Vendredi 30 août 2019

 

  

En route pour les Médiévales de Crémieu

 

 

Au départ, le compteur affiche 25667 km.

Il faut donner à boire au CC, arrêt au centre commercial de Comboire. J’en profite pour aller acheter brosse à dents et dentifrice, oubliés à la maison. 

 

Second arrêt pour le plein d’eau à SASSENAGE, là c’est moins cher qu’à la pompe.  

Déjeuner sur le bord du lac de PALADRU, une perle du pays Voironnais.    

Niché au cœur d’un bel environnement verdoyant, ce lac aux eaux cristallines, palette de nuances allant de l’émeraude au turquoise est très connu pour les fouilles archéologiques qui ont été entreprises pendant presque 30 ans dans ses eaux. 

En effet, Les vestiges d'un village lacustre du 11e siècle y ont été découverts et sont protégés par une haie de branchages...    

 

 

Le château de VIRIEU, forteresse médiévale dominant la vallée de la Bourbre    

En arrivant en haut de l’allée principale bordée de hêtres et de tilleuls centenaires, l’on découvre le château à l’allure médiévale qui se découpe sur fond de ciel et de verdure.

Nous quittons le CC et franchissons l'enceinte par l'entrée principale flanquée de deux demi-tourelles dîtes "ouvertes à la gorge", qui défendent l'entrée du château.    

C’est en l’an 1010 que Wilfrid de Virieu bâtit sur ses terres une maison forte et lui donna son nom.

Le château de Virieu restera deux siècles (sept générations) dans la Famille de Virieu jusqu’au mariage en 1220 de Béatrix de Virieu avec Siboud de Clermont, seigneur du château voisin.

En 1573, Antoine de Clermont vendit le château et ses terres à Athus Prunier de Saint-André, 2ème du nom, Lieutenant Général du Dauphiné et premier Président au Parlement de Grenoble en 1603. En 1622, Louis XIII séjourne à Virieu et y laisse six canons de campagne, visibles aujourd'hui dans la cour d'honneur du château.

En 1874, le comte de Saint Ferréol, dernier descendant des Prunier de Saint-André, revendit le Château à Alphonse de Virieu, il revint ainsi à sa famille d’origine.

Le château de Virieu restera inhabité pendant 50 ans et c’est de 1924 à 1928 que François-Henri de Virieu entreprit sa restauration avec l’architecte Sainte-Marie Perrin. Il fût classé monument historique en 1965 et est actuellement habité par les descendants de la famille de Virieu.

Bonne nouvelle, les retraités profitent d’une ristourne de 2 euros.     

En passant la magnifique porte cloutée l'on découvre successivement la cour d'honneur et ses canons offerts par Louis XIII en 1622, la chapelle et son chemin de croix sculpté, ainsi que de superbes pièces meublées comme l'ancienne cuisine agrémentée d'une cheminée monumentale, la grande Salle, la chambre du Roi, la chambre Blanche    

Au pied du château, des jardins à la française, ornés d'arabesques végétales et de carrés de verdure, complètent la visite.

Ce soir, nous nous régalerons d’une très bonne pizza chez PRONTO PIZZA à Lagnieu, avant d’aller vers le CC garé sur le terrain de Gérard à Saint-Sorlin (le village des roses). Toute la semaine on va plutôt se servir de ma voiture que j’avais prêté à mon Florian chéri pour sa semaine de vacances en Espagne et qu’il m’a rendu sans aucune égratignure, avec le plein de gazoil, et un intérieur nickel.... Bon, mon Flo, ce n’est pas pour ça que je te la prêterai une seconde fois, il ne faut pas rêver. !!!

 

 

 

Samedi 31 août 2019    

Ce matin, passage chez le coiffeur à Lagnieu.

