution d’un habitat des années 1850.

 

Puis projection d’un film sur grand écran, avec jeu d’éclairage, dialogue, bruitages… ou les grandes étapes de la constitution du Marais poitevin sont retracées ; marais mouillés et desséchés n’ont plus aucun secret pour nous.

Le marais poitevin se prête aux balades à vélo !

Nous voilà donc partis par des petites routes et chemins qui jalonnent canaux et halages pour un itinéraire de 21 km. 

Merci Henri, nous en ferons plus de 30, car nous nous sommes perdus plusieurs fois. Je suis épuisée, mais lui aussi. Bon Ok, j’ai un vélo électrique, mais il faut tout de même pédaler…     

Cueillette de mûres sauvages.    

 

 

 

 

Dimanche 18 septembre 2016

 

On lève l’ancre à 10 heures, direction LE MAZEAU, petit village qui a pour originalité d’être la commune la plus basse de Vendée, située à 3.25 mètres au dessus du niveau de la mer.

Nous nous garons sur le parking de l’embarcadère, rue du Port.    

Martine Matray, gérante de la batellerie emploie sept bateliers.

Bien sûr cette activité demeure la plus prisée de ce territoire d’exception, mais nous n’avons pas l’impression de tomber dans un piège à touristes comme à Coulon…

Un café « au bord de l’eau » petit bistrot du coin.    

Et c’est parti ! Notre « pigouilleur » Alex n'est autre que le gérant du petit bistrot. Il connaît le marais mouillé comme sa poche, on glisse au plus profond de ce labyrinthe de voix d’eau, canaux, conches et rigoles bordées de frênes têtards. C’est le bonheur total ! Nous sommes à l’affût des ragondins, des oiseaux… et des branches qu’il faut parfois éviter !

Pour parfaire le tout, une flamme qui danse à la surface de l’eau, c’est une des surprises de la promenade. Ce n’est ni de la magie, ni de la sorcellerie, sinon un phénomène totalement naturel…

Des poches de méthane se forment par endroit au fond de l’eau, suite à la décomposition des végétaux. Le batelier connait l’emplacement exact de ces poches de gaz. Il remue le fond de l’eau avec sa pagaie pour faire remonter le gaz à la surface. 

Il suffit alors d’enflammer le gaz à la surface de l’eau avec un briquet. Un spectacle qui en vaut la chandelle !    

Nous reviendrons enchantés de cette promenade