Juillet 2007

 

 

 

 

Ambérieu en Bugey

Construit au début du XIVème siècle sur les premiers contreforts des monts du Bugey par le Dauphin de Vienne au temps de la guerre contre le comte de Savoie (1272-1355), le château des Allymes a gardé jusqu’à nos jours la pureté de son architecture militaire conçue pour la défense du territoire au Moyen-Âge. Le château des Allymes se compose de deux parties, la haute cour formée par les quatre courtines reliant la tour carrée (donjon) à la tour ronde (tour de guet) et la basse-cour dont il subsiste le grand mur de fortification et une petite tour de guet. Classé monument historique en 1960, le château des Allymes est sauvé de la ruine et ouvert au public depuis 1966. Animé par l’association des Amis du château des Allymes, il accueille depuis lors expositions, concerts, conférences… il est propriété de la Ville d’Ambérieu depuis 1984.

 

Bettant

Située dans la plaine de l’Albarine, la commune est constituée de deux parties : Bettant-Haut et Bettant-Bas.

 

Chaque année vers le 20 juillet (3e dimanche du mois généralement) est organisée la fête du village, «la fête de la batteuse», avec généralement un grand groupe folklorique, des vieux métiers, et même depuis 2006, un vide-grenier ; toutes les associations participent à l'organisation, au repas, à la buvette et la soirée se finit très tard dans la nuit avec un bal gratuit.

Aux alentours du 15 août est organisée la « course de côte de Bettant »

 

Avis du petit futé sur le seul restaurant du village :

LES MARRONNIERS

290, route de Torcieu – 01500 Bettant

Restaurant Les Marronniers est un restaurant qui allie simplicité et convivialité.
D'excellentes pizzas sont à déguster sur place ou bien à emporter; mais pas seulement, puisqu'une large carte vous est proposée.
En été, vous saurez apprécier la terrasse ombragée

 

Vaux-en-Bugey

De la terrasse, un magnifique paysage se déroule à l’infini et qui rayonne dans sa beauté.

Au premier plan, le village et en son centre, le clocher octogonal. Tout autour les maisons anciennes avec leurs vergers et leurs jardins. Transversalement, au-delà de l’agglomération, on distingue la ligne de chemin de fer d’Ambérieu-Villebois avec la gare de Vaux. Un peu plus loin, une double rangée d’arbres bordent la route nationale 75 Tournus-Grenoble (autrefois, Châlon sur Saône-Sisteron). Plus loin encore, c’est la plaine qui baigne les eaux rapides du Rhône et de la rivière d’Ain.

Au fond de ce premier tableau, les montagnes du Beaujolais et du Dauphiné. À droite, ce sont de riches coteaux de vignes, veinés çà et là de rochers gris. En bas et à droite, la route de Bettant par laquelle nous sommes arrivés serpente au flanc de la colline avant d’y rejoindre la crête du bois.

À gauche, c’est la vallée de Vaux-Fevroux sillonnée par les eaux argentées du Buizin (autrefois appelée Vallée fiévreuse) mais aussi la vallée du gaz naturel découvert par hasard au début du XXème siècle

Pour beaucoup, Notre-Dame de Nièvre est la gardienne du village. Placée entre les deux cimetières, elle semble couvrir par l’ombre de son sanctuaire la dépouille des ancêtres qui l’on visitée autrefois.

 

 Souclin

Village sur la route de la Chartreuse de Portes

Panorama sur les Préalpes.

 

C’est dans ce village que fut baptisé Florian en Août 2000.

 

Villebois

Ancienne cité de la pierre

 

Serrières-de-Briord

Eglise romane

Point Vert de la Vallée Bleue : plan d’eau sur le Rhône (400 ha), plage, base de loisirs aménagée.

 

 Sault-Brénaz

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Eglise du XIXème siècle

Le Rhône, ses promenades sur les quais .

Vue sur le pont de Sault Brénaz, ouvert à la circulation en 1829.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Chapelle romane de Saint-Christophe de Brénaz (XIIIème siècle) et son cimetière.

 

 

 

 

 

 

 

 

Vestiges d’un théâtre rural gallo-romain (accès libre), que nous n’avons pas trouvé mais qui était en fait, tout près de nous

 

 Saint-Sorlin-en-Bugey

Au pied du dernier contrefort du Jura, sur la rive droite du Rhône, là est Saint Sorlin, pittoresque village fleuri de tradition viticole, “Village des Roses” depuis 1973.

