ALSACE / GRAND-EST

 

Haut-Rhin

 

Août 2020

 

 

 

Jeudi 27 août 2020

 

 

 

Nous lui avions promis ce voyage à sa totale guérison, on y est, on l’embarque...

 

CHAMP-SUR-DRAC, il est 9 hres lorsque nous levons l’ancre....

Le compteur affiche 42655 km.

 

Arrêt à Comboire, pour donner à boire au CC, passer à Darty pour acheter une souris à Fred (il récupère mon MAC), prendre un café à SARL Vannier avec notre ami Emmanuel. 

Il est midi lorsque nous nous arrêtons à SAINT-SORLIN en bordure du Rhône ou Fred et Emilie nous rejoignent pour manger avec nous.

Elle est pas belle la vie !!!

Promenade autour du château, au pied du village.

Je pense que nous resterons là cette nuit,  car Isa est venue nous chercher pour manger chez PRONTO PIZZA (toujours aussi excellentes et surtout gratuites.... lol...).

Un hommage à son grand-mère qui me touche beaucoup « Tu n’es plus là où tu étais, mais tu es partout où je suis ».

 

 

Vendredi 28 août 2020

 

9 heures, c’est le départ pour notre périple d’environ 1 mois...

ARBOIS, impossible de s’arrêter pour boire un « Arbois Chavignin » qui m’avait laissé un souvenir impérissable, à cause de la foire.... nous nous garons sur le parking d’Atac, et trouvons une bouteille de vin de paille. Bon, le plaisir ne sera pas le même car nous n’aurons pas les verres ballons, mais en consolation pour le même prix, on a aura un peu plus...

Rien ne se perd...

BELFORT, où l’on a l’occasion de faire un safari citadin pour aller admirer l’emblème de la cité, un énorme lion (22 m de long et 11 m de haut) qui depuis plus de 130 ans veille au pied de la falaise de la citadelle, oeuvre du sculpteur alsacien Auguste Bartholdi....

La grimpette fut plus facile que la descente...

Ce soir, nous dormirons sur le parking de l’Arsenal, juste en dessous de la grosse bestiole.... mais les photos, la nuit, ne rendent rien.

 

 

Samedi 29 août 2020

Un petit détour par ROUGEGOUTTE, village fleuri 4 fleurs, avec une petite pensée pour tata Simone.

L’église, dont on trouve la première mention en 1196, est située sur un promontoire au pied duquel coule, une goutte (ruisseau).

Déjeuner devant la chapelle Notre Dame, construite au XVIème siècles sur les hauteurs de LEIMBACH. De là haut, nous avons un beau point de vue sur la plaine d’Alsace.

 

 

 

 

ROUTE DES VINS SUD-ALSACE

Inaugurée en 1953, la route des vins d’Alsace est l’une des plus anciennes routes touristiques de France. Jalonnée de superbes cités viticoles et de forteresses sur plus de 170 kilomètres, entre THANN et MARLENHEIM, elle serpente à traverse un idyllique paysage vallonné, au pied des monts vosgiens.

 

 

HAUT-RHIN (68)

 

La route des vins débute par la bourgade de THANN, porte Sud de la Route des Vins d’Alsace.

Terre de légende et de traditions, blottie au pied des contreforts vosgiens, la vieille ville nous accueille dans un cadre urbain chaleureux, qui invite à la balade. Elle jouit d'une tradition viticole grâce au célèbre vignoble du Rangen, entièrement classé Grand Cru.

La ville atteste de nombreux témoins du passé comme :

L'ancienne halle aux blés du 16ème siècle, qui abrite aujourd'hui le musée, et l’office de Tourisme

La fontaine des Vignerons (vers 1570) et la Fontaine Saint Thiébaut (1549) de style Renaissance.

L’hôtel des monnaies : Thann obtint en 1387, le droit de frapper monnaie d’argent, la plus renommée était le « Pilgerthaler », thaler dit « du Pèlerin » sortie des ateliers en 1511.

Des maisons  anciennes.

La Place de Lattre avec un puits daté de 1576.

