La cidadelle de Mane

 

&

 

Le couvent des Cordeliers

 

de Forcalquier

 

 

 

Mardi 27 décembre 2016

 

La citadelle fidèle à la devise du Village

« Que Mane soit et demeure »

En montant au sommet du village par les calades, et en faisant le tour des murailles, on peut voir le portail à mâchicoulis et les échauguettes d’angle.

Elle fut bâti au sommet d'un monticule en safre, et compte une double fortification. Les murs de la première enceinte hauts de plus de 11 mètres lui ont assuré une inviolabilité dans les temps troublés,

Ce château-fort doit sa construction aux comtes de Toulouse, au XIIe siècle. Les parties les plus anciennes sont attribuables à Guillaume II, comte de Forcalquier. Il fut vendu vers 1250 à Charles 1er d’Anjou (frère de saint Louis), et époux de Béatrice de Provence (fille de Raymond Béranger V). Puis il appartint successivement aux Agoult, aux Bouliers, aux Forbins.

Aujourd'hui l'actuel propriétaire Georges Bietron occupe la demeure du XVIe. Il n'a eu de cesse, depuis le début des années 1960, de consacrer du temps et de l'argent à la préservation de ce magnifique monument.

La vue sur la plaine de Mane, le prieuré de Salagon, le château de Sauvan, les coupoles de l’observatoire Saint-Michel, la citadelle de Forcalquier, le Couvent des Minimes et le Luberon, est imprenable !

Il nous reste encore encore un peu de temps avant d’aller déjeuner chez les Millon, JC me propose d’aller nous promener dans le superbe jardin médiéval du couvent des Cordeliers que je ne connaissais pas encore.

C’est un ancien couvent datant du Moyen-Age, ses vestiges sont depuis le 12 septembre 1968 inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques.

Edifié au XIIIe siècle à l’emplacement d’un ancien prieuré bénédictin et sur un terrain donné par les comtes de Forcalquier, il fut l’une des premières fondations franciscaines en Provence. Les moines l’occupèrent jusqu’à la fin du XVIIIe siècle. Dès 1280, des seigneurs se firent ensevelir dans les enfeux du cloître. Les guerres de Religion détruisirent l’église et une partie du couvent, mal entretenu par la suite, il périclita, et ne compta que deux religieux lors de la Révolution françaises.
En 1791, déserté par les moines, il fut vendu comme bien national et transformé en exploitation agricole.

Devenu propriété de la commune de Forcalquier, il est restauré à partir de 1963. Aujourd’hui, ce couvent abrite un pôle de formation de la filière senteurs/saveurs.