Séjour en Pays de la Loire

 

 

 

 

Juillet 2017

 

 

Mardi 18 Juillet 2017

LAGNIEU 

Petit-déjeuner sur le pouce car il faut emmener Flo au travail.

Et voilà, un gros coup de chaud avant le départ…

 

8h, Gérard arrive de CHAMP-SUR-DRAC, et c’est parti pour 745 km.

Nous prenons l’autoroute à PONT D’AIN.

BOURG EN BRESSE

MACON

Pause-café au niveau de MOULINS.

BOURGES

Arrêt pour déjeuner au Relais de Romorantin à Pruniers en Sologne.

TOURS

Nous quittons l’A85 à SAUMUR pour longer la rive gauche de la Loire, cette portion de nationale est une splendeur, tout le long des maisons troglodytes et des fleurs.

Puis il nous faut faire un demi-tour sur le Pont de Cérè, avant de tourner en rond à MURS afin de retrouver la D751.

BéHUARD (Maine-et-Loire)

Classée au patrimoine mondial de l'UNESCO, Béhuard est unique en son genre puisqu'elle est la seule commune à être une île sur la Loire. Labellisée "Petite Cité de Caractère" en 2004, elle ne compte qu'une centaine d'habitants à l'année qui vivent au rythme des crues.

119 habitants au dernier recensement de 2013. Sur 2,21 km², les Béhuardais ne souffrent pas de promiscuité, ni de la pression urbaine de la métropole angevine leur voisine. Leur village est inondable ! La Loire aux crues souvent féroces y prend ses aises régulièrement. En 1910, les rues du village étaient submergées par plus de 7 mètres d'eau…       

Alors les Béhuardais ont pris de la hauteur. Ou du moins leurs maisons. Toutes sont construites en surélévation pour se prémunir des crues "ordinaires" de la Loire sauvageonne.

Maisons de tuffeau, fleurs parfumés courant le long des façades, Béhuard à été classé 9ème village préféré des français en 2016.

Le charme incontestable de Béhuard attire cependant une foule de visiteurs venus de toutes parts pour admirer la petite chapelle royale perchée sur un rocher volcanique et faisant corps avec lui.

Le sanctuaire de Notre Dame a été construite sur le seul rocher de l'île au XVème siècle. Pas question que le sanctuaire dédié à la vierge puisse se retrouver les pieds dans l'eau ! La vierge, protectrice des mariniers et des voyageurs, qui avait peut-être laissé la vie sauve à Louis XI ! Le roi de France, et neveu du bon roi René d'Anjou, avait fait naufrage sur la Loire, et fait le vœu de construire une église à la vierge pour avoir échappé à la noyade. L'église a été classée Monument historique en 1862.

Nous continuerons notre voyage direction Nantes, encore par la rive gauche de la Loire, la D751, la route du vignoble d’Anjou.

18H45, nous rentrons dans NANTES pour retrouver Clém 12B, rue René Mouchotte.

 

Entre terre et ciel, Nantes dévoile un heureux mariage des genres. L’ancien et le nouveau cohabitent dans cette cité jeune et vivante, dominée par le château de la duchesse Anne et sa sentinelle, la Tour LU.

 

 

 

Mercredi 19 Juillet 2017

 

LE VOYAGE A NANTES 2017

 

« C’est bien l’art dans l’espace public qui reste la marque du voyage à Nantes. »

 

LE LIEU UNIQUE, LA TOUR LU

Dans l’ancienne biscuiterie Lefèvre-Utile devenue scène nationale la programmation explore différentes disciplines : théâtre, danse, musique, arts plastiques, philosophie…

Un lieu multiple dans lequel on trouve des salles d’exposition, de spectacle, un bar, un restaurant et même un hamman !

 

Seul avec la nuit d’Hans RUEDI GIGER

Dessinateur, peintre, sculpteur, Hans Ruedi Giger a abordé tout au long de son importante carrière la problématique de l’être humain à l’ère technologique, en élaborant un style qu’il qualifiait de biomécanique. Jouant avec un symbolisme sombre de la fusion des mondes biologique et technologique, il se profile comme l’un des représentants majeurs de l’art visionnaire et de l’art fantastique du 20e siècle. Mais tandis que son travail est réinterprêté, il est également ignoré. Malgré un imaginaire constituant une référence pour beaucoup (Alien de Ridley Scott, 1979, ou encore La Mutante de Roger Donaldson, 1995), il connaît une faible reconnaissance dans les milieux institutionnels et est absent de manière significative des livres d’histoire de l’art.

