Pays de Thau

 

Du 12 octobre au 2 novembre 2013

 

 

 

 


Samedi 12 octobre

 

 

Départ 9 heures, je suis en retard sur mon horaire mais je prends tout de même le temps pour faire une jolie photo de mon quartier.

 

Vite un petit coucou à Yan afin de lui remettre les clés de l’appart et me voilà sur la route en direction du sud.

 

Détour par AUBAGNE pour prendre Eliane, elle m’attend avec un très bon déjeuner diététique.

14 heures, le GPS programmé sur le chemin des écoliers, nous traversons la Camargue et une partie du Languedoc. Il est environ 17 heures lorsque nous arrivons à BALARUC-LES-BAINS et prenons possession de notre location. C’est petit, mais propre et agréable.

 

Minuit… Mon Eliane réitère son exploit de Roquevaire, mais là elle fait plus fort, elle s’ouvre la tempe. Je me sens mal, car pour ceux qui me connaissent, je suis vite prise par le fou-rire alors que la pauvre se demande s’il ne fait pas appeler les pompiers !!! Finalement, elle sera toujours vivante au petit matin… Que me fera-t-elle au prochain voyage ?

 

 


 Dimanche 13 octobre

 

 

 

GIGNAC

La tour Sarrasine domine le village et la vallée du haut de ses 18 mètres. Cette tour daterait du moyen-âge mais est une énigme pour les historiens (donjon, tour de guet ?).

Notre Dame de la Grâce et ses mystérieuses 14 chapelles situées le long d’un chemin caillouteux qui furent édifiées par de riches familles héraultaises. Ces chapelles dateraient de la fin du XVIIIe siècle et au XIXe siècle, elles prirent le nom de chemin de croix car elles évoqueraient les 14 stations du Christ.

 

A l’emplacement actuel de Notre Dame de la Grâce, il y aurait eu à l’époque romaine un temple dédié à la déesse Vestale puis plusieurs édifices furent construits à la même place mais furent détruits par les différentes guerres durant les siècles. L’église actuelle date de 1623 et fut commanditée par le duc de Montmorency, gouverneur du Languedoc.

Le pont de Gignac sur lequel passe la route nationale 9 et le fleuve Hérault est considéré comme le plus beau pont français du XVIIIe siècle avec une longueur de 173 mètres et une arche centrale de 48 mètres d’ouverture. Sa construction dura 36 ans.

 

 

ST-JEAN-DE-FOS

Le pont du Diable situé à l’entrée des Gorges de l’Hérault serait un des plus anciens ponts médiévaux de France, car il aurait plus de 1000 ans. Il fut construit vers 1036 en collaboration avec l’abbaye de Gellone à Saint-Guilhem et l’abbaye d’Aniane, qui occupaient les rives du fleuve de part et d’autre du pont. L’abbaye d’Aniane paya les matériaux nécessaires à la construction de l’édifice (pierre de carrière, chaux, sable, fer, plomb, cordes…), l’abbaye de Gellone paya elle l’architecte et le maître-maçon. Un contrat que nul des deux contractants à la réalisation de l’ouvrage ne devait en tirer un avantage direct pour sa « paroisse ». Il était stipulé d’ailleurs qu’aucune chapelle ou fort ne devait y être annexé et qu’aucun péage ne devait être perçu. Le pont était appelé avant le XIVe siècle, le pont du gouffre noir en rapport avec l’étroitesse des gorges situées en dessous du pont. L’ouvrage avait pour but de faire communiquer les deux abbayes et de faciliter le chemin des pèlerins vers St Jacques de Compostelle. En 1932, on construisit un nouveau pont et on ferma l’ancien à la circulation. Le pont est classé au patrimoine mondial de l’Unesco.

La grotte de Clamousse

Entre le pont du Diable et Saint-Guilhem, Clamouse est une des plus belles cavités du Languedoc. La grotte découverte en 1945, classée « site scientifique et pittoresque » est remarquable par sa richesse en concrétions de calcite et d’aragonite. Cet ensemble de galeries se distingue notamment par l’activité des eaux souterraines qui l’envahissent lors des crues et ne cessent de l’embellir. Cette « Cathédrale du temps » est sublimée par un spectacle son et lumière.

