NORMANDIE, le bon goût se lève à l’ouest !

 

La Route des Fromages

 

19 juin 2019

 

 

On reprendra bien un peu de fromage ?

Chacun sait que la France compte autant de fromages que de jours dans l’année, et ce parcours en forme de festin va nous emmener a en découvrir quelques-uns des plus fameux.

 

 

 

Mercredi 19 juin 2019

PONT-AUDEMER

Pont-Audemer qui collectionne les maisons du 17e siècle à colombages et encorbellement, se déploie sur la rive gauche de la basse Risle.

Parmi les édifices, la remarquable église Saint-Ouen, arrêtée dans ses rêves de cathédrale mais pleine de la vie de la cité    

Un seul bémol, elle prend l’eau de toutes parts et l’on sent une forte odeur de moisi...

Arrêt pour la nuit à SAINT-AUBIN-DE-SCELLION dans l'Eure, chez un propriétaire-récoltant.

Des vaches, des pommiers et des fleurs, tout y est... un lieu très agréable et un hôte fort sympathique. Nous avons même eu droit à une dégustation (cidre et pommeau).

 

A la bonne vôtre !!!

 

Jeudi 20 juin 2019

Le roi des fromages est au cœur de ce périple de la Route du Camembert ainsi que les fleurons normands : cidre, pommeau et calvados. Le plus renommé des AOP Normand est sans doute le camembert, inventé en 1791 nous dit la légende par Marie Harel, fermière du village. Il revient à cette brave dame d’avoir eu l’idée d’emballer son trésor dans une boite en bois, ce qui a permis à son produit d’être facilement expédié en France comme à l’étranger.

Ce petit cylindre plat à la croûte fleurie est, selon la tradition, fait de lait cru et moulé à la louche. Son aire d'appellation s’étend dans le Calvados, la Manche et l’Orne, ainsi que dans une partie du département de l'Eure.

 

VIMOUTIERS

Déjeuner au restaurant « le Soleil d’Or », 3 rue de Chatelet. Cuisine traditionnelle dans une ambiance conviviale.

Marie Harel, née Fontaine le 28 avril 1761 à Crouttes en Normandie et morte le 9 novembre 1844 à Vimoutiers, serait, selon la légende, l’inventrice du camenbert, avec l’abbé Charles-Jean-Bonvoust.

Elle épouse le 10 mai 1785 à Camembert Jacques harel, laboureur à Roiville. Le couple s’établit à Roiville, d’où la légende, historiquement peu crédible, de la fabrication du fromage à Camembert.Il se fabriquait, depuis la fin du XVIIe siècle déjà, un fromage renommé dans le pays de Camembert. Thomas Corneille signale dans son dictionnaire géographique publié en 1708 : « Vimouliers : (...) on y tient tous les lundis un gros marché où l’on apporte les excellents fromages de Livarot et de Camembert. Pourtant, selon une légende tardive qui apparaît au début du XXe siècle, l’invention du camembert sera attribuée à Marie Harel qui aurait bénéficié des conseils d’un prêtre réfractaire, l’abbé Charles-Jean Bonvoust, caché vers 1796-1797 au manoir de Beaumoncel où elle travaillait, qui aurait été originaire de Brie et lui aurait transmis la recette de préparation du fromage à croûte fleurie qui y est produit (en réalité, l’abbé Bonvoust venait du pays de Caux). Ce récit apocryphe, que rien n’atteste, reste souvent considéré comme véridique dans de nombreux ouvrages qui le transmettent avec de surprenants enrichissements.

Il n’en reste pas moins que Marie Harel a bien existé, et a fabriqué des camemberts selon un savoir-faire local. Son principal mérite fuit d’avoir été à l’origine d’une dynastie de fromagers entreprenants qui on développé la fabrication du camembert sur une grande échelle, notamment son petit-fils Cyrille Paynel, né en 1817, qui créa une fromagerie sur la commune de Mesnil-Mauger dans le Calvados.

