LA LOIRE

 

Le Grand Fleuve

 

 

 

Mai 2014

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ARDECHE (Rhône-Alpes)

 

Mercredi 7 mai

 

 

La Loire prend sa source au Mont Gerbier de Jonc, mais savez-vous où il se trouve ?
Dans le Massif Central, dans la Haute Loire ?

Et bien non, il se trouve en Ardèche, à 200 km de Lagnieu d’où nous partons à 8 heures du matin, « à l’aube » pour une « Uberti » en vacances !!! (Je veux parler de Marine bien sûr).

 

Notre périple va durer une bonne semaine, Il pleut, j’enrage, mais ma mauvaise humeur ne va pas durer bien longtemps, car à St Etienne, je fais mon plus beau sourire pour une jolie photo (84 au lieu de 70 km/h), et nous voilà arrivées à destination.

Le Mont Gerbier culmine à 1551 mètres d’altitude. Nous attaquons la grimpette, mais la montée est bien raide, au ¾ du sentier je renonce, j’ai peur de glisser, ce ne sont que des cailloux.

Déjeuner au café restaurant de la source, souvenir oblige nous terminons le repas par une tarte aux myrtilles avec de la chantilly (Charly m’avait fait faire 380 km dans la journée en 1970 pour venir manger de la chantilly au Mont Gerbier, qui était à l'époque faite maison. Ce n'est plus le cas aujourd'hui)

 

 

 

 

Il y a 3 Sources de la Loire :

La Source Géographique qui coule dans un bac en pierre à l´intérieur d´une vieille grange parfaitement rénovée en toit de Lauze (on dirait plus une fontaine que la naissance d’un grand fleuve !)

 

La Source Authentique qui est plus un monument ancien érigé en 1938 par le Touring Club de France (malheureusement aujourd’hui en restauration, donc pas de photo)

La Source Véritable (Source officielle indiquée sur le plan cadastral n° 87) Elle coule dans un environnement naturel et sort de terre dans un pré, sous une lauze qui porte l´inscription "ici commence ma longue course vers l´Océan ..."

Qu’importe la véritable source, en se promenant près de ce petit ruisseau, on essaye d’imaginer le long chemin que va faire cette eau qui clapote joyeusement. Plus de mille kilomètres la sépare de l’océan Atlantique, et au fil des paysages, le ruisseau va devenir rivière et se transformer en un fleuve majestueux.

Il est 14 heures lorsque nous commençons, nous aussi notre route vers Nantes, au milieu des champs de jonquilles. Le ruisseau gonfle doucement dans la descente, on s’arrête souvent pour prendre des photos.

Sainte-Eulalie

 

Première petite bourgade ardéchoise que traverse la Loire à 1156 m. d’altitude. Site principal dans le village, la Ferme de Clastres (XVe s.) qui montre le type de construction traditionnel local.

C'était à l'origine le cloître des moines de St Chaffres de Monastier. En 1821, la commune le rachète pour en faire un presbytère. Le bâtiment a été classé monument historique en 1984.
La grange est couverte de paillisse (toit en genêt) et la maison est couverte d'un queyrat (toit en lauze).

Nous passons derrière l'école maternelle, et descendons un petit sentier jusqu'à une passerelle au-dessus du fleuve-ruisseau. L’eau n'a pas eu le temps d'être polluée et est absolument transparente.

J'allais oublié de dire que Marine a fait 2 fois la grimpette, car arrivées à la voiture je me suis aperçu que j'avais perdu les clés, sûrement à la passerelle lorsque mon sac est tombé par terre.

Le Lac-d’Issarlès

On redescend, direction le Lac d’Issarlès. On retrouve la Loire, elle ressemble rapidement à un gros ruisseau.

 

 

HAUTE-LOIRE (Auvergne)

 

Arlempdes

 

- L'ancienne porte d'enceinte, dite poterne,  datée de 1066, si l’on en croit une inscription gravée dans une plaque de marbre (Classé MH le 27 septembre 1971)

 - L'église romane Saint-Pierre et non loin du portail d’entrée la croix de pierre du XVe siècle, historiée sur les deux faces : l’une, celle tournée vers l’ouest, s’ornant d’une pietà, l'autre représentant la crucifixion (Classé monument historique le 28 mai 1907) 

- Le château, aujourd’hui ruiné, dont la paroi face au fleuve, présente des à-pics d’une centaine de mètres de hauteur.

 

Nous nous garons derrière une voiture immatriculée 05, mais le chauffeur n'est pas particulièrement sympathique et n'a pas très envie de taper la causette. On apprend juste qu'il est de Gap.

Goudet dont on distingue le clocher avec ses tuiles polychromes, jaunes, vertes et rouges disposées en écailles.

Le Puy en Velay

20 ans séparent ces 2 photos.

 

Nuit au Puy en Velay au  B&B Hôtel, 2 ave Charles Massot, 43750 Vals-Pres-le-Puy, tél. 08 92 68 16 20 .

 

Nous avons parcouru 107 km.

 

 

Jeudi 8 mai 2014

 

Au départ du Puy, nous suivons les Gorges de la Loire « Bof », comme dit Marine. Pas grand-chose à voir, il est vrai qu’à côté de nos Gorges du Verdon, elles font bien triste figure.

Brives-Charensac

Une agréable cité qui se laisse bercer au fil de son fleuve.

A l'origine, deux cités :

- Rive droite, Brives, d'origine gauloise (du Celte Brivas qui signifie Pont).

- Rive gauche Charensac d'origine gallo-romaine.

Les deux villages ne forment plus qu'une seule commune  depuis l'ordonnance royale de 1839.