Légende ou réalité ?

La célèbre légende de la Clamouse raconte que dans les temps anciens, une famille de paysans très pauvre vivait dans les Gorges de l’Hérault. Lorsque le fils aîné fut en âge de travailler, on le plaça comme berger sur le causse du Larzac, près de La Vacquerie. A cause de l’éloignement, il ne venait que rarement voir sa famille qui se désolait de ne pas avoir plus souvent de ses nouvelles.
Or, à l’un de ses passages, il eut la surprise d’apercevoir dans les mains de sa mère un bâton qu’il avait sculpté en gardant son troupeau, puis jeté dans un gouffre profond du causse : les eaux souterraines l’avaient entraîné jusqu’à la source où sa mère venait puiser de l’eau. Depuis, tous les mois, le petit pâtre envoyait par ce moyen un objet qui faisait connaître aux siens qu’il était en bonne santé et qu’il pensait à eux. Un jour, la mère guetta de longues heures le présent de son fils ; tout-à-coup, ce fut le corps même de son enfant qu’elle vit apparaître…

Le berger avait été entraîné dans le gouffre par un agneau vigoureux dont il voulait faire cadeau à sa famille. La mère, devenue folle, vint désormais clamer chaque nuit sa peine devant la source en hurlant de désespoir.

Les gens l’avaient surnommée « la clamousa » (la hurleuse) et ce nom est resté à la source.

SAINT-GUILHEM-LE-DESERT

 

Au cœur des gorges de l’Hérault, dans le val de Gellone, Saint-Guilhem-le-Désert étire ses ruelles le long d’un écrin de verdure en suivant l’ondulation du ruisseau de Verdus, depuis douze siècles.

Développé autour de l’abbaye de Gellone, le village qui a conservé une forte empreinte médiévale, constitue un ensemble d’une rare harmonie. Un des joyaux du Languedoc.

La renommée de la cité est due notamment à l’abbaye de Gellone, fondée par Guillaume (Guilhem en langue d’Oc), petit-fils de Charles Martel. Célébré par les troubadours durant le Moyen-âge, Guilhem fut un des personnages importants de l’époque carolingienne. Comte de Toulouse en 788, il s’illustra dans la lutte contre les Sarrasins d’Espagne, ce qui lui valut de devenir le héros des chansons de geste sous le nom de Guillaume d’Orange.

Fondateur du monastère de Gellone, il y acheva sa vie sous l’habit monastique le 28 mai 812. Il fut très vite vénéré comme un saint. Son tombeau attira dès lors la foule des pèlerins et rendit célèbre l’abbaye qui pris le nom de Saint-Guilhem au XIIe siècle, et devint une halte privilégiée sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle.

La majeure partie de ses reliques disparut lors de la terrible inondation de 1817. Quelques fragments de ses os, conservés dans cette châsse, sont l’objet de la vénération des fidèles.


 Lundi 14 octobre

Rendez-vous 10 heures chez le Dr Delalleau. Passage par le centre Athéna et voilà les horaires de soins planifiés pour les 3 semaines.

La première  semaine se sera l’après-midi. Chic, cela nous laissera le temps pour regarder « feux sur Génoa-city ».

15h46 – Hydrobain

15h56 – Aérobain

16h18 – Boue

16h54 – Etuves

Si ce n’est pas l’usine, cela lui ressemble…

 

 

 

 Mardi 15 octobre

 

 

BALARUC-LES-BAINS

Flânerie sur la promenade Brassens-Spinosi, circuit piétonnier de 2 km  bordant l’étang de Thau. On peut y admirer, en face, Sète et le célèbre mont Saint-Clair, les parcs à huîtres devant Mèze et Bouzigues.