La Tour des Cigognes : ancienne tour de remparts (1360).

La Synagogue : construite en 1862 dans le style néo-byzantin, elle fut partiellement détruite par les bombardements de 1914 et fermé pendant la 2ème guerre mondiale, l’édifice est restitué à la communauté en 1948.

La collégiale Saint-Thiébaut, le joyau de la vallée de la Thur (fin XIII-1516). La plus belle église gothique d’Alsace après celle de Strasbourg. En arrivant on remarque immédiatement son élégante flèche octogonale et ses toitures admirablement colorées sur des motifs de losange. Son grand portail (1342-1498) comprenant 150 scènes et 500 personnages.

L’Hôtel de ville construit en 1788 sur les plans de Kléber, devant servir d’hôpital, affecté le 27/5/1792 comme Hôtel de Ville.

La tour des sorcières est une ancienne tour de rempart qui date du XVe siècle. Au fil des siècles, elle a servi de prison aux malheureuses victimes accusées de sorcellerie. Récemment rénovée, elle accueille désormais un espace muséologique.

VIEUX-THANN est la plus ancienne des communes du Pays de Thann (1ère mention en 991). Datée du Xème siècle, l’église Saint Dominique était le lieu de rassemblement des tisserands de la Seigneurie de Thann, et surtout de la confrérie des Ménétriers d’Alsace. A l’intérieur de l’église il faut aller jeter un œil au Saint Sépulcre du XVème, aux autels baroques, et à l’extérieur à la merveilleuse " Vierge à l’enfant ". Le principal intérêt de l’édifice est ses vitraux. Celui de l’Arbre de Jessée passe pour être le plus beau d’Alsace.

 

 

Dimanche 30 août 2020

SOULTZ-HAUT-RHIN

Cette modeste bourgade doit son nom à la petite source saline autour de laquelle elle grandit jadis. Elle recèle de nombreuses demeures de la Renaissance, des 17e et 18e siècle, dont les dates de construction sont inscrites sur les porches.

L’église Saint-Maurice (fermée ce matin), construite entre 1270 et 1489.

Sur la place de la République, l’ancienne halle au blé du 17ème siècle qui abrite aujourd’hui l’Hôtel de Ville.

La fontaine Saint Maurice de 1860

 

L'église de MURBACH

Nous finissons notre matinée en visitant l'abbaye de Murbach. C’est parce qu’il avait trouvé ce creux de vallon propice à la promenade et à la méditation que Saint-Pirmin y installa en 727 une communauté religieuse. Devenue ensuite une des plus puissantes abbayes bénédictines de la région. Les abbés, tous fils de bonne famille, possédaient moult biens et firent du sanctuaire un des joyaux de l’art roman en Alsace. Aujourd'hui, elle a perdue son statue d’abbaye et il ne reste que le chevet et le choeur, qui sont de toute beauté.

L’on va ensuite suivre le chemin de croix jusqu’à l’église Notre-Dame-de-Lorette (1693) pour une vue plongeante sur l’abbaye dans son cadre de verdure.

GUEBWILLER, bourgade ancienne au pied du Grand Ballon des Vosges et au cœur de la riante « vallée des fleurs ».

Eglise Notre-Dame élevée de 1760 à 1785 par le dernier prince-abbé de Murbach. La façade de grès rouge est ornée de statues représentant les vertus théologales et cardinales.

Hôtel de ville bâti en 1514 pour un riche drapier. Remarquables, les fenêtres à meneaux et le bel oriel à cinq pans. A droite dans une niche d’angle, une Vierge du 16e siècle témoigne de la prospérité de la ville à la fin du 19è siècle.

 

 

 

TERRE ET VINS AU PAYS DE COLMAR

 

Lundi 31 août 2020

 

 

A l’abri de ses coteaux couverts de vignes, ROUFFACH fut villa royale sous les Mérovingiens, le roi Dagobert serait passé par là.

Eglise Notre-Dame de l’Assomption.

Cette église date, pour son gros œuvre, des 12è et 13è siècle. La partie la plus ancienne est le transept (11è-12è s.). La tour nord et la tour sud, inachevées en raison de la guerre de 1870 sont du 19è siècle.