Cette importante rétrospective – la première depuis le décès de l’artiste en 2014 – lui rend hommage et questionne la place de son œuvre originale dans la création contemporaine.

LE JARDIN DES PLANTES

LA CATHEDRALE SAINT-PIERRE

PLACE DU BOUFFAY

La part manquante de Boris CHOUVELLON

La place du Bouffay est projetée dans un autre temps, celui d’un lendemain supposé, avenir présumé d’un monde désenchanté.

Des nappes scintillant de sel recouvrent le sol et rappellent l’absence forcée de l’eau, la proximité de l’océan ou… une montée des eaux qui aurait envahi Nantes ! Au centre de la place, faite d’acier de béton, une grande roue figée à laquelle une part manque s’érige tel un monument abandonné. En alternance avec des palmiers – symbole d’immortalité et standard végétal des fronts de mer – des godets de pelleteuse – outils du BTP et de l’archéologie – remplacent les nacelles.

« Mêlant humour et désillusion, ses œuvres s’affirment comme des ruines du futur de notre société. »

L’œuvre s’empare de notre imaginaire : la magie des forains qui arrivent en ville, la flânerie du regard tournoyant dans les hauteurs, le souvenir lointain de la fête. Quand à la part manquante, elle a sûrement été emportée par une déferlante ailleurs dans la ville… Les plus curieux ne manqueront pas de la retrouver !

ESPLANADE CARRÉ FEYDEAU

Feydball de BARRÉ-LAMBOT ARCHITECTES

L’agence nantaise Barré-Lambot, associée au paysagiste Guillaume Sevin, invite à chausser les crampons en créant le Feybball, dont le nom condense celui d’un site – Feydeau – et celui d’un sport – le football. Le terrain s’adapte aux irrégularités du sol, à sa déclivité et, surtout à sa forme en croissant Un grand totem miroitant permet de suivre le match. Il crée une anamorphose qui rend au terrain son apparence classique, mais déforme joueurs et ballon !

CHÂTEAU DES DUCS DE BRETAGNE

DOUVES DU CHÂTEAU

Paysage glissé de TACT ARCHITECTES & Tangui ROBERTAvec ce toboggan, la glisse est une excuse pour profiter d’un nouveau point de vue sur la vile. C’est un « paysage glissé » qui se présente dans un cadre formé par la structure du toboggan et qui défile sous les yeux de l’usager. L’installation est construite en acier, formant une association naturelle et évidente avec les pierres de taille de la muraille.

Comme suspendu au-dessus des douves et sans jamais toucher l’édifice, le toboggan écrit de nouvelles histoires dont les protagonistes sont le patrimoine, l’architecture et l’usager. Ce ruban d’acier qui épouse les perspectives du mur d’enceinte forme une arabesque qui révèle cette partie 19e du château, nous invite à regarder autrement les volumes du bastion Saint-Pierre, de la tour des Espagnols ou l’escalier au pied du pont-levis.

C’est également une invitation à vivre les sensations de la glisse. Le public s’engage dans le vide, découvre un point de vue unique à 12 mètres du sol, il embrasse dans son champ de vision la cour publique du château, les jardins des douves et la vile historique. Une glisse vers l’inconnu, 50 mètres plus loin.

PLACE ROYALE

La terre où les arbres rêvent de Laurent PERNOT

L’artiste s’inspire ici de la présence de l’eau et du rôle qu’elle a joué dans l’histoire de la ville, mélange de fortunes et de tragédies. Se référant aux terres lointaines, il propose un paysage surréaliste en imaginant, à proximité de la fontaine représentant la Loire et ses affluents, une île, une oasis fantôme.