La commune possède trois ponts :

- le plus ancien date de la période gallo-romaine. C'est le pont de la Chartreuse. Il est encore en parfait état et a été interdit à la circulation automobile (nous ne le verrons pas)

- le pont médiéval est écroulé en partie. Il ne lui reste que deux arches.

- le pont Gallard a été construit au début du XVIIIe siècle, en parallèle aux vestiges du vieux pont. Il a été submergé par une crue deux fois (vers 1750 et lors de la crue désastreuse du 21 septembre 1980). Ce pont est le pont principal actuel.

Le château de Lavoûte-Polignac à Lavoûte-sur-Loire.

Chamalières-sur-Loire

- Le « château » dans le centre du bourg, date du XVe siècle, mais a été considérablement remanié par la suite. Il semble aujourd’hui passablement délabré.

Marine demande à une vieille dame ou se trouve l’église, la mémé lui explique qu’elle vient justement de l’ouvrir, lui montre le chemin et elle lui parle de si près que je pense à un moment qu’elle va l’embrasser, je n’ai pas eu le réflexe assez rapide pour les prendre en photo.

- L’Eglise prieurale Saint-Giles a été construite vers la fin du XIe ou au début du XIIe siècle. Elle est classée au titre des monuments historiques depuis 1862.

- Le cloître de l’ancien prieuré attenant à l'église, date du XIIe siècle.

Un magnifique petit village, que l’on prendra plaisir à visiter.

- Le viaduc ferroviaire et le pont métallique de Chamalières traversent en aval de la commune le fleuve de la Loire.

 

Retournac

Nous nous arrêterons devant l’église Saint-Jean-Baptiste (XIIe siècle) pour boire un café. Des gens attendent la fanfare du 8 mai, il fait chaud et elle tarde à arriver. Nous décidons de repartir et nous la croiserons à la sortie de Retournac.

 

Aurec-sur-Loire

Ballade dans le centre d’Aurec. Nous restons un moment sur l’esplanade de l’office du tourisme à écouter une seconde fanfare. Eh oui, nous ne pouvons oublier que partout l’on fête la fin de la seconde guerre mondiale.

- Le château seigneurial d'Aurec (XIe, XIIIe et XVe siècles) est inscrit à l'inventaire des Monuments historiques. Son parc, aujourd'hui jardin public, compte des arbres centenaires (cèdres et Wellingtonias). Ses locaux abritent également la bibliothèque.

- Le Château du moine sacristain, en plein coeur de la ville, abrite aujourd'hui l'office de tourisme.

- L'église Saint-Pierre, XIIe siècle.

 

 

LOIRE (Rhône-Alpes)

 

 

Entre Saint-Maurice-en-Gourgoiset Saint-Paul-en-Cornillon, nous tournons en rond pour trouver le Mont Fayn et sa table d’orientation, sans résultat… On devait y apercevoir un méandre de la Loire.

Chambles

Ce petit bourg a su préserver son caractère féodal qui lui donne toute son originalité. Surplombant les gorges de la Loire, le village jouit d'un panorama exceptionnel.

En passant devant un champ Marine m’explique que longtemps elle avait cru Fred qui lui avait fait croire que c’était avec les boutons d’or que l’on faisait du beurre…


Saint-Cyprien

Ensuite on suit la D1082, qui n’a aucun intérêt : la Loire est loin, au milieu de la plaine.

Saint-Priest-la-Roche

Au détour du chemin, nous admirons le château de La Roche, posé au milieu de l'’eau sur un îlot.

La Loire a vraiment grossi, mais comme plus au nord le barrage de Villerest barre son cours, elle est très calme.

Saint-Jean-Saint-Maurice-sur-Loire

Le lac de Villerest est le plus vaste posé sur la Loire puisqu'il s'étend sur 36 km et a une superficie de 770  ha.

Sur une photo de la tour, on aperçoit la petite tête de Marine.

Commelle-Vernay

Belvédère d’où nous pouvons voir le barrage de Villerest dont la construction a débuté en 1978. Il a été mis en service en 1982.

Roanne

Jadis, il était possible de franchir la Loire par un Gué à Roanne et c'est à partir de cette ville que le fleuve devenait navigable.

- Le Centre Ancien avec l’église Saint-Étienne : en pierres dorées et roses. Initialement elle a été construite vers 1343 par Alice de St-Haôn (dite de la Perrière) héritière d'une des deux seigneuries dominantes de l'époque avec les comtes de Forez. Depuis elle fut détruite et reconstruite 4 fois. Son aspect actuel date de 1844. La maison bourbonnaise du XVe siècle encore visible le long de l'Église Saint-Étienne : facilement reconnaissable avec ses colombages. Elle jouxte l'église Saint-Étienne. C'est sûrement une des plus anciennes maisons de Roanne.

- Port de Plaisance 

Nuit à l’hôtel Ibis Budget, 60 rue de Matel, 42300 Roanne, tél. 08 92 70 09 95

 

Nous avons parcouru 236 km.

 

 

 

 

Vendredi 10 mai 2014

 

Marine vient d'avoir la honte de sa vie, moi pas du tout, plutôt morte de rire... j'ai déclenché l'alarme incendie dans tout l'hôtel à cause de ma tartine de pain coincée dans le grille-pain à 8h du matin.

 

 

 

 

SAONE-ET-LOIRE (Bourgogne)

 

Saint-Yan

On se trompe de direction, et on part sur Paray-le-Monial.

Digoin

C’est un Pont-Canal (1834) qui permet d'établir une connexion fluviale entre la Loire et la Saône. Le fleuve a marqué l'histoire de la ville, les mariniers provenant de Nantes y déchargeaient leurs gabarres contenant du sel et ramenaient en sens inverse du vin, du poisson et des céréales.



