A la rencontre des Templiers

 

 

Mai 2016

 

 

 

 

 

 

Que faisaient les Templiers sur le Larzac !

Au XIIème siècle, les Templiers se battaient en Palestine … et faisaient fructifier leurs biens sur le Larzac. Idéalement situé, proche des ports de la Méditerranée d’où partaient les vivres et l’argent pour la Terre Sainte, le Larzac fut en effet l’une des plus grandes bases arrière des Templiers en Occident.

 

 

 

Jeudi 12 mai

 

De bon matin on va chercher le camping-car à St Michel l’observatoire chez le frère de JC, on revient sur Forcalquier et là, on s’aperçoit que les clés de la maison sont restés dans la voiture là-haut. On ne peut même pas prendre ma voiture car évidemment mes clés sont elles, dans la maison. Il nous faut faire l’aller/retour, le problème est qu’il y a 800 mètres de chemin de terre défoncé avant d’arriver chez le frère et qu’avec le CC il nous faut 15 mn pour les parcourir à chaque fois. La matinée est perdue, mais pas bien grave…

 

 

 

LE PONT DU GARD

Nous voulions revoir cette merveille antique, mais 18 euros de parking, on continue notre route sur Uzès.

 

 

 

UZÈS

Arrêt au domaine Saint Firmin, affilié au Club France Passion. Aire de stationnement, où nous y passerons notre première nuit, au sein d’une plantation de chênes truffiers près des vignes. Un lieu calme et agréable à 5 mn à pieds du centre historique de la magnifique ville d’Uzès.     

Classée ville d’art et d’histoire,  ceinturée par le boulevard Gambetta, la ville médiévale est un dédale de ruelles pavées et de places ombragées bordées d’hôtels particuliers du XVIe et XVIIIe siècle.

Sa place aux Herbes, ombragée de platanes, entourée de maisons à arcades, et au milieu de laquelle trône une grande fontaine en fonte ouvragée du XIXe siècle.

La tour Fenestrelle, clocher cylindrique unique en France est le seul vestige de l’ancienne cathédrale romane Saint-Théodorit, détruite en 1563 par les protestants.

On ne fera pas le musée du bonbon Haribo, il n’intéresse pas JC, quant à moi, je l’avais déjà visité avec Florian en Emilie en avril 2008.

 

 

 

Vendredi 13 mai

 

ANDUZE

Visite de la superbe Bambouseraie à Générargues (3 km d’Anduze).

1 - Allée des séquoias

2 - Village laotien

3 - Grand chêne

4 - La ferme

5 - Bambous géants

6 - Cyprès de lawson

7 - Vallon du dragon

8 - Pavillon du phoenix

9 - Forêt de bambous

10 - Ginkgo mâle

11 - Magnolia géant

12 - Camélias et bambous de collection

13 - Allée des palmiers

14 - Les bassins d’Eugène

15 - Serres maser

16 - Gloriette et jardin japonais

17 - Bonsaïs et lotus

18 - Labyrinthe

19 - Bambusarium

20 - Jardinerie

21 - Bambousnack

22 - Bamboutique

Déjeuner sur le parking.

 

 

 

SAINT JEAN DU GARD

Rapide tour de ville en CC

Le Pont Vieux, même si les cartes postales anciennes le désignent comme «romain», ce pont n’a été construit qu’en 1733 en remplacement du gué équipé de  planches permettant le franchissement du Gardon.

La tour de l’Horloge, cet ancien clocher constitue tout ce qui subsiste de l’église romane construite par les bénédictins de Saint-Gilles au XIIè siècle.

 

 

 

La corniche des Cévennes

La route qui mène à flanc de montagne de St Jean à Florac fut tracée au début du XVIIIè siècle par les troupes de Louis XIC lancées à la poursuite des Carmisards, rebelles calvinistes ainsi nommés parce qu’ils revêtaient sur leurs vêtements, en signe de ralliement, une large blouse appelée «carmiso» en languedocien.

Pause-café sur un belvédère avec une superbe vue sur les Cévennes, puis passage au col des Faisses à 1018 m d’altitude.

 

Nuit sur le parking Chatemale à Florac 

 

 

 

 

Samedi 14 mai

 

Nous rentrons dans les gorges du Tarn.

Avant de se jeter dans la Garonne, le Tarn qui prend sa source à 1600 mètres d’altitude sur le Mont Lozère, parcourt l’un des canyons les plus spectaculaires d’Europe d’une extraordinaire beauté. Au cours des millénaires, la rivière n’a eu aucun mal à creuser une entaille profonde, parfois jusqu’à 60 mètres de profondeur, dans le calcaire tendre des Cévennes.

Le Tarn alternent des eaux limpides et calmes (planiols), et des rapides bouillonnants (rajols).

1er arrêt devant CASTELBOUC où les maisons utilisent la falaise comme mur de fond.