 

Les grottes de la Balme

 Situées dans le Bas-Dauphiné, sur la commune de La Balme-les-Grottes, les grottes de la Balme, autrefois habitat des hommes préhistoriques, refuge de contrebandiers, lieu de pèlerinage de François Ier, puis salle de bal des villageois, sont aujourd'hui un lieu apprécié du public pour la beauté de ses concrétions alternant stalactites, stalagmites, gours, colonnes et draperies. L'impressionnante salle de la grande coupole, le labyrinthe de Mandrin, la galerie du lac, la galerie du désert, sont autant d'attraits à découvrir.    

Porche d’entrée de 35 mètres de haut et de 28 mètres de large, qui abrite 2 chapelles superposées du IXe et XIVe siècle, et qui est creusé dans le calcaire (roche sédimentaire datant de 170 millions d’années).

Les Grottes de la Balme ont toujours été un lieu d’implantation propice pour l’homme, depuis les hommes préhistoriques (ère paléolithique supérieur : 15000 ans avant notre ère).

Labyrinthe de Mandrin, la route du trésor...

Photos souvenirs en 1980, dans le labyrinthe de Mandrin et Jean-Paul au-dessus de la marmite de géant....

Marmite de géant : « trou » formé par le travail de l’eau lors de la fonte des glaciers.

Voile de la mariée : au début du XXe siècle, la visite des Grottes comprenait une promenade en barque sur le lac. Une embarcation fit naufrage et 1 seule personne eut la vie sauve parmi les 11 visiteurs. En l’honneur d’un couple de jeunes mariés décédés lors de cet accident, cette concrétion porte le nom de « voile de la mariée ».

Lac souterrain, beauté mystique...

Le lac souterrain mesure environ 130 mètres de long mais se prolonge par 2,5 km de galeries de rivières souterraine ! Les plongeurs ont découvert 6 siphons sur cette distance mais on ne connaît toujours pas la source de cette dernière.

Grande coupole : impressionnante par ses dimensions (40 m de haut) cette salle dessert toutes les galeries des Grottes et a abrité des bals et même des pièces de théâtre au début du siècle dernier.

Cheminée des chauves-souris : près de 500 chauves-souris habitent au-dessus de votre tête... Avec très peu de bruit et beaucoup de tact, vous en apercevrez peut-être...

Le Moine : Cette stalagmite (qui monte, au contraire d’une stalactite) est la plus grande des Grottes de la Balme et mesure 3m de haut !!! Elle est toujours en « formation » (des gouttes d’eau tombant sur sa tête).

Le saule pleureur (draperie) : Une draperie est une concrétion fine se développant à partir d’une paroi verticale ou inclinée et ressemblant, comme son nom l’indique, à un tissu. Le « saule pleureur » en est l’un des exemples les plus remarquables.

Labyrinthe de François 1er, rejoignez le célèbre roi, mais méfiez-vous, on ne sait jamais sur qui on va tomber...

Le célèbre roi, qui visita les Grottes de la Balme en 1516 fut peint par Théodore Levigne (peintre lyonnais) en 1882. Ce dernier ayant « profité de la vie » à l’auberge du village (qui gérait aussi la visite des Grottes à l’époque, se retrouva sans le sou au moment de payer son séjour et proposa cette peinture (réalisée en 6 heures de bougie) pour s’acquitter de sa dette...

Le site archéologique de LARINA

Surplombant la plaine du Rhône du haut de sa falaise, le site archéologique de Larina, situé sur la commune de Hières-sur-Amby, conserve les vestiges, classés monument historique, d'un vaste domaine rural datant de l'Antiquité tardive et du Haut Moyen-Âge. Un parcours d'interprétation, jalonné de panneaux explicatifs, permet de découvrir une chapelle, des habitats, des bâtiments d'exploitation et une nécropole.

Ce soir, nous retrouvons notre place sur la ViaRhôna à SAINT-SORLIN-EN-BUGEY.    

