LA CÔTE D’ALBÂTRE

 

 

Juin 2019

 

 

Nous entamons la seconde partie du voyage...

la remontée vers le NOOOORD.

 

 

 

Nous nous trouvons désormais sur la Côte d’Albâtre, qui s’étire superbement depuis Etretat en direction de Dieppe. Merveille géologique, ce littoral bordé d’immenses falaises de craie blanche a enchanté toute une génération d’impressionnistes, et notamment Monet.

 

 

 

Dimanche 23 juin    

Arrêt pour la nuit sur le parking de SAINT-JOUIN-BRUNEVAL.

 

 

Lundi 24 juin    

 

Etretat serait-il le plus beau site de Normandie ? Sans aucun doute.... mais comme il pleuviote, c’est d’un triste !!!

Aire de stationnement et de services à proximité du camping municipal, rue Guy de Maupassant, à 1 km du centre-ville. 

La plus prestigieuse station balnéaire de la Côte d’Albâtre, connue dans le monde entier pour ses falaises de craie blanche, ses plages de galets... et ses arches monumentales qui plongent dans la mer. Un site splendide classé « merveille de France ».

« Contrairement à ce que l’on pense, ce n’est pas l’érosion marine qui a façonné ces formes, mais une rivière qui traverse la falaise. La mer n’a ensuite fait qu’élargir les arches », explique Jérôme Chaïb, directeur de l’Agence régionale de l’environnement.

Je laisse Gérard, monter seul au sommet de l& falaise d’Amont, via un escalier creusé dans la pierre, vers la petite chapelle Notre-Dame-de-la-Garde, juchée sur les hauteurs et d’ou la vue évidemment, est exceptionnelle (j’ai toujours une bonne excuse : je connais...)

De là-haut, il va profiter d’un beau panorama sur le village aux maisons d’ardoises blotties les unes contre les autres

Il ne pourra visiter le Clos Arsène-Lupin qui évoque autant Maurice Leblanc que son héros. Pour cause, fermé le lundi. 

 

YPORT

Il y a des forains sur la place, impossible de stationner. Nous faisons demi-tour.

 

FÉCAMP

Bâtie en amphithéâtre autour de son port de pêche, l’un des plus important du Pays de Caux. Une étape qui pourrait être plaisante pour ses maisons de pêcheurs Terre-Neuvas et sa grande si on trouvait un emplacement pour camping-cars.
Décidemment, nous ne sommes pas les bienvenus sur cette côte !!!! Beaucoup de parkings, mais tous avec des barres de hauteurs.

Nous monterons donc jusqu’au Cap FAGNET (110 m) d’où on embrasse une vue époustouflante sur la ville et la côte.

Selon la légende, Robert le Magnifique, duc de Normandie (1027-1035) sauvé d’un naufrage, fait vœu de construire trois chapelles : La Délivrande à Caen, Notre-Dame de Grâce à Honfleur et Notre-Dame de Salut à Fécamp. Celle-ci devient le siège d’un riche prieuré (dont une partie de la muraille d’enceinte subsiste) dépendant de l’Abbaye.Au XVI siècle, pendant les guerres de religion, la chapelle est le théâtre de violents combats. Son état se dégrade peu à peu ; la toiture de la nef disparaît.

En 1790, la voûte qui risque de s’écrouler est étayée par des mâts de navire. Grâce à un décret du 6 août 1792, l’église échappe à la destruction : isolée sur le cap, elle sert de point de reconnaissance aux navires.
A toutes les époques, les Fécampois viennent y prier fidèlement. La grande période des Terre-Neuvas voit se multiplier les donations d’ex-voto (objet ou tableau, l’ex-voto marin est une offrande à un saint protecteur, répondant à un vœu, exprimé au moment d’un péril) et aujourd’hui encore les équipages en partance saluent Notre-Dame de trois coups de sirène pour qu’elle leur assure « bon vent et bonne mer ».

Nous nous arrêtons un court instant sur le front de mer de VEULETTES-SUR-MER, pour aller ensuite nous poser pour la nuit à SAINT-VALERY-EN-CAUX, face à la mer sur un petit port très agréable, proche du centre-ville.