NIEVRE (Bourgogne)

Decize

Nous visitons l’église Saint Aré.

Selon la légende, le corps de Saint-Aré aurait été déposé au VIe siècle dans un oratoire au bord du fleuve. L'église aurait ensuite été érigée à cet endroit.
Saint-Aré était évêque de Nevers au VIe siècle. A sa mort son corps fut déposé selon ses souhaits dans une barque sur la Loire.

Promenade des Halles
Promenade des Halles

La barque aurait miraculeusement remonté le courant au lieu de le descendre et se serait arrêtée à Decize, où l'évêque devenu saint fut inhumé.

On dit que dès sa mort, de nombreux pèlerins seraient venus à Decize sur son tombeau. Le culte de Saint-Aré perdura jusqu'au XVe siècle. Après la révolution, ses reliques furent éparpillées, puis en partie restituées en 1875, date à laquelle elles furent placées dans une nouvelle châsse.

Imphy

On passe devant un immense champ de trèfles incarnats en fleurs.

 

Sauvigny-les-Bois

L'église Saint-Etienne est fermée, l’on ne verra pas la cloche « Stephana », qui fut coulée en 1515 et qui porte cette inscription : « Jésus, Marie, Ô glorieux protomartyr du Christ Stéphane, prie pour nous, afin que Jésus pieux et bon, nous donne tout ce qui a été demandé lors de ma bénédiction, l’an mil cinq cent quinze. Je m’appelle Stéphana. »

Nevers

La cité des Ducs est classée ville d’art et d’histoire.

- Le Palais ducal, lieu de résidence des Ducs de Nevers est considéré comme l'un des premiers châteaux de la Loire. Longtemps, il a accueilli le palais de Justice. Rénové au début des années 1990, il est pour partie affecté aux services municipaux dont il représente une annexe de l'hôtel de ville : principalement salle du Conseil Municipal Pierre-Bérégovoy.

Nous visitons seulement les salles d’expositions.

Nous sommes surprises par la modernité des vitraux, mais l’on apprend que l’édifice a été très fortement endommagé lors du bombardement du 16 juillet 1944, et que les anciens ont été perdus  (quelques-uns dataient du XIe siècle). Les vitraux actuels sont l'oeuvre d'artistes contemporains (Jean-Michel Alberola, Claude Viallat, Gottfried Honegger, Raoul Ubac, François Rouan).

Au moment de sortir du parking de la cathédrale, Marine attrape un fou-rire.

 

Marine : - fais attention à la bitte
Moi : - Oui, j'en ai pris une, une fois, et ça m'a fait mal !

 

Je parlais évidemment du bas de caisse de ma voiture.

 

 

La Marche

La Marche possède, au centre de son territoire, un donjon médiéval, ou plutôt ce qu'il en reste.

La Charité-sur-Loire

Arrêt pour faire un petit tour de cette charmante bourgade, ancienne place forte importante attribuée aux Protestants à l'issue des Guerres de Religion à la fin du XVIème siècle. C’est aussi la ville du Livre et il n’est donc pas étonnant d’y trouver tant de librairies et de si jolies phrases écrites sur les murs.

- L'Église prieurale Notre-Dame

- La ville ancienne

- Les Remparts

C’est en 1520 que le prieur Jean de la Magdeleine de Ragny, grand bâtisseur, fit construire le vieux pont  de pierre. Il est aujourd’hui, l’un des plus anciens et des plus beaux le long de la Loire.

Au retour de la promenade sur les remparts, je ne résiste pas devant la devanture d’un magasin qui propose du chocolat chaud fait maison, un véritable délice.

 

 

Pouilly-sur-Loire

Nous ferons juste le tour de la ville en voiture, car après avoir vu La Charité-sur-Loire, Pouilly nous semble vraiment sans intérêt.

Tracy-sur-Loire

Nous passons devant les vignes et le château de Pouilly, domaine privé, qui produit un Pouilly fumé renommé. Il est inscrit monument historique depuis 1967.

Puis nous traversons une très belle forêt aux arbres immenses.

 

Et nous voilà à Cosne-Cours-sur-Loire où nous prenons une photo du cinéma l’Eden.

 

 

 

LOIRET (Région Centre)

Briare

Le pont-canal de Briare: ouvrage d'art exceptionnel, conçu par l’ingénieur Léonce-Abel Mazoyer, et auquel a participé Gustave Eiffel. Il a été achevé et ouvert le 16 septembre 1896. Il enjambe la Loire pour relier le Canal Latéral à la Loire au Canal de Briare.

Cet ouvrage détiendra pendant plus d’un siècle le record d’Europe de longueur dans sa catégorie, avant d’être détrôné, en 2003, par le pont-canal de Magdebourg sur l'Elbe, long de 918 m. Le pont a été inscrit monument historique par arrêté du  12 mai 1976.

L’Eglise Saint-Etienne, construite entre 1890 et 1895 est remarquable par ses décorations à base d’émaux de Briare, pour certaines d’inspiration plutôt profane (signes du zodiaque).

 

Nous dinerons au « petit Saint-Tropez » avec un demi de Pouilly.

Nuit à l’hôtel le Cerf, 22 bd Bayser, 42250 BRIARE, tél. 02 38 37 00 80

 

Nous avons parcouru 270 km.

 

 

 

 

Samedi 10 mai 2014

Gien

La ville connue pour ses faïences, nous allons donc visiter le musée de la faïencerie (un peu cher pour un aussi petit musée 4 euros/personne).

 

Marine : - sérieux, moi qui suis traumatisée depuis l'enfance par les "chiotes" d'Anne Franck (en faïence de Delft tout de même), tu me fais visiter une faïencerie !

