Les Plages du

 

Débarquement

 

 

 

 

Juillet 2017

 

 

Dimanche 23 juillet 2017

7h45, nous disons au-revoir aux filles qui dorment encore (c’est dimanche…), et nous continuons notre itinéraire vers la Normandie.

AVRANCHES

Rapide tour de ville avant de trouver la route pour la pointe du Grouin du Sud et le Bec d’Andaine.

En plein cœur de la Baie du Mont Saint-Michel, Avranches dispose de points de vue imprenables sur le Mont.
Les paysages et spectacles de la nature y sont époustouflants, changeant au rythme des saisons ou encore des marées.

Dans les prés-salés, un groupe ramasse des Salicornes, soi-disant délicieuses en salade ou au vinaigre à l’apéritif, mais si chères dans le commerce.

GRANVILLE

Granville balnéaire, Granville insulaire, Granville portuaire... 

 

Il est midi, nous déjeunons d’un plateau de fruits de mer sur le port.

Voilà tout ce qu’il en reste !!!! Un régal…

Nathalie, l’ex de Yan, nous rejoint avec son ami, pour boire le café. Elle n’a pas changé, toujours aussi bavarde, sans doute un peu plus mince mais toujours aussi jolie. Un moment très agréable, cela m’a fait plaisir de la revoir.

 

J’ai dû manger avec mes lunettes de soleil, pensant avoir oublié celles de vue dans la voiture, mais de toute évidence, je les ai perdues…

Gérard veut bien faire demi-tour jusqu'au Bec d'Andaine pour ne pas avoir de regrets.

Aux toilettes, rien… au bar, rien… le bureau de renseignements est fermé, je note le numéro de téléphone, on ne sait jamais… je retourne vers la voiture et là, miracle, je les aperçois accrochées à un petit anneau…. La chance est vraiment avec moi !!!!

 

C’est le cœur léger que l’on peut continuer sur VILLEDIEU-LES-POELES, le magasin d’usine Mauviel est fermé, c’est dimanche… Nous allons visiter la fonderie de Cloches.

 

La Fonderie Cornille Havard est l'héritière d'une longue tradition de fondeurs de cloches installés à Villedieu les Poêles depuis le Moyen Age
Au coeur d'un atelier unique du XIXème siècle, où traditions ancestrales se marient avec technologies de pointe, une centaine de cloches monumentales voient le jour chaque année.

 

Reconnue pour son excellence Cornille Havard a fabriqué, en 2013, les nouvelles cloches de Notre Dame de Paris.

Et nous voilà arrivés chez Virginie,

6 impasse de la 90ème division

50250 LE PLESSIS LASTELLE

 

 

LES PLAGES DU DEBARQUEMENT

 

A l’aube du 6 juin 1944, des milliers d’hommes débarquèrent sur cinq plages normandes pour libérer l’Europe. La victoire des Alliés marqua un tournant décisif dans la guerre. Les plages du Débarquement avec Utah Beach,  Omaha Beach, Gold Beach, Juno Beach et Sword Beach ainsi que les nombreux musées et cimetières militaires, racontent le dur combat que les hommes provenant de 15 différents pays ont dû mener lors de la Seconde Guerre mondiale.

 

Lundi 24 juillet 2017

OMAHA BEACH

 

S'il est un endroit où le Débarquement a bien failli échouer, c'est sur la plage d’Omaha Beach, située à COLLEVILLE-SUR-MER .

En avant-première, quelques photos souvenirs :

Juin 1986, avec la famille Lemasle

 

2004, avec Paulette et JP, Daniel et Georgette.

Reprise du voyage, Juillet 2017...

 Les soldats Américains ont commencé à envahir le sable d’Omaha à 6 h 35. 25 minutes après, 58 chars sont arrivés dont 55 ont été ravagés jusqu’à la fin de la journée.

Les lourdes pertes que les troupes américaines y subiront le Jour J lui vaudront le triste surnom de Bloody Omaha, « Omaha la sanglante ».