Jolie surprise également, en trompe-l’œil, la cabane deLaurent Spinosi, dit « lolo ». Le pêcheur Balarucois y recevait très souvent son ami Georges Brassens.

« La cabane à Lolo » reproduite ici, quasiment dans son lieu d’origine, a reçu la visite de nombreuses vedettes de l’époque dont Brigitte Bardot, Manitas de Plata, et le génial Salvadore Dali.

Souvent l’été, Georges et Lolo se baignaient au phare de Roquerols, pêchaient palourdes, huîtres, moules et « biou » (escargot de l’étang), qu’ils allaient ensuite déguster à la cabane où ils passaient des heures et des heures à refaire le monde.


Et avec un peu d'imagination, je peux y entendre Brassens chanter « les copains d’abord » à une Eliane toute émue...


Mercredi 16 octobre

 

 

Saveurs marines autour de l’étang de Thau

Dans ses camaïeux de bleu entre ciel et mer, au pied du Mont St Clair de Sète, cette vaste lagune joue un rôle important dans l’économie. C’est un lieu d’élevage des huîtres et coquillages depuis l’Antiquité. Couvrant 7500 hectares, séparé de la mer par un étroit cordon littoral, il s’étire le long de la côte languedocienne sur 18 km et 5 de large. Deux mille personnes travaillent sur des exploitations conchylicoles essentiellement familiales. Entre Bouzigues, Mèze et Marseillan, les parcs à huîtres s’étendent à perte de vue, comme des petits jardins soignés, à fleur d’eau.

BOUZIGUES « Capitale des coquillages »

Ce charmant village de pêcheurs-ostréiculteurs avec son port de plaisance, son église, sa promenade au bord de l’eau est devenu au fil du temps capitale des huîtres et moules du Languedoc.

MEZE

Selon les Romains, son nom signifierait « milieu » ce qui correspond à la situation de la commune sur la rive nord du Bassin. Une jolie petite ville que l’on reviendra visiter.

MARSEILLAN

Cette vieille cité phocéenne occupe une situation privilégiée avec une double façade sur l’étang de Thau et sur la Méditerranée. Au centre du village, les vieilles rues noyées de soleil recèlent une architecture riche d’histoire : l’église Saint-Jean-Baptiste du XVIIe siècle, la halle couverte construite en basalte.

 

Nous quittons la voiture pour une longue promenade à la pointe des Onglous, où le canal du midi rejoint l’étang. Dommage nous sommes parties dans le mauvais sens, nous n’avons donc pas vu le phare. Il faudra y revenir.

 

Puis, à quelques km se situe Marseillan Plage. Pour ma part, aucun intérêt…

SETE

En passant par la corniche, nous montons au Mont Saint-Clair. Cette colline qui culmine à 175 m, dominant la mer, le bassin de Thau et la ville de Sète constitue un belvédère de choix. De son sommet, la vue y est remarquable et la vision plongeant sur la ville est saisissante.

A l’autre extrémité de la colline, la forêt domaniale des Pierres Blanches avec ses 20 ha de pinède, une ballade au milieu des papillons, et un panorama magnifique sur le lido de Sète et les parcs d’huîtres de l’étang de Thau.

Ci-dessus, la presqu’île de Thau, construite dans les années 197o.

Au fond, le Pic de Vissou qui surplombe Cabrières avec ses 480m de hauteur. Les romains y avaient installé un poste de guet. Aujourd’hui c’est une tour de guet qui sert l’été pour la détection des départs de feu dans le cadre des opérations de surveillance.

A l’avant, une futaie de Pin d’Alep, essence méditerranéenne. Les pêcheurs se sont longtemps servis de son écorce pilée et bouillie, dons les tanins renforçaient les filets.

Au loin, les éoliennes du plateau d’Aumelas…

Sur la droite le Massif de la Gardiole est un véritable poumon vert.

De retour à Balaruc, arrêt obligatoire à « La Cure Gourmande » pour acheter quelques « Berlandises », petits bonbons à la pulpe de fruits, une spécialité locale.