Il nous faut maintenant traverser le pont pour faire une belle photo du château d’Anne de Beaujeu, puis nous montons sur l’esplanade de l’église Sainte-Jeanne-d’Arc. Bien que nous ayons déjà notre quota de visite d’église, nous entrons dans celle-ci. On ne le regrette pas, elle est impressionnante par la masse de son intérieur, par contre les abords du château sont en travaux et c’est bien dommage.

Sully-sur-Loire

Quelques kilomètres plus loin nous arrivons devant l’imposant château féodal de Sully-sur-Loire.

Le château est magnifique. Comme son nom l’indique, il appartenait au ministre Sully, l’acolyte d’Henri IV. Avec ses hautes tours et ses douves profondes, c’est une superbe forteresse médiévale qui fut édifié à la fin du XVe siècle.

On entre dans le donjon, partie la plus ancienne. Une salle accueille, aujourd’hui, la réplique en plâtre du tombeau du duc de Sully et de sa seconde épouse Rachel de Cochefilet. L’original en marbre est à Nogent-le-Rotrou.

 

Le château recèle un grand nombre de tapisseries, plusieurs tableaux (Henri IV, portraits d'ancêtres et héritiers de Sully), et du mobilier Louis XIII et Louis XIV...

Des hôtes illustres passèrent à Sully... Si Henri IV ne vint jamais au château, celui-ci n'en reçut pas moins de très illustres hôtes. Louis XIV et Anne d'Autriche, accompagnés de Mazarin, s'y réfugièrent en mars 1652, en pleine Fronde.

Un chemin de ronde, au sommet du donjon, permettait aux gardes de surveiller les alentours jusqu’à près de 10 km à la ronde. Il dessert la salle ou vivait la garnison du château qui est couverte d’une impressionnante charpente dont les trois quarts sont d’origine, c’est-à-dire du tout début du XVe siècle. Elle est constituée principalement de poutres de chêne des forêts locales.

Nous avons beaucoup de chance, pendant 2 jours il y a une manifestation de bénévoles pour représenter « les heures historiques des gaulois aux années 60 ». Scénettes théâtrales, visite des campements, marché médiéval… C’est tout simplement superbe.

Nous déjeunerons sur place d’un repas médiéval excellent.

Nous ne pouvions pas rêver mieux pour commencer notre découverte des châteaux de la Loire.

L’abbaye de Saint-Benoit-sur-Loire

La Loire et ses bancs de sable

Je suis désolée pour la qualité de mes photos, j'avais bien emmené mon appareil, mais le chargeur est resté chez Fred... Toutes mes photos sont prises avec mon téléphone.

Germigny-des-Prés

Germigny-des-Prés est particulièrement connu des historiens et des archéologues pour posséder l'une des plus anciennes églises de France, rare exemple du style architectural carolingien.

 

Nous mangeons nos premières cerises de la saison (encore un peu vertes tout de même).

Photo des gabarres de Jargeau

Orléans

Orléans est une ville au grand passé historique, elle a été la capitale d'un royaume à l'époque Mérovingienne puis la première capitale des rois capétiens après l'An Mil. En 1429, la délivrance d'Orléans par Jeanne d'Arc pendant la Guerre de Cent Ans a été le moment crucial de la reconquête du royaume de France par le roi Charles VII.

Visite de la cathédrale, elle est grandiose. On ne peut que rester admiratif devant de tels vitraux. Clovis y organisa le concile de 511, Charles le Chauve en 848 et Louis VI le Gros au XIIe siècle s’y firent sacrer rois…

Balade le long de la rue Royale, sous la pluie malheureusement, puis nous arrivons sur la place du Matroi où Jeanne d’Arc trône sur son haut cheval. Marine qui est fan de la pucelle veut aller visiter la maison ou elle séjourna du 24 avril au 9 mai 1429 (en fait, une reconstitution approximative, l'originale ayant été détruite durant les bombardements). Je ne suis pas spécialement ravie, mais c’est sa petite vengeance pour lui avoir fait visiter le musée de la faïencerie.

 

La Chapelle-Saint-Mesmin

Nous resterons ce soir à l’hôtel B&B, à 5 km du centre.

 

J’avais oublié, la photo du jour…. J’en connais une qui va être contente demain matin au réveil !!!

 

 

Samedi 11 mai 2014

 

 

Meung-sur-Loire

Une déviation et le marché nous empêche de voir le centre-ville.

Beaugency

Une dizaine de km de Meung, Beaugency a conservé plusieurs monuments médiévaux intéressants : - la tour César (superbe donjon du XIe siècle), les remparts, l’abbatiale Notre-Dame, le pont (long de 440 mètres et composé de 26 arches). Nous aurions aimé nous attarder dans ce joli bourg, mais la pluie a interrompu notre flânerie.

L’itinéraire d’aujourd’hui nous a encore fait passer tout près d’une centrale nucléaire, la troisième depuis le commencement de notre périple.

 

 

LOIR-ET-CHER (Région Centre)

Chambord

Construit au XVIe siècle sous l’ordre du roi de France, François Ier, le majestueux château de Chambord est à l’origine prévu comme résidence de chasse d’ampleur colossale. Ceci explique la taille du parc, le plus important parc forestier entièrement clos de toute l’Europe (un mur de clôture de 32 km de long ouvert par 6 portes) d’une superficie de 5440 ha.

Marine ira seule le visiter, je l’ai déjà vu en août 2011 avec Jérôme et les enfants, lors de notre retour de Nantes.