 

Dimanche 1er septembre 2019    

A SAINT-SORLIN-EN-BUGEY, autour du four situé en dessous de la maison familiale, la famille MILLET perpétuent une tradition datant du siècle dernier... et si à l’époque, c’était le pain qu’on cuisait, aujourd’hui ce sont des tartes salées et sucrées... l’occasion de réunir, à la même époque, une quarantaine de personnes depuis plus de trente ans.

Un moment convivial et typique. Merci Nicole et Alain pour tout ce travail d'organisation, et merci Sylvie et Patrick pour nous avoir reçu chez vous, autour de cette grande tablée.

 

Lundi 2 septembre 2019    

 

Un dernier déjeuner avec les Millet et nous partons pour un circuit d’une centaine de km, qui va nous mener dans le vignoble de Cerdon.

 

 

Au milieu, coule une rivière...    

 

Par une route pittoresque qui longe la rivière d’AIN, on arrive à l’ancienne cité médiévale de PONCIN.

 

Les temps glorieux sont les XIIIème et XIVème siècles : alors, les Thoire-et-Villars, ambitieux et habiles, font de Poncin leur place-forte et leur capitale. Puis le fief passe entre les mains de la lointaine Maison de Savoie, et Henri IV fera raser le trop orgueilleux château en 1601 ; il sera reconstruit au XVIIIème siècle et enrichi de jardins à la française en terrasse (privé, ne se visite pas).

 

Ouvrons grand les yeux, la ville va nous livrer ses secrets....

Arrivés en haut de la rue de la Verchère, on aperçoit sur notre gauche, le viaduc de Poncin de l’autouroute A40, surnommée « autoroute des Titans ». Achevée en 1989 et qui mesure 567 mètres. (un très mauvais souvenir pour moi, alors que j’allais rejoindre Charly à Annecy. A la sortie du tunnel, je roulais un peu trop vite et comme le viaduc virait sur la droite, j’ai bien cru que je sautais par-dessus le parapet, ensuite j’ai fini les 80 km restant sur la gauche à 80 km/heure, envie de vomir et les jambes qui flageolaient).

On s’engouffre sous la porte de Bouvens à notre droite. Elle était l’ancien accès au port de Poncin ainsi qu’à la vallée de l’Ain. C’est également la voûte par laquelle passaient piétons, cavaliers et charrettes, et où se trouvait le guichet de péage.

Une fois la porte passée, sur notre droite, on trouve une tour. Cette tour jouxte l'ancien hôtel particulier de la famille des Bouvens, chargés de la châtellenie de Poncin au XVe siècle.

La place avec les platanes est la place Xavier Bichat, autrefois occupée par des halles à charpente de bois couvertes de tuiles, construites en 1440 et détruites en 1924. Le plus grand bâtiment de la place est l’hôtel de ville se trouvaient la poste à sa gauche et la justice de paix à sa droite, pour les litiges de proximité. On y trouvait également un Hôtel dieu qui accueillait les voyageurs pour leur offrir le repos. Il était bâti au niveau de la Brocante actuelle et de ses deux maisons voisines.

On se dirige ensuite vers la rue des Prêtres, pour arriver sur la place de l’église Saint Martin. Au XIXe siècle, grâce à la translation de l’ancien cimetière, l’église actuelle de style néo-gothique est construite dans des dimensions plus importantes que l’ancienne collégiale gothique du XVe siècle. Elle reproduit sobrement le style cathédral. Le mobilier, issu de dons, correspond au goût contemporain de l’édification de l’église. On peut y admirer une vierge romaine du XIIIe dont la sœur est au Musée du Louvre    

On tourne à gauche en sortant de l’église. On tombe sur la maison rénovée en pierres dans les tons jaunes qui est intégrée dans le rempart. Les remparts d’une dizaine de mètres de haut ont été construits en 1290, en même temps que le château, dans le but de contrer les ambitions des rivaux, installée à Pont d’Ain. Humbert IV décide de transformer le petit bourg de Poncin en une place forte redoutable et enviée.

