Évasion au cœur de la Bourgogne,

 

L’YONNE (89)

 

 

 

 

Entre nature, patrimoine, villages de charme et plaisirs gastronomiques, il existe bien des raisons de s’octroyer un séjour dans l’Yonne, au pays de Colette et de Pierre Larousse.

 

Tel un escargot de Bourgogne, on va se déplacer avec notre maison sur le dos !!!

 

 

Jeudi 7 septembre

 

Il est 9h et c’est le départ de CHAMP-SUR-DRAC, le compteur affiche 79968 km.

Déjeuner dans un restaurant à SAULT-BRENAZ, « Ô fil de l’eau » avec Fred, Zaza et Florian.

 

En début d’après-midi, nous allons retrouver Émilie sur LYON, on va tourner pendant plus de 2h en plein bouchon… avant de trouver le parking devant chez elle (70, rue du Champvert). Nous irons visiter son appartement et passerons la soirée avec elle.

 

GPS : 47.3863 – 4.3365

 

 

Vendredi 8 septembre

 

 

À 8h30 nous réveillons Émilie, on prendra encore un café avec elle, puis c’est le départ. Gérard comme d’hab, se trompe de route, mais finalement c’ést plutôt bien car nous prenons la D385, bien plus agréable que la route direction Maçon…

Passage devant le magnifique château de LA CLAYETTE, en Saône-et-Loire.

SAULIEU, petite ville de la Côte-d’Or, réputée pour sa gastronomie. En témoigne sa fameuse table de renom, le Relais Bernard Loiseau, couronné de deux étoiles au Guide Michelin (210 euros le premier menu, on n’est pas arrivé à se décider, qui allait payer la bouteille de vin !!!), on a donc passé notre chemin… Et fait un rapide passage dans la boutique (j’ai craqué pour un torchon à 26 euros… il n’y a pas de mal à s’offrir un petit plaisir !).

 

Puis nous avons suivi l’ours pour visiter la ville…

La basilique Saint-Antioche, un chef-d'œuvre de l'art roman clunisien. À l'intérieur, les remarquables chapiteaux sculptés racontent chacun leur histoire : la Fuite en Égypte, l'Apparition du Christ à Marie Madeleine, la Pendaison de Judas ou encore la Tentation du Christ au désert. Sur la petite place pavée qui se trouve devant la basilique trône une belle fontaine du XVIIIe siècle, inscrite aux monuments historiques, mais en cours de restauration.

Lors de notre promenade à travers le bourg, nous avons remarqué des statues de Vierge qui ornent ici et là les façades de maisons, ainsi qu’une très belle demeure à pans de bois.

La capitale du sapin de Noël

Première région française productrice d’arbres de Noël, le Morvan consacre environ 1500 ha de sa superficie à cette activité qui concerne quelque 150 propriétaires et engendre un chiffre d’affaires annuel de plus de 5 millions d’euros. Il part chaque année de Saulieu plus d’un million de sapins (essentiellement des épicéas) à

destination des grandes villes de France et des pays d’Europe.

Nous irons passer la nuit sur la BUTTE DE THIL, pour profitez d’un beau panorama sur l’Auxois et le Morvan et d’un magnifique coucher de soleil. Culminant à 492 m, on y trouve des vestiges d’une collégiale et d’un château jadis redoutable, démantelé par Richelieu. Une allée bordée de tilleuls séculaires conduit à ces deux sites (malheureusement privés et qui ne se visitent pas).

Nuit sur parking, GPS : 47.3863 – 4.3365

 

Samedi 09 septembre

Le village de SAINT-LÉGER-VAUBAN, était dénommé jusqu’au XIXe siècle SAINT-LÉGER-DE-FOUCHERET, mais un décret de Napoléon III rebaptisa la commune en 1867 en hommage au maréchal de France, Sébastien Le Prestre, futur marquis de Vauban, né dans la localité en 1633.

Sur la place du petit bourg trône une statue en bronze de l’illustre homme, érigée au début du 20e siècle.

L’Abbaye de lA PIERRE-QUI-VIRE Fondée en 1850 dans un site solitaire et sauvage du Morvan, l'abbaye Sainte-Marie de la Pierre-qui-Vire est un monastère bénédictin situé sur la commune de SAINT-LÉGER-VAUBAN, le lieu tient son nom d'une énorme pierre en équilibre, aujourd'hui surmontée d'une statue de la Vierge. Autrefois, avant qu'elle ne soit scellée, la roche pouvait être mise en mouvement par simple pression de la main.

Les moines qui occupent le monastère accueillent au sein de leur hôtellerie les retraitants en quête de ressourcement spirituel et de recueillement. Pour les personnes souhaitant simplement visiter le site, seuls l'église, l'exposition sur la vie monastique, et le magasin proposant fromages, poteries et objets religieux, sont accessibles.

 

La communauté est par ailleurs très impliquée dans les énergies renouvelables : l'abbaye de la Pierre-qui-Vire dispose depuis les années 1960 de sa propre usine hydroélectrique et bénéficie d'une chaufferie centrale à plaquettes de bois qui chauffe l'ensemble des bâtiments, soit 15 000 m². Un jardin filtrant traite les eaux de la fromagerie : la ferme de la Pierre-qui-Vire, située à 800 mètres de l'abbaye, produit de fameux fromages bio au lait de vache et de chèvre.

L’église de ce petit village SAINTE-MAGNANCE, édifiée vers 1514, a été reconstruite au XVIe, et son clocher refait en 1843.

L'édifice de style gothique s'appelait auparavant Saint-Pierre, mais l'histoire en a décidé autrement suite au transfert en ces lieux des ossements de sainte Magnance au XIIIe siècle. Selon la légende, cette dernière faisait partie, en 448, des cinq jeunes filles accompagnant la dépouille de l'évêque saint Germain, décédé lors de son séjour à Ravenne à la cour de Galla Placidia. Avant sa mort, celui-ci avait émis le vœu que son corps soit ramené à Auxerre. Alors qu'elle escortait le corps du défunt, Magnance a succombé d'épuisement non loin de l'arrivée.

