Portugal NORTE
(1ère partie)
Février 2018
Samedi 10 février
9h30, c’est le grand départ, le CC marque 4537 km au compteur…. Il fait beau mais très froid. Passage par le marché de Champ pour acheter des fruits et faire un petit coucou aux 3 frères Guigon.
2 petits compagnons de voyage jusqu'à PRIVAS : Karen et Lucas.
1er arrêt au MacDo de Valence… un second sur l’aire de service de CHOMERAC, et nous voici à PRIVAS, ou ce soir Alban fêtera ses 18 printemps.
Nuit sur le parking de la salle des fêtes d’ALISSAS.
Dimanche 11 février
Passage par le col de l’Arénier….
mais c'est entre le col de l’Escrinet et le col de la Chavade (1226 m), que le paysage devient splendide, il fait tellement froid que tous les sapins ont gardé leurs branches enneigées… c’est féérique.
Plus loin, sur la A75 ce sera le brouillard et la pluie, le pare-brise devient vite « dégueu » et bien sûr nous n’avons pas encore mis de produit dans le lave-glace.
Arrêt pour la nuit sur le parking de l’église à SAINTE-MARIE D'ARMAGNAC, il nous reste environ 1000 km à parcourir.
Lundi 12 février
Départ de Sainte-Christie sous un beau soleil.
Arrêt dans un centre commercial à Mont-de-Marsan pour acheter du lave-glace et une paire de chaussures pour Gérard, les siennes disent bonjour aux fourmis, lol…
Déjeuner sur l’aire de service d’Anglet.
Notre entrée en Espagne se fera par IRUN, et nous aurons encore un peu de neige en traversant la Sierra de Arafar.
Nous sommes bien en Espagne !!!!
A 19h nous nous nous posons sur l’aire de service de TORQUEMADA.
Mardi 13 février
Surprise au petit matin… sommes-nous vraiment en Espagne ? On commence à se dire que l’on aurait mieux fait de prendre la direction du Maroc !
Heureusement un peu avant la frontière tout s’arrange et nous arrivons à 12h30 (heure locale, on gagne 1 heure) à CHAVES sous un beau soleil.
Porto et le nord, de montagnes en vergers
CHAVES
Il s’agit de l’une des plus vieilles villes du Portugal. Ses origines remontent à l’époque romaine où elle était connue pour ses sources chaudes.
Nous trouvons à nous garer sur un parking, 15 Alameda Trajano, au bord de la rivière Tâmega, où nous passerons la nuit.
Le centre ancien de la ville conserve un certain charme bien que beaucoup de maisons sont un peu délabrées.
Le pont romain qui enjambe la rivière Tâmega.
Le beau jardin sur les rives du fleuve en offre une bonne vue d’ensemble. Bien que le temps lui ait volé ses parapets de pierre et quelques arches, ce pont romain du 2ème siècle confère au site un charme certain. Les bornes milliaires qui l’encadrent au sud portent encore des inscriptions romaines. Ce pont fait partie des vestiges romains les mieux conservés de la ville, construit sur le fleuve Tamega, il relie le quartier historique et le quartier de La Magdalena.
La Praça de Camöes constitue l’épicentre du quartier historique avec l’Eglise mère et l’Eglise de la Miséricorde, la Mairie, le Palais des Ducs de Braganza, devant lequel se dresse la statue de Dom Afonso, premier duc de Bragance.
La Torre de Menagem est l’unique vestige du château fort disparu, son donjon, puissante tour carrée crénelée à échauguettes, est encore entouré de sa chemise quadrangulaire. Bâti par le roi Denis au 14è siècle, le château servit de résidence au premier duc de Bragance, bâtard du roi Jean 1er.
Le fort Saint Francois
La Chapelle de Notre Dame de Lapa. Il s'agit d'une petite église baroque, La façade est blanche avec des détails en granit, fruit de la rénovation de 1987. Nous ne pourrons visiter l’intérieur à cause d’un enterrement.
Ce soir, au souper, nous dégusterons un délicieux jambon fumé, le « presunto de Chaves ».
Mercredi 14 février
Aujourd’hui Saint-Valentin.
Après un passage obligé dans un camping pour la vidange, nous partons vers le brouilard…
Notre première visite sera pour le Castro de CARVALHELHOS, structure fortifiée datant de l’âge du fer dont les fondations, portes et murailles sont bien visibles.