L’essor de la production de camembert dans la première moitié du XIXe siècle est l’œuvre collective des descendants de Marie Harel qui se considéraient comme les seuls détenteurs légitimes de l’appellation camembert. Mais, à partir de 1870, d’autres fabricants normands contestent ce monopole familial.

 

Une statue de Marie Harel est visible à Vimoutiers. Une légende tenace veut que l’agricultrice soit morte à Champosoult, mais il s’agit de sa fille également prénommée Marie (1781-1855).

Musée du Camenbert, 10 ave du Général du Gaulle, en plein cœur de la Normandie, nous propose dé découvrir les secrets de fabrication de ce produit mondialement connu à travers     

- 1 film de 8 minutes, reprenant des images d’archives datant de 1929, durant lequel l’avatar de Marie Harel, créatrice du camembert, nous fait découvrir les différentes étapes de fabrication du camembert, selon le cahier des charges AOP ;

- La reconstitution de ces différentes étapes en différentes scénettes grâce à une collection de matériel authentique venant de fermes locales, le tout accompagné de supports pédagogiques pour tout comprendre, sous l’œil bienveillant de Marie Harel dont nous retrouvons la représentation en statue.

Ne sait traire une vache qui veut !!! J’en rigole encore...

La dégustation est terminée !!!!

CAMENBERT    

Son nom a beau être connu dans le monde entier, Camembert reste un tout petit village normand au cœur du pays d’Auge (une mairie, une église entourée de son cimetière, la maison du camembert et 2 ou 3 maisons à pans de bois, ainsi que le manoir de Marie Harel et c’est tout...)

Le manoir augeron de BEAUMONCEL (ne se visite pas), datant du XVIIe siècle, transformé plus tard en ferme par Marie harel. C'est là qu'elle fabriqua ses premiers camemberts en 1791.

Mais quoi de mieux que le village de Camembert pour parler du Camembert et en percevoir tous ses secrets ?

Le délicieux fromage à pâte molle et à croûte fleurie est bien sûr la grande attraction locale. Pour tout savoir sur ce produit du terroir, il faut pénétrer dans la Maison du Camembert avec un côté musée, situé dans une authentique ferme normande du XVIIIe siècle et un autre côté de la route un espace dégustation boutique avec une architecture unique représentant une boîte de camembert entre-ouverte.

L’on découvre également sur cette (petite...) Route du Camenbert, un stupa tibétain fondé en 1982 et qui élève sa flèche à plus de 23 m de hautla surprenante mare de ROIVILLE, recouverte de nymphéas blancs, et l’église du village de GUER ESALLES dont la partie la plus ancienne remonterait au XIIe ou au XIIIe siècle.

 

La vache normande est la vache laitière française dont le lait est le plus riche en protéines. On la distingue par sa robe blanche et marron, ses tâches autour des yeux lui ont valu le surnom de « vache à lunettes ».    

Nuit sur un ancien camping à LIVAROT. Espace gazonné et ombragé, douche chaude pour 7.90, qui dit mieux...    

 

 

 

 

Vendredi 21 juin 2019

LIVAROT

Si sa réputation n’atteint pas celle du camembert, le livarot occupe une place de choix sur les plateaux de fromages. Dans la ville qui lui a donné son nom, on peut effectuer une visite de la fromagerie Graindorge, parmi les plus intéressantes de la région.

Dans son Village fromager l’entreprise propose la découverte gratuite de son site de production, avec dégustation. La visite audioguidée suit un parcours ponctué de dispositifs multimédias à travers des galeries vitrées (mais néanmoins odorantes) permettant de voir livarot, camembert et pont-l’évêque se fabriquer.

L’art d’un savoir-faire depuis 1910. On commence la visite, et on se laisse-conter...

En 1910, Eugène Graindorge et son épouse Colombe Lesage sont fermiers au Renouard (Orne) où ils confectionnent des livarots blancs, c’est –à-dire frais. Durant la décennie, ils se lancent dans l’affinage du livarot et s’installent à la Ferme de la Perrelle, à Livarot, en 1920.

la suite d’Eugène Graindorge, son fils Bernard et son petit-fils Thierry agrandissent l’entreprise, devenue leader sur le marché du livarot. Celle-ci produit aujourd’hui les quatre AOC-AOP normandes : Livarot, Pont-l’Evêque, Camembert de Normandie et Neufchâtel.