 

De nos jours, les murs de l'église abritent toujours le tombeau de la sainte, orné de remarquables bas-reliefs qui illustrent plusieurs scènes de sa vie.

 

Déjeuner au bord du lac de CUSSY-LES-FORGES.

Nous suivons un moment La Vallée du Cousin et son cours d’eau, un cadre enchanteur… le vieux pont du Moulin Cadoux avec parapet en dos d’âne, est une petite pépite à découvrir.

Aux portes du Morvan, la ville d'AVALLON, entourée de ses remparts, domine la pittoresque vallée du Cousin.

Croa-Croa ! Nous allons suivre la Grenouille, direction l’office du tourisme pour en savoir plus.

 

Perché sur un éperon granitique, son quartier historique se déploie autour de la collégiale Saint-Lazare, dont l'origine remonte au VIIIe siècle. D'architecture romane, l'édifice se caractérise par son magnifique portail du XIIe siècle orné de voussures remarquables. Un mariage y est célébré (plutôt bourge, belles robes, chapeaux, costumes, et surtout très catho… nombreuses génuflexions à la sortie). Curieux, nous attendrons la fin de l’office pour voir les mariés…

 

Mais les trésors du cœur de ville ne s'arrêtent pas là ! Il faut admirer la tour de l’horloge de 49 mètres de haut, construite en 1456, la maison des Sires de Domecy, une élégante demeure bourguignonne inscrite aux monuments historiques du XVe siècle, les maisons à colombages…

Ce soir, nous trouvons un parking ombragé sur la Promenade du Pré de l’Échelle à NOYERS-SUR-SEREIN, que nous visiterons demain.

GPS : 47.6945 – 3.9948

 

 

Dimanche 10 septembre

Magnifique cité médiévale classée parmi les plus beaux villages de France, NOYERS-SUR-SEREIN déploie son charme au fil de ses ruelles pavées.

On aime fureter dans ses rues pavées, au pied de ses nombreuses maisons à pans de bois. Certaines sont ornées de magnifiques personnages sculptés, d'autres possèdent encore leurs arcades.

Le Serein, paisible rivière qui coule le long du village, complète la douce harmonie du lieu.

Le château d’ANCY-LE-FRANC, l'un des plus beaux joyaux de la Renaissance en France, bâti sur les terres des Ducs de Bourgogne.

Visiter ce palais, où plusieurs rois de France ont séjourné, c'est faire un voyage à travers cinq siècles d'histoire (Je suis déjà venu ici en oct.2010 avec Charly, je laisse Gérard partir seul avec l’appareil photos…)

Situé au cœur d'un immense parc de 50 hectares, cet imposant édifice est classé Monument Historique. Il a été construit au XVIe siècle pour Antoine III Clermont-Tonnerre, beau-frère de Diane de Poitiers.

Parking, GPS : 47.7746 – 4.1631 (21, place Clermont-Tonnerre)

On a su que des Géants tout verts s’étaient installés dans la forêt d’ARGENTENAY. Intrigués, nous y sommes donc allés.

Et nous l’avons trouvé, cette forêt, au bout d’une route toute cabossée… C’est un artiste du land art a investi un jour cette forêt pour donner vie à des sculptures végétales qui évoluent au rythme des saisons.

 

A l’entrée du petit chemin, un texte sur un panneau de bois nous explique que nous ne sommes ni dans un parc à thèmes, ni dans un parc d’attractions, donc :

-   Pas de poubelles en plastique tous les 50 m.

-   Pas de boutique souvenirs (made in china, très moches).

-   Pas de cabanes à sandwichs chlorés sous vide.

-   Pas de guide accompagnateurs expliquant que dans une forêt, il y a des arbres, de la mousse, des animaux… etc, et aussi des branches sur lesquelles s’accrochent des feuilles au printemps… si ! si ! c’est vrai !

-   Pas de toilette femmes, hommes, enfants…

-   Pas de tables de pic-niques aux normes : NF

-   Pas de parking 250 places à l’ombre…

-   Pas de service d’entretien ou de nettoyage.

-   Pas d’aire de protection en cas de pluie.

-   Pas de location de chaussures antidérapantes ou de bottes à crampons.

-   Pas de garderie enfants et de bassin de boules multicolores en plastique ou de toboggan pour s’ébrouer en attendant le retour des parents prodigues.

-   Pas d’atelier de bucheronnage ou des cours de cuisine pour composer une salade de limaces, de mousse et d’herbes comme au moyen âge…) même si c’est très bon).

-   Pas de loup qui dévore des enfants… ni d’enfants qui dévorent des loups.

-   Et l’horreur ??? il n’y a pas de wifi !!!

-   Il n’y a pas non plus de cellules de soutien psychologique pour aider les visiteurs en manque de tous leurs repères.

-   Désolé !!! c’est affreux ! affreux ! affreux… je sais…

-   Il n’y a qu’une simple forêt paisible ou deux artistes passionnés ont la chance de créer leurs œuvres en toutes liberté comme dans leur atelier.

-   L’accès a ce lieu qui n’existe nulle par ailleurs dans le monde est gratuit… et surtout accessible à tous et à chacun sans distinction de cultures ou de classes sociales.

Arrêt pour la nuit sur l’aire de service d’EPINEUIL.

GPS : 47.8736 – 3.9863

 

 

Lundi 11 septembre

 

Après quelques courses alimentaires à Auchan, et surtout afin d’acheter un câble pour la recharge de mon ordi oublié à Champ-sur-Drac…. nous nous arrêtons au camping municipal « la Cascade » de TONNERRE.