La Châtellenie

 

Sans nous attarder à son passé gallo-romain, attesté par plusieurs vestiges, Saint Sorlin ou plus exactement Saint Saturnin de Cuchet comme on l'appelait autrefois, était, vers 1100 / 1150 inclus dans les possessions de la famille de Coligny.

C'est cette famille, qui fit bâtir le « Grand Château » dont on voit les ruines au-dessus de la Pouponne, pour défendre cet élément avancé de leurs terres. On ne pouvait trouver meilleure position !

Par le mariage de Béatrice de Coligny avec Albert III de la Tour (vers 1220), Saint Sorlin passa à la famille de la Tour (la Tour du Pin). Comme un de leurs descendants, Humbert 1er, devint par son mariage avec Anne Dauphine, le premier Dauphin de Viennois de la IIIème race, Saint Sorlin devint dauphinois et le resta pendant près de 70 ans (1282 / 1349), période marquée par une lutte continuelle et acharnée entre Dauphinois et Savoyards dont les possessions étaient imbriquées les unes dans les autres. Humbert Il, le dernier Dauphin, vendit le Dauphiné à la France et Saint Sorlin passa sous la couronne de France, mais pour peu de temps.

En effet, en 1355, un échange entre France et Savoie vint mettre un peu d'ordre dans le puzzle des terres et le Rhône constitua dorénavant la frontière. Saint Sorlin devient savoyard et d'une façon générale, la population n'eut pas à souffrir de la domination des Comtes puis des Ducs de Savoie ?

 

Durant les périodes dauphinoise et savoyarde,

Saint Sorlin était une petite capitale, siège d’une châtellenie. Le châtelain avait de multiples attributions puisqu'il représentait le Prince, mais c’était surtout un militaire à qui était confiée la défense de la place. La châtellenie de Saint Sorlin inféodée à Odon de Villars, de 1401 à 1414, puis à Gaspard de Varax en 1460, pour lequel elle fut érigée en marquisat. Saint Sorlin fait ensuite partie du douaire de Claudine de Brosse dite « de Bretagne », veuve du Duc Philippe Il et, enfin, est inclus dans l'apanage de la branche des Savoie Nemours.

Chose curieuse, lorsque Bugey et Bresse devinrent français en 1601 par le Traité de Lyon, qui entérinait l'échange avec le marquisat de Saluces, l'apanage des Savoie Nemours conserva son statut. Saint Sorlin revint ensuite à la famille de Savoie, qui obtint par le Traité d'Utrecht en 1716, la faculté de vendre ses possessions de ce côté des Alpes. Et ce fut les Chartreux de Portes qui se portèrent acquéreurs et devinrent ainsi marquis de Saint Sorlin, espérant mettre fin aux innombrables litiges avec les communautés voisines... Il n'en fut rien

Le village

 

C'est essentiellement la montée de l'église et les rues adjacentes, bordées de maisons anciennes et des vestiges des remparts. Deux types de maisons s'y retrouvent: le type bugiste avec le toit à un seul pan, débordant largement la façade, et le type savoyard (genre chalet) avec un toit à deux pans encadrant un pignon. Qu'elles soient de l'un ou l'autre type, ces maisons ont un point commun, la montée d'escaliers extérieure, car l'habitation est au premier étage. Au rez de chaussée, se trouvent la cave et l'écurie. Le vaste auvent abrite récoltes et provisions de bois.

Les familles nobles de Saint Sorlin étaient au début de noblesse militaire et bien des châtelains, leur temps de fonction achevé, se fixèrent à Saint Sorlin. Devenue inutile en temps de paix, cette noblesse fut remplacée petit à petit par une bourgeoisie de robe (magistrats, avocats, procureurs, curiaux) dont certaines familles furent anoblies à leur tour. Lorsque le tribunal de Saint Sorlin fut transféré à Saint Rambert (1607) et bien que des « hommes de loi » habitent encore Saint Sorlin, le déclin du village commença.

 

Le village des roses

Une autre histoire, une histoire d’amour celle-là, naquit en 1969 entre ce village et ses habitants et la reine des fleurs : la ROSE

Un, puis cent, puis mille, puis huit mille rosiers furent plantés et Saint Sorlin prenait le titre de « Paradis des Roses » (nom donné par un journal local de cette époque) et surtout devenait l’un des cinq ou six rares villages de roses, inauguré en 1973.