On continue pour atteindre la place Feltin, le pont levis qui permettait d’entrer dans la cité se trouvait à gauche de l’Hôtel des remparts : il est actuellement enseveli sous nos pieds. La statue de la vierge que l’on voit de l’autre côté du trottoir est en bronze et reproduit celle de la basilique de Fourvière à Lyon. En caractères romains : « ils m’ont établi gardienne de leur cité » 1856.

Le Veyron, le ruisseau sous le pont, fait 6 km et se jette dans la rivière d’Ain. Il fournissait l’eau aux prairies et aux moulins.

En remontant la rue du pont-levis, la châtellenie se trouvait dans l’hôtel des remparts de 1400 à 1790. L’Entrée se trouvait au n° 8, au niveau de l’arche en voûte.

En continuant la rue du 11 novembre, on commence à apercevoir les habitations sur arcades et galeries couvertes.

En 1300, les habitations sur arcades étaient construites sur 3 niveaux. Ces arcades permettaient la circulation des passants ou l’exposition des marchandises et du travail des artisans. A l’arrière existaient des réserves ou des magasins ouvrant sur le passage par des portes voûtées. Au premier étage se trouvaient les maîtres et au deuxièmes la domesticité : maisons vigneronnes de ville.

On prend ensuite la première à droite pour entrer dans la rue Xavier Bichat, en passant devant la façade de la maison familiale du célèbre médecin du début du XIXème siècle, considéré comme le père de la médecine moderne. Il mourut d’une fièvre typhoïde à l’âge de 31 ans.

A quelques mètres sur notre gauche, un passage nous emmène rue du Mazet. Il permettait aux soldats du château de venir à la rescousse en cas d’attaque ou aux populations de venir se réfugier dans le château.    

Au bout de la rue Mazet, on monte à droite en reprenant la rue du 11 novembre pour atteindre la place  Verdun. En regardant à l’est, on peut apercevoir les murs du Château de Poncin. Aujourd’hui, l’ensemble du château comprend les jardins classés, les restes du château fort rasé à hauteur du premier étage.

Le long de la place se trouvait la muraille nord dont l’alignement des habitations a conservé le tracé.

Au bout du parking à gauche, le passage allant de la place de Verdun à la rue neuve permet de découvrir un pigeonnier à deux ouvertures et pierre d’envol sur la droite dans le renfoncement.

 

on se laisse séduire par ce village authentique et plein de charme.

Ce soir, nous dormirons en bordure de l’Ile Chambod, un plan d’eau qui naquit de la construction du barrage d’Allement.    

 

 

Mardi 3 septembre 2019    

Ile Chambod – HAUTECOURT-ROMANÈCHE

Blottie dans une Vallée verdoyante, l’île Chambod a été formée en 1960 lors de la mise en eau du barrage qui a fait monter le niveau de la rivière d’Ain de 20 mètres. Un sentier d’interprétation nous permet d’en faire le tour en 1 heure.

SERRIÈRES-SUR-AIN, surplombant la rivière d'Ain avec ses maisons typiques en pierre, ses maisons vigneronnes et son pont à l'architecture remarquable. C'est un magnifique ouvrage d’art, construit en 1960 après la destruction de l’ancien pont, situé à 35 mètres au-dessus du niveau normal de l’eau, constitué d’une arche centrale de 124 mètres d’ouverture.


Autrefois, il y avait une pierre sous ce pont où était gravé « Malheur à qui me voit ». Cette inscription signifiait que dès que cette pierre apparaissait, c’était un signe de grande sécheresse dans la région.


Trop beau paysage, pour ne pas le photographier !!!

Au hameau de MERPUIS, construit sur les hauteurs, l’on découvre un magnifique panorama nous permettant d’admirer l’île Chambod et la rivière d’Ain.

Voilà mon pire cauchemar !!!