A son retour, j’apprends que le tarif, taux plein, est de 11 euros, gratuit pour les – de 26 ans (normal), mais où le bât blesse c’est que c’est gratuit pour les étrangers montrant leur passeport, alors qu’un chômeur doit payer 9 euros.

Cheverny

Visite de notre second château du Val de Loire Moulinsart, heu « mille millide mille sabord » je voulais parler de Cheverny. Hergé s’en est fortement inspiré pour en faire le port d’attache de Tintin. Une dépendance abrite le musée Tintin que nous ne visiterons pas (c’est un supplément que nous n’avons pas pris).

Le château est très beau, bien meublé.

Le chenil  qui compte une meute d’une cinquantaine de chiens de chasse nous met un peu mal à l’aise. Leurs yeux nous paraissent bien tristes, nous espérons qu’ils ne sont pas toujours enfermés dans cette cour bétonnée.

Le parc est magnifiquement fleuri.

Madame la duchesse, asseyez-vous et étalez votre grande robe…

 

Blois

Je pense que Marine va vite avoir son overdose de château, je vais donc passer à côté de Blois et de son château (déjà vu en août 2011).

 

 

 

INDRE-ET-LOIRE (Région Centre)

Chenonceaux

Construit en 1513, ces 5 arches enjambent le Cher, affluent de la Loire, et en font le joyau des châteaux Renaissance. C’est d’ici que Catherine de Médicis a dirigé la France, dans son cabinet vert ; c’est dans ce château que son mari, Henri II a fait venir sa favorite, Diane de Poitiers, et le lui a offert, au grand dam de Catherine ; les deux filles de cette dernière, la reine Margot, et sa sœur, Elisabeth de France, avec leurs royaux époux, de même que ses belles-filles, Marie Stuart, Elisabeth d’Autriche et Louise de Lorraine, sont passées par là ; Catherine Briçonnet, épouse  du surintendant des Finances, l’a fait embellir ; la favorite d’Henri IV, Gabrielle d’Estrée, l’a également habité. Louis XIV y a séjourné ; au XVIIIe siècle, Mme Dupin, amie des encyclopédistes et propriétaire des lieux, y reçoit Voltaire, Rousseau, Montesquieu, Diderot… Et bien sûr on retrouve trace de tout ce beau monde au cours de la visite.

Que vous le croyez ou pas, je vous dis que ces bouquets sont des fleurs naturelles, et il y en a dans toutes les salles au château de Chenonceaux.

Les jardins, une pure merveille, je rêve, je remonte le temps, j’imagine toutes ses belles dames en train de parcourir ses allées, c’est merveilleux ! «la vie de château», je vais y croire le temps de la visite.

Nous arrivons dans le parking du château d'Amboise, mais fatiguées, nous décidons de chercher un hôtel et de nous reposer un moment. Nous trouvons le Best Western Hôtel le Vinci Loire Valley, 12 ave Emile Gounin, tél. 0247571090. La visite sera pour demain.

Souper dans une créperie dans le centre d’Amboise, passage sous la tour de l’horloge, cette tour du XVe siècle a été construite sur une ancienne porte de la ville, alors appelée « Porte de l’Amasse ». Elle est classée MH depuis 1933.

 

 

Lundi 12 mai 2014

 

 

Amboise

On snobe le château d’Amboise et le clos Lucé (la dernière demeure de Léonard de Vinci). Notre quota sera atteint avec Villandry dans la matinée. Marine n’en peut plus… je sens qu’elle ne va pas tarder à me faire une indigestion de châteaux et d’églises…

 

Montlouis-sur-Loire

On va longer pratiquement jusqu’à Langeais, des habitations troglodytes.

 

 

Tours

Visite de la cathédrale St Gatien (XIIe et XVIe siècles). La nef est très haute avec au fond des vitraux magnifiques.

Villandry

Visite de Villandry et de ces célèbres jardins.

Le guide est passionnant et on apprend énormément de détails. Ce château construit vers 1536, est le dernier des grands châteaux bâtis sur les bords de la Loire à la Renaissance. Pour le faire édifier, Jean le Breton, ministre des Finances de François 1er, fait raser une forteresse du XIIe siècle dont il ne reste aujourd’hui que les fondations et le donjon.

Les descendants de Jean le Breton, conservent Villandry jusqu’en 1754, année où il devient la propriété du marquis de Castellane, ambassadeur du roi et issu d’une très illustre famille provençale.

En 1906, le château est acheté par un espagnol, Joachim Carvallo et Ann Coleman, héritière d’une riche famille américaine. Ils restaurent d’abord le château puis ils restituent les jardins Renaissance qui avaient été remplacés par un parc à l’anglaise au XIXe siècle.

Du donjon, on admire les jardins d’agréments et le potager entretenus par 9 jardiniers à temps complet.  Ils sont magnifiques. 1015 tilleuls répartis sur l’ensemble du domaine nécessitent chaque hiver une taille de trois mois, effectuée par une équipe de quatre jardiniers. L’ensemble des buis représente une longueur cumulée de 52 km qui doit être taillée tous les ans entre avril et octobre. 115000 plants de fleurs et légumes sont plantés chaque année.

Nous nous arrêtons dans un restaurant troglodyte «Au gosier sec», mais comme il est déjà 14 heures, la patronne nous sert une terrine et un dessert.

Langeais

Photos du pont suspendu. Petit tour en voiture dans le centre-ville pour admirer le château d’allure médiévale.

 

 

 

MAINE-ET-LOIRE (Pays de la Loire)

Turquant

J’avais entendu parler de Turquant, comme d’un village troglodyte. Grosse déception, ce n’était que 4 ou 5 boutiques d’artisans dont 2 seulement étaient ouvertes.