 

Ce sera une journée repos, à l’ombre des arbres.

 

 

Mardi 12 septembre

 

 

GPS : 47.8585 – 3.9741 (4, avenue de la Gare)

TONNERRE.

Son surnom de "petite Venise bourguignonne" lui a été conféré par ses atouts charme, que sont le canal de Bourgogne.

Mais la tête d'affiche du lieu reste l'étonnant et mystérieux bassin circulaire de la Fosse Dionne, qui fut longtemps considérée comme une source divine. La tradition prétendait même que ce bassin était sans fond, ou qu’il était une des entrées de l’enfer ; une autre légende affirmait qu’un serpent au regard meurtrier (le basilic) y habitait, avant que l’évêque saint jean de Réôrme ne l’en débarrassât. Installé en contrebas de l'église Saint-Pierre, ce site plein de charme a été transformé en lavoir pittoresque au XVIIIe siècle.

Labellisée Petite cité de caractère, la localité a vu naître, en 1728, le célèbre chevalier Charles-Geneviève de Beaumont, connu sous le nom de chevalier d’Éon, diplomate et espion de Louis XV. Après une carrière d’agent secret, au cours de laquelle il avait dû se déguiser, il subit des revers de fortune, s’exila à Londres et ne fut autorisé par Louis XVI à reparaître en France que sous des vêtements de femme. Reparti en Angleterre, il y mourut en 1810. Pris longtemps pour un hermaphrodite, l’annonce de sa mort provoqua un vaste mouvement de curiosité. L’autopsie de son cadavre mit un point final à la controverse : Charles d’Éon n’était pas une femme !!!

 

Fermé le mardi, nous ne pourrons visiter l'Hôtel-Dieu, fondé en 1293, il le plus long hôpital médiéval d'Europe et le plus ancien de Bourgogne.

Route vers CHABLIS, une charmante bourgade célèbre pour son vin prestigieux, entourée des vignes qui recouvrent ses coteaux plus ou moins pentus, c’est un haut lieu viticole de Bourgogne. Le vignoble des alentours, uniquement planté du cépage Chardonnay, couvre 4800 hectares, ce qui en fait le plus vaste de l’Yonne.

Ce précieux patrimoine mondialement connu n'est pas sa seule richesse. Son vieux village, ancré sur les bords du Serein, cache quelques pépites à découvrir. La collégiale Saint-Martin des XIIe et XIIIe siècles avec son portail sud aux vantaux ornés de 111 fers à cheval.

À côté de l’église, le domaine viticole Laroche, installé dans l'ancienne obédiencerie (malheureusement, les visites ne se font que sur réservation).

Et aussi le pittoresque lavoir aux neuf arcades.

Mais le plus étonnant, dans cette microrégion, c’est sa large palette de spécialités gourmandes, qui semblent toutes nées pour accompagner ce fameux vin. Gérard qui tient à déguster une fameuse andouillette de Chablis m’offrira le restaurant. Généreuse, je lui propose l’apéritif dans un bar à vin au bord de l’eau, avec un verre de Chablis évidemment… et on ne refuse pas 6 huîtres proposé par le tonnelier. Je vais en avaler ma salive !!!

 

GPS : 47.8191 – 3.8016 Garés sur le quai de la République, le long de l’Yonne à AUXERRE.

 

 

 

Mercredi 13 septembre

Ancienne cité épiscopale, AUXERRE ville d'Art et d'Histoire, chef-lieu de l’Yonne, possède un patrimoine historique médiéval exceptionnel.

Nous allons passer la passerelle et suivre « Cadet Rousselle »…

Dominant les quais de l'Yonne, la cathédrale gothique Saint-Étienne est classée aux Monuments historiques.

Est-ce un signe du destin, le 13 septembre 2010, on visitait aussi cette cathédrale avec Charly !!!

Dans son quartier piéton, la vieille ville foisonne de maisons à pans de bois, la plupart du 16e siècle, dont certaines sont décorées de personnages sculptés. On arrive sur la belle place de l’Hôtel-de-Ville, où, figée parmi les passants, se dresse une statue polychrome de Marie Noël, nom de plume de Marie Rouget, poétesse française, née le 16 février 1883 à Auxerre et morte le 23 décembre 1967 dans la même ville.

Le centre historique d'Auxerre a encore bien d'autres curiosités, telles que la tour de l’Horloge du XVe siècle, de style flamboyant, entourée de façades typiques, ou la place Charles Surugue avec ses coquettes maisons colorées et sa fontaine ornée de la statue de Cadet Roussel, personnage emblématique de la cité (1743-1807), huissier à Auxerre, dont les déboires inspirèrent la célèbre chanson.

Cadet ROUSSEL a trois maisons (bis)
Qui n'ont ni poutres ni chevrons (bis)
C'est pour loger les hirondelles
Que direz-vous d'Cadet ROUSSEL

Ah! Ah! Ah! mais vraiment,
Cadet ROUSSEL est bon enfant.

En redescendant vers la passerelle, on découvre la place Saint-Nicolas. Devant la statue du saint patron des marins, on prendra l’apéritif (un verre de Chablis bien frais), puis on s’offrira un dernier tour de ville avec la navette gratuite… avant de retraverser la passerelle et de déjeuner dans le CC.

Plus loin, en longeant la vallée du Serein, on peut admirer, au bout d’une longue allée de tilleuls, l’abbaye de PONTIGNY. Construite en 1114, elle est la deuxième des quatre premières filles de Cîteaux. Ses dimensions imposantes, 108 m de longueur à l’intérieur, 117 m avec le porche en font la plus grande église cistercienne de France. Immense, ses lignes sont épurées et sa nef particulièrement lumineuse.

Arrêt pour la nuit sur l’aire de camping-cars de SAINT-FLORENTIN, place du Port.