C'est juré... on en a dégusté qu'un seul.

 

 


    Vendredi 18 octobre

 

 

Balade au pied de la Gardiole

 Abrité par le massif de la Gardiole, les paysages forment une belle mosaïque de couleurs. Bleu des étangs, vert des garrigues, ocre du vignoble et or des plages de sable.

 

On suit la D2 (par les Serpentines, beau panorama sur l’Etang de Thau), puis on prend la direction de Frontignan, on traverse ainsi les 750 ha d’aire d’appellation « Muscat de Frontignan ».

 

FRONTIGNAN

Dès l’Antiquité, la ville a forgé son histoire autour de son muscat et de sa bouteille torsadée.

Au centre-ville, l’imposante église Saint Paul, classée monument historique, rare église fortifiée du Languedoc Roussillon. On prend le temps de flâner au gré des ruelles du centre-ville, et de faire un petit tour dans les Halles, avant de prendre la direction de Frontignan-plage.

Tout le long du lido entre Frontignan et Vic, on peut observer flamants roses et sternes.

VIC LA GARDIOLE

Nous reviendrons, je pense, pour nous promener dans le bois des Aresquiers. Face à ce bois, l’Etang de Vic, site naturel classé, véritable lieu d’accueil pour de multiples espèces d’oiseaux migrateurs.

A Vic l’on découvre l’église fortifiée Sainte Léocadie du XIIe siècle qui domine le village, véritable vaisseau de pierre et bijou du Moyen-Age. Classée monument historique, l’église Sainte Léocadie est l’une des plus vieilles églises fortifiées du littoral languedocien.
L’édifice construit sans fondation, en gros blocs taillés dans du calcaire coquiller, repose directement sur le rocher. Les murs de 2 mètres d’épaisseur forment une cuirasse pour résister aux assaillants et au temps. La présence d’un puits à l’intérieur permettait aux hommes et aux animaux de s’y réfugier en cas d’attaque.

Retour sur Balaruc. La station thermale a fait de la détente et du bien-être un art de vivre. Ici, tout appelle à la flânerie et au repos.

 

 


     Samedi 19 octobre

 

 

BOUZIGUES

Sur le quai, le musée de l’étang de Thau  présente les outils et le savoir-faire « des paysans de la mer ».

Les coquillages, les Hommes, le Temps… Histoire d’une Culture.

MEZE

Nous visitons l’église Saint Hilaire et les halles.

Petit moment de nostalgie, je retrouve le restaurant en bordure de route ou nous avions mangé, Charly et moi, une spécialité de la région « les tielles de Séte », et aujourd'hui, me voilà attablée avec Eliane, devant un énorme plateau de fruits de mer, que nous accompagnons d’un ½ Picpoul de Pinet. Un véritable régal.

 

Abbaye de Valmagne


      Dimanche 20 octobre

 

 

Patrimoine au fil du Canal du Midi

En 1980, les transports de marchandises cessent sur le Canal. Classé au patrimoine mondial de l’Unesco en 1996, l’esprit du canal est aujourd’hui à la détente. Il s’apprécie soit en bateau de loisir, à pied, à cheval et à vélo le long des chemins de halage.

 

L'oeuvre d'un passionné

Pierre-Paul Riquet, génie et visionnaire, fut receveur général des gabelles du Languedoc. Il est né à Béziers en juin 1609, portait ce projet depuis son enfance Grâce à sa fortune personnelle, il s’est lancé à 58 ans dans la folle réalisation d’un ouvrage hors norme. A l’âge où la plupart des hommes aspirent à la quiétude, animé d’une passion dévorante et d’une obstination peu commune, il entame donc une nouvelle carrière, celle d’entrepreneur. Ingénieur autodidacte, il affronta le scepticisme et l’incrédulité de tous, convainquit Colbert, l’intendant des Finances de Louis XIV, de mener l’aventure.