Les plages d’Omaha pour les troupes américaines de la 1ère et de la 29ème division sont un véritable piège. La première vague d’assaut a été sauvagement éliminée, la seconde découvre une plage jonchée de blessés, de cadavres, de matériels détruits. Enfin, puisant dans leurs dernières ressources, les soldats arrivent à escalader le talus escarpé qui surmonte la plage, faire sauter les barbelés. Vers midi, ils commencent à prendre les Allemands à revers et c’est ainsi que le combat passe à l’avantage des alliés.

L’assaut sur Omaha a rencontré de nombreuses difficultés et a failli se terminer par un vrai désastre. Au prix de nombreuses pertes, les Américains ont fini par remporter la partie et s’emparer des villages côtiers.

En même temps, un peu plus à l’ouest, le 2ème bataillon de Rangers est chargé d’escalader les 30 mètres de falaise de la POINTE DU HOC, de prendre d’assaut la batterie allemande et de détruire les canons.

En quelques minutes, les meilleurs grimpeurs ont atteint le haut de la falaise.

Ils découvrent un véritable champ de ruines causé par les tirs d’obus et de bombes des navires alliés au large, mais plus de pièces d’artillerie de 155 mm qui avaient été retirées par les Allemands quelques temps plus tôt. Enfin vers midi, la Pointe du Hoc est aux mains des Américains.

Il y a un vent qui décoiffe. Mélissa ne cesse de s’exclamer « Mon dieu, Mon dieu », devant chaque trou d’obus, puis c’est la chute suivi de ces « cris de guerre »… sans compter sur ses moments de bouderie…

SAINT-LAURENT-DU-VAR plus précisément, se dresse le monument des Braves, en hommage à celles et à ceux dont la bravoure a permis de séparer la lumière des ténèbres.

Vaisseau de fer

Si noble si fier

Dans la lumière

De Saint Laurent sur Mer

Sculpture Sublime

Hommage ultime

Sur le rivage

Aux héros d’un autre âge

Vaisseau de fer

Défiant le temps

Dans nos mémoires

Au ailes, de la Fraternité

Et de l’Espoir déployées

Portées par le souffle de l’Histoire

Debout la Liberté !

 Souviens-toi d’Omaha

Ils embarquèrent le coeur serré
Sur des péniches ballotées
Par une mer folle ce matin-là
L’aube s’était nimbée de brouillard
Comme si le ciel ne voulait voir
L’enfer qui s’annonçait déjà.

Souviens-toi d’Omaha

Ils débarquèrent sous la mitraille

En vomissant toutes leurs entrailles
Faces aux collines qui s’embrasaient
Les vagues charriaient des corps brisés
Sur cette plage ensanglantée
Où la mort faisait son marché.

Souviens-toi d’Omaha

Il n’y eut pas de héros
Tous furent héroïques,
Ces jours épiques
Où l’humanité jouait sa peau
C’est peu dire qu’il fut élevé
Le prix de notre liberté
A l’heure des premiers combats.

Souviens-toi d’Omaha

L’écume est rouge,
Plus rien ne bouge
Le vent emporte au-delà des mers
Les âmes des enfants d’Amérique
Et le soleil réchauffe parfois
Leurs vingt ans qui dormant aujourd’hui
Face à la Mer en Normandie.

 

Overlord Museum

Omaha beach à COLLEVILLE-SUR-MER

Ouvert de 9h30 à 19h – 7,80 euros

 

Situé au niveau du rond-point d'accès au cimetière américain, près d'Omaha Beach, Overlord Museum réunit une collection unique de plus de 10 000 pièces dont plus de 35 véhicules, chars et canons.
Une mise en scène grandeur nature qui retrace les grandes étapes du débarquement.

Gratuit pour moi, car je cherchais un bar où m’asseoir avec Mélissa pour attendre Gérard, sans savoir que je rentrais dans le musée….

