Prieuré de Ganagobie

 

Décembre 2016

 

 

 

 

A une époque reculée des moines ont choisi le site de Ganagobie pour y vivre et y prier.

Le premier monastère fut fondé au Xe siècle par l’évêque de Sisteron qui en fit donation en 965 à l’abbaye de Cluny.

A la Révolution française, il restait trois moines qui se dispersèrent. Laissé à l’abandon entre le XVe et XXe siècle, le monastère abrite depuis 1987 la communauté bénédictine de Hautecombe.

Les moines fabriquent toute une gamme de cosmétiques et baumes à base d’huiles essentielles, dont le « baume du pèlerin ».

Situé dans le sud de la France, entre Sisteron et Manosque, sur un plateau escarpé, il domine toute la vallée de la Durance.

L’église, construite dans la première moitié du XIIe siècle, s’élève au-dessus de deux bâtiments plus anciens, dont les fondations ont été retrouvées par les fouilles des années 1960. Elle répond aux canons de l’architecture romane provençale.

La nef est longue de 17,7 m, en trois travées voutées en berceau brisé.    

L’église est connue pour son remarquable pavement de mosaïques médiévales polychromes, daté de la décennie 1120-1130, sans équivalent en France.

Le cloître n’est visible qu’au travers des vitres.

L’allée de Forcalquier, autrefois appelée le promenoir parce que les moines s’y promenaient après le repas, mène à une croix blanche dominant un spectaculaire point de vue.    

 

 

 

Au retour, passage devant le cimetière des moines, une petite croix toute simple devant chaque tombe. On constate tout de même qu’ils mourraient tous très vieux à part la première tombe qui est celle du curé d’Oraison.