L’AIN

 

Une destination au fil de l’eau

 

Plus qu’une simple étape, l’Ain nous dévoile un patrimoine d’une rare diversité ! Nous vous embarquons pour un voyage où l’ennui n’a pas sa place et où chaque instant est une promesse d’émerveillement.
De la Bresse au Bugey, de la Dombes au Pays-de-Gex, de la Préhistoire aux grands mystères de l’univers, du gothique à l’infini, on va se laisser transporter tout simplement.

Au menu de ce périple, le célèbre poulet de Bresse, le Seyssel et le bleu de Bresse. Ses charmants villages médiévaux et ses marchés pittoresques invitent à la découverte culturelle à chaque coin de rue. Un équilibre parfait entre nature préservée et riche héritage.

 

 

Dimanche 4 mai 2025

SAINT-SORLIN-EN-BUGEY

Niché entre falaises et Rhône le pittoresque village fleuri de tradition viticole, “Village des Roses” depuis 1973, en raison des multiples rosiers qui ornent ses ruelles, a conservé nombre de maisons anciennes.

Pause café au Fournil du Rocher (Si vous avez vu l’émission sur M6 « la Meilleure Boulangerie de France » du 21 avril 2025).

La montée de l'église, ruelle typique bordée de jolies façades fleuries, nous mène jusqu'à l’église priorale Sainte-Marie-Madeleine (XIIe et XVe siècle, classée MH). Bien sûr, on ne manque pas d'admirer, la superbe fresque de la légende de St Christophe (également classée MH), datée du XVIe siècle !

Les deux parties de Saint-Sorlin, la "Ville" et le hameau de Collonges, autrefois nettement séparés, sont maintenant réunis par des constructions récentes. La "Ville", c'est essentiellement la montée de l'église et les rues adjacentes, bordées de maisons anciennes et des vestiges des remparts. Deux types de maisons s'y retrouvent : le type bugiste avec le toit à un seul pan, débordant largement la façade, et le type savoyard (genre chalet) avec un toit à deux pans encadrant un pignon. Qu'elles soient de l'un ou l'autre type, ces maisons ont un point commun, la montée d'escaliers extérieure, car l'habitation est au premier étage. Au rez-de-chaussée, se trouvent la cave et l'écurie. Le vaste auvent abrite récoltes et provisions de bois.

L'entrée du château du Molard et le lavoir de l'Arémont.

Énorme menhir naturel de “la pouponne” surplombant le village.

 

Lundi 5 mai 2025

 

 

Journée pluvieuse… Déjeuner chez MOM à SAINT-VULBAS avec Fred.

Café chez les MILLET de NEUVILLE-SUR-AIN.

Soirée dans le CC.

 

 

Mardi 6 mai 2025

Nous commençons notre périple de la journée par CERDON, village viticole typique aux coteaux escarpés est parcouru de ruisseaux, fontaines, ponts de pierre et maisons vigneronnes. Il est renommé pour son vin rosé pétillant ainsi que son vignoble Bugey-Cerdon (AOC).

Visite de La cuivrerie de Cerdon.

Témoignant d’un savoir-faire rare à travers le monde, la Cuivrerie a transformé pendant plus de 150 ans de multiples métaux. Ustensiles du quotidien ou objets prestigieux, cette dernière a fourni aussi bien les grandes cuisines françaises, que de luxueux hôtels comme The Carlton Hôtel de Monte Carlo. Construite autour d’un ancien moulin à blé, elle s’est étendue depuis 1867 pour former le site que nous allons découvrir.

Des générations d’ouvriers ont ainsi transformé le cuivre et ses alliages, les ateliers remplis de leurs outils et machines nous plongent dans l’histoire de ce lieu, qui a fermé ses portes en 2010.

En bordure de la D1084, on découvre le monument du Val d’Enfer, dédié au maquis de l’Ain et du Haut-Jura, qui commémore la mémoire résistante. Inauguré en 1951, il est l’œuvre de Charles Machet.

Un peu plus haut d’un belvédère, belle vue sur le village de Cerdon. On distingue sur la droite la statue de Notre-Dame-de-Carmier. Érigée en août 1855 à la suite de plusieurs apparitions de la vierge au Père Colin, fondateur de la famille religieuse des Maristes qui habitait sur le Mont Carmier. Depuis, une tradition aujourd’hui centenaire est que chaque soir, des villageois montent allumer les 5 lanternes autour de la statue, fidèles à la foi des anciens et à leur promesse de ne pas laisser s’éteindre la flamme sainte.

Nous voilà à NANTUA devant le lac d’origine glacière, enserré dans un décor de falaises calcaires.

Et bien sûr qui dit Nantua dit quenelles et sa célèbre sauce ! Nous déjeunerons donc Chez le Père Durdu, dont la spécialité est évidemment les quenelles de brochet sauce Nantua…. Un must !!! (Nous n’irons pas dire à un Lyonnais que la quenelle est de l’Ain… mais la sauce onctueuse à souhait, préparée avec du beurre d’écrevisse qui l’accompagne si savoureusement, oui…).

Mon beau sapin, roi des forêts… un circuit touristique porte même leur nom dans le Haut-Bugey, c’est dire… Nous emprunterons donc la « route des sapins », l’air est vivifiant, il fait 5°, mais c’est si beau !!! Bien sûr, il faut aimer le vert, au risque de se sentir un peu oppressé…

Et nous voilà sur le plateau du Retord. Le film, Le Renard et l’enfant (2007) de Luc jacquet a été tourné en grande partie ici.

Un court arrêt devant la plus haute chapelle du diocèse (1200 m d’altitude). Elle possède un mobilier original, en sapin…

On va redescendre dans la vallée et terminer notre balade par le curieux village rond d’ONCIEU.

 

Mercredi 8 mai 2025

 

Déjeuner aux « Terrasses du Bugey » à MARCILLEUX.

 

Pause café chez les Garcia à SAINT-ROMAIN-DE-JALIONAS.

 

 

Jeudi 9 mai 2025

 

Déjeuner à SAINT-SORLIN au restaurant du Rempart.

Court passage au vide grenier. 

 

 

Vendredi 10 mai 2025

 

 Déjeuner au fil de l’eau à SAULT-BRENAZ, avec Fred.

Retour sur CHAMP, en passant par l’aire de service de MORESTEL.

Un petit tour en décapotable jusqu’à la Cascade de Glandieu.

Située dans le hameau de GLANDIEU, cette cascade classée « espace naturel sensible » fait une chute de 60 mètres dans une vasque naturelle qui s’est formée au fil des années. Elle tire son nom de la rivière « le Gland » qui traverse le sud du Bugey pour rejoindre le Rhône à Brégnier-Cordon.

La première fois que j’y suis venue, c’était en 1981, avec Pau, Hélène, Geo et les enfants.

J’y suis revenue pour prendre les mêmes photos avec les enfants de Fred en mars 2013, soit 32 ans plus tard…

Aujourd’hui, cela fait 44 ans, bien que je prenne un sacré coup de vieux, c’est toujours le même émerveillement !!!