Déjeuner au Liberty à SAINTE-HONORINE-LES-PERTES .

Sieste pour Mélissa dans la voiture en attendant que Gérard visite le Cimetière Américain de COLLEVILLE-SUR-MER, mais il fait très chaud et elle n’arrive pas à dormir… nous rejoignons donc « Gégé » dans le parc.

 

Cimetière Américain de Normandie à COLLEVILLE-SUR-MER

Visite libre (prévoir environ 1h30)

 

Situé sur la côte et inauguré en 1956, ce site s'étend sur 70 ha concédé par la France aux Etats-Unis. Il surplombe la plage d'Omaha. Les pierres tombales de 9 387 soldats sont parfaitement alignées sur une majestueuse esplanade de gazon...

La chapelle, le mémorial et le jardin des disparus complètent cet ensemble qui rend hommage au courage et à la compétence qui furent nécessaires pour mener l'opération Overlord et permettre la libération de l'Europe, ainsi qu'au sacrifice consenti par ceux qui reposent aujourd'hui en ce lieu.

 

L'émotion est grande, presque palpable.

Cimetière Militaire Allemand à LA CAMBE

RN 13 – Visite gratuite

 

21 222 militaires allemands, dont 207 non-identifiés, reposent dans les 7 hectares de ce cimetière militaire allemand. Cette impressionnante nécropole contient des groupes de cinq croix disséminées sur le terrain.

La couleur noire de ces croix contraste avec le blanc des croix des cimetières des troupes Alliées. Au centre, un imposant tumulus, surmonté d'une croix, marque l'endroit où ont été enterrés les soldats non-identifiés.

Nous passons au Leclerc de Carentan pour faire quelques courses avant de retrouver la famille LEMASLE, quartier des Guinguettes.

 

Myriam est en train de tondre le gazon, cela fait environ 20 ans que l’on ne s’était pas vus. Ibrahim, son fils est un très beau jeune homme.

 

Le retour au PLESSIS-LASTELLE sera un peu compliqué, car le GPS ne veut plus rien savoir.

 

 

  Mardi 25 juillet 2017

GOLD BEACH

 

ARROMANCHES

Cette plage, fût la principale tête de pont britannique. Les soldats y débarquent à 7h25 le matin du 6 juin 1944, soit une heure après les forces américaines sur leurs secteurs, en raison de la marée. Certains chars sont lancés en premier sur les plages, afin de dégager celles-ci de leurs champs de mines, et d'y créer un passage pour les troupes.

 

A l'Est du secteur, devant le village Le Hamel, qui doit servir de point de départ vers ARROMANCHES, les Allemands opposent une forte résistance. Vers 11 heures, les brèches réalisées par les soldats britanniques permettent aux renforts de débarquer. Au soir du 6 juin, les troupes contrôlent un périmètre de 10 kilomètres sur 10 jusqu'aux portes de Bayeux et 25 000 hommes ont débarqué.

 

Arromanches 360 – Cinéma Circulaire

Chemin du Calvaire

Ouvert de 09:40 à 18:10 – 6 euros

"Les 100 jours de Normandie" !
Unique en France ! Le cinéma circulaire nous plonge au cœur de la Bataille de Normandie.
Projetées sur 9 écrans, des images d’archives inédites du Canada, des Etats-Unis, de Grande-Bretagne et de France retracent les 100 jours d’une terrible bataille.

Ce film est un hommage aux combattants de toutes les nations et aux 20.000 civils tués pendant cette bataille de la libération de l’Europe occidentale qui a suscité tant d’espérances.

Une performance technique et artistique qui réunit des images d’archives pour la plupart inédites provenant de fonds canadiens, américains, allemands, anglais et français.

 

Avant de rentrer chez Virginie, arrêt au magasin d’usine des bonbons d’Isigny à Carentan.