Ancienne halle aux blés : bâtiment du XVIe siècle avec escalier extérieur de 1924 Centre de stockage et de commerce des grains, puis école des garçons de 1819 à 1960, aujourd’hui musée du Baillage.

Ancien hôtel de ville : aile droite du XVe siècle remaniée en 1721. Aile gauche de 1581.

Tour des sorcières : datant des 13è et 15è siècle, couronnée de mâchicoulis, elle est surmontée d’un toit à quatre pans terminé par un nid de cigogne On y enfermait jusqu’au 18è siècle les femmes accusées de sorcellerie.

Le saviez-vous :

-Depuis toujours, les Alsaciens saluent avec joie le retour de la cigogne migratrice, symbole de renouveau et de fécondité.

 

Dépourvue de cri et de chant, la cigogne craquète du bec en produisant de curieux bruits de claquettes. C’est ainsi que le couple communique, s’installe au nid et y dépose environ 4 œufs. 2 à 3 d’entre eux, en moyenne, éclosent après un mois de couvaison.

- Le bec et les pattes noirs des jeunes cigogneaux deviendront progressivement rouge. Leur régime étant carnivore, les adultes nourrissent leur progéniture en régurgitant dans le nid insectes, vers de terre, souris, campagnol et de temps à autre une grenouille.

Les départs vers les quartiers d’hiver ont lieu dès le début du mois d’août, jusque fin septembre, pour un voyage long et périlleux. Les premiers retours en Alsace sont observé dès la fin février, pour certaines années.

 

Lycée agricole : l’enseignement agricole était dispensé dès 1868 dans l’ancien hôtel de ville, et  fut transféré en 19°0 dans les bâtiments actuels.

Maison aux Trois Dames (XVIe siècle), ainsi nommée à cause des piliers en chêne qui soutiennent le surplomb.

Ancienne meule à huile.

Ancienne tannerie (1725), était située au bord de l’Ohmbach.

Fontaine Saint-Urbain : rappelle l’ancien lit de l’Ohmbach, ruisseau qui contournait la vieille ville. Les sculptures représentent la légende qui veut qu’en 1699, par dépit suite aux mauvaises vendanges, on plongea la statue du saint patron des vignerons dans la fontaine publique.

Ancienne synagogue construite au XIIIe siècle. Après le XIV, le bâtiment est transformé en maison d’habitation.

Ancienne propriété de la famille Rettig, du nom d’une famille de prévôts du XVe siècle. L’immeuble actuel date de 1573.

Oriel et maison de style Renaissance (1663)

Déjeuner au restaurant HAXAKESSEL « La marmite de la Sorcière », 7 place de la République. Le menu du jour excellent et copieux, accompagné d’un très bon pinot noir (59,80 euros).

GUEBERSCHWIHR

Installé sur un coteau couvert de vignes, ce village est fier de ses nombreuses belles maisons et de son magnifique et monumental clocher roman à trois étages, percés de fenêtres, de l’église St-Pantalé, dernier vestige d l’édifice du début du 12ème siècle.

À coté de l’église, sarcophages mérovingiens.

Nuit sur un parking à VOEGTLINSHOFFEN au dessus des coteaux de vignes.

 

 

Mardi 1er septembre 2020

EGUISHEIM, joyau de la route des vins (déjà venue en septembre 2009 avec Charly, nous avions séjourné dans cette auberge pendant 3 jours).

Cette cité médiévale plâit pour son architecture unique, ses rues pavées qui s’enroulent autour de son château, ses anciennes demeures aux toits pointus, aux couleurs vives et aux façades à colombages mais aussi pour son fleurissement à profusion.

Des fleurs, encore des fleurs, partout des fleurs...

Devant ses maisons de poupées colorées, plus pimpantes les unes que les autres, ses balconnières fleuries de géraniums. appareil photo à la main, je m’en donne à cœur joie, une aquarelle pastel de murs jaunes, bleus, roses. Chaque maison est une œuvre d’art. La perfection se niche dans les détails : un oriel en encorbellement, une enseigne en fer forgé, un écu gravé au-dessus d’une porte.