Livarot, il était autrefois !    

La traite, c’est là que commence l’histoire de leurs fromages... au cœur des fermes du Pays d’Auge

De nos jours, les machines à traire et les robots de traite réduisent les contraintes du travail des fermiers et garantissent des conditions d’hygiènes permettant aux fromagers d’utiliser un lai cru de qualité. Ce lait est ramassé tous les deux jours auprès de 150 producteurs dans deux zones de collectes : l’une pour la fabrication du Pont l’Evêque et l’autre pour le Livarot. Pour la fromagerie Graindorge le ramassage, c’est 12 tournées par jour.

Dans cette cave, le fromage prend toute sa force pour nous apporter le plaisir d’un goût incomparable.

Ici, l’art du fromager épouse la patience et le savoir-faire de l’affineur.

Colonel, c’est le surnom du Livarot...

Le Livarot a gagné ses galons par ses 5 tours de laîche.

La laîche est une plante vivace des lieux humides, dont les feuilles longues et coupantes fournissent un crin végétal, idéal et authentique qui signe et souligne le prestige du Livarot Graindorge.

Après avoir mûri pendant 4 semaines, le Livarot est ceinturé avec 5 tours de laîches pour qu’il conserve sa forme cylindrique.

La laîche végétale est récoltée dans les étangs de la fromagerie tout au long de l’été. Les roseaux d’une taille de 1,20 mètre environ sont coupés puis écalés dans l’épaisseur.

Enfin, ils sont sectionnés en fines bandes pour être séché avant d’être posés sur les Livarots.

Passage par la case boutique ou nous attend une dégustation de 4 fromages, dommage qu’il n’y est pas le petit bolet de cidre pour accompagner.... 

Et pour ne pas prendre un gramme après la dégustation, rien ne vaut une petite promenade dans la ville, qui à mon avis, n’a pas beaucoup de charme.    

Après déjeuner nous ferons un détour pour aller voir le ravissant village de BEUVRON-EN-AUGE.Entre Caen et Lisieux, ce village du Calvados constitue une superbe « vitrine du pays d’Auge. Et pourtant, dans les années 1970, le bourg agricole avait failli sombrer !

 

Sous les pommiers, un petit paradis.

La place principale avec ses halles est si typique qu’on l’imagine sortie d’un décor de cinéma. Elle est entourée de maisons à colombages, fleuries avec soin.Chaque demeure est un petit bijou en soi : en brique, à pans de bois droits ou obliques... Toutes sont uniques ! Mais la plus impressionnante et sans contexte le Vieux manoir (XVe siècle), véritable petit « château » normand avec sa tourelle d’angle, son encorbellement et ses colombages aux poutres finement sculptées.

Le village se prête superbement à la flânerie, grâce à son esthétisme raffiné et à ses boutiques aux devantures soignées.

 

Difficile de l’imaginer aujourd’hui, mais le village n’avait pas fière allure il y a encore quelques décennies. Au début des années 1970, Beuvron est quasi à l’abandon, victime de l’exode rural. Les commerçants ont baissé leurs volets, La Poste et le notaire ont déserté. Les halles détruites en 1958, ont laissé place à un parking tristounet. Beuvron, village mort ? Une idée insupportable pour certains amoureux du patrimoine et grâce à l’énergie de quelques passionnés et surtout du nouveau maire, le village va se réveiller en choisissant de redonner vie à son patrimoine augeron, en sentant aussi venir le vent du tourisme. Une nouvelle halle est édifiée, au centre de la place du village, en colombages et à la lourde toiture de tuiles. Construite avec des matériaux récupérés sur des bâtiments rasés par le nouveau tracé de l’autoroute de l’Ouest, on jurerait qu’elle est là depuis des siècles !