GPS 47.9972 – 3.7313

 

 

Jeudi 14 septembre

Après une agréable nuit fraîche au bord de l’Armance, nous montons dans le centre du bourg et trouvons une place de parking à côté des Halles.

La belle fontaine de style Renaissance et une reconstitution (1979) de l’ancienne démolie au 19e siècle. Seuls sont d’origine (1512) les trois griffons de bronze crachant l’eau.

Il nous faut encore gravir les 300 mètres qui monte sur la butte du Prieuré, une agréable esplanade arborée d’où l’on peut profiter d’une très jolie vue sur la vieille ville, qui n’a conservé de ses fortifications qu’une seule des six tours d’origine : la tour des Cloches (12e siècle).

Faute de pouvoir se garer, nous faisons un rapide passage à VILLENEUVE-L’ARCHEVÊQUE. Ce bourg a été fondée vers 1150, selon un plan en damier typique du Moyen Âge, par les moines de Saint-Jean-lès-Sens. En 1239, c'est sur ce lieu que Saint-Louis a reçu la Couronne d'épines du Christ, après l'avoir rachetée aux Vénitiens.

 Déjeuner sur le parking de Carrefour-contact, où nous profitons de la laverie automatique. GPS : 48.2375 – 3.5532

Nous nous posons sur le quai de Nancy, au bord de l’Yonne à SENS.

GPS : 48°12’34’’ N – 3°16’27’’ E

Après avoir déguster un excellent fromage régional, du « Chaource », accompagné d’un verre, peut-être deux d’Irancy (toujours local), c’est au tour des cygnes de se régaler… et ils en redemandent !!!

 

Vendredi 15 septembre

Difficile de garer notre engin dans SENS, nous trouvons finalement une place sur le boulevard du 14 juillet à deux pas du centre, devant la poterne où l’on peut remarquer les vestiges de la muraille gallo-romaine. GPS : 48.1961 – 3.2889

On découvre tout d’abord la splendide maison d'Abraham à l'angle de la rue Jean Cousin et de la rue de la République. Datée du XVIe siècle, cette vieille demeure à colombages est sculptée de nombreux motifs, dont, sur son pilier, l'arbre de Jessé retraçant la généalogie du Christ.

On ne suivra pas Brennus, dont le parcours est clouté au sol… Mais on découvre quand même la cathédrale Saint-Étienne, l'une des plus anciennes cathédrales gothiques de France, bâtie entre 1130 et 1168. Elle affiche de magnifiques façades de style flamboyant et abrite de splendides vitraux anciens, notamment des spécimens remarquables du XIIIe siècle, comme le grand vitrail de saint Thomas Becket que l’on peut admirer dans le déambulatoire.

Les abords de ce somptueux édifice sont également à explorer. Au pied du chevet, le jardin de l'Orangerie déploie les couleurs de ses massifs fleuris.

 

En face de la cathédrale, les halles, bel exemple de l'architecture métallique du XIXe siècle, abritent un marché couvert les lundis, mercredis, vendredis et samedis matin. L'occasion de faire le plein de produits du terroir !

Nous déjeunerons sur les bords de l’Yonne à VILLENEUVE-SUR-YONNE. devant le pont Saint-Nicolas, long de 210 mètres, qui s'appuie sur l'île d'Amour.

 

Puis on fera une balade digestive dans le bourg en passant devant La porte de Joigny de l’ancienne place-forte médiévale. L’église Notre-Dame-de-l’Assomption, édifice à la façade Renaissance bien abimée.

Dans la rue Carnot, un ancien relais de poste du XVIIIe siècle arbore une superbe façade, celle de la maison des Sept-Têtes ornée de sept figures mythologiques (Jupiter, Neptune, Flore, Mercure, Cérès, Bacchus et Pluton), Qui est qui ? amusez-vous !

Sur les hauteurs du bourg de SAINT-JULIEN-DU-SAULT se dresse la chapelle Saint-Julien de Vauguillain, vestige du château de Vauguillain, protégée par des fortifications. Chapelle et remparts forment un bel ensemble photogénique, et le site offre une superbe vue sur la vallée.

Aire de service gratuite, GPS : 48.0292 – 3.3005 (rue du Stade)

La route s’élève en lacet sur les hauteurs de JOIGNY, jusqu'au belvédère de la côte Saint-JacquesLà-haut, on prend le temps d'admirer le paysage incroyable qui s'offre à nous ! Les belles vignes en pente, mais aussi le pont Saint-Nicolas sur l'Yonne, la verdoyante forêt d’Othe et la cité historique de JOIGNY qui dévoile le charme de ses églises et de ses toits recouverts de tuiles bourguignonnes aux teintes chaudes.

Nous ne pouvons résister au plaisir de grappiller quelques raisins très doux…

GPS : 47.9867 – 3.3837 (avenue de la Forêt d’Othe)

La porte du Bois, du XIIe siècle, flanquée de deux tours rondes, faisait autrefois partie de l’enceinte médiévale dont il reste quelques vestiges le long du chemin de la Guimbarde à l’est.

Encore un beau spot pour la nuit, au bord de l’Yonne.

GPS : 47.9810 – 3.3918 (chemin du Port au Bois)

 

Samedi 16 septembre

 

 

Charmante cité des bords de l'Yonne, JOIGNY affiche avec fierté ses splendides maisons à pans de bois, bâties avec les arbres de la forêt d’Othe toute proche.

On traversera le pont en profitant d’une superbe vue sur le centre ancien et ses trois églises…

Puis on musardera avec plaisir dans les ruelles et les venelles du cœur historique, notamment le long de la rue Cortel jalonnée de jolies boutiques.

Un peu plus haut, la maison de l’Arbre de Jessé, du XVIe siècle, reproduisant la généalogie du Christ, mérite également qu'on s'y attarde.