Saumur

Encore une déception, nous nous y sommes arrêtées en espérant y voir le dressage de chevaux dans sa célèbre école d’équitation de Saint-Hilaire-Saint-Florent « le Cadre Noir ». Le gardien à l’entrée m’explique que d’abord, pour ce soir les visites sont terminées, mais qu’il n’y a que les infrastructures qui se visitent.

Et comme en plus la ville ne m’inspire pas du tout, nous décidons de repartir et de dormir ce soir sur Angers.

La Loire est maintenant très large.

 

Chênehutte-Trèves-Cunault

3 beaux villages qui se trouvent sur la rive gauche du fleuve.

 

Gennes

Nous retraversons le pont rive droite et la route continue à longer le fleuve jusqu’à La Daguenière.

Angers

Angers n’est pas proprement parler sur la Loire, mais sur la Maine. Capitale de l’Anjou, c’est d’elle qu’est issue la famille des Plantagenets qui a longtemps régné sur l’Angleterre.

 

Nous prendrons une chambre à l’hôtel Ibis au Centre-Château avant d’aller diner dans un petit restaurant du coin.

 

 

 

Mardi 13 Mai 2014

 

 

Après le petit-déjeuner nous partons à la découverte d’Angers. Des maisons à pans de bois habillent les façades du quartier de la cathédrale.

Un grand coup de cœur pour la maison d’Adam. Toute de guingois, cette maison, construite vers 1491 devrait son nom au pommier qui semble soutenir la tourelle d’angle et qu’encadraient autrefois deux statues d’Adam et Eve avec le serpent qui ont été détruites à la Révolution.  Coïncidence, un de ses propriétaires vers 1686 s’appelait Michel Adam. !

Nous montons jusqu’au château-forteresse, élevée à partir de 1232 par Blanche de Castille, mère et régente de Saint-Louis, puis un arrêt à la cathédrale (Je n’exagère pas en disant que je suis pratiquement obligée de tirer Marine par la main pour la visiter, églises et châteaux, elle a son taf pour les années à venir…) avant de redescendre par de petites rues pavées jusqu’à la voiture.

Déjeuner sur le pouce et nous allons rendre visite à la famille Blayac pour la pause-café. Pauvre Jérémy, il avait à peine fini de manger sa poire… Virginie en hôte parfaite nous avait préparé des mini-choux et des macarons et la petite Lola a fait craquer Marine avec sa bouille trop mimi…

 

Je vais avouer autre chose, elle a aussi craqué sur la grosse BMW à l’extérieur de la maison mais n’a pas osé la prendre en photo pour l’envoyer à ses frères…

Nous reprenons la route pour nos derniers km avant l’arrivée à Nantes en longeant la corniche Angevine.

 

 

 

LOIRE-ATLANTIQUE (Pays de la Loire)

 

Arrivée sur Nantes.

Nous avons parcouru 1340 km depuis notre départ de Lagnieu.

Et voilà la vue du balcon des filles "la Loire, toujours la Loire". Il me reste à la longer jusqu'à Saint-Nazaire.

 

 

 

Mercredi 14 Mai 2014

METRE A RUBAN – 32 rue Lanoue Bras de Fer

Outil indispensable à l’architecte, l’urbaniste, l’ouvrier et bien d’autres corps de métier, le mètre à ruban l’est aussi pour l’artiste Lilian Bourgeat, qui le transporte partout avec lui. Copie exacte mais gigantesque du sien propre, celui-ci est déployé, au cœur de l’île de Nantes, dans la cour du nouveau siège du groupe Aethica dont le métier est justement de construire des projets immobiliers.

BUTTE SAINTE ANNE

Ancien bastion ouvrier des chantiers navals et grandes usines de bord de Loire, Chantenay n’en domine pas moins la ville. Sa butte Sainte-Anne, surplombe les quais de 30 mètres et offre une belle vue plongeante sur le fleuve et l’Île de Nantes

Inaugurée en 1871, La statue de Sainte-Anne bénit la Loire et ses marins du haut de son rocher tout en serrant contre elle la Vierge enfant.

 

FRESQUE DES ACADIENS – Rue des Acadiens

Important épisode de l’histoire de Nantes

Peu savent que Nantes fut, à la fin du XVIIIe siècle, port d’accueil de ces exilés venus de l’embouchure du Saint-Laurent. En 1785, la plupart embarquèrent pour la Louisiane, quelques-uns firent souche à Chantenay.

 

Déjeuner dans un petit bistroquet de la butte.

MUSEE JULES VERNE – 3 rue de l’Hermitage

On découvre derrière les murs de cette charmante maison bourgeoise datant du XIXe siècle le musée Jules Verne entièrement consacré à l'écrivain et à son œuvre. Il retrace la vie de ce grand homme, né à Nantes en 1828, à travers ses livres, des extraits de ses œuvres, des affiches et des jeux.

MONUMENT A JULES VERNE – Rue de l’Hermitage

Statues de Nemo et Jules Verne enfant (sculpture inaugurée le 3 décembre 2005)

Ces sculptures représentent l'écrivain enfant assis sur un banc regardant vers le large, dans la même direction que le capitaine Nemo, héros de ses futurs romans.

QUAI DE LA FOSSE

Quasi légendaire pour les natifs de la cité des ducs pour la très simple raison que la vie portuaire y charria des siècles durant tant les saveurs que les aventures ramenées de tous les horizons.

Aux rives marécageuses du confluent de la Loire et de la Chézine, ont succédé, au XVIIIème siècle, des chantiers navals de plein air, puis un faubourg au quai continu et aux immeubles alignés.