 

Mardi 25 juin    

SAINT-VALERY-EN-CAUX nous accueille sur une aire camping-car très prisée, en front de mer. Bonne occasion de découvrir son charmant port et sa maison Henri IV aux colombages couleur sang de bœuf.

À VEULES-LES-ROSES coule... le plus petit fleuve de France (1137 m). Le village est d’une beauté incomparable, et je pèse mes mots... et c’est en longeant la Veules que se dévoilent... les Roses.

Notre visite débute en haut du village, sur le parking des Cressonières, ou nous nous garons.

Depuis le XIVe siècle, les eaux de la Veules, plutôt fraîches, favorisent le développement du cresson et par le chemin des Cressonnières apparaît le premier moulin. Ils étaient onze sur la Veules témoignant d’une économie florissante : celle de la fabrication d’huile de colza. 

Notre promenade ira crescendo : des jardins, des parfums, des senteurs, des couleurs de fleurs, beaucoup de fleurs, des roses bien sûr (absolument incroyable, mais bien plus qu’à Saint-Sorlin-en-Bugey, même si Gérard prétend le contraire...), et Le circuit n’en finit pas de révéler ses trésors. 

Apogée de ce parcours unique, l’Abreuvoir. Ce lieu révèle l’une, sinon la plus belle, des chaumières, de Veules-les-Roses. 

Avant d’entamer la descente des « Champs Elysées », nous admirons encore un moulin. 

Le moulin des Aïeux est le seul moulin ayant gardé son mécanisme intérieur et il a servi aux broyages agricoles.

Les Tourelles, édifiées aux XVIIe siècle puis remaniées. Ce remarquable édifice eut diverses vocations au fil du temps (maison de charité, presbytère, hôtel des Voyageurs...)

Le Moulin du marché abrite en 1910 la première turbine qui alimente Veules en courant électrique.

Les "Pucheux" sont de nombreux accès aménagés pour accéder et puiser la précieuse eau courante du fleuve, encore visibles aujourd'hui.

Les vestiges de l’église St Nicolas. Ici fut construite la seconde paroisse de Veules. Une croix hosannière du XVIe siècle sculptée dans le grès est visible dans son ancien cimetière.

L’embouchure de la Veule située à côté d’un moulin de la mer cité dès le XIIe siècle, aujourd’hui complètement disparu.

De part et d’autre, les hautes falaises de craie abritent faune et flore diverses et variées.

L’église Saint-Martin construite au XIIe siècle et remaniée au XVIe.

La maison des Tisserands : De la fin du XVIIIe au milieu du XIX, l’industrie textile est une branche dominante de l’économie veulaise.

La chapelle est le dernier vestige du couvent fondé par les Pénitents du Tiers-Ordre de Saint François d’Assise

Une balade de charme, un véritable havre de paix qui dégage une atmosphère hors du temps... avec au bout, la mer qui pointe son nez.

Champ de lin. (la fleur ne dure qu’un jour)

 

VARENGEVILLE-SUR-MER

Garé sur le parking du Parc floral des Moutiers, je laisse Gérard partir seul ver l’église et son cimetière marin où repose Georges Braque.

Sur la route de Dieppe.

Nous passerons dans le centre de DIEPPE, avant de continuer sur LE TREPORT, où nous nous garons sur l’aire du Funiculaire (pour info, le funiculaire est gratuit pour descendre à la ville, sinon on peut emprunter les escaliers....)

 

Ci-dessus : quartier des Cordiers au Tréport.

 

 

Mercredi 26 juin    

LE TRÉPORT

On se lève avec un ciel tristounet, il est un peu plus de 8h lorsque nous empruntons le funiculaire (gratuit), qui relie la ville basse à la ville haute. pour descendre dans cette cité de pêcheurs qui vit au rythme de la mer... Une ville encore plus tristounette que le temps... Vraiment pas de coup de cœur !    

 

 

Et la ballade continue

en BAIE DE SOMME