Plus haut, un château du XIIe siècle, fief du seigneur Etienne de Castelbouc, dont on aperçoit les vieux murs en ruines qui se dressent au dessus du Tarn, inaccessibles…

 

La légende : Au temps des Croisades, les hommes du village étant partis au combat, le jeune seigneur du château resta seul homme parmi les femmes de Castelbouc et se fit un devoir de contenter tous leur désirs… Mais la Croisade trainant en longueur, il mourut.. d’épuisement ! Lorsque son âme s’envola, on vit planer au-dessus du château un bouc énorme qui donna son nom à ce lieu.

Sur notre droite, dressé sur  un éperon rocheux, on aperçoit le château de Prades.

SAINTE ENIMIE

Au coeur des profondes gorges du Tarn, sur un flanc du causse de Sauveterre, ce love un village médiéval, classé parmi les plus beaux villages de France.

D’adorables ruelles pavées permettent d’accéder sur les hauteurs du village où se trouvent les vestiges d’un monastère bénédictin.

La place au Beurre, où l’on vendait jadis les produits de lait de brebis ou de chèvre, a, elle, conservé son cachet médiéval avec sa halle aux grains.

l’église romane Notre-Dame-du-Gourg.

 

Plus loin, la fameuse source de la Burle : selon la légende, ses eaux guérirent sainte Enimie de la lèpre. La princesse mérovingienne soeur du «bon roi Dagobert», décida alors, dit-on, de s’installer ici et fut ainsi à l’origine de la création du village qui deviendra un haut lieu de pèlerinage.

Au pied du village un super pont de pierre enjambant la rivière ou  paradent las canoës-kayaks. Les arches ce se vieux pont renseigne sur la violence des crues du Tarn.

En contrebas, SAINT CHELY DU TARN.

Un peu plus loin, HAUTERIVES. Ici arrêt photos obligatoire.

Ce petit village à la particularité d’être situé sur la rive gauche du Tarn sans aucun accès routier autre qu’un sentier depuis La Malène ou St Chély. La liaison depuis la route se fait par un petit téléphérique pour tout ce qui est marchandises et courrier, et en barque pour les personnes. 

Au dessus, le château en ruines, édifié au XIIe siècle.

LA MALENE

Un charmant petit village jouissant d’une notoriété internationale grâce à sa batellerie (Bateliers de la Malène).

Point Sublime

Situé à 870 mètres d’altitude, ce belvédère nous offre un spectacle magnifique.

A nos pieds, soit plus de 400 mètres plus bas, le Tarn fait un virage à angle droit et ce «caprice» nous permet de prendre les gorges en enfilade vers l’est et vers le sud.

 

Arrêt sur l’aire de la Canourgue (Lozère)

 

 

 

Dimanche 15 mai

 

LA CANOURGUE

Visite de ce village tranquille traversé par une myriade de canaux à ciel ouvert qui se faufilent sous de vieilles maisons à encorbellement, tout à fait charmant.

Départ pour LES SALCES, village paumé dans la montagne d’Aubrac, où l’on doit manger l’aligot (le meilleur et authentique aligot de Lozère, dit-on), malheureusement nous n’avons pas réservé assez tôt et c’est complet. Nous retenons notre place pour le soir même et nous patienterons donc devant un joli décor de carte postale.

Le tour du lac est rapide, il fait un froid de canard…

Nous nous contenterons de faire une partie de rami à l’intérieur.

8 heures, nous sommes au Relais des Lacs,

au menu : Assiette saucisson et jambon cru, pâté de confit de porc,

Aligot à volonté (nous en prendrons 2 fois)

Plateau de fromages, corbeille de fruits, 1/2 carafe de vin. Le tout pour 39.20 euros pour deux.

Leur réputation n’est plus à faire, l’aligot est délicieux…

Amis camping-cariste pensez donc à la réservation, le restaurant est connu et il y a rarement des désistements.

Relais des Lacs, Bonnecombe, tel. 04 66 32 61 78.

L’aligot : Lorsque les pèlerins sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle frappaient aux portes des abbayes, ils demandaient quelque chose à manger, «aliguid» en latin. Et ce «quelque chose», sur le haut plateau, c’était une soupe composée de tomme fraîche et de pain (remplacé plus tard par la pomme de terre) cet «aliquid» est devenu «aliquot» en occitan, puis aligoté ainsi nommé par les habitants. Ce plat est intimement lié à un terroir, un savoir faire, une culture et surtout, à un fromage.

9 heures, nous commençons notre descente sur NASBINAL, il commence à faire nuit, le soleil se couche et le ciel rougit à l’horizon. Au bord de la route il y a de quoi faire un superbe bouquet de jonquilles, mais sur ce plateau de l’Aubrac, je ne serai pas rassurée de descendre du CC, j’ai toujours l’impression que la bête du Gévaudan va apparaitre derrière une clôture….

 

 Arrêt sur le plateau, il y a déjà 4 fourgons, 1 CC arrivera derrière nous. Il y fait un froid de canard…    

 

 

 

Lundi 16 mai