Non loin de là, la maison du Pilori, aux motifs sculptés et aux carreaux de céramique, est tout simplement remarquable !

 

Classée Monument Historique au même titre que les deux autres qui surplombent les toits de la vieille ville, l'église Saint-Thibault, de style gothique flamboyant, est dominée par une tour carrée couronnée d'un campanile.

Retour au CC, pour aller déjeuner à côté d’un lac à CHARNY repéré sur Google Maps, malheureusement au bout de 10 mn, nous nous faisons virer par le garde-champêtre (lac réservé aux pêcheurs soi-disant…), nous irons nous garer 200 m avant pour la sacro-sainte sieste de Gérard. 

CHARNY, petit village qui se caractérise par son ancienne halle du XIXe siècle reposant sur des pilastres provenant du château de Montargis et dotée d'un étage à pans de bois. Elle abritait autrefois la mairie.

Le village garde le souvenir terrible du 14 juillet 1944, jour où tous les hommes et quelques femmes du village, soupçonnés de soutenir le maquis, furent regroupés sous les armes dans la petite école. Quarante—cinq furent arrêtés, dont 14 torturés et déportés en Allemagne.

Installé dans un cadre agréable aux portes de la Puisaye, le village de ROGNY-LES-SEPT-ÉCLUSES abrite sur son territoire un très bel ouvrage d'art édifié en 1605 sur le canal de Briare, sur ordre d’Henri IV : une impressionnante échelle d'écluses aujourd'hui classée aux monuments historiques, qui fonctionna de 1642 à 1887. Sa construction a fait appel à toute l'ingéniosité de ses concepteurs pour permettre au canal de franchir la colline afin de relier la Loire à la Seine par la vallée du Loing. La prouesse technique a nécessité quelque 12 000 hommes pour creuser le relief dans un terrain marécageux ! Du haut de ces sept écluses, dénivelé de 34 m, on peut profiter d'une vue imprenable sur le village. Et d'en bas, admirer la majestuosité du site…

Parking des 7 écluses, GPS : 47.7425 – 2.8789

Parking pour la nuit avec vue sur les péniches sur le quai Sully.

Gratuit pour 24 h, GPS : 47.7466 – 2.8810.

 

 

Dimanche 17 septembre

Laissons-nous conter l’histoire de la Grande Mademoiselle et Jacques-Coeur au Château de SAINT-FARGEAU.

Un joyau architectural, dont la première pierre remonte au Xe siècle. Les six tours qui encadrent le bâtiment furent bâties par Jacques Cœur, banquier du roi Charles III. Un ancien compagnon de Jeanne d’Arc, l’homme d’armes Antoine de Chabannes, acquit le château lors de l’emprisonnement de Jacques Cœur et y fit exécuter d’importants travaux d’agrandissement en lui donnant son plan pentagonal.

Sur l’ordre de son cousin Louis XIV, Anne Marie Louise d’Orléans, duchesse de Montpensier, dite la Grande Mademoiselle, passa cinq années à Saint-Fargeau après sa participation à la Fronde. Parmi les trois châteaux qu’il lui proposa, elle choisit celui-ci pour sa relative proximité de la Cour ; mais lorsqu’elle y pénétra en 1652, elle trouva une bâtisse délabrée, sans « porte ni fenêtre » et dut « traverser la cour avec de l’herbe jusqu’aux genoux ». C auquel elle s’unit en secret, après de nombreux projets de mariage avortés.

À travers son élégante cour intérieure redessinée par l'architecte François Le Vau au XVIIe siècle, ses appartements meublés, sa salle des gardes, sa chapelle, son grenier aux jouets, ou encore la reconstitution de la chambre de la Grande Mademoiselle, on parcourt dix siècles d'histoire.

Mais le clou de la visite, ce sont probablement ses vieilles charpentes qui forment un ensemble des plus impressionnants !

À deux pas du château, la tour de l’Horloge mérite également d'être vue. Ce beffroi. Du XVe siècle et l’unique vestige de la première enceinte de Saint-Fargeau.

SAINT-SAUVEUR-EN-PUISAYE, berceau de la célèbre romancière Colette,

Un musée lui est dédié depuis 1995, dans le château de Saint-Sauveur-en-Puisaye. Doté d'une muséographie inventive, il expose sa vie et son œuvre, avec photos, objets personnels et film qui évoquent son enfance et sa carrière. Le salon et la chambre de son appartement du Palais-Royal ont été reconstitués avec son mobilier.

De sa naissance à Saint-Sauveur-en-Puisaye, le 28 janvier 1873, à sa mort à Paris, le 3 août 1954, la vie de Colette reflète le parcours hors du commun d’une femme dont la vie fut traversée de combats, de scandales et d’épreuves. Tour à tour écrivaine, mime, danseuse, comédienne, reporter, chroniqueuse, publicitaire et même marchande de produits de beauté, elle a su s’imposer sur des territoires où les femmes n’étaient pas légion.

Après la visite du musée, nous nous rendrons dans sa maison natale, qui a été restaurée et ouverte au public en 2016.

Grand parking gratuit, près du musée Colette, attention marché le mercredi. GPS : 47.6165 – 3.1993 (place du Château)

Nuit sur l’étang de MOUTIERS-EN-PUISAYE. GPS : 47.6230 – 3.1527

 

 

Lundi 18 septembre

Depuis 1997, l’incroyable château fort de GUEDELON s'élève, pierre après pierre, en plein cœur de la forêt, dans la Puisaye. Ce projet incroyable est mené par une quarantaine d'artisans talentueux, aidés chaque année par de nombreux stagiaires et bénévoles appelés bâtisseurs temporaires. Enceinte fortifiée et tours défensives, logis seigneurial, chapelle, chemin de ronde... tout est construit selon les méthodes et les matériaux utilisés aux XIIe et XIIIe siècles.

De la carrière située au pied du château, les carriers extraient les blocs de grès pour que les tailleurs de pierre les transforment en courtines, voûtes, escaliers en vis ou fenêtre gothiques…

De la forêt environnante, les charpentiers travaillent les fûts de chêne pour former les charpentes, les portes ou les galeries du château, les menuisiers taillent et sculptent le bois pour former les fenêtres, les coffres, les meubles…

Du sol, les tuiliers et potiers extraient la terre argileuse pour modeler les tuiles, les carreaux de pavement et les pots ; les peintres prélèvent les ocres et l’hématite pour préparer les peintures murales du château.

Avec l’eau de l’étang de Guédelon, les meuniers font tourner leur moulin à farine, véritable réplique d’un moulin du XIIe siècle, construit par les oeuvriers.

Une journée hors du temps, à observer le savoir-faire des forgerons, des maçons, des charretières, de la vannière, du cordier, de la teinturière, du charron, de l’herboriste et des jardiniers… Une journée au cœur du Moyen-Âge !

Parking gratuit de 9h à 19h. GPS : 47.5823 – 3.1549

 

(Tarif 15 euros, 14 euros en ligne)

Entre deux averses, nous prenons beaucoup de plaisir à visiter le haut du village de DRUYES-LES-BELLES-FONTAINES. Ce sont les sources de la Druyes, présentes en abondance sur le territoire de la commune, qui ont donné leur nom à cette charmante localité de Bourgogne. À la fin du XIIe siècle, un château fort, édifié par les comtes de Nevers, prend place sur une colline qui domine la vallée. Aujourd'hui classée Monument Historique, la forteresse médiévale fait la fierté de ce village considéré comme l'un des plus beaux de l'Yonne !

Une imposante poterne du XIVe siècle, un tilleul centenaire, un joli puit, les vestiges du château de Druyes et un joli panorama qui embrasse la Puisaye et le bas du village que nous visiterons demain.

Nuit sur l’aire de service (gratuite) de DRUYES-LES-BELLES-FONTAINES. GPS : 47.5507 – 3.4252

 

 

 

Mardi 19 septembre

Au pied du château de DRUYES-LES-BELLES-FONTAINES, ruelles pittoresques, maisons typiques, église romane du XIIe siècle, tilleul plus que centenaire, composent le tableau apaisant d'un vieux village où l'on musarde volontiers. On va suivre le parcours d’Ondine, la fée du lac, du côté du site des sources de la Druyes, du lavoir du XIXe siècle, un lieu bucolique et plein de charme avec son plan d'eau entouré de verdure.

Le château de FAULIN est un très bel édifice de la fin du XVe siècle situé au pied d'une colline de LICHÈRES-SUR-YONNE. C'est une propriété privée qui a été le cadre de 3 séquences de la Grande Vadrouille, en particulier le vol du camion.

On déjeunera à coté du canal du Nivernais, sous le très beau site des Rochers du SAUSSOIS, à MERRY-SUR-YONNE. Hautes de près de 60 mètres, ces parois calcaires accueillent depuis les années 1950 de nombreux pratiquants. À l'époque, de grands alpinistes viennent régulièrement s'y entraîner ainsi que des grimpeurs de haut niveau, ce qui entraîne l'ouverture de voies très difficiles, réservées à des sportifs chevronnés. 200 voies de 4C à 8C y sont praticables : bon niveau exigé !

Parking de jour gratuit, face à la paroi rocheuse, avec interdiction d’y dormir. GPS 47.5655 – 3.6487

La cité fortifiée de MAILLY-LE-CHÂTEAU est une halte à ne pas manquer pour profiter de ses vieilles pierres, de ses beaux paysages et de ses rives attrayantes !

Dans le bourg du haut se dévoilent le château et ses remparts médiévaux, perchés sur la falaise qui surplombe les maisons en contrebas. Près du château constitué de cinq bâtiments, une terrasse offre un magnifique panorama sur les méandres de l'Yonne, le canal du Nivernais et le paysage verdoyant alentour !

Malheureusement au moment d’aller se garer pour la nuit en bordure du canal, le CC ne démarre plus. On a pensé d’abord à la panne d’essence, vu que nous étions dans la réserve, mais après avoir été dépanné de 25 litres par un gentil monsieur, il s’avère que le CC est toujours en panne. Appel à la Macif qui nous envoie la dépanneuse avec le plateau… heureusement ce n’était qu’une question de batterie HS. Nous nous en sortons plutôt bien…

 

Nous trouvons porte close au camping municipal de l’Isle St Jean à ARCY-SUR-CURE. Nous resterons devant l’entrée. GPS : 47.6058 – 3.7566.

 

 

Mercredi 20 septembre

 

Les grottes d’ARCY-SUR-CURE étant fermées, on passera notre chemin…

Haut lieu du patrimoine bourguignon et point de départ de l'un des chemins de Compostelle depuis le XIe siècle, le village de VEZELAY, est réputé pour sa basilique Sainte-Marie-Madeleine.

Dominant les demeures Renaissance et les maisons vigneronnes de la cité, ce joyau d'architecture médiévale, inscrit au Patrimoine mondial de l'UNESCO, a été édifié au XIIe siècle puis restauré au XIXe par le célèbre architecte Viollet-le-Duc. Une fois franchi le portail de son imposante façade occidentale, c'est avec émerveillement que l'on découvre les trois portails sculptés de son narthex. Dans la nef lumineuse aux proportions majestueuses, les colonnes sont surmontées de superbes chapiteaux sculptés du XIIe siècle. En visitant ce lieu exceptionnel, l’on peut aussi admirer les peintures murales polychromiques de la crypte carolingienne. Un lieu d’exception !

Près de la basilique, la terrasse de l'ancien château abbatial et son esplanade ombragée offrent un superbe panorama sur la vallée de la Cure et le Morvan.

Cela me rappelle le fond du jardin au Moulin Papillon…

Parking « Les Ruesses », apparemment le seul parking autorisé la nuit.

5 euros la journée/10 euros les 24 h.

GPS : 47.4642 – 3.7404

La porte d'un ancien château fort en ruine des XIIe et XIIIe siècles marque l'accès au bourg de PIERRE-PERTHUIS. De la forteresse à double enceinte qui se dressait autrefois en ce lieu ne subsistent que cette porte d'entrée.

En contrebas, deux de ses ponts permettent de franchir les gorges formées à cet endroit par la rivière. Le plus récent, dit "le grand pont" ou "le viaduc", dont la construction s'est achevée en 1874, franchit le Crot de Ternos à 33 mètres de hauteur. À ses pieds, le pittoresque petit pont de Ternos, dit le vieux pont, construit au-dessus de la Cure un siècle plus tôt et restauré en 1925, a servi de décor à une scène du célèbre film La Grande Vadrouille de Gérard Oury. Tout en pierre, il est constitué d'une arche unique et d'une chaussée en dos d'âne. Son cadre verdoyant et bucolique est l'endroit idéal pour une halte au bord de l'eau ou pour faire quelques clichés !

Non loin de là, un troisième édifice, le pont du Vearnais, passe au-dessus du ruisseau de Bazoches. Il a été bâti en 1851 à l'emplacement d'un ancien pont permettant à la voie romaine de traverser le cours d'eau.

 

Nous y passerons la nuit. GPS : 47.4319 - 3.7860.

 

 

Jeudi 21 septembre

Moins connu que le pont de Ternos, le site de la roche percée mérite pourtant un détour. On trouve cette belle curiosité naturelle au bout d'une petite route. Du haut de ce promontoire, on peut admirer un très beau panorama sur le paysage préservé alentour.

GPS : 47.4374 – 3.7841

Gérard est parti seul, voir le château de Vauban à BAZOCHES, déjà visité avec Charly le 14 septembre 2010.

Le maréchal de Vauban naît le 15 mai 1633 au Fief de Rivière, dans la paroisse de Saint-Léger-de-Fourcheret. A 17 ans, il entre comme cadet dans la compagnie d’Arcenay au régiment du Prince de Condé et se met à étudier les mathématiques ainsi que la trigonométrie pour devenir ingénieur. Au fil des années, ces connaissances seront vouées aux stratégies de la guerre et aux fortifications de plusieurs villes, repérant les brèches, renforçant les bastions. Fervent défenseur de son pays, il a également en maints combats sauvé l’honneur et grandi le prestige du roi Louis XIV. Il est promu Maréchal de France le 14 janvier 1703.

Le maréchal de Vauban se marie à Epiry en 1660 puis s’installe à Bazoches en 1675. Les guerres le retiennent au loin, mais c’est en Morvan, au château de Bazoches qu’il aime venir se reposer au cours de ses longues randonnées.

La révolution profana la tombe : en 1608, le cœur fut transporté aux Invalides. En 1879, une dernier fois, le caveau fut ouvert et l’on constata la présence d’ossement et de 4 crânes qui furent reconnus comme ceux du Maréchal, de sa femme, de sa fille et de sa petite fille. Le 26 août 1900, une plaque est apposée dans la chapelle pour rappeler que les restes mortels de Vauban reposent dans l’église et un buste de bronze est inauguré sur la place.

 

La révolution profana la tombe : en 1608, le cœur fut transporté aux Invalides. En 1879, une dernier fois, le caveau fut ouvert et l’on constata la présence d’ossement et de 4 crânes qui furent reconnus comme ceux du Maréchal, de sa femme, de sa fille et de sa petite fille. Le 26 août 1900, une plaque est apposée dans la chapelle pour rappeler que les restes mortels de Vauban reposent dans l’église et un buste de bronze est inauguré sur la place.

Lors du transport aux Invalides, on nous rappelle qu’un incident est survenu le soir de cette journée : Mr de la Ramée confia la précieuse boîte renfermant le cœur de Vauban au brigadier Roubot. Le cortège ne partit que dans la soirée, après force libations. Déjà on approchait de la ville lorsque le brigadier s’aperçut que la boîte ne se trouvait plus dans les fontes de la selle de son cheval. Le cortège fil halte. On se consulte avec inquiétude. Demi-tour est ordonné et voilà la brigade qui reprend le chemin de Bazoches, explorant la route. On arrive au château et les gestes de la journée sont reconstitués… jusqu’à ce que le brigadier découvre la relique dans la mangeoire de l’écurie à laquelle il avait attaché son cheval !

Nous déjeunerons au Relais Vauban avant de repartir.

Passage devant le château de CHASTELLUX.

La sieste se fera, sous la pluie, sur les berges du Lac de CRESCENT, une retenue d'eau de 165 hectares.

Les sarcophages de QUARRÉ-LES-TOMBES sont une curiosité et demeurent encore aujourd'hui une énigme. Dans l'ancien cimetière qui entoure l'église Saint-Georges, les 112 tombes mérovingiennes en calcaire ont gardé le mystère de leur origine. Au départ, elles étaient probablement plus de 1000, certains parlent même de 2000. Elles sont arrivées là entre le VIIIe et le Xe siècle, et nul n'explique leur étrange présence. Parmi les hypothèses, il pourrait s'agir d'un dépôt de sarcophages issu d'une carrière de la région, ou d'une nécropole mérovingienne au VIIIe siècle. Mais quelques légendes se sont également engouffrées dans ce secret de l'histoire locale !

Nuit sur l’aire de services. GPS aire services : 47.3678 – 3.9996

 

 

 

Vendredi 22 septembre

 

Capitale du Morvan, CHÂTEAU-CHINON profite de l'héritage laissé par François Mitterrand, maire de la ville de 1969 à 1981 juste avant sa présidence. Un bourg, qui pour nous, est sans grand intérêt !!!

Côté architecture, la porte Notre-Dame du XVIe siècle. Un peu plus haut, la fontaine monumentale, composée de sculptures articulées de Niki de Saint Phalle et Jean Tinguely.

On fera, en CC, la promenade traditionnelle effectuée par François Mitterrand, qui fait le tour de la butte et qui offre un joli panorama sur le Morvan.

 

Grand parking à 200 m du centre. GPS 47.0619 – 3.9336

Situé dans le Parc Naturel Régional du Morvan à proximité de la source de l’Yonne, Le mont BEUVRAY (25 km) abrite sur son sommet les vestiges de l'oppidum gaulois de Bibracte.

Malheureusement, on ne pourra effectuer les 2 derniers km en CC, la route semble barrée, on s’arrêtera sur le parking du musée de Bibracte, pour déjeuner.

Parking GPS : 46.9317 - 4.0496

 

Après la sieste, Gérard grimpera seul au sommet. A son retour, il m'avise que la petite route est en sens unique et que l'on peut effectivement monter... Eureka !!!

Occupé dès l’époque néolithique, il fut choisi au IIe siècle avant J.-C. par la puissante tribu gauloise des Éduens pour y fonder sa capitale : Bibracte.

Parking jour uniquement : GPS 46.9283 – 4.0372.

Outre son remarquable site archéologique et sa magnifique forêt de hêtres, le mont Beuvray, culminant à 821 mètres d'altitude, dispose également d'un merveilleux panorama sur les paysages environnants.

Encore plus haut, jour uniquement : GPS : 46.9228 – 4.0364

 

La descente du Mont Beuvray se fera également par une route à sens unique.

 

Samedi 23 septembre

 

 

La ville de PARAY LE MONIAL s'impose comme un grand site patrimonial à découvrir, mais tout tourne autour de la religion :

- La basiique du Sacré-coeur, haut lieu de pèlerinage (XIe-XIIe s.), un joyau de l'architecture romane.

- La chapelle de la Visitation (XVIIe-XIXe s), le lieu ou Marguerite-Marie Alacoque reçut les apparitions du Coeur de Jésus entre 1673 et 1675.

- La Tour Saint-Nicolas (XVIe-XVIIe s), ancienne église paroissiale consacrée en 1535. L'installation de l'horloge, déclarée d'utilité publique évita la destruction de cette tour. Au fil du temps, l'édifice connu diverses fontions, prison, corps de garde ou maison commune...

- l'Hôtel de Ville, étonnant édifice construit entre 1525 et 1528, par la famille Jayet, une des premières familles protestantes de Paray.

- le musée du Hiéron (où ici aussi tout tourne autour du Christ et de Saint-Asquins).

Et au bout d'un moment, je décroche... Gérard continuera seul vers la chapelle de la Colombière (XXe s.), d'inspiration byzantine.

Content, il vient d’apprendre par un panneau inscrit à l’entrée des jardins du cloître que le cousin de son GP, à savoir le pape Jean XXIII, était passé par là… (cousin hypothétique, car je ne l’ai jamais retrouvé dans sa généalogie, à part le fait qu’ils avaient le même nom et le même lieu de naissance !!!).

Retour au CC par le cloître (XVIIIe siècle), jouxtant la basilique, il forme avec elle un ensemble monastique clunisien de premier plan. Il abrite un jardin d'inspiration médiévale.

 

 

Dimanche 24 septembre

CLUNY jouit d'une renommée internationale qui remonte au Moyen-Âge, lorsque l'abbaye bénédictine, fondée en 910, vaste chef-d'oeuvre de l'art roman, étendait son influence de Bourgogne à toute l'Europe médiévale.

 

Le circuit de ce bourg monastique est matérialisé par des clous au sol à l’effigie de l’agneau pascal. Outre son abbaye, il possède un patrimoine exceptionnel composé d’un musée d’Art et d’Archéologie, de nombreuses maisons des XIIe et XIVe siècles, d’un remarquable Hôtel Dieu, la tour des Fromages et son superbe panorama, sans compter le Haras National.

 

Lundi 25 septembre

 

 

Ce sera journée courses et lessive…

Laveries mâconnaise, parking du Super U à PRISSÉ

GPS 46.3276 – 4.7428

 

Et comme j’ai promis à Gérard de l’inviter à manger les cuisses de grenouilles à l’auberge de Montessuy à CHATILLON-SUR-CHALARONNE, nous nous rapprochons et passerons la nuit sur un parking, devant l’étang Grobon.

GPS : 45.1126 – 4.9642

Avant le souper, une mise en jambe autour de l’étang…

 

Mardi 26 septembre

Auberge de Montessuy à CHATILLON-SUR-CHALARONNE, un lieu de charme et de tradition.

Nichée au cœur de la Dombes, l’auberge est un havre de paix, une vraie pause gourmande dans une ambiance chaleureuse.

Pause-café chez les Bereziat à BOURG-EN-BRESSE.

 

Nous resterons pour la nuit sur le parking, le long de la rivière à NEUVILLE-SUR-AIN, demain nous devons prendre le café avec Alain.

 

 

Mercredi 27 septembre

Déjeuner avec Alain au Faisan Doré à NEUVILLE-SUR-AIN.
Nous rejoignons Fred à Intermarché d’
AMBÉRIEU-EN-BUGEY.

Ce soir nous dormirons sur le parking de Carrefour à LAGNIEU.

 

 

Jeudi et Vendredi 29 septembre

 

 

SAINT-SORLIN-EN-BUGEY et LAGNIEU

 

 

Samedi 30 septembre

 

Retour sur CHAMP-SUR-DRAC.
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