Grâce à cette politique volontariste, les commerçants sont alors peu à peu revenus, avant la consécration dans les années 1980 : le village obtien le label « Les plus beaux villages de France ». La notoriété est acquise : Beuvron-en-Auge devient une étape incontournable pour les touristes. Le village poursuit encore aujourd’hui sa mue : une maison détruite en 1919 qui laissait un trou béant au cœur du village a été reconstruite à l’identique en 2000 pour devenir une chambre d’hôtes (Aux Trois Demoiselles ». Quant à l’ancienne école communale, elle a été reconvertie en 2010 en ateliers pour des artisans qui présentent savoir-faire aux visiteurs.

Un village comme je les aime....

 

 

 

Vendredi 21 juin 2019

PONT L’ÉVÊQUE

Le voyage gastronomique en pays d’Auge mène à Pont-l’Evêque.

Comme depuis le XIIe siècle pour son fromage à la croûte orangée, Pont-l’Evêque est une petite ville d’allure modeste dont le centre est parcouru par trois rivières.

Au Moyen-Age, la ville devient un important siège administratif de la Vicomté d’Auge. Occupée par les Anglais pendant le XVe siècle, puis touchée par les guerres de religion, Pont-l’Evêque connaît ensuite une ère de calme et de prospérité. Le 24 Août 1944, après 3 jours de combat, la ville détruite à 65% est libérée par les alliés.

 

Visitez avec nous le vieux quartier !!!

L’office de Tourisme.

En passant sur Le « pont des Chaînes », on longe la Touques, pour admirer l’Eglise Saint-Michel (XVe siècle), gravement touchée en août 1944, renferme des vitraux des années 1960 qui laissent passer une belle lumière colorée.

Gérard se confesse « pardonnez-moi mon père, je viens de fauter !!! J’ai cherché à voir la culotte de la belle dame ».

L’auberge de la Touques et le Théâtre.

Jardin de l’hôtel de Brilly (Hôtel de Ville).    

Le Tribunal.    

L’ancien couvent des Dominicaines (espace culturel). C’est l’un des plus beaux et plus anciens édifices en pan de bois de la ville. Les bâtiments datent des 16e et 17e siècles, l’étage comprend une magnifique galerie en encorbellement. Les poteaux sont sculptés.

Le quartier de la rue de Vaucelles recèle d’anciennes maisons en pans de bois des 16è et 17è siècles. Depuis 1995, ce quartier a été restauré. Le pan de bois a été remis en couleur selon l’usage au Moyen-Age.

L’Auberge de l’Aigle d’Or, construite en 1520, ce fut autrefois un relais de poste.

« Rue Vieille », bordée d’anciennes maisons de tanneurs. Ok, pas de photos de la rue, mais celle d’une superbe coccinelle !!!!

L’ancienne prison, surnommée « la Joyeuse Prison ». Elle fut construite au début du 19siècle, par l’architecte Harou Romain qui avait pris soin de concilier sécurité et confort des prisonniers. Le gardien chef laissait sortir les détenus, à condition de rentrer au petit matin...

Le lavoir dont le toit permettait de récupérer les eaux de pluie.

Le jardin de plantes médicinales des Dominicaines.

L’hôtel Montpensier (actuellement bibliothèque). Bâti en 1624, il est remarquable par l’élégance de son architecture : décor en damier de briques roses et de pierres construit sur le mode parisien.

Déjeuner au Bouchon Normand, cuisine traditionnelle normande, gourmande et généreuse. Unique restaurant de la région spécialisé dans les abats de veau.

DEAUVILLE-TROUVILLE

De passage, mais impossible de s’arrêter...

 

 

HONFLEUR

 

Lieu chéri des peintres depuis bien longtemps, Honfleur occupe assurément une place à part sur la liste des villes de charme de la côte normande.

Une vision de carte postale que celle du Vieux Bassin d’où appareillaient jadis les grands voiliers emmenant les explorateurs vers le Nouveau Monde !

Nous trouvons à nous garer sur le parking de l’école de Beaulieu. Un rapide tour de Honfleur, passage à l’Office du tourisme, et l’incontournable petit tour du port, la visite est les photos seront pour demain...