QUARTIER GRASLIN
Dans les rues désormais semi-piétonnes de cet élégant quartier, on flâne au fil des boutiques et on opte pour une pause-café à la brasserie LA CIGALE
, où Il faut admirer les hauteurs de plafond, les faïences, miroirs et sculptures (classés) qui caractérisent cette brasserie XIXe.

COURS CAMBRONNE

Promenade sur le cours Cambronne, havre de paix en plein coeur de ville.

 

PASSAGE POMMERAYE

Ce passage, inauguré en 1843 et classé monument historique depuis 1976, est une galerie marchande en plein coeur de Nantes. Construit sur 3 niveaux autour d’un escalier central monumental, sur 9 m de dénivelé ce qui est rare en Europe. Cette galerie se veut un hymne à la modernité. Le lieu est baigné de lumière grâce à l'immense verrière. Les architectes ont fait le bon pari en mélangeant le fer et le verre car le résultat est époustouflant.

LA PLACE ROYALE

La place Royale de Nantes est bien évidemment située au cœur de la ville. Une fontaine, symbole de la ville, trône en son centre, érigée en 1865 c’est un joyau architectural, elle symbolise la vocation fluviale et maritime de Nantes.

LE MUR – Place Ricordeau

Cette info surprenante faisait la une des médias : « Dans la nuit du lundi 23 au mardi 24 mai 2011, un gigantesque mur percutait le sol nantais, s’écrasant tel un météorite, en plein cœur de Nantes, sur la place de la Bourse et réveillant les riverains endormis ! »

Depuis, le mur a été déplacé et se trouve Ricordeau, tout près du skate-park.

Une inscription écrite sur le haut du mur m'a interpellé "Où est Charly".

Passage par le Quartier FEYDEAU.

Bel exemple architectural du XVIIIe siècle

 

Deux grandes sources de richesse garantirent l’opulence nantaise du XVIe au début du XIXe siècle : l’Afrique et l’Amérique. Des navires construits et armés à Nantes assurèrent un commerce triangulaire entre le premier port de France de l’époque, les côtes de Guinée et les Antilles. Le principe en était cruellement simple : acheter des Noirs revendus contre du sucre de canne qui sera raffiné à Nantes. Bien sûr, les navires déversèrent également sur les cales du quai de la Fosse et de l’île Feydeau d’autres marchandises coloniales tels café, cacao, poivre, indigo ou bois exotiques. L’île Feydeau concentre en son sein les témoignages de cette période où les armateurs formaient de véritables dynasties.

À partir de 1926, près de vingt années de travaux furent nécessaires pour combler une partie de l’Erdre et les bras de la Loire situés au nord de l’île Gloriette.

Dès lors, l’île Feydeau perdit son statut naturel que veulent rappeler, allée Turenne, les parterres engazonnés et leurs bordures de granit évoquant l’eau du fleuve et les anciens appontements. Élevés sur un sol sablonneux, les vastes immeubles des riches familles d’armateurs ont ignoré ces changements : ils penchent, créant un effet optique des plus singuliers ! Bâtis essentiellement en tuffeau, parés de mascarons, dotés de balcons en fer forgé, souvent organisés autour de cours intérieures aux escaliers voûtés, ces résidences illustrent par leur faste toute la dimension de ce passé commercial.

LES MASCARONS

Masques ornant portes et fenêtres.

Les mascarons sont des visages, masques fantastiques ou grotesques décorant portes et fenêtres.

Quai des Antilles

LES ANNEAUX

L'œuvre de Daniel Buren se découvre dans un parcours jalonné de 18 anneaux tournés vers le fleuve offrant autant de découpages sur le paysage fluvial.

L’artiste a voulu mettre au jour la double perspective de la pointe de l’Île de Nantes : celle, architecturale dessinée par le quai et ses entrepôts et celle, naturelle, de la Loire qui s'ouvre largement sur l'estuaire.
Cette perception est différente la nuit quand les anneaux s’auréolent de rouge, de vert et de bleu, trois couleurs, bases d'une infinie variété d'autres
.

HANGAR A BANANES

L’endroit est un agréable lieu de promenade tourné vers l’estuaire.

Depuis juin 2007, le hangar à bananes a changé de vie. Cet entrepôt construit en 1950, long de 150 m et large de 50, où l’on faisait mûrir les bananes en provenance de Guinée puis de Guadeloupe, regroupe maintenant une salle d’exposition, des restaurants et des bars dont les terrasses donnent directement sur la Loire.

 

 

 

Jeudi 15 mai 2014

Le Pellerin (bac)

Nous sommes du mauvais côté de la Loire pour pouvoir observer la « maison dans la Loire ». Il nous faut prendre le bac dont le passage est gratuit.

LA MAISON DANS LA LOIRE – Quai Emile Paraf à Couëron

“Une maison dont les fondations capturées par la vase penchent légèrement, volets fermés, comme une épave inhabitée. Elle semble aussi solitaire que nous le sommes de temps à autre dans la nature. Image réaliste et poétique, concrète, secrète, silencieuse, cette maison endormie sur la Loire pourrait être un tableau, une peinture en trois dimensions déposée dans le temps. Immobile. (...) C’est ça que j’appelle le réalisme imaginaire. ’Réalisme’ parce qu’il s’agit d’une réalité concrète, tangible, palpable, absolue. Et ’imaginaire’ parce que le but, c’est d’introduire le rêve dans la vie des gens.” (Jean-Luc Courcoult, fondateur de Royal de Luxe est l’homme des voyages extraordinaires et des histoires à rêver debout).