 

L’année suivante, avec de nombreux bénévoles, le Club des Roses et le foyer rural fut organisée la « Fête des Roses » qui, chaque année à la mi-juin jusqu’en 1981, attira des milliers de spectateurs venus assister aux nombreuses festivités et au défilé d’un corso fleuri dont les chars étaient confectionnés par les différentes associations locales et décorés par des dizaines de milliers de roses en papier.

C’est dire Saint Sorlin marqué par son passé mérite une visite que le touriste ne regrettera pas, car les roses et autres fleurs se marient harmonieusement avec les « vielles pierres ».

A remarquer dans le village :

A un carrefour pittoresque de la montée de l'église, la fresque de Saint Christophe (classée Monument Historique) est datée du début du XVleme siècle. Elle fut recouverte de crépi, sans doute pendant l'occupation française (1536 / 1559), découverte en 1910 et restaurée à cette époque. Une nouvelle restauration fut effectuée en 1989. Une borne parlante permet aux visiteurs d'obtenir toutes explications sur cette peinture

 

La place de la Halle, avec la vieille mesure de Saint Sorlin, l'entrée du Château du Molard, en prenant une pente rapide, le lavoir de l'Arémont et en continuant la montée en direction de l'église, la superbe maison dite « le petit Bessey »

L’église Sainte Marie-Madeleine et ancien Prieuré : Il est difficile de dire depuis quand existe le prieuré de Saint Sorlin, dépendant de l'abbaye d'Ambronay. Son existence est attestée en 1135 mais il est certainement plus ancien. Des prieurs ont apposé leurs sceaux sur plusieurs actes concernant la Chartreuse de Portes à son tout début. Il ne reste rien du prieuré que l'on situe dans la partie Est du cimetière.

Par contre, l'église actuelle (classée M.H.) bien que modifiée, a toujours été l'église priorale. De son origine romane, elle conserve la coupole sur trompes à la croisée du choeur. Les trompes sont soutenues par des colonnettes, ce qui est un élément architectural assez rare (St Martin d'Ainay à Lyon). Les chapelles, par lesquelles l'église fut agrandie, au fur et à mesure des besoins, sont un peu disparates. Leurs titulaires, familles nobles du pays, s'y faisaient enterrer.

Enfin, comme toute église romane de cette époque (Xllème siècle) elle n'était pas voûtée mais simplement plafonnée. Ce ne fut qu'à la fin du XVème siècle, que la voûte à trois croisées d'ogives fut construite, avec pour appui, les piliers dont certains obturent en partie les entrées des chapelles. Les nervures de la voûte se réunissent sur ces piliers, sans chapiteaux, rappelant l'architecture de la salle capitulaire d'Ambronay. Une restauration en 1963 / 64 a redonné à cette église, en partie tout au moins, son aspect du XVlème siècle.

Un phénomène géologique, la « Pouponne », énorme menhir naturel, surplombe le village et semble le menacer.

 

Collonges
Collonges

Sources et Lavoirs

 

Trois sources abondantes sortent au pied des falaises et s'écoulent vers le Rhône. Au XIXème siècle, elles ont été aménagées en lavoirs et abreuvoirs. La plus importante est la source de Collonges (XIXè siècle, dont le lavoir est abrité par un édifice à colonnade de style classique (classé Monument Historique)

 

 Lagnieu

Ville bâtie à la sortie d’une large vallée ouverte sur le Rhône

Foire de la St Martin (novembre)

Foire de la St Vincent (janvier)

Carnaval toutes les années paires, début mars

Centre balnéaire (piscine découverte)

Eglise néogothique dédiée à St Jean Baptiste, construite en 1867, restaurée en 1986. Retable, statues, tableaux intéressants. Tryptique en bois sculpté et peint du XVème siècle.

Point de vue de la Croix du Bramafan (535m)

 

 Ambutrix

Village pittoresque à flanc de coteau.

 

 Saint-Denis-en-Bugey

Tour carrée, vestige d'un château fort médiéval.

Au début du XIVe siècle le donjon est entre les mains des Dauphins du Viennois. En 1349 il passe aux mains du roi de France suiste à la cession du Dauphiné. En 1355, suite au Traité de Paris, Philippe VI l'échange aux comtes de Savoie.

La tour du château fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 26 mai 1899.

 

Table d’orientation, panorama à 360° .