Un seul bémol, plus de fleuriste, ou je trouvais de merveilleuses bougies et plein d’idées déco pour la maison.... surtout aux moments des fêtes, c’était une caverne d’Ali Baba... à la place un opticien, quel dommage !!!

Enfin, le début de soirée nous redescendrons pour aller manger une glace artisanale non loin du vieux port.

 

 

 

Dimanche 23 juin 2019

On déambule le long des quais, on foule les rues et ruelles pavées du quartier Ste-Catherine ; On s’arrête devant la façade d’une demeure ancienne, ou devant une bolée de cidre à la terrasse d’un café, autour du Vieux Bassin...

Voilà comment s’apprécie Honfleur.

Tout commence ici...

Car s’il existe un passage obligé à Honfleur, c’est bien le Vieux-Bassin qui fut construit au XVIIe siècle. L’animation y est intense et le charme opère toujours...

Le quai Sainte-Catherine est bordé de hautes maisons édifiées entre le XVIe et le XVIIIe siècle, beaucoup ont leurs murs protégés des éléments par des ardoises. A l’entrée du bassin, la Lieutenance est l’ancienne résidence du gouverneur du roi.

À quelques pas, classée monument historique, l’église Saint-Etienne a été édifiée en même temps. D’abord vouée au culte jusqu’à la Révolution, elle a connu plusieurs vies, tantôt magasin, théâtre, Bourse du commerce ou lieu de vente du hareng. Aujourd’hui, elle héberge le musée de la Marine.

Puis à partir du port, on monte à l’assaut des méandres du quartier Sainte-Catherine. Tout y est charmant : son lacis de ruelles pavées et cahotantes, ses pans de bois et ses noms de rues surannés : rue des Lingots, rue de l’Homme-de-Bois ou rue de la Foulerie...

L’école buissonnière, 4 rue de la Foulerie

C’est une ancienne école de filles et adorable maison d’hôtes.

Il y a aussi la vue sur la place Sainte-Catherine et sa superbe église en bois, couverte de bardeaux et  bâtie au XVe siècle. Conçue à l’origine comme un bâtiment temporaire, elle se dresse sur la place depuis plus de 500 ans maintenant. Elle est particulièrement remarquable pour ses nefs jumelles et son double toit voûté, qui donnent l’impression depuis l’intérieur de deux coques de navires renversés.

Hôtel le Dauphin des Loges, 10 place Pierre-Berthelot

Avec ses colombages et sa façade en ardoise, l’hôtel offre un bel aperçu de l’architecture typique du XVIIIe siècle.

Mais loin d’être figé, Honfleur évolue. Ainsi le quartier Saint-Léonard où se situe l’office du tourisme, s’il a été longtemps boudé par les touristes, se dynamise peu à peu.

Pour profiter de sa sérénité encore préservée, il faut se balader dans ses rues, découvrir son petit jardin du Tripot, l’ancien secteur des tanneurs, ou son église Saint-Léonard. de Limoges, à la fin du XIXe siècle, pour son ami le curé de Honfleur !

Encore une belle maison fleurie !

Retour vers le port, il est bientôt midi, comme avec la frangine il y a 15 ans, je propose à Gérard de lui offrir un succulent plateau de fruits de mer !!!!

15 ans, c’était hier !!! A l’époque j’avais commandé un Plateau Royal, aujourd’hui nous serons un peu moins gourmand, ce sera le Plateau Bistro...

Notre itinéraire se rapproche de l’embouchure du fleuve, que l’on domine en empruntant l’impressionnant port de Normandie (payant, classe 2 : 6,30 euros), qui permet de rejoindre Le Havre.

La Normandie, c’est fini… On laisse derrière nous de douces collines, des ruisseaux, de verts pâturages et des vaches, des pommiers et en fond, la mer. Une vision d’un petit paradis où le lait et la crème coulent à flots, où depuis le Xe siècle les hommes ont su transformer cet or blanc en quatre fromages d’origine protégée.

Repos pour la nuit à SAINT-JOUIN-BRUNEVAL en bordure de mer avec vue sur les falaises.

 

Demain on commencera à longer la Côte d'Albâtre...