 

SAINT-ALBAN

Tout de charme, Saint-Alban est installé sur un joli promontoire rocheux,
 dominant les villages de Cerdon et Poncin.
 Composé de 5 hameaux, Bôches, Chamagnat, Coiron, le Combet et le Mortaray, le village de Saint-Alban en tant que tel n’existe pas : il tire son nom de l’église de Saint-Alban aujourd’hui en ruines.

C’est à CHAMAGNAT que nous empruntons le sentier qui nous conduit à la découverte des vestiges de cette « Vieille Eglise », église romane (XIIème) qui se trouve en restauration, il faudra donc faire abstraction de la grue sur les photos.

A proximité se trouve, dit t’on, une pierre propice aux accouchements où les jeunes mariées se glissaient encore au XIXe siècle pour obtenir une heureuse délivrance. J’en ai photographié deux, mais pas très sûre que ce soit la bonne !!!!

De là, un superbe panorama, sur le vignoble du Bugey–Cerdon s’offre à nous.

Dans le village, des maisons typiques vigneronnes, composées d’un petit escalier en façade et d’un balcon, sans oublier le four banal, entièrement restauré, réunissant chaque année en juillet les villageois pour sa traditionnelle fête du village, faisant ainsi revivre les traditions d’antan : pains, galettes, recettes
culinaires... le tout arrosé du vin pétillant rosé AOC le Bugey–Cerdon. (On en sifflera une bouteille à l’apéritif, pas dégueu du tout...)

Dur dur, la vie de retraité !!! 

 

Nous dormirons sur le parking dans le village de Cerdon.

Lat. 46.079899 - long. 5.4627

  

 

 

 

Mercredi 4 septembre 2019    

 

Commençons par le commencement : Pays de Cerdon évoque d’abord le vignoble. Le « champagne des Dames » un pétillant léger et faiblement alcoolisé. Muri dans les pentes des coteaux alentours.

CERDON, village viticole

Entouré de coteaux escarpés, Cerdon ne manque pas de cachet. Village aux 20 fontaines niché au creux des vignes, dans une vallée à trois branches où coulent des ruisseaux à truites se rejoignant pour n’en former
 plus qu’un le Veyron, Cerdon surprend le visiteur par sa diversité : fontaines jaillissantes, ponts en voussoir, rues tortueuses, maisons typiques à l’architecture vigneronne, four banal, maison du Maître Poste avec ses deux portes symétriques voûtées et ses fenêtres à meneaux datant du Moyen-Age...

Sa cuivrerie, actuellement fermée, née il y a plus de 150 ans, témoigne d’un patrimoine industriel unique par son caractère ancestral.


Sur les hauteurs du village, installée depuis 1855, Notre-Dame-de-Carmier veille sur tous les Cerdonnais, qui lui vouent une immense affection et fidèles à la foi des anciens et à leur promesse de ne pas laisser s’éteindre la flamme sainte, grimpent chaque jour un sentier rude et escarpé afin d’illuminer la statue.

Mais Cerdon, c’est aussi un village aux 20 fontaines et surtout le berceau d’un vignoble de renom, AOC depuis 2009 : le Bugey–Cerdon.

C’est dans cette montagne au relief tourmenté que se sont écrites quelques pages sombres de la dernière guerre mondiale. Au Val d’Enfer le monument des Maquis de l’Ain évoque l’épisode de la Résistance.

D'ailleurs, nous voulions partir sur les pas des Maquisards en empruntant un sentier aménagé et balisé (4 Km de grimpette) entre le Village de Cerdon et le Mémorial du Val d'Enfer qui évoque la mémoire des résistants au travers de 9 panneaux explicatifs et qui racontent la vie des maquisards et des cerdonnais en ces années 1943 et 1945, pour arriver au Mémorial, sculpté par Charles Machet, dédié à la mémoire des 700 morts des Maquis de l’Ain, mais il est déjà midi, donc nous avons choisi de nous arrêter au Restaurant de la Vieille Côte.... (pas de regrets, j'avais déjà les photos du mémorial dans mon appareil... lol).