14 ans après le début du chantier, on inaugura le Canal, avec un spectacle grandiose. Mais Riquet n’assista pas à ce triomphe : il s’est éteint six mois auparavant, sans voir les eaux de la Montagne Noire donner vie et force à son Canal Royal.

 

L’eau maîtrisée

Si Monsieur Riquet a pu relever le défi de la construction du Canal du Midi, c’est qu’il fut le seul à trouver la solution à l’alimentation en eau permanente de cette voie d’eau. En tant que Receveur des Gabelles, il arpenta la Montagne Noire (entre Carcassonne et Castelnaudary). Il en capta l’eau, descendant en cascades et ruisseaux, qu’il stocka dans un barrage, celui de St Ferréol. Via une rigole, il amène ensuite cette eau en bas de la montagne, au point de partage des eaux, le Seuil de Naurouze. Car à cet endroit précis, les eaux s’écoulent naturellement d’un côté vers l’est, donc la Méditerranée ; de l’autre vers l’ouest, donc l’Atlantique.

Le Canal du Midi en chiffres

Longueur : 240 km, entre Toulouse et Sète.

Largeur : de 20 à 24 m.

Profondeur : 2 m en moyenne.

Ouvrages d’art : 69 écluses, et 350 ponts, épanchoirs, réservoirs, etc…

90 000 000 m3 d’eau par an pour alimenter le canal.

Végétation : 45000 arbres ont été plantés le long du Canal.

VILLENEUVE-LES-BEZIERS

Au détour des ruelles, on découvre des fontaines, la tour du château féodal, l’ancienne mairie du XVIIIe siècle et l’Eglise Saint-Etienne  XIe siècle, dont le clocher et l’abside polygonale sont classés Monuments Historiques.

Les écluses de Fonseranes, un joyau du tourisme fluvial

Le site des 9 écluses est l’ouvrage le plus spectaculaire qu’offre le Canal du Midi. En enfilade, elles permettent de franchir, sur une longueur de 300 m, un dénivelé de 21,5 m ! Aujourd’hui, seules 7 écluses sont encore en service.

Plus de 10 000 bateaux les franchissent (vers l’amont comme vers l’aval) chaque année, entre mars et fin octobre.

 

 COLOMBIERS

Le Tunnel de Malpas

La percée du Malpas (1679-1680), au pied de l’Oppidum d’Ensérune, porte parfaitement son nom : Malpas signifie « mauvais passage ». Creusé dans le roc, ce tunnel fluvial de 173 m de long, 8,5 m de large et 6 m de haut dispose sur la rive gauche d’un chemin de halage. Il fut le premier tunnel, au monde, creusé pour la navigation.

Nous prenons le temps de le traverser à pied.

L’Oppidum d’Ensérune

Le site d’Ensérune est un oppidum (village gaulois, fortifié) bâti sur un promontoire rocheux, qui offre un panorama à 360° sur  la plaine biterroise, et son célèbre vignoble. Le panorama y est remarquable, notamment du fait de la présence de l’étang asséché de Montady, situé dans la plaine.

Ancien marais saumâtre, responsable de beaucoup d’épidémies, il est assaini dès 1270 par quatre propriétaires avec l’accord de l’archevêque de Narbonne, pour rendre exploitables 420 ha de terre, afin de nourrir une population de plus en plus nombreuses.

Une série de 60 fossés de drainage en forme d’étoile conduit l’eau de la périphérie au centre d’où part un fossé à ciel ouvert, construit à contre-pente. Il conduit toutes les eaux de l’étang, chaque jour, jusqu’à la butte du Malpas dans laquelle elles s’écoulent par un aqueduc de près d’1,5 km pour se jeter dans l’Aude après la traversée des anciens étangs de Poilhes et de Capestang. L’ensemble constitue aujourd’hui un chef d’œuvre d’équipement hydro-agricole conçu au Moyen-Age.

En contrebas, passait la Via Domitia qui reliait Rome à l’Espagne. Cette voie traversait la Gaule du col de Mont Genèvre au col de Panissars dans les Pyrénées (500 km).