D’aspect fossilisé, ces arbres venus de continents et d’ères différents – un cocotier d’Afrique et un cordaïte, arbre tropical préhistorique aujourd’hui disparu – sont comme endormis. Sculptures de béton, ces géants de pierre accueillent en leur cime courbée des figures blanches asexuées, à la morphologie humaine. Assoupies, peut-être réfugiées ou rescapées, elles semblent provenir d’un autre temps, mais nous ressemblent étrangement. Dans leur posture intime du sommeil, elles sont vulnérables et pourtant inatteignables en haut de leurs arbres. Dans un contexte hanté par le réchauffement climatique, silhouettes et arbres ne font plus qu’un. Malgré cet équilibre précaire entre l’homme et la nature, le réveil de ces êtres est possible : « Sur terre, il n’y a pas de roi, les hommes et les arbres rêvent ensemble. »

RUE CRÉBILLON

Passage Pommeraye

Très rares sont les villes d’Europe pouvant se flatter de posséder un passage couvert, sur trois niveaux, d’une telle valeur architecturale. Créé en 1843 et récemment restauré, le passage Pommeraye a inspiré plus d’un artiste, du cinéaste Demy (Lola, Une chambre en ville) au dessinateur Tardi (La Véritable Histoire du soldat inconnu) en passant par Agnès Varda le temps d’un Voyage 2012.

Passage chez Nespresso.

PLACE GRASLIN

Hécate de Nicolas DARROT

Cette part invisible de notre monde et figurée par l’artiste sous les traits d’un grand personnage allongé sur le flanc. Il symbolise Hécate, déesse grecque lunaire de la magie, présidant aux enchantements et incantations. Dotée d’une double image, elle est à la fois déesse protectrice et déesse de l’ombre et des morts.
Face aux colonnes de l’opéra, on peut traverser de part en part cette figure de gisant. En son cœur, un foyer en bronze symbolise un feu archaïque, point névralgique de l’activité cosmique entretenue par Hécate et rendue visible grâce à une légère brume.

La Cigale

Inaugurée en 1895 et classée Monument historique. La Cigale est une effervescence d’Art nouveau, d’ornements à n’en plus finir, associant peinture sur bois et peinture sur céramique dans les tons bleus.

Lieu de rencontre des personnalités du monde des arts et du spectacle, cette brasserie est emblématique de la culture nantaise, haut lieu du goût, de la gourmandise et du savoir-vivre.

 

Comme nous avons déjà bu notre café chez Nespresso, je me contenterai de prendre un Perrier citron.

COURS CAMBRONNE

Les Nus de Daniel DEWAR & Grégory GICQUEL

Dans ce jardin de style néo-classique bordé de façades d’hôtels particuliers et jalonné de tilleuls argentés, l’atmosphère est propice à la promenade. Alors qu’au centre trône la statue en bronze du général Cambronne, les artistes préfèrent occuper les alcôves, espaces protégés et voués à la contemplation.

Poursuivant leur obsession de la représentation du mobilier sanitaire, les Nus sont réalisés en marbre rose du Portugal, pierre choisie pour sa couleur et son veinage similaires à la peau. Les imposants blocs, posés à même le sol, sont travaillés en taille directe et font émerger les formes du mobilier : vasque, bidet et toilettes.

Telles des images inversées du corps humain – le lavabo représenterait le visage, les toilettes le fessier, et le bidet les pieds -, ces pièces font aisément penser aux corps nus annoncés.

Copiant à la main ce mobilier moderne normalement industrialisé, les artistes renvoient ces objets à l’état de nature et révèlent l’interdépendance entre nos corps et les formes de notre quotidien.

Dans le décor architectural admis comme parfait du cours Cambronne, les sculptures prennent place comme si elles avaient toujours été là et posent la question de la valeur de la sculpture dans l’espace public. A la fois solides, précieux et peut-être pas si intimes, les Nus s’imposent comme des fossiles luxueux de notre civilisation.

 

Si on peut appeler cela de l’art…

PARC DES CHANTIERS

Le Grand Eléphant, pachyderme mécanique de 12 mètres de haut fait le lien entre la Galerie et le Carrousel des Mondes Marins, emmenant sur son dos jusqu’à 50 passagers.

QUAI DE LA FOSSE

Mémorial de l’Abolition de l’Esclavage

Au 18e siècle, Nantes devient le premier port négrier français.

En inaugurant, en 2012, ce mémorial unique en Europe, la ville affirme sa volonté de « garder la mémoire du passé et mettre en garde pour l’avenir » (Krzysztof WODICZKO & Julian BONDER)

Vue du balcon des filles…

 

 

Jeudi 20 Juillet 2017

 

Nous paressons toute la matinée, puis décidons d’aller visiter le château de Gilles de Rais, alias « Barbe-Bleue », Marine préfère rester sur Nantes, nous partons Gérard et moi vers 11 heures direction MACHECOUL.

 

Déjeuner à la « La fleur de sel », petit restaurant sympa avec un excellent rapport qualité/prix, à recommander…

 

Malheureusement arrivés devant le château, nous trouvons porte close, il n’est ouvert que le mercredi. Quel dommage !

 

Gilles de Rais, de l'ogre à Barbe Bleue

Grand seigneur du Pays de Retz, brillant chevalier et tueur d'enfants : Gilles de Rais a marqué le XV° siècle de son histoire. Les traces de son procès inspirent des légendes, et sur le personnage plane encore le mystère.

 

Il signe « Gilles » comme un prince, alors qu’il n’est que seigneur. Le baron de Rais, Gilles de Montmorency Laval, a marqué son siècle, mais disparu des livres d’histoire. Né vers 1404, il mène une carrière exemplaire auprès de Jeanne d'Arc et de Charles VII, participant à la libération d'Orléans en 1429, et au sacre du roi. Brillant chef de guerre, dévot, marié et père d’une fille, le baron est fait maréchal de France à 24 ans. Il obtient le privilège d'entourer son blason de fleurs de lys dorées. Il est alors loin de la bête d’extermination que dénoncent les historiens du XIXe siècle.

Onze ans plus tard, il est mis à mort au terme d'un procès retentissant. « J’en ai assez fait pour faire condamner à la mort dix mille hommes », avoue-t-il. Disparitions d'enfants, meurtres en série, messes démoniaques... Les dépositions à charge se multiplient : Michelet porte à cent quarante le nombre de ses victimes. Certains pensent à un complot, d'autres croient ses crimes exagérés par ses ennemis et le filtre des époques. Quant à la barbe bleue, elle ne serait due qu'au portrait déformé d'un chroniqueur de l'époque.

 

Nous voilà donc partis pour la charmante cité de PORNIC « la perle de la côte de Jade ».

D'abord déçue à l'arrivée par le port de plaisance...

nous découvrons la station balnéaire qui se déploie autour du vieux port où s’amarrent bateaux de pêche et voiliers traditionnels.

Le château de Pornic est bien connu sous le nom du "château de Barbe Bleue". Au XVème siècle, le tristement célèbre Gilles de Rais, compagnon de Jeanne d'Arc, en fût le propriétaire.

Une dernière promenade d’une quinzaine de minute en longeant les quais et ses terrasses et en route pour SAINT-BRÉVIN-LES-PINS, où nous ferons une halte devant le serpent de mer, long de 130 m, vestige du festival Estuaire de 2012.

C’est donc à l’embouchure de l’estuaire de la Loire, surgit l’immense serpent de mer de l’artiste Huang Yong Ping, dont le squelette apparaît comme issu d’une fouille archéologique. Son mouvement le rend vivant : on devine qu’il a traversé les mers pour venir échouer sa gueule démesurée sur cette plage et la ligne de ses vertèbres joue avec la courbe du pont de Saint-Nazaire.

Nous terminons la journée par des courses au Leclerc de Rezé afin de préparer un gratin de CONGLIGIONI en forme de fleur pour les filles.

 

 

 

 Vendredi 21 Juillet 2017

 

 

Classé 5ème village préféré des français en 2017.

 

 

Il est midi, nous franchissons la porte de la crêperie…

puis nous nous aventurons dans les rues piriacaises, on peut respirer l’air marin, reconnu pour ses vertus curatives et au passage, admirer les anciennes maisons de granit, fleuries par les hortensias et les roses trémières.

Nous nous engageons dans les ruelles étroites et sinueuses, certaines d’entre elles nous offre la mer comme toile de fond.

 

Un peu d’Histoire…

Bercée par plus de 6000 ans d’Histoire, Piriac a conservé son entité bretonne.
Au VIème siècle, un chef breton, nommé Waroch, arrivant de Vannes débarque sur nos côtes et baptise l’endroit « Pen Kiriak » qui signifie « pointe mauvaise », la côte étant dangereuse pour la navigation.
Au cours des XVIIème et XVIIIème siècles, la pêche est l’une des principales activités économiques qui a permis le développement du village et sa prospérité. A l’époque, les piriacais armaient pour de lointaines campagnes, vers Terre Neuve.
C’est à partir des années 1850, que Piriac accueille ses premiers « baigneurs », et devient petit à petit une station balnéaire de renom, le nombre de vacanciers augmentant chaque année. Aujourd’hui, environ 30 000 visiteurs viennent profiter des côtes et du soleil piriacais.

Le site de Pen Bron (du breton « bout de sein ») sur la commune de La Turballe, est une presqu’île sableuse étroite et longue de 1,2 km, qui se termine par le Traict du Croisic, un bras de mer entre la pointe de Pen Bron et Le Croisic par lequel l’eau de mer s’engouffre pour alimenter les marais salants de Guérande. La zone est classée comme site Natura 2000.

La Pointe de Pen Bron s’élance dans l’océan. Le bout de la jetée nous offre une vue imprenable sur Le Croisic.

GUERANDE

On connaît Guérande pour le sel, mais Guérande est surtout une ville riche d’histoire. Cité chérie des ducs de Bretagne, Guérande « la médiévale » domine deux pays aux contrastes marqués : Le Pays Blanc, (« Gwen-Rann » en breton) celui du sel et des marais salants, et le Pays Noir, celui de la tourbe et du Parc Naturel Régional de Brière.

Ville de fondation ancienne, à l’architecture de type militaire et aux superbes remparts des XIVe et XVe siècle, labellisée Ville d’art et d’histoire.

On commence par la porte Saint-Michel ; cette porte, imposante avait deux fonctions : une fonction de prestige et une fonction défensive, elle marque l’entrée principale de la cité médiévale.

Datée des années 1440-1450, elle est vraisemblablement agrandie et surélevée à partir de vestiges plus anciens.

En passant cette porte ; la beauté de cette ville est dévoilée instantanément.

A travers le lacis des ruelles pavées, nous découvrons : maisons au murs de granit, hôtels particuliers du XVIIIe, la place et la collégiale Saint-Aubain au cœur de la cité, la place du Pilori (et pour casser l’idée reçue, le pilori était un objet d’humiliation et non un objet de torture).

 

Guérande est l'une des rares villes française qui a gardé ses remparts dans son intégralité.

Nous ne repartirons pas sans s’être laissé tenter par une petite gourmandise, un succulent « kouign-amann » rhum-raisin.

Nous mettrons un temps fou pour rentrer sur Nantes, mais cela ne m’empêchera pas de passer chez une coiffeuse de la place Mangin, puis Marine se mettra aux fourneaux… lol…

 

  Samedi 22 Juillet 2017

CIMETIERE DE LA BOUTEILLERIE

La Promenade, ballade artistique et mémorielle de Gaëlle LE GUILLOU

A coté du Jardin des plantes, le cimetière de la Bouteillerie, crée en 1774, offre sur six hectares de très beaux points de vue sur la ville. Il a la particularité d’accueillir le carré militaire de la Première Guerre mondiale ainsi que des tombes de soldats allemands.

L’artiste imagine une promenade qui donne à voir des monuments d’art funéraire originaux, des tombes singulières et de personnalités nantaises. Elle investit également le cimetière avec trois créations végétales.

« Lieux de mémoire, ces sites peuvent devenir ainsi lieux de rencontre, de création et de convivialité. »

Sur l’ossuaire du cimetière elle imagine un îlot poétique mêlant fleurs naturelles et fleurs traditionnelles en céramique. Elle crée également des tombes potagère et fruitière expérimentant un nouvel art funéraire mouvant et participatif.

La tombe potagère.

L’îlot poétique.

CLISSON

Entre Bretagne et Toscane, Clisson : le joyau du vignoble de Nantes.

Carrefour historique médiéval des Marches de Bretagne, Clisson, est devenue au XIXè siècle grâce à plusieurs artistes et amateurs d'Art un paysage inspiré d'Italie.

 

On a beaucoup de chance, il y a aujourd'hui une fête médiévale, beaucoup de personnages en costumes d'époque.

Nous déjeunons au restaurant « Croque-Mitaine », beaucoup d’attente entre les plats. J’ai failli partir avant le dessert…

Nous visitons une galerie d’art ou le portrait en papier mâché d’une africaine attire toute notre attention...

Un pin parasol original dans la rue de la Collégiale.

Une dernière soirée avec les Rogeon en ville pour un apéritif avec tapas…

 

 

        (Voir suite, les plages du débarquement…)