 

 

  Mercredi 26 juillet 2017

UTAH BEACH

Le 6 juin 1944, dans la nuit, vers 3h du matin, 9 bataillons de la 4e Division d’Infanterie étaient transbordés pour arriver à 18km au large, loin des batteries allemandes. Avec des creux de 12 mètres, les hommes avaient du mal à passer d’un navire à l’autre.

 

A 4 heures 30, ce même jour, commença le débarquement sur la plage de la Madeleine, à Sainte-Marie-du-Mont. 22 000 hommes et 1 800 véhicules foulèrent le sol du Cotentin et établirent la liaison entre Utah et Sainte-Mère-Eglise….

 

L’heure du débarquement en Normandie était fixée à 6h30, juste après la marée basse pour permettre aux équipes de démolition de nettoyer les plages de tous les obstacles. A 6h30 du matin, le 8ème régiment de la 4ème division du Général Barton, épaulé par des chars amphibies arrivèrent.

 

Derrière Utah, 7 points d’appui allemands et 20 batteries s’étendaient le long de la côte. Le blockaus WN5  qui gardait la route vers Sainte-Marie du-Mont essuyait une pluie de bombes. A 300 mètres du rivage, les commandants des unités lancèrent des signaux de fumée pour faire cesser les bombardements alliés. Ce qui sema le trouble et rétablit le calme.

 

A 6h31, 10 péniches déposèrent 300 hommes à 100 mètres des plages. Le calme régnait. Les allemands étaient sous le choc, ils ne s’attendaient pas à un débarquement sur cette zone. Un violent courant avait fait dévier les Alliés à 2 km au sud de la zone de débarquement prévue. 12 énormes engins sortaient de l’eau et 16 autres pataugeaient au loin sous le regard abasourdi des allemands.
Le blockhaus WN5 fut détruit par 600 hommes menés par le Général Théodore Roosevelt, fils ainé de l’ancien président et cousin de l’actuel.
30 000 hommes et  3 500 véhicules débarquèrent sur une zone décalée de 2 km par rapport à la zone prévue. Ils commencèrent ici.

 

Quand les allemands se tournèrent vers cette plage, les choses avaient déjà bien avancé. 1h après les premiers débarquements, le terrain était nettoyé. 2h plus tard, les chars avaient franchi le Mur de l’Atlantique et se développaient sur un front de 3km. Les blockaus tombaient un à un.

 

A la fin de la journée, 23 250 hommes avaient débarqué sur cette plage de Normandie. Les pertes s’estimaient à 197 morts et 60 portés disparus, soit 10 fois moins que ce que l’on craignait.

SAINTE-MèRE-EGLISE

L’invasion alliée commença dans la nuit du 5 au 6 juin. Avant minuit, les premiers hommes appartenant à la 101è et 82è Divisions Aéroportées Américaines furent parachutés de leurs avions dans la nuit. Il fallait capturer, libérer et tenir Sainte-Mère-L’église.

La mission des parachutistes était telle que le succès du débarquement sur la plage reposait sur leurs épaules. Toutes les missions furent accomplies. Tout terrain gagné ne fut jamais perdu. Au matin du 6 juin 1944, le nom de Sainte-Mère-l’Eglise fut connu du monde entier et devient synonyme d’espoir.

La pompe sur la place

Dans le parc de la Haule (emplacement du musée actuel), une villa brûle. Les pompiers essaient en vain de maîtriser l’incendie. Le tocsin sonne… la cloche appelle la population à l’aide. Bientôt, homme et femme, habillés en hâte, se passent des seaux d’eau de main en main. On fait la chaîne depuis la vieille pompe du marché à veaux. Le couvre-feu a été levé. Une cinquantaine de soldats allemands sont là aussi, armés de fusils.

 

Soudain, les mitrailleuses du bourg entrent en action. Juste au-dessus des têtes, des avions déferlent aile contre aile. Ils volent si bas que les gens se baissent instinctivement. Tout à coup, des parachutistes sortent des carlingues et descendent vers la terre.