La route conduit ensuite à ALTURAS DO BARROSO, village traditionnel de montagne isolé et austère. le GPS nous fait passer à l’intérieur du village, j’ai bien cru que l’on en ressortait pas, il nous a fallu rabattre le rétroviseur droit et à la sortie du village je n’aurai pas passer ma main entre le CC et le mur de la maison.
De là, on atteint VILARINHO SECO, le plus caractéristique de ces hameaux de montagne : aucune construction moderne, mais des maisons rustiques en pierres sèches sombres disposant d’un étage (le rez-de-chaussée étant réservé à la paille et aux animaux). les rues sont fréquentées par des bœufs de la belle race Barrosä. Pour résister à la rudesse de ce milieu, les habitants y ont perpétué des pratiques communautaires, et partagent troupeaux et prés communs, fours et moulins collectifs.
La descente vers la N311 se fait dans un paysage de blocs arrondis et polis par l’érosion.
Puis la route longe la retenue de VENDA NOVA festonnée de presqu’îles.
Après PISÖES, on prend à droite la route goudronnée qui conduit au BARRAGE DO ALTO RABAGÃO. L’imposante muraille de béton longue de 2 km, au tracé en baïonnette, est flanquée, côté amont, de trois porches cubiques commandant les vannes. On gagne l’extrémité de la route de crête pour avoir la meilleure vue sur la retenue.
Le feu a fait beaucoup de dégâts dans toute la région…
On se posera pour la nuit sur un grand parking à la sortie de PITOES DAS JUNIAS.
Jeudi 15 février
PITOES DAS JUNIAS
Un petit village connu pour les ruines romanes d’un monastère bénédictin dont les fondations remontent à la période wisigothique (9è siècle). Le granit taché de lichen s’orne, autour du portail, de frises de feuillage stylisé ; quelques arcades permettent d’évoquer le cloître. Le monastère était destiné à abriter des frères bénédictins, au cours du XIIe siècle il à été donné à l’Ordre cistercien.
Sous la pluie et le vent, on entame à pied une descente sur un chemin pavé sans savoir combien de temps on va marcher et on ne voit rien à 50 pas. Au bout de 10 mn, je renonce…. Gérard continue et va revenir trempé, mais avec de belles photos.
Il est déjà 10 heures et à notre grand désespoir, nous sommes toujours dans le brouillard. Nous décidons donc de ne pas nous rendre dans le Parc National de PENEDA GERÊS, nous reprendrons notre circuit sur le chemin du retour.
En descendant de la Haute vallée du Cávado, je n’ai qu’a tendre la main par la vitre du CC pour cueillir un joli bouquet de mimosa, nous nous arrêterons un peu plus loin dans un restaurant pour manger notre premier plat de morue.
BOM JESUS DO MONTE
Le sanctuaire s’élève au sommet d’un escalier monumental qui est l’une des plus surprenantes réalisations de style baroque au Portugal. Taillé dans l’austère granit gris que rehausse la blancheur des murs crépis à la chaux, il est représentatif du baroque du nord du pays (début du 18e siècle). Le sanctuaire vers lequel conduit l’escalier est plus austère : il a été construit entre 1784 et 1811 dans le style néoclassique, par Carlos Amarante.
Bien sûr, à cause de la pluie, pas question de monter à pied le chemin de croix, suivi des escaliers des Cinq-Sens et celui des Trois-Vertus. Nous prenons donc le funiculaire, inauguré en 1882, il permet d’attendre directement le sanctuaire. Il est actuellement le plus ancien au monde utilisant la seule force de gravité de l’eau grâce à deux réservoirs faisant contrepoids.
En redescendant le MONT SAMEIRO, l’on trouve l’église Santa Maria Madalena, elle arbore une curieuse façade de style rocaille (18e siècle) d’où toute ligne droite est bannie.
C’est dans le parc, Avenida Doutor Francisco Pires Gonçalves, à proximité du centre-ville de BRAGA, que nous passerons la nuit.
Vendredi 16 février
Il nous faut remonter l’avenida da Libertade pour arriver au centre-ville.
Après un court passage à l’Office du Tourisme, inévitable avec sa façade d’angle Art déco, nous commençons notre visite. La ville connut sous le surnom de « Rome portugaise » car elle se singularise par un nombre important d’églises et de couvents pourrait être belle mais beaucoup de maisons et monuments délabrés, rongés par l’humidité…
Poste de Turismo – Av. da Liberdade, 1
Nous revenons au CC un peu déçus.
BARCELOS