BOYEUX-SAINT-JÉRÔME

On emprunte l’itinéraire de la Route du Bugey pour rejoindre Boyeux-Saint-Jérôme, village haut perché très
 typique. Là, les maisons accrochées à flanc de colline, bordent une rue toute en longueur, certaines ont gardé tout leur cachet ancien : entrée de la grange, cave et, pour certaines, soue à cochon.

Le saviez-vous : le four banal tire son nom d’une taxe médiévale, la banalité.

Ensuite Gérard visitera seul le Musée des soieries de JUJURIEUX (déjà fait en 2000). Il va plonger dans l’aventure industrielle de cette grande maison de soieries lyonnaises. Fondée en 1810 à Lyon, elle implante son usine-pensionnat, à Jujurieux dès 1835 puis devient l’une des plus grandes soieries de France aux XIX et XXè siècle. Il va revivre l’activité du site qui compta jusqu’à 2000 personnes dans ces lieux et flâner entre les métiers à tisser, échantillons d’étoffes d’exception et cône de fils multicolores.

Véritable ruche industrielle, le site concentrait sur place des ateliers de préparation des soies, de tissage, un internant, une chapelle, des magasins d’alimentation, une école ménagère, un terminus de tramway...

 

Nuit sur le parking de l'abbaye d'Ambronay.

 

 

 

Jeudi 5 septembre 2019    

Gérard ira tout seul visiter l’Abbaye bénédictine et son cloître. Je connais (et pour cause, on y a célébré le mariage de Fred).

En début d’après-midi, je téléphone chez les Garcia, ils sont en Andalousie (un peu loin pour se faire payer un café...). Nous irons donc voir les fresques de SAINT-CHEF. 

c'est sur une terre de contraste composée de bois de châtaigniers, d’étangs et de sablières, de plaines, de plateaux et de coteaux propices à la vigne, que se niche dans un vallon verdoyant l’un des plus beaux trésors de l’art roman en France, redu célèbre par les prestigieuses peintures murales de son église abbatiale.

Drôle de forme pour une fontaine !!!

 

75% du patrimoine architectural Rhônealpin est en pisé, terre cuite extraite sur place, versée dans un coffrage en bois - la banche - puis compactée à l'aide d'un pisoir (ou dame). Les branchées sont liées entre elles par un mortier de chaux naturelle.

Du fait que la terre est un matériaux naturel, qui permet un échange avec l'extérieur, les maisons en pisé aux murs de 50 à 60 cm d'épaisseur gardent l'intérieur de la maison chaud l'hiver et frais l'été.

L'eau est l’ennemi du pisé, c’est pour cela que l’on dit qu’une maison en pisé doit posséder « de bonne bottes » le soubassement en pierre, en galets roulés, calcaire ou  molasse afin d’éviter la remontée de l’eau par capillarité, et « un grand chapeau » soit un toit débordant largement du mur et reposant sur des triangles de bois nommés consoles.

Très souvent les maisons possèdent des cours fermées parfois avec des « palis », ces pierres calcaires plantées verticalement et servant à délimiter les propriétés.

Maison traditionnelle (Siècle dernier et aujourd’hui).

Nous voulions également aller sur la tombe de Frédéric DARD, mais pas trouvé le cimetière.

Bloqués par une fanfare qui se met en marche...

 

Petit détour par SAINT-SAVIN, pour voir Sandrine GARCIA et lui donner par la même occasion, les anciennes photos que je devais apporter à sa mère. (Mon dieu, cela faisait bien une trentaine d’années que je ne l’avais vu, quel plaisir...).

Détour par PRONTO PIZZA, évidemment..

 

Nuit sur le terrain de Gérard à Saint-Sorlin.