SERPENT D’OCEAN – SAINT-BRéVIN-LES-PINS

C’est à la pointe du Nez de chien, à “la limite transversale de la mer” (frontière entre espace fluvial et maritime), que surgit l’immense serpent de mer de Huang Yong Ping dont le squelette apparaît comme issu d’une fouille archéologique. Son mouvement le rend vivant : on devine qu’il a traversé les mers pour venir échouer sa gueule démesurée sur cette plage. La ligne de ses vertèbres joue avec la courbe du pont de Saint-Nazaire.

SAINT NAZAIRE

Le pont de Saint-Nazaire (3 356 m de long et 60 m de hauteur) offre une vue imprenable sur l'embouchure de la Loire, mais il ne faut pas craindre le vertige car on se sent irrésistiblement attiré par l’eau. J’ai mal au cœur, je cramponne le volant et je roule sur la file du milieu à 40 à l’heure, à l’heure de pointe je peux vous dire que je me fais klaxonner...

 

De la source à l'estuaire de la Loire, nous avons parcouru 1268 km.

De la source à l’estuaire de la Loire, nous avons parcouru 1268 km.

La Baule
La Baule

PORNICHET

Au sud de la Bretagne,  où la Loire vient terminer son long voyage, à la frontière entre les marais de Brière et l'Océan Atlantique, Pornichet est une commune principale de la région La Baule - Presqu'île de Guérande.

 

LA BAULE

La plus grande plage d’Europe, ses pinèdes, ses villas du XIXe et ses immeubles de prestige.

 

 

 

16 et 17 mai 2014

MARCHE TALENSAC – Place Talensac

Ouvert tous les jours de 9h à 14h depuis 1937, on peut y trouver des produits frais régionaux : poissons, fruits de mer, fruits et légumes ... du pain, du vin, des crêpes et des galettes...mais également des produits manufacturés : chaussures, vêtements, bijoux, chaussettes, tissus, maroquinerie...

JARDIN JAPONAIS DE L’ILE DE VERSAILLES – Quai Henri Barbusse

Le paysage recréé et structuré par des rocailles, cascades et pièces d'eau est richement planté de végétaux exotiques tels que bambous, cyprès chauves, rhododendrons, camélias et cerisiers japonais.

CATHEDRALE SAINT-PIERRE-ET-SAINT-PAUL

La construction de la cathédrale commença en 1434. 457 ans plus tard, l'édifice gothique est achevé. Marine me fait une visite guidée, je découvre les richesses de ce monument gothique : le tombeau de François II, dernier duc de Bretagne et de Marguerite de Foix (XVIè); les orgues des XVIIè et XIXè siècles ; le cénotaphe du Général de Lamoricière.

 

TOMBEAU DE FRANçOIS II – MICHEL COLOMBE

Anne de Bretagne commande ce tombeau, réalisé en marbre blanc de Carrare, pour recevoir dignement les restes de ses parents François II et Marguerite de Foix, deuxième épouse du dernier duc de Bretagne.

LA TOUR LU – 2, quai Ferdinand Favre

"Pour susciter la gourmandise, rien de tel que de séduire l'oeil", pensait Louis Lefèvre-Utile, lorsque le projet de la Tour Lu fut présenté à l'exposition de Paris en 1905. Elle fut reconstruite en 1998 à l'initiative de Jean Marie Lépinay. Le haut de sa tour permet d'avoir une vue panoramique sur Nantes grâce au Gyrorama, bizarre machine que Marine actionne elle-même grâce à un mécanisme digne de Jules Verne. Aujourd'hui, elle est considérée comme l'emblème de Nantes.

 

LA MAISON CAFé – 4, rue Lebrun

Faites comme chez vous dans ce bar organisé comme une vraie maison avec canapés, fauteuils et table en formica orange dans une ambiance très seventies... On peut y déguster un des cocktails maison dans la cuisine ou assis dans la baignoire de la salle de bain.

LE GRAND ELéPHANT– Parc des Chantiers, Bd Léon Bureau

Il habite dans la rue centrale des Nefs. Quand l’animal majestueux part en promenade, c’est une véritable architecture en mouvement qui sort d’une cathédrale d’acier.

Vu dans bas il est plus impressionnant que lorsque nous sommes montés sur son dos ‘l’équivalent d’un immeuble de 4 étage) en août 2011, pour une ballade sur l’ile.  Un machiniste déclenche les barrissements et arrose les spectateurs.

LA BODEGA – 8, rue Beauregard

Un peu d'Espagne à Nantes. C’est vers 7 heures que nous nous installons à la terrasse de la Bodega. Les tapas et le porron (grande carafe avec un bec à laquelle on boit grâce un exercice de style très subtil !) sont les spécialités de ce bar. Je vais y faire la connaissance des parents de Clem. Le feeling est tout de suite passé, ce fut une très agréable soirée, et je peux dire que les 2 grands verres de Pina Colada avalés n’y sont pour rien.

 

 

TOUR DE BRETAGNE – Cours des 50 otages

Nous terminons la soirée en haut de la Tour de Bretagne, pour admirer la ville du haut de ses 144 mètres.

 

 

Dimanche 18 mai 2014

 

Guérande

Traversez les marais salants jusqu’à la petite cité médiévale de Guérande, ses remparts, ses portes monumentales, ses ruelles pavées, sa collégiale… et nous tombons en pleine fête médiévale, on ne peut rêver mieux !

Petit détour par Le Croisic

Ancien port breton florissant au XIVème siècle, le Croisic connaîtra son heure de gloire deux siècles plus tard, accueillant les nombreux navires qui s’y pressent pour embarquer le sel de Guérande, déjà renommé jusqu’au lointain. A cette même époque les marins de la prospère cité s’exportent jusqu’à Terre-Neuve pour y pêcher sardines, morue et hareng