 

CAPESTANG, la collégiale Saint-Etienne

MINERVE

Entre Cévennes et Montagne Noire, la cité de Minerve s’élève sur  un éperon rocheux qui domine les gorges de la Cesse et du Brian.

Entrée Nord de la Cité, un pont-levis et des fossés en défendaient l’accès.

La Candela (fin XIIIe)

Vestige du château vicomtal. La Tour ou « candela » est un angle de murs, sur lequel on distingue trois niveaux de planchers. Les restes du château ont été démantelés au XVIIe et XIXe siècles.

Si le site est habité depuis la Préhistoire, Minerve c’est aussi l’imposante cité médiévale cathare, érigée par les Vicomtes de Minerve.

En 1210, Simon de Montfort, chef militaire de la croisade contre l’hérésie cathare (croisade contre les Albigeois), fait assiéger la ville. Bombardés, assoiffés, les Parfaits (nom donné aux Cathares) refusent d’abjurer leur foi et sont condamnés au bûcher.

 

 

 

 

La Colombe

Stèle commémorative du bûcher où périrent en 1210, 140 Parfaits cathares. On suppose que le bûcher a eu lieu dans le confluent des rivières.

Le Pont Viaduc

En prévision d’une augmentation de la circulation et parce que les accès à la Cité étaient bloqués lorsque la Cesse était haute, la construction du pont a débuté en 1907 pour finir en 1912, pour un coût total de 92 000 francs anciens.

Les Gorges du Brian

Un vignoble d’exception

La reconnaissance de Minerve se fait aussi à travers ses grands vins. Ce sont les Romains qui y ont planté les premières vignes. Et depuis des siècles, le Minervois produit des vins charpentés, ronds et fruités se bonifiant au long des années.

 

 


       Lundi 21 octobre

 

Changement de programme pour la 2ème semaine de cure.

16h36 – Boue

17h12 – Massage

17h42 – Etuves

18h10 – Douche/Jets

 

 


        Mercredi 23 octobre

 

 

SETE, un port de pêche et de plaisance,

Sète, bâtie au bord de la mer et de l’étang de Thau, est sillonnée de nombreux canaux qui lui ont valu le surnom de petite Venise du Languedoc.

Visite de la ville à pied, au fil de ses rues animées et colorées.

Le Canal Royal, qui relie l'étang de Thau à la mer, constitue le cœur de ville. En été, et en particulier pour la Saint-Louis, les jouteurs s'y affrontent dans des tournois hauts en couleurs !

La pointe courte, un quartier de pêcheurs.

Chaque mois d'octobre, c'est la grande migration des daurades. En effet, les daurades entrées durant l'été dans l'étang de Thau pour s'alimenter ressortent invariablement chaque automne, dès les premiers rafraîchissements de l'eau. Elle attire des centaines de pêcheurs qui posent leurs lignes du côté de la Pointe Courte ou de la Plagette. Il y a quelques jours, ils étaient des centaines, coude à coude pour avoir une place. Les plus patients remontent jusqu'à 30 kilos de daurades chaque jour. Mais cette pêche n'a qu'un temps: les daurades auront achevé leur migration fin octobre.

L'IFREMER estime que 1000 tonnes de poisson empruntent ainsi en un mois ce passage obligé.

Sur les traces de Brassens

En prenant la rue Gabriel Péri, prolongée par la rue Barbusse et la rue Georges Brassens, on arrive devant la maison natale du poète musicien, située au n°20.
Avant de repartir, on fera une halte au cimetière Le Py pour se recueillir sur sa tombe (section 9, allée A.)

 

 

 


           Samedi 26 octobre

 

 

 

MONTPELLIER

La place de la Comédie

Le lieu incontournable de Montpellier ! Cette place est bordée de magnifiques bâtiments aux façades éclairées la nuit (dont l'Opéra-Comédie, réplique de l'Opéra Garnier de Paris). Elle abrite également en son centre la célèbre fontaine des "Trois Grâces" -Aglaé, Euphrosyne et Thalie , filles de Zeus et d'une Océanide- datant de 1776, ainsi que les contours d'un œuf en marbre rose dessiné à même le sol, en souvenir de la circulation intense d'autrefois (d'où le nom oublié de cette place : "l'Œuf").

Le Carré Sainte-Anne

L’église a été construite au XIXème siècle. Son clocher majestueux est visible de toute la ville de Montpellier.

Désacralisée, elle a été reconvertie en espace culturel en 1991 et accueille maintenant des expositions et des festivals toute l’année.

 

Aujourd’hui nous trouvons une exposition de la Japonaise Chiharu Shiota « After the dream 2013 » : Une réalisation spécifique à l'architecture du lieu et à son identité, en utilisant le plafond et les piliers comme structures d'environnement immersif. Cinq très longues robes blanches pendues au plafond, entre les piliers, dans tout l'espace. Un fil noir emprisonne les robes dans un tissage complexe évoquant des nids de chenilles ou plus encore des toiles d'araignées.

« La robe, « seconde peau », est en nous. Je pense que tout est à l'intérieur du corps, famille, peuple, nation et religion...Cette relation est intrinsèque. C'est parfois confortable, mais ce peut être aussi contraignant et paralysant. A l'aide de fils qui entourent la robe « seconde peau » je fais un environnement qui décrit ces relations » écrit l'artiste en octobre 2011.

La cathédrale Saint-Pierre

Devenue Cathédrale en 1536 lorsque l'archevêché de Maguelone a été transféré à Montpellier, Saint-Pierre était à l'origine la chapelle du monastère bénédictin de Saint-Benoît.

le porche, un imposant baldaquin soutenu par d’énormes piles circulaires de 4,55 m de diamètre qui portaient autrefois les armoiries d’Urbain V, étudiant et enseignant à Montpellier, puis nommé évêque avant d'être élu pape en Avignon (1362).

La cathédrale de Maguelone

Localisée au sud de Montpellier, proche de la station balnéaire de Palavas-les-Flots, la solitaire cathédrale de Maguelone se présente en véritable vaisseau mutilé, échouée au milieu des pins parasols, des palmiers et des cèdres, qui témoigne d'une histoire riche et mouvementée.

Siège d'un Evêché wisigothique dont la première mention remonte à 589. Le site est aujourd'hui accessible par une mince bande de terre, et semble isolé entre la Mer Méditerranée et les étangs.

 

 Un petit tour en voiture de Palavas-les-Flots, avant de rentrer sur Balaruc.


            Dimanche 27 octobre

 

 

SAINTE MARIE PLAGE

Une très bonne journée avec Teddy et Anaïs. Bisous à tous les deux.


        Lundi 28 octobre

 

3ème et dernière semaine de cure

10h26 – Boue

10h56 – Hydrobain

11h06 – Aérobain

+ mardi, jeudi et Samedi

11h40 – Massage

12h05 – Douche/jets

 

En début d'après-midi je rends Visite aux Hainault à PEROLS. Le temps passe tellement vite lorsque nous évoquons des bons souvenirs, que je me laisse prendre par le temps. Je n’aime pas conduire de nuit, je vais donc rester coucher à Pérols.

 

 


             Mardi 29 octobre

 

 

C'est les DE PALMA qui viennent passer l'après-midi avec moi à Balaruc. Cela m'a fait super plaisir. Dominique, promis, je monte chez vous en début d'année.

 


              Mercredi 30 octobre

 

 

Aujourd'hui c'est la famille PERRET que je vais voir. Ils sont là aussi pour 3 semaines. Nous avons passé 2 heures à blaguer, surtout de "nos petitous"... Ils ont bien dû avoir, par moment, les oreilles qui ont sifflées... 

Mais n'ayez crainte, on vous aime...

 


                 Samedi 2 novembre

 

 

Fin de la cure. 4 kg en moins, c'est un bon encouragement. Maintenant, il faut que je continue, et ça c'est pas la même histoire...