La place octogonale réunit les principaux monuments du village : le château des comtes d’Eguisheim (XIIIème siècle) la chapelle Saint-Léon de style néo-roman et la fontaine bâtie en 1542 en l’honneur du pape Léon IX, enfant d’Eguisheim, né en 1002.

L’église abritant une « Vierge Ouvrante » du 13ème siècle.

 

Mercredi 2 septembre 2020

On a l’impression sur la route des Vins d’être dans la France du XVe siècle. À COLMAR, ville qui se prête à la flânerie, l’illusion est parfaite !

Les maisons à colombages sculptées, les géraniums aux balcons, les fontaines évoquent bien le caractère typiquement alsacien de la ville.

Musée Bartholdi : C’est dans cette maison bourgeoise (30, rue des Marchands) qu’est né le sculpteur Auguste Bartholdi (1834-1904). Il y a passé son enfance avant que sa mère, devenue veuve, ne s’installe à Paris.

Au 11 rue des Marchands, la maison "Pfister", petit bijou de l’architecture locale, elle fut construite en 1537 pour un chapelier  de Besançon

Erigée en 1898, la fontaine Schwendi (dont la statue en bronze est signée Bartholdi).

La petite Venise

Les pêcheurs et les bateliers ont longtemps habité dans ce quartier sur les abords de la Lauch. Rehabilitée en marché couvert, l’ancienne halle marchande (1865 sur le bord du canal permettait aux maraîchers d’apporter directement leur produits en barques à fond plat.

Filons vers le quai de la Poissonnerie où une enfilade de maisons à colombages aussi pittoresques que célèbres borde la Lauch, et reconnaissons que ces anciennes demeures de bateliers et de pêcheurs valent vraiment la photo, tellement emblématiques de l’Alsace avec leurs façades bigarrées.

Le village Hansi

Le rez-de-chaussée de cette demeure typiquement alsacienne accueille une vaste boutique de produits et d’objets locaux.

La maison des Têtes : la plus célèbre maison de Colmar doit son nom à ces 106 visages hilares. Ils décorent les panneaux de l’oriel (fenêtre en saillie) ainsi que les montants et les meneaux des autres fenêtres de ce legs de la Renaissance colmarienne. Construite en 1609 pour un riche marchand, cette demeure en pierre tranche ostensiblement avec les maisons en bois du 17è siècle. Au faîte du pignon à volutes se dresse la statue du Tonnelier réalisée par Auguste Bartholdi, ajoutée en 1902. La maison est en effet la propriété de la Bourse aux vins depuis 1898.

Ne pas manquer la ronde du veilleur de nuit à TURCKHEIM.

Blottie au pied d’un prestigieux vignoble ensoleillé, rien n’a changé à Turckheim, ou si peu, depuis quatre ou cinq siècles. Même le veilleur de nuit accomplit encore sa ronde tous les soirs à 22 h. Une tradition datant du Moyen Âge !

Le corps de garde sonne 22h, l’heure où chaque jour le veilleur passe les grilles pour sa prise de poste. Coiffé d’un tricorne noir, une cape sur les épaules, il emporte une corne, une hallebarde et une lanterne.

«Hopla Geiss, c’est parti!»

Première halte, rue des Bénédictins. Le Veilleur s’arrête, prend son souffle, passe sa lanterne à Hélène et son chant traditionnel s’élève:

Horricha was ich eich wel saja
Dia Glock het tzeni gschlaja !
Han sori zu Fir und Liacht
Dass uns Gott un Maria b’hiet !
Jetz stand ich auf d’r Wacht
Gott gebt uns alle’ a guetti Nacht

(Ecoutez ce que je veux vous dire
La cloche vient de sonner dix heures !
Prenez soin de l’âtre et de la chandelle
Que Dieu et la Vierge vous protègent
Me voici de garde
Que Dieu nous donne à tous une bonne nuit.)

Le Veilleur marche au milieu de la route, habitude héritée d’un temps où l’on vidait les pots de chambre par les fenêtres. Ce soir par chance, nous serons épargnés...

Il est temps de rejoindre la Porte de Munster. La porte des suppliciés et des sorcières reprend un peu de son aura avec la nuit. Quelques notes d’humour allègent l’ambiance, avant d’emprunter la rue des Vignerons.

Il est bientôt 11 heure, les ombres s’allongent le long des murs de l’ancien rempart. À l’horizon, la Porte du Brand, la dernière de la tournée. On y faisait passer les marchandises et le vins, sauf le dimanche.. Il est temps de descendre la rue Grenouillère et de retrouver le corps de garde. La 16ème halte, une dernière histoire, un dernier rire et devant la fontaine tout le monde se sépare.

 

Au cours de la saison touristique, du 1er mai au 31 octobre, ils sont encore quatre bénévoles à se relayer.

 

 

Jeudi 3 septembre 2020

Journée catastrophe....

Plus d’eau, problème de pompe ??? Il nous faut revenir sur nos pas pour trouver un concessionnaire Dethleffs.

Finalement ce ne sera que le bouton 12V que l’on avait poussé par mégarde....

Pour revenir sur TURCKEIM, il faut donner à boire au CC, et c’est là que cela se corse.... la cuve doit être vide et nous chopons une saleté, plus moyen de redémarrer.... allo assistance.... et une dépanneuse vient nous chercher.

RETOUR À LA CASE DÉPART : VIEUX-THANN (et sans arrêt dans une cave viticole)

Devant le garage, qui n’ouvre qu’à 14 heures, nous attendons le verdict...

D’après le garagiste c’est plus grave, de l’eau dans le réservoir !!!

La MACIF va nous envoyer un taxi et nous paye l’hôtel, on va prendre les choses du bon côté, je vais pouvoir me laver la tête... 

Et dire que la "skoumoune" à commencé hier soir par l’antenne qui est restée levée (on ne pouvait donc plus rouler), Gérard à trouver un fusible défaillant et de la on a dû appuyer sur le bouton 12V... donc plus d’eau....

 

Mais finalement la poisse à du bon !!!

Hôtel & Spa Les Violettes ****

Route de Jungholtz à SOULTZ, au milieu de la fôret communale

Basilique Notre-Dame de Thierenbach

Souper à la Ferme des Moines (située à 500 m. de l’hôtel)

 

Vendredi 4 septembre 2020

De retour à THANN, nous croisons les doigts pour que nous puissions repartir...

17 heures, enfin le CC sort du garage, nous allons pouvoir reprendre notre périple...

Pour arroser cela, nous nous arrêterons sur le domaine viticole Jean-Louis Schoepfer à WETTOLSHEIM. Visite de la cave et dégustation de leurs vins.

Mon Dieu,

Donnez moi la Vie pour longtemps,

De l’Amour de temps en temps,

Du Boulot pas trop souvent,

Mais du Vin d’Alsace tout le temps.

(joli proverbe)

 

 

Samedi 5 septembre 2020

Monseigneur Schoepfer évêque de Tarbes et de Lourdes (un ancêtre du viticulteur qui nous a reçu si gentiment hier soir sur sa propriété) né à Wettolsheim le 22 avril 1845. Sur cet emplacement s’élevait sa maison natale, un incendie la détruisit en 1911. En 1912, il fit ériger cette grotte comme témoignage de sa vénération pour l’Immaculée Conception et de son attachement à son village natal. Ce monument est la copie fidèle, quant à sa forme et à ses dimensions de la grotte de Massabielle à Lourdes.

Toujours sur la route des Vins, nous faisons une halte à NIEDERMORSCHWIHR, village authentique, typiquement Alsacien Il va faire partie de nos coups de cœur, grâce à sa situation d’abord, il s’agrippe à un flanc de coteau où les vignes semblent prêtes, à tout moment, à submerger les habitations. Mais aussi pour les maisons colorées, les fontaines en pierre, les puits fleuris en grès rose, les porches, et les oriels (fenêtres arquées) des demeures vigneronnes.

KAYSERBERG (village préféré des Français en 2017)

Un après-midi à flâner dans cet adorable village fleuri, dominé par le donjon du château des Honhenstaufen, avec des vignobles en toile de fond qui rappelle que nous sommes sur une terre de grands vins : il fut le premier en 1975 à bénéficier de l’appellation alsace grand cru.

Consacrée « Ville impériale » en 1293, Kaysersberg en a gardé une belle opulence : en témoignent les façades cossues de la rue du Général-de-Gaulle, hautes, larges et vivement colorées, coiffées de pignons pointus, telles la Maison Loewert (XVIe siècle)

ou l’hôtel de ville, tout en grès rose, de style Renaissance rhénane.

Verrerie d’Art au 30 rue du Général de Gaulle.

A côté, l’église Sainte-Croix affiche un beau portail roman et son intérieur abrite un superbe retable en bois sculpté en 1518 par Hans Bongart.

Patisserie Kougelhoff : Ici point de kougelhopfs classiques aux raisins et aux noix, mais une farandole de goûts, de couleurs et de saveurs... dommage vous n’en aurez pas les senteurs qui parfument la rue !

Le petit pont de grès qui enjambe la Weiss complète ce tableau d’une Alsace heureuse : pourtant au XVIè siècle, l’édicule en son milieu servait... de prison !

La nuit se passsera sur le parking d’Intermarché devant la laverie automatique.

 

 

Dimanche 6 septembre 2020

RIQUEWIHR, dont le centre est à l’image d’un décor de cinéma d’un autre siècle. Située au coeur du vignoble alsacien, classée parmi les "Plus Beaux Villages de France", cette magnifique cité blottie à l’intérieur de remparts du Moyen-Âge encerclent un labyrinthe de ruelles tortueuses bordées de maisons à colombages sculptés, toutes plus belles et plus pimpantes les unes que les autres, élevées entre les XIIIe et XVIIIe siècles autour de cours intérieures fleuries, ornées de puits et de fontaines.

Le nouvel Hôtel de Ville de style néo-classique est construit en 1809 près de la Porte Basse démolie en 1808.

Particulièrement riche et pittoresque, la Grand-Rue nous invite à la flânerie.

Le Dolder

A la fois beffroi, tour de garde et porte supérieure de la cité, le Dolder, haut de 25 m. est le monument emblématique de Riquewihr. Erigée en 1291, en même temps que la première fortification, cette tour a conservé son aspect médiéval, avec sa façade extérieure austère pour dissuader les envahisseurs et l’intérieure, ornée de colombages en encorbellement.

La fontaine de la Sinne

Erigée en 1560, les habitants utilisaient cette fontaine dans le cadre de leur activité viticole pour le jaugeage (Sinne) des tonneaux à l’aide d’une hotte  graduée.

La maison Conrad Ortlieb

Construite en 1574 pour Conrad Ortlieb, gourmet de profession, elle comporte deux portes cochères. Un bas-relief orne la façade.

Le « gratte-ciel »

Deux corps de bâtiments distincts de 1561 se réunissent sous le même pignon. Avec ses cinq étages et ses 25 m de haut, c’est l’une des plus hautes maisons à colombages d’Alsace.

Serti dans un écrin de vigne, HUNAWIHR doit son nom à Huna, épouse de l’un des premiers seigneurs du pays, Hunon.

Dès le 7ème siècle, on dit que Huna, qui habitait une villa gallo romaine sur l’actuel site de l’église, soignait et lavait le linge aux nécessiteux à la fontaine. La légende rapporte qu’une année de mauvaise récolte, Huna accomplit un miracle en faisant couler le vin à la fontaine qui porte encore aujourd’hui son nom. Elle a été canonisée « Sainte Lavandière » en 1520 par le pape Léon X, à la demande du duc Ulrich de Wurtemberg.

Surplombant le village, l’église St Jaques le Majeur du 15ème siècle. Dressée au centre du cimetière fortifié, elle a conservé un environnement intact qui met en valeur cet ensemble remarquable du paysage du patrimoine alsacien. Cette église servait aussi de donjon, où les habitants pouvaient se réfugier en cas d'attaque.

Nous dormirons ce soir sur le parking sous l’église.

 

 

Lundi 7 septembre 2020 (166)

Niché dans une vallée au pied d’un château, le village médiéval de RIBEAUVILLÉ doit sa célébrité à ses vins fameux, le traminer et le riesling.

Charmante cité arborant des maisons colorées, abondamment fleuries, à pans de bois (du 15e au 18e siècle), des places ornées de fontaines.

De ses fortifications médiévales, la ville conserve encore aujourd’hui une partie de son mur de remparts et certaines de ses tours défensives, dont la « Tour des Bouchers » construite en 1260 et rehaussée en 1536, elle séparait les villes haute et basse et a été menacée de destruction à plusieurs reprises. Elle est aujourd’hui l’emblème de la ville et culmine à 29 m. Elle doit son nom à l’abattoir et aux étals de bouchers situés autrefois à son pied.

L’hôtel de ville daté de 1778.

La  fontaine du Vigneron qui rappelle le long passé viticole de la cité. Edifié en 1909, elle indique la place importante de la viticulture dans l’économie locale. Elle est située devant l’Office de Tourisme. Ce bâtiment servait autrefois d’ « Octroi » : on y prélevait la taxe sur le commerce entrant et sortant de la ville basse.

Dans la Grand’Rue, on repère la maison de l’Ave Maria dite « Pfifferhüs » ou auberge des Ménétriers au n°14, où logeaient jadis les baladins, elle possède un décor unique en façade datant de 1683.

L’ancienne Halle aux blés mentionnée des 1431 abritait les céréales des redevances seigneuriales. La façade a conservé ses deux porches gothiques.

 

Auberge à l’Eléphant

 

Elle a gardé sa fonction d’auberge depuis son origine en 1522. L’éléphant est visible sur le côté de la maison.

L’Eglise Saint-Grégoire (XIIIe et XVe siècle).

 

Chapelle Sainte-Catherine

 

Chapelle de l’hôpital seigneurial attestée dès 1346, elle sert de sépulture aux Ribeaupierre dont les armes figurent sur la remarquable clef de voûte ogivale du chœur. C’est aujourd’hui une salle d’exposition (où je vais acheter de très jolies boucles d’oreilles).

C’est dans cette boulangerie que j’avais oublié mon sac, en décembre 2017, et que pour venir le récupérer, Gérard s’était perdu, et avait mis plus d’une heure sous une pluie torrentielle pour retrouver le CC.

Place de la Sinne et Fontaine Friedrich

La statue surmontant la fontaine à été sculptée en 1862 par André Friedrich, natif de Ribeauvillé. Elle représente la ville de Ribeauvillé, son agriculture, son industrie. L’ancienne fontaine servait de jauge communale d’où son appellation (Sinne). Sur cette place se trouve l’auberge du Soleil (autrefois rendez-vous des Ménétriers), l’auberge du Mouton (ancien relais de poste) et la Cour du Grand Bailli (ancien centre administratif de toute la seigneurie des Ribeaupierre).

Nous montons jusqu’au château du Haut-Koenigsbourg, mais pas de chance, il est exceptionnellement fermé ce lundi 7 septembre.

Nous repartons donc flâner le nez en l’air entre les maisons anciennes de BERGHEIM, l’une des petites villes les plus typiques d’Alsace, un retour vers le passé...

Incroyable petite cité, encore entourée d’une double enceinte fortifiée datant du 14èmesiècle avec la porte haute et 9 tours. Ici, peu de traces du modernisme sur les façades de maisons, joliment entretenues et délicieusement fleuries.

Cadran solaire, daté de 1711. Il est l’un des plus beaux d’Alsace. Il indique les heures, les changements de saison, la position du soleil dans le zodiaque, la date, l’heure du lever et du coucher du soleil.

Ce tilleul a été planté en 1313, ce qui en ferait le plus vieil arbre d’Alsace.

 

 

 

A suivre...

 

COEUR D'ALSACE