 

 

Vendredi 6 septembre 2019    

 

Déjeuner chez PRONTO PIZZA

Journée à ne rien faire, temps gris...`

Encore une nuit à Saint-Sorlin.

 

 

Samedi 7 septembre 2019    

Une cité médiévale au patrimoine architectural exceptionnel ! Je connais pour y être déjà venue plusieurs fois, mais je ne m’en lasse pas...

Classée parmi « les plus Beaux villages de France », la Cité Médiévale de Pérouges est une cité fortifiée située sur un promontoire du plateau de la Dombes dominant la Plaine de l’Ain.

Incroyablement préservé des assauts du temps, ce superbe village a servi de cadre au tournage de plusieurs films, comme "Les Trois Mousquetaires" et "Monsieur Vincent".

Une fois franchie la porte d'En Haut, c'est avec émerveillement que l'on découvre ses ruelles pavées de galets, bordées de façades anciennes, et son église du XVe siècle aux allures de forteresse. Ici, maisons médiévales à pans de bois et encorbellement, et demeures Renaissance percées de fenêtres à meneaux, nous font voyager dans le temps !

La porte d’en Haut est le principal accès à la Cité. Cette tour accolée à l’église date du 12e siècle et mesure plus de 15m de haut.

La grande muraille, renforcée aux angles par des pierres de taille, est faite de cailloux roulés. Elle est percée d'une voûte en arc brisée et fait corps avec l'église. Les Pérougiens du XVème siècle, laboureurs, tisserands, bouchers, ferronniers, firent de leur église une véritable forteresse aux murs percés de meurtrières. Son clocher permettait d'accéder au chemin de ronde.

 

A notre gauche se situe l’entrée de l’église forteresse. Bâtie au 15e siècle, elle remplace une église devenue trop petite située en dehors de la Cité. A la fois lieu de culte et structure défensive, cette église est un ouvrage unique, classée monument historique.

A l'intérieur, nous trouvons des fresques visibles sur certains piliers, des statues en bois du XIVème siècle (Saint Georges, Notre Dame de Gonfalon), des fonds baptismaux, chapelles et tombeaux.

En passant la porte d’en Haut, on entre dans la Cité Médiévale, et on voit déjà la Maison Vernay avec sa double fenêtre à meneaux du premier étage et ses arcs surbaissés du rez-de-chaussée.

 

A droite, la rue des Rondes fait tout le tour de la Cité. Cette rue, tout comme le reste de la Cité, est pavée de galets qui proviennent du sous-sol, hérité de la dernière ère glaciaire. Au centre, on peut voir une rigole, autrefois les habitants y déversaient leurs déchets.

La rue des Princes était autrefois l’artère principale et la rue marchande de la cité. 

Au rez-de-chaussée des maisons, les marchands étalaient leurs produits sur le volet.

On y trouve La Maison des Princes de Savoie qui abrite aujourd’hui le Musée du Vieux Pérouges. L’on découvre dans cette ancienne maison de châtelains divers éléments ayant trait à la vie quotidienne. Objets de cuisine, documents, outils du XIXe siècle, armes, atelier de tisserand, jardin médiéval (l’Hortulus) et une vue panoramique sur la Cité depuis la tour de guet.

Pittoresque à souhait, la place du Tilleul est l'un des ensembles les mieux conservés de la Cité, avec au centre, le tilleul, arbre de la liberté planté en 1792 à l’occasion de la première République. Il est aujourd’hui protégé au titre des Monuments Historiques.

Cette place  était un lieu de vie sociale et se nommait place des halles. Deux marchés couverts abritaient autrefois les marchands. Aujourd’hui il ne reste que la halle des tisserands, actuelle terrasse de l’hostellerie.

La Maison Cazin, tout comme l’Hostellerie, sont un bel exemple de l’architecture typique du Moyen Âge : une maison à pans de bois et à encorbellement. Le mur en pans de bois est traditionnellement comblé par du torchis, un mélange de paille et de terre. La structure à encorbellