Au fil de la Seine

 

Mai/Juin 2019

 

26 mai 2019    

 

Ce matin passage au bureau de vote de Champ (élection européenne), puis le déjeuner avalé et les derniers préparatifs bâclés, c’est le grand départ, le compteur affiche 21769 km.     

   

 Arrêt à Lagnieu, le fiston m’offre mon cadeau de la fête des mères, une corbeille qui déborde de linge à repasser... A 7 heures, nous avons droit à une excellente pizza, que je prépare moi même et que le pizzaiolo laisse légèrement brulée, (mais je ne me plains pas, je l’aime comme ça).

 

Retour au CC que nous irons garer derrière le cimetière pour y passer la nuit, Emilie doit nous rejoindre après son concert à Proulieu (elle chante dans une chorale AIN-SOL-HIT).

 

 

 

Lundi 27 mai 2019    

LOUHANS

Nichée au cœur de la Bresse bourguignonne, la ville de Louhans est célèbre pour son fameux marché aux volailles qui a lieu chaque lundi matin. Un rendez-vous à ne rater sous aucun prétexte ! 

Surtout que l’on peut y goûter une spécialité locale « la corniotte », petite pâtisserie, faite de fromage et d’une pâte brisée.

Outre son authentique marché traditionnel, Louhans peut également s’enorgueillir de posséder la plus longue rue à arcades de France. Pittoresque à souhait, la Grande-Rue, longue de 400 mètres, est bordée de 157 arcades : ensemble architectural unique au monde, classé monument historique !

La visite du centre historique permet aussi de découvrir l'église Saint-Pierre, étonnant édifice réunissant deux églises coiffées d'un toit de tuiles vernissées .

 

 

DIJON

La capitale bourguignonne fut aux XIVe et XVe siècles le siège de l’une des cours les plus brillantes d’Europe : celle des ducs de Bourgogne.

Garés sur le parking rue Auguste Fremiet, une navette gratuite va nous conduire au pied de l’église Notre-Dame dont la façade remarquable est ornée de gargouilles. 

La découverte de la ville s’effectuera ensuite à pied, en suivant la « chouette », considérée comme un porte-bonheur qu’il faut caresser de la main gauche en faisant un vœu ! et qui à travers un parcours balisé nous fera découvrir les multiples trésors de la belle bourguignonne.

On va ainsi prendre le temps de flâner de l’office du tourisme à la rue des Forges, dans les rues piétonnes avoisinantes dont le patrimoine bâti, témoin d’un passé fastueux est composé de superbes monuments, de pittoresques maisons anciennes à pans de bois et d’élégants hôtels particuliers, puis à la somptueuse (le mot est faible) place de la Libération, où s’épanouit en arc de cercle la mairie construite en 1686 par l’architecte Jules-Hardouin Mansart.

On s’arrêtera sur une agréable place pour boire un café avant de reprendre la navette qui nous ramènera au point de départ, place de la République.

 

Arrêt pour la nuit à Saint-Seine-L’Abbaye sur le parking du tennis. Endroit très agréable, au calme.


Demain débutera notre voyage « Au fil de la Seine », nous sommes à 10 km de la source...

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Mardi 28 mai 2019    

 

 

 

 

                                     

                                          BOURGOGNE    

 

SAINT-GERMAIN-SOURCE-SEINE (Côte d’Or)

Loin, bien loin du pont Mirabeau, coule la Seine...

1er pont sur la Seine

Sur le plateau de Langres, à 471 mètres d’altitude, dans un environnement verdoyant, la « Petite Seine » jaillit sous une grotte romantique. Les premiers élans d’un long voyage de 776 kilomètres qui la mènera vers le Havre et la Manche.

Une nymphe en pierre blanche y symbolise le fleuve, des vestiges d’un sanctuaire gallo-romain dédié à la déesse Sequana, qui a donné son nom au cours d’eau ont été découverts sur le site. Ce nom romain vient lui-même d’un mot celtique plus ancien « SQUAN » qui signifie « semblable à un serpent » (tortueux).

Une averse nous oblige à nous replier dare-dare dans le CC.

Passage devant l’étang de Grillande.    

Mais revenons à notre filet d’eau... Encore ru hésitant, elle se tortille gentiment entre combes, cultures et forêts, chantonne au passage des villages, enfle ici et là du renfort d’une multitude de ruisseaux et résurgence. Puis rivière espiègle, elle pousse ses murmures juvéniles dans les plis et replis du Pays Châtillonnais.

BILLY-LÈS-CHANCEAUX

 

 

Détour d’une vingtaine de km pour aller sur le site d’Alésia.

ALISE-SAINTE-REINE

En poursuivant notre route à travers cette belle campagne, nous voici à Alise-Sainte-Reine. C’est sur ce plateau surélevé qu’était situé Alésia, l’oppidum défendu par Vercingétorix alors qu’il était encerclé par les légions romaines de Jules César.

Nous allons donc saluer la statue du farouche chef gaulois perché sur sa colonne. Commandée par l’empereur Napoléon III au sculpteur Aimé MILLET (il y en a un qui est content...), elle est érigée le 17 août 1865, sur le site de la bataille.

La représentation du chef arverne est conforme à l’image que l’on se fait des Gaulois sous le second Empire à un détail près : son visage reprendrait les traits de Napoléon III.

Vercingétorix apparaît tête nue, son casque renversé à ses pieds, le regard tourné vers le champ de bataille des derniers combats. Son attitude exprime la résignation qui suit la défaite. Elle contredit la déclaration conquérante inscrite sur le socle.

En contrebas se situent le bâtiment circulaire du Centre d’Interprétation d’Alésia. Une muséographie moderne mettant en scène des éléments d’époque, des reconstitutions et des animations qui vont permettre à Gérard (il y va tout seul) de comprendre le déroulement de la gigantesque bataille ainsi que ses enjeux, qui décidèrent de l’avenir de la Gaule.

Apparemment cela doit être très intéressant, car il est parti depuis plus de 2 heures.

La source de la Douix, un lieu plein de charme. Vénérée dès le 1er âge de fer, elle est le plus ancien lieu de culte celtique. Les Gallo-Romains y on déposé des ex-voto en pierre exposés au musée. Aujourd’hui, elle est placée sous la protection de la Vierge.

 

Arrêt sur le parking de la Source à Châtillon-sur-Seine. Endroit sympa pour y passer la nuit.

 

 

 

Mercredi 29 mai 2019    

CHÂTILLON-SUR-SEINE

VIX

En 1953, une découverte archéologique importante l’a rendu célèbre : la tombe d’une princesse celte datant d’environ 480 ans avant J.-C. « La dame de Vix » a été inhumée sur un char avec son mobilier dont d’extraordinaires bijoux, ainsi qu’une pièce maîtresse haute de 1,64 m pesant 208 kg qui est le plus grand vase de bronze jamais découvert datant de l’antiquité.

La grimpette sur le Mont Lassois est rude pour le CC, (heureusement qu’il n’a pas plut, car les roues patineraient).

Tout là-haut l’église Saint Marcel, classée aux Monuments historiques dont les toits sont recouverts de laves et dont la construction remonte au XIIe siècle. Elle est entourée de très vieilles tombes, je pousse la porte du cimetière, elle grince.... Je n’ose entrer, je vais attendre Gérard qui se trouve encore dans le CC (courageuse, mais pas téméraire la nana...). Dommage, l’église est fermée.

Avant de redescendre sur les rives de la Seine, nous profiterons du panorama que nous offre la butte.

 

 

 

 

                                     CHAMPAGNE   

 

Jeudi 30 mai 2019    

MUSSY-SUR-SEINE (Aube)

Village gallo-romain, puis bourg médiéval fortifié par la volonté des seigneurs du lieu, les évêques de Langres.

Après le passage à l’office du tourisme, la secrétaire (une passionnée de son village) vient nous ouvrir les portes de la collégiale Saint-Pierre-ès-Liens, XIIIe siècle, qui est en cours de rénovation (il y avait urgence...)

Nous découvrons ensuite le village par un lacis de petites ruelles, pour arriver sur les bords de la Seine et un drôle de petit jardin public...

En chemin la Tour du Boulevard...

la rue des Juifs et le grenier à sel (XVe siècle classé aux Monuments Historiques). 

Arrêt sur l’aire de service de BUXEUIL, place de l’église Saint-Loup. 

Un drôle de bâtiment s’impose à notre vue en arrivant à BAR-SUR-SEINE, c’est un ancien moulin des années 1860, qui aurait bien besoin d’une restauration.

La visite du bourg nous fais passer devant de très belles maisons à pans de bois dont la plus remarquable « la Maison Renaissance » est reconnaissable à la statue Saint Rock qui épouse un angle de la rue de la République.

Un peu plus haut, on peut apercevoir la Tour de l'Horloge, vestige du château médiéval.

 

Arrêt sur le parking de la Source à Châtillon-sur-Seine. Endroit sympa pour y passer la nuit.

 

 

Jeudi 30 mai 2019    

FOUCHÈRES

L’Eglise de la Nativité-de-la-Sainte-Vierge du XIIe siècle, classée Monument Historique (encore une église fermée...)

TROYES

Le parking où nous devions nous garer est occupé par la foire expo, mais nous trouvons une belle place sur le boulevard du 1er R.A.M. non loin du centre-ville.

Après déjeuner nous partons à la découverte de la capitale historique des comtes de Champagne. 

Après déjeuner nous partons à la découverte de la capitale historique des comtes de Champagne. Troyes a conservé de son passé un merveilleux centre historique, des maisons à pans de bois et des couleurs chatoyantes...

des rues étroites comme la célèbre ruelle des Chats et la rue Emile-Zola, récemment rénovée qui dévoile une importante activité commerciale.

La magnifique cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul, classée aux Monuments Historiques a été construite entre le XIIIe et le XVIIe siècle. A l’intérieur on peut apprécier certains des plus beaux vitraux de France, comme ceux du chœur qui datent du XIIIe siècle.

Pause-pipi dans un bar à vin (et oui...) puis le retour au CC se fait sans mal grâce au GPS sur le téléphone.... (que ne ferez t’on sans lui !!!).

Réputée pour sa grande tradition textile remontant au Moyen-Âge, Troyes est aujourd’hui la capitale des magasins d’usine, mais nous les snobons, la carte bleue me dit merci... Et nous reprenons notre remontée dans le Nord pour la descente de la seine.... vous me suivez !!!!!

 

Il est 17h lorsque nous nous posons pour la nuit, en bordure du canal, route de Soissons à MERY-SUR-SEINE.

 

Vendredi 31 mai 2019    

ROMILLY-SUR-SEINE

L’église Saint-Martin de Romilly est un bâtiment assez récent, dont la première pierre fut posée en 1903. Faute de moyens financiers, elle ne put être achevée, la nef fut tronqué de plus de la moitié de la longueur initialement prévue, et il fallut attendre 1971 pour que le clocher en béton que l’on retrouve actuellement, soit installé... à côté de l’édifice culturel.

Le char de Romilly et le Monument aux morts (rue Jean Jaurès) : Un char Shermann fait la gloire de la ville car il est, selon les historiens, le premier char de la 2ème Division du Général Leclerc à être entré dans Paris avec les Forces Françaises, pour libérer la place de l’Hôtel de Ville, le 24 août 1944.

Le Monument aux morts inauguré en 1927 étonne par sa hauteur (15 mètres). L’orientation du monument fait face « aux grands champs de bataille de la Marne héroîque ».

NOGENT-SUR-SEINE

Sur les pas de Flaubert...

Originaire de la Marne, la famille FLAUBERT s’installe à Nogent à la fin du XVIIIe siècle. La propriété de ses cousins PARAIN-BONENFANT a inspiré à l’écrivain la demeure de Madame Moreau du roman l’Education sentimentale.

La maison de « la Turque »

Ce remarquable édifice à pans de bois sculptés et à meneaux donnait sur l'ancienne rue de la Poterne Colin qui menait à la Seine. Il a inspiré à Gustave Flaubert un lieu de rendez-vous appartenant à Zoraïde Turc, évoqué dans l'Education sentimentale. 

« Ce lieu de perdition projetait dans tout l’arrondissement un éclat fantastique (...). Les fermières en tremblaient pour leur mari, les bourgeoises le redoutaient pour leur bonne, parce que la cuisinière de M. le sous-préfet y avait été surprise ; et c’était, bien entendu l’obsession secrète de tous les adolescents. » G. FLAUBERT, l’Education sentimentale.

L’église Saint-Laurent (XVe et XVIe siècles)

Il reste du plan d'origine le choeur et le transept élevés en 1421. On a édifié la nef et les bas-côtés vers 1500. A la renaissance furent ajoutées la tour-clocher surmontée d'une statue de Saint-Laurent que Louis XIV vint admirer.

« La cloche de Saint-Laurent tintait ; et il y avait sur la place, devant l’église, un rassemblement de pauvres avec une calèche, la seule du pays (...) quand sous le portail, tout à coup, dans un flot de bourgeois en cravate banche, deux nouveaux mariés parurent. » G. FLAUBERT, l’Education sentimentale.

L’Ile « Olive »

Propriété du Docteur Olive, Maire de la ville en 1884, l’île Collet est léguée à la ville par sa veuve, le 21 juillet 1917, Madame Olive écrivait dans son testament : « Je donne et je lègue à la ville de Nogent-sur-Seine ma propriété de l’île Collet à condition qu’on l’appelle l’île Olive et qu’elle serve de promenade aux Nogentais. Cette destination ne pourra jamais être changée ; l’île ne sera ni louée, ni vendue, il n’y sera jamais établi aucun débit de boissons, même temporaire, ni cabines de bains. Ceci en mémoire et en souvenir de Monsieur le Docteur Olive, Maire de la Ville en 1884 et chevalier de la Légion d’Honneur ».

Le pavillon Henri IV (XVIe siècle)

Cette maison particulière aurait accueilli, selon la légende, le roi Henri IV et Gabrielle d’Estrées. Ce monument a été acheté par la Ville de Nogent en 1988 puis restauré.

D’autre personnages célèbres y on laissé leur empreinte :

Napoléon 1er qui y séjourné à deux reprises durant la Campagne de France.

Le sculpteur Alfred Bouchet qui y ouvrit un musée qui porte aujourd’hui son nom.

Paul et Camille Claudel qui, enfants, y vécurent 3 années.

 

 

Détour pour visiter PROVINS, cité médiévale qui se trouve à 17 km seulement.

 

Arrivés sur un parking conseillé par park4night, au chemin de la Prairie, on trouve un emplacement en friche (parking d’une ancienne usine), un peu glauque... pour y rester la nuit, passe encore, mais laisser le CC pendant que nous visiterons la ville, pas question...  Nous allons donc sur le parking de l’Office du Tourisme, chemin de Villecran (proche de la cité médiévale). Malheureusement, un agent de la ville nous arrête, c’est complet et nous dirige vers un autre emplacement dans la ville basse, rue Sainte-Croix. 

 

Nous voilà garés sur le parking spécial CC de la cité médiévale. 8 euros les 24 heures.

 

 

 

Samedi 1er juin 2019 

  

PROVINS

Sur les anciennes terres des Comtes de Champagne, Provins se trouve, dès l’An 1000, au carrefour des routes du commerce européen. La ville devient peu à peu une place commerciale de premier ordre. Aux XII et XIIIe siècle, Provins atteint son apogée avec les célèbres Foires de Champagne.

Nous allons suivre « Le parcours de Thibaud ».

Thibaud IV est le plus célèbre des comtes de Champagne. Dit « Le Chansonnier », poète, chevalier émérite, il participe à plusieurs croisades pour la couronne de France. Il instaure le sauf-conduit qui protège les marchands et leurs biens des voleurs de grand chemin grâce à une escorte de soldats. C’est ainsi que la ville devient au Moyen Âge la capitale des Foires de Champagne.

Les remparts, en cours de restauration, ces fortifications entouraient toute la ville et on mesuré jusqu’à 5 km ! La porte Saint-Jean ponctue cette enceinte datant du XIIIe siècle.

Passons la porte et remontons la rue Saint-Jean. 

Arrêtons nous, sur la gauche, devant cette très belle maison de marchands du XIIIe siècle, La Grange aux dîmes qui servait de marché couvert pendant les foires, puis d’entrepôt pour la dîme à partir du XIVe siècle. Aujourd’hui, cette demeure abrite une exposition avec une dizaine de scènes évoquant les marchands et les corporations de métiers de l’époque.    

Un marchand italien – Venus de Gênes, Venise ou Florence, les marchands italiens apportaient sur les foires, les épices, les soieries, les teintures et les produits de l’Orient.

Le Changeur – C’est le banquier de l’époque. Il pèse les pièces afin d’en déterminer les valeurs et les équivalences avec les autres monnaies.

Le marchand de drap de Provins – Le drap de laine de Provins était réputé sur les foires pour la qualité de son tissage et de sa texture.

Au bout de la rue, prenons à droite, nous débouchons sur la Place du Châtel.
C’est le cœur de la Ville Haute : en son milieu, un ancien puits et la « Croix des Changes » du XIIIe siècle, appelée aussi la « Croix aux Edits », au pied de laquelle se faisaient les transactions de monnaies et étaient proclamés les édits comtaux, puis royaux.

A l’autre bout de la place, nous prenons la rue de l’Ormerie, puis la rue Desmarets, on y voit des maisons de pierre aux façades typiques. La plus petite des portes est l’accès qui mène à la cave. Il y en a près de 150 réparties dans toute la ville. Elles sont généralement voûtées avec des chapiteaux plus ou moins richement sculptés. Certains servaient de lieu de stockage pour les diverses marchandises et même de boutique pendant les Foires de Champagne, puis enfin la rue de la Pie ...

nous voilà maintenant devant l’imposante Tour César. Symbole de puissance des comtes de Champagne, ce donjon construit au XIIe siècle a rempli de nombreuses fonctions : tour de guet, prison, clocher... Le dernier étage offre une vue panoramique sur la ville et ses environs. 

En sortant de la tour, nous prenons à gauche et profitons du charme de la place Saint-Quiriace. Nous avons vu la silhouette de son dôme en arrivant, nous voici devant : La Collégiale Saint-Quiriace. Edifiée au XIIe siècle par la volonté du Comte Henri le Libéral, les difficultés financières du royaume, sous Philippe le Bel, la laisseront à jamais inachevée. La nef et le portail auraient dû s’ »lever jusqu’au bout de la place. Le dôme, construit suite à l’effondrement de la croisée du transept, date quant à lui du XVIIe siècle.    

Tous les chemins mènent à la place du Châtel, on prend la rue Saint-Thibault sur notre droite, ça descend ! A mi-chemin sur notre gauche, au loin cet étonnant édifice, c’est le Couvent des Cordelières fondé au XIIIe siècle par le comte Thibaud IV.

En bas de la rue, sur notre droite se trouvent les Souterrains de l’Hôtel-Dieu. On y découvre un magnifique réseau sous la conduite d’un guide conférencier. Ils étaient à l’origine une carrière de « terre à foulon », matériau utilisé dans l’industrie drapière de Provins. Par la suite les cavités ont servi de refuge, d’entrepôts et même de lieu de réunion de sociétés secrètes, comme en attestent les nombreux symboles et écritures anciennes.

Après un bon sandwich maison à l’ombre des arbres, une petite sieste s’impose sur nos transats flambants neufs....

15h45, nous assistons à un spectacle équestre médiéval « La légende des Chevaliers ».

Une immersion médiévale au temps où Provins abritait de preux chevaliers et des princesses téméraires ! Au pied des majestueux remparts, où jongleries, prouesses équestres, voltige et cavalcades nous ferons rêver, Nous fêterons le retour de croisades du Comte Thibaud IV auprès de sa belle, Blanche. Tandis que la somptueuse cité est convoitée par des forces obscures, nos chevaliers devront combattre et jouter. Prouesse équestres et combats spectaculaires raniment l’esprit chevaleresque de la cité médiévale. 

Gérard retourne au bourg pour visiter le Musée de Provins compris dans le pass, mais il a fermé à 17h30.

 

Nous reprenons la route direction de BRAY-SUR-SEINE, sur une aire de vidange, quai de l’Île en bordure de Seine. Pas d’ombre pour y rester ce soir.

 

Nous trouvons un coin sympa entre le canal et la Seine proche du village de MAROLLES-SUR-SEINE.    

 

Demain, nous continuerons à suivre le cours de la Seine, qui quelques méandres plus loin, va passer par l’agitante Île-de-France.

 

 

Dimanche 2 juin 2019 

  

 

 

 

 

                                     ÎLE-DE-FRANCE   

MAROLLES-SUR-SEINE

Réveil avec le chant des oiseaux...

 

MONTEREAU-FAULT-YONNE (SEINE ET MARNE)

Ici, le fleuve prend le nom de « Haute Seine » jusqu’à Paris.

 

Nous passons devant la statue équestre de Napoléon 1er. 

  

SAINT-MAMMÈS, au confluent de la Seine et du Loing.

Village de pêcheurs à l’origine, c’est aujourd’hui « un village de mariniers ».

Dimanche, jour de marché sur le bord de la Seine, c’est en se promenant que nous partons remplir notre cabas...

Après le déjeuner sous les arbres et la sacrosainte sieste sur les transats.... nous prenons la direction de Moret-sur-Loing.

Nous sommes à moins d’une heure de Paris à l’orée de la forêt de Fontainebleau et toujours sur les bords du Loing. 

Difficile de trouver une place de parking, un monde fou le long de la rivière et dans l’eau...

Passés la porte de Bourgogne nous arrivons sur le pont et ses moulins dont un abrite le musée du sucre d’orge des Religieuses de Moret (confiserie fabriquée depuis 1638).

Retour au CC qui se trouve sur le parking du supermarché en plein soleil 42° à l’intérieur...

On ne pouvait rêvait mieux comme parking pour la nuit, à quelques mètres des grilles du château de Fontainebleau donnant un accès direct au parc.

Petit bémol, le passage des véhicules sur les pavés....

 

 

Lundi 3 juin 2019 

  

Château de FONTAINEBLEAU

Résidence de 34 rois et 2 Empereurs, Fontainebleau est le seul château habité par tous les souverains français pendant près de 8 siècles.
Avec 1500 pièces, il est l’un des plus grands châteaux de France, et le plus meublé d’Europe. Témoin de la vie de cour officielle et intime des souverains tout au long des siècles, il incarne, mieux qu’ailleurs, l’art de vivre à la française. On découvre les chefs-d’œuvre de la Renaissance commandés par François Ier, les grands travaux d’Henri IV, les intérieurs raffinés de Marie-Antoinette, l’appartement d’apparat de Napoléon Ier, les fastes de Napoléon III et Eugénie…
    

Situé dans un parc de 130 hectares, le château déploie son architecture autour de quatre cours principales et au cœur de trois jardins historiques dont le Grand Parterre le plus vaste d’Europe (11 hectares), œuvre d’André Le Nôtre    

MELUN

Garés sur les bords de la Seine, quai Maréchal Foch, nous cherchons l’office du tourisme (fermé le lundi). Le tour de la ville, joliment fleurie, sera donc assez rapide. Passage sur la place et la fontaine Saint-Jean, devant l’Hôtel de Ville (Hôtel des Cens), La collégiale Notre-Dame (fermée) qui jouxte la prison, le four « du manège », le prieuré Saint-Sauveur.

 Le spot pour la nuit sera encore à la hauteur de nos attentes.... dans un charmant village BOISSISE-LA-BERTRAND, rue Pasteur, au bord du fleuve.

 

  

 

Mardi 4 juin 2019 

  

 

D'un départ discret depuis Montereau-Fault-Yonne, la Seine remonte subtilement jusqu'à Paris.    

 

 

Arrêt à la base de Loisirs de Saint-Fargeau Ponthierry, ordinairement payante mais le gardien n'a pas de véhicule pour se déplacer et par téléphone m'autorise à baisser la barrière de parking.

Nous continuons notre descente de la Seine en longeant la rive gauche, en programmant une halte à MAISONS-ALFORT (Val de Marne) afin d’aller jusqu’au parvis de Notre-Dame, mais la rue où nous devions stationner est en travaux, ce sera alors un court arrêt dans le bois de Vincennes tout proche, pour déjeuner.

 

ici, point de méandres, de boucles nerveuses ou langoureuses. Onde claire et enjouée, elle adopte la discrétion et l’humilité campagnarde en attendant de se faire miroir pour la «plus belle ville du monde».

 

    

 « Basse Seine » de Paris à Rouen

 

PARIS

Garés devant l’hippodrome de Longchamp, dans le bois de Boulogne (je ne quitte pas Gérard d’une semelle...) on va prendre le bus et le métro pour faire le tour de la belle Dame, abimée mais toujours debout...

 

La Seine ruisselle entre rives, quais et ponts à perte de vues : pont des Arts pont du Carroussel, pont Royal, pont de la Concorde, pont Neuf, pont Alexandre II, pont Ièna, pont Mirabeau... Au total, ce sont bien 37 architectures fluviales que compte Paris.

 

Au retour, chère payée ma pause-pipi... 9.10 euros, 1 bière et un vittel citron.

 

On a bien essayé ensuite, de suivre les quais de la Seine, pour sortir de Paris et de la banlieue, mais la circulation à 17h30 et une grosse averse, ont finit par nous faire capituler... le ciel s’était tellement obscurci qu’on se serait cru à + de 20 heures (les Yvelines étaient d’ailleurs en vigilance orange).

 Encore un arrêt en bordure de Seine à TRIEL-SUR-SEINE (Yvelines), tout y est, le fleuve, les péniches, le village et son église sur le coteau...

  

 

 

Mercredi 5 juin 2019 

  

Au lever du jour à Triel-sur-Seine...

 

Entre Seine et Normandie, LA ROCHE-GUYON (Val d’Oise) impose l’impressionnante silhouette de son château médiéval. Des rives de la Vallée de la Seine qu’il domine, jusqu’au sommet de la falaise sur laquelle nous montons pour déjeuner, il s’accroche depuis plus de 1000 ans, l’imposant édifice de la famille de La Rochefaucauld semble veiller sur le village. 

Grâce à ses petites rues pleines de charme et à son environnement naturel remarquable, la Roche-Guyon est l’unique « plus beau village de France » de la région parisienne. 

C’est en se promenant dans le potager du château que l’on va acheter notre salade pour déjeuner, cueillie devant nous... un régal !!!    

 

Au revoir Paris, bonjour la Normandie !