 

Le travail de la pompe s’interrompt, les têtes se lèvent, les allemands ouvrent le feu. Tout autour, les parachutistes s’abattent sur le sol. L’un deux tombe au milieu des flammes.

 

En descendant sur la place, les parachutistes Américains voient des hommes aux casques dorés s’affairer en tous sens. Quelques parachutistes les prenant pour des allemands pensent à les tuer ; d’autres parachutistes protestent en montrant qu’ils n’ont pas d’armes. Personne ne tire. Les braves pompiers de Sainte-Mère-Eglise rentrent à leurs logis, cette nuit-là sans se douter un instant que leurs casques brillants leur ont valu un conseil de guerre rapide pendant lequel des hommes cachés dans l’ombre avaient décidé souverainement et sans appel de leur vie ou de leur mort.

 

Quelques minutes plus tard, près de la scierie au sud du bourg, un gros avion de transport s’écrase au sol et prend feu. Le deuxième incendie fait rage dans Sainte-Mère-Eglise.

Fontaine Saint-Meen

Né en Angleterre vers la fin du Vie siècle, Saint-Méen vint dans la région voir Saint-Marcouf. Ayant eu soif, il aurait frappé la terre de son bâton et une source aurait jailli à cet endroit. Elle ne fut jamais tarie.
Au matin du 6 juin 1944, de nombreux civils trouvèrent refuge en ce lieu au creux du fossé.

Les cimetières

A proximité du stade actuel, une stèle signale l’existence d’un cimetière Américain. Il s’agit du « US Cemetery n°1 », premier cimetière Américain créé en France. Un deuxième cimetière fut ouvert de l’autre côté du village, route de Chef-du-Pont « US Cemetery n°2 », un troisième au sud du bourg de Blosville. Le 14 juillet 1944, le Général Théodore ROOSEVELT, cousin du président ROOSEVELT, fut inhumé au cimetière n° 2. En tout, 14000 soldats Américains furent inhumés dans les 3 cimetières de Sainte-Mère-Eglise. En 1948, les dépouilles de la plupart de ces soldats retournèrent aux USA. Les autres furent regroupés dans les cimetières de Saint-James au sud de la Manche, et de Colleville-sur-Mer sur le littoral du Calvados à 9 km de Bayeux.

La maison brûlée le 6 juin – Musée Airborne

Sous une coupole en forme de parachute sont réunis de nombreux souvenirs, documents et photos. La visite comprend notamment un planeur WACO, un avion DOUGLAS C47 ayant participé au débarquement et un audiovisuel.

Des parachutistes atterrissent dans les arbres

Le soldat BLANCHARD tiraille désespérément sur les sangles de son parachute, cherchant à éviter la foule de la place. Mais il est trop tard, il tombe avec fracas sur des marronniers. Il cisaille les sangles et saute de son arbre sans s’apercevoir qu’i s’est coupé toute l’extrémité du pouce.

Rue Robert Murphy

L’institutrice qui logeait au bout de la rue ortie de son jardin pour aller « au petit coin ». Pendant une seconde une ombre recouvrit la lune et le soldat MURPHY de la 82e division aéroportée tomba avec un bruit sourd à 20 mètres d’elle. L’institutrice demeura figée sur place. Elle venait de voir un des premiers Américains poser le pied en Normandie. Le jour « J » venait de commencer. MURPHY venait d’effectuer son premier saut au-dessus de Sainte-Marie-Eglise. Plus de 40 ans après, à l’occasion des cérémonies commémoratives, MURPHY sauta de nouveau en parachute au-dessus de Sainte-Mère-Eglise. Une rue à proximité de laquelle il tomba porte aujourd’hui son nom.

Au moment où le soldat Murphy sortait du jardin de l’institutrice, il entendit une brusque fusillade sur la place. Son ami le soldat DEVENCHUK venait d’être tué Ce fut sans doute le premier mort Américain du jour « J » à Sainte-Mère-Eglise.

 

Le soldat john STEELE de la 82è division, est emporté par son parachute tout droit vers l’église. Il atterrit sur le clocher où il reste accroché. Devenu célèbre, i nous rendra visite de nombreuses années plus tard. Il est décédé aux Etats-Unis le 16 mai 1969.

 

Cliff MAUGHAN, 505eL/82e AB, tombe dans le jardin d’une maison privée, à côté du presbytère, où loge u lieutenant Allemand. Mis en joue par celui-ci, il ne doit son salut qu’à l’intervention du propriétaire de la maison. L’Allemand se contente de le faire prisonnier mais, constatant bientôt l’ampleur du parachutage, se rend à son tour à l’Américain. Ce n’est que 40 ans plus tard que Cliff MAUGHAN reviendra sur le lieu de son exploit.

 

Au matin du 6 juin

Les parachutistes occupent la ville libérée.. le plus dur reste à faire.

 

L’arrivée des tanks

Le matin du 7 juin, au loin la terre grondait. Puis le grondement devint plus distinct, des bruits métalliques s’y mêlèrent et le tout se transforma en un roulement ininterrompu. Les chars arrivaient ! A toute vitesse, ils tournèrent au carrefour et montèrent au point le plus menacé : La colline de Cap de Laine. Quelques secondes plus tard leurs canons décidaient de la bataille. La contre-attaque Allemande venant du Nord était stoppée.

 

 

La borne « O »

Cette borne est le point de départ de la voie de la liberté qui se termine à Bastogne en Belgique. Sa couronne de 48 étoiles représente les 48 états des Etats-Unis en 1944. En son centre, le flambeau de la liberté sortant de la mer, prend pour modèle celui de la statue de la liberté de New-York.

Le 1er drapeau américain

Le matin du 6 juin à 4h30, le lieutenant-colonel KRAUSE, commandant le 3ème bataillon du 505e régiment déploya un drapeau Américain IL traversa la place, marcha jusqu’à la mairie et fixa le drapeau au-dessus de la porte. Il n’y eut aucune cérémonie. Sur la place, la bataille était terminée. Mais le plus dur restait à faire. Il fallait repousser la contre-attaque et tenir jusqu’à l’arrivée de renforts. Le jour le plus long venait de commencer. La bannière étoilée flottait sur la première ville libérée de France. Ce drapeau est exposé dans le Hall de l’Hôtel de ville.

 

L’atterrissage des planeurs

Au matin du 6 juin, les parachutistes occupaient la ville libérée. Le plus dur restait à faire. Il fallait tenir en attendant les renforts arrivant de la mer. Au petit jour, de nombreux planeurs, chargés de matériel et de munitions se posèrent à proximité du village. L’un deux qui transportait un canon et une jeep, se posa derrière l’école, un autre, chargé de matériel médical atterrit près de l’hospice. 23 planeurs réussirent à se poser à proximité de la bourgade.

 

La bataille de Cap de Laine et Vallée de Misère

Sur l’autre versant de la colline de Cap de Laine proche de l’actuelle ferme Musée du Cotentin, il existe un lieudit au nom sinistre « la vallée de misère ». La mémoire collective de Sainte-Mère a retenu qu’un village y existait jadis dont les habitants, lors de la guerre de Cent Ans furent massacrés par les Anglais, ou décimés par la peste. C’est à cet endroit que les forces Allemandes menèrent une contre-offensive des plus dangereuses et tentèrent de reprendre le contrôle du village. Les parachutistes sentirent le danger. Ils repoussèrent l’offensive, parfois à l’arme blanche Les pertes allemandes y furent considérables.

Déjeuner à la Crêperie Montoise de Sainte-Marie-du-Mont, excellent...

 

Gérard va visiter le musée puis nous repartirons sur Carentan pour aller chercher Fatima et Myriam qui doivent passer l’après-midi avec nous.

 

Musée du Débarquement à SAINTE-MARIE-DU-MONT

Utah Beach

Ouvert de 9h30 à 19h, 1h30 de visite à prévoir – 8 euros

 

Construit, en 1962, à l’endroit même où les troupes américaines ont débarqué le 6 juin 1944, le Musée du Débarquement raconte en 10 séquences les évènements du Jour J, depuis sa préparation jusqu’à son aboutissement et son succès.

 

  Jeudi 27 juillet 2017

Petit détour au magasin d’usine d’Isigny, où nous achetons des fromages qui vont désormais embaumés la voiture jusqu’à notre arrivée…

 

Faut t’il avouer également que 450 grs de glace vont être engloutis sur place dans la voiture !!!!

ISIGNY

SWORD BEACH

 

OUISTREHAM

Le 5 juin un peu avant 23 heures, des planeurs britanniques sont lancés vers le pont de Bénouville. En quelques minutes les hommes du Major Howard atteignent leur objectif et le pont de Bénouville devient Pegasus Bridge. Le pont de Ranville, un peu plus à l’est est lui aussi pris d’assaut. En même temps, les parachutistes de la 6ème Airborne sautent pour s’emparer de la batterie de Merville.

 

Sur cette plage rebaptisée Sword Beach, débarquent au matin du 6 juin 1944 des troupes britanniques accompagnées du Commando n° 4 de 177 bérets verts français. L'objectif est de prendre à revers Ouistreham, de s'emparer des villages environnants et de poursuivre vers Caen, qui doit être capturée dans la journée. Comme sur les autres plages, cet assaut est précédé d'un bombardement aérien, puis naval. Des hommes-grenouilles doivent également dégager la plage de ses éléments de défense avant l'arrivée des engins de débarquement, afin de faciliter leur navigation.

 

Ce n'est que vers midi que la plage est dégagée de ses obstacles et qu'elle peut être désengorgée pour que les renforts puissent rapidement débarquer. Une grande partie de Ouistreham  est maîtrisée en cours de matinée, à l'exception d'un noyau de résistance. Les troupes britanniques ne rencontrent qu'une faible résistance des troupes allemandes : seuls des « snippers » camouflés ralentissent leur progression. Au soir du 6 juin, les Britanniques disposent d'une tête de pont de 8 kilomètres environ, qui va jusqu'à 5 kilomètres de Caen, leur objectif final.

 

Le 6 juin après-midi, Hitler donne l’ordre de faire déplacer vers la Normandie plusieurs divisions blindées. Toutefois il sera trop tard, « les dés sont jetés ».

 

Le 6 juin, à minuit, plus de 150 000 soldats alliés sont en Normandie dont 23 000 parachutistes et 20 000 véhicules de tout gabarit. 12 000 hommes ont été tués, blessés ou faits prisonniers.

Pegasus Bridge

Déjeuner au restaurant Grannona à Bernières

 

LONGUES-SUR-MER

Site de la batterie allemande

Visite libre ou guidées.

 

Cette batterie est la seule à avoir conservé ses canons et trois des quatre casemates sont restées en très bon état. Au matin du 6 juin 1944, elle contenait encore ses quatre redoutables canons de 150mm capables de tirer à 20 Km de distance. Cette batterie ne fût maîtrisée par les Alliés que le 7 juin.

1ère casemate

2ème casemate

3ème casemate

4ème casemate

 

Cette batterie de Longues-sur-Mer, très bien conservée, permet particulièrement bien de se rendre compte de ce qu'était le Mur de l'Atlantique. Elle a été le lieu du tournage de l'une des scènes célèbres du Jour le plus long.

Une petite route descend des casemates vers la côte. Celle-ci conduit au poste de direction de tir, situé au bord de la falaise. Nous n’avons pas pris la bonne route, on ne le verra donc pas…. Qu’a cela ne tienne, nous prendrons de jolies photos au pied de la falaise.

Devant une abbaye je crois !!!! Nous n’avions fait que passer.

 

Musée des épaves sous-marines

Route de Bayeux, RD6 à COMMES

 

Vestiges du débarquement remontés du fond de la mer, objets personnels trouvés dans les grands navires de guerre coulés autour du 6 juin. 25 années d’exploitation sous-marine sont retracées au travers de photos et de films.

 

Un petit musée, que l’on aura du mal à trouver et qui n’est pas très intéressant d’après Gérard qui le visitera tout seul, pendant que je reste avec Melissa sur le parking et elle me gâtera en faisant caca dans sa culotte…

 

JUNO BEACH

 

COURSEULLES SUR MER

Débarquement de la 3ème division canadienne de Graye à Saint Aubin. Les Canadiens doivent s’emparer des défenses côtières du secteur de Courseulles-Bernières puis s’enfoncer dans l’arrière-pays pour faire la jonction avec les troupes britanniques de Gold et de Sword.

 

L'approche des barges est compliquée à la fois par une forte houle et par la présence de récifs rocheux sur ces côtes. L'autre complication tient au fait que les obstacles disséminés sur les plages par les Allemands sont en partie recouverts par la marée montante, ce qui provoque de graves pertes. La plage étant très petite à marée haute, celle-ci est par ailleurs rapidement encombrée par du matériel lourd. Toutefois, 21 000 hommes auront été débarqués en fin de journée et les Canadiens tiennent une tête de pont de 12 Km de profondeur.

 

Après des pertes sévères sur les plages - lors de la première heure d’assaut les forces canadiennes subirent  50% de pertes -  la 3ème division libère son secteur côtier et encercle le camp radar de Douvres la Délivrande. Sans plus attendre, elle s’empare des villages de l’intérieur : Reviers, Saint-Croix, Bény.

 

Parmi les 5 zones de débarquement, c’est sur ce secteur que la pénétration alliée est la plus profonde au soir du Jour J. Durant un mois, les Canadiens batailleront pour enlever à l’ennemi la RN 13 et Carpiquet et Caen.

 

Pour ces soldats, il s'agissait de mettre un terme à la tyrannie nazie. Mais pour certains d'entre eux, le débarquement en Normandie prenait une dimension supplémentaire, à savoir un retour aux sources, sur la terre de leurs ancêtres.

 

Tel était le cas des soldats du North Shore Regiment qui libérèrent Saint-Aubin-sur-Mer.

 

En provenance du Nouveau-Brunswick, ce régiment avait une particularité : 1/5 de ses hommes étaient des Acadiens, c'est-à-dire des descendants de ces Français qui traversèrent l'Atlantique, au 17e siècle, pour s'installer sur ce territoire.

 

Dernière soirée avec Virginie et son ami Pierre.

 

 

 

  Vendredi 28 juillet 2017

La visite du Mémorial de Caen clôt notre parcours sur l'histoire du débarquement en Normandie. Un circuit passionnant et émouvant, qui ne laisserait personne indifférent.

C’est le plus grand musée racontant la Seconde Guerre mondiale. Encore une fois, Gérard le visitera seul.

Un court arrêt à la basilique Sainte-Thérèse de Lisieux.

Notre dernier déjeuner sera gastro…. au Moulin du Fossard.

Detour par GISAY-LA-COUDRE pour aller embrasser les LACHAISE et revoir notre maison, comme les arbres ont grandi !!!!

Thérèse n’a pas changée, toujours le sourire et son jardin, un feu d’artifice de fleurs…

En prime, une photo de leur 50 ans de mariage…

Collège de la Barre-en-Ouche.

 

Nous galérons ensuite pour trouver un hôtel pour la nuit… Ce sera au Bérotel à Saint-Doulchard, dans la banlieue de Bourges.

 

  Samedi 29 juillet 2017

 

 


Déjeuner chez la belle-sœur de Gérard à Bourg en Bresse. Je suis super bien reçue, le couple est charmant.

 

Il est 17 heures lorsque Gérard me dépose chez Fred.

 

 

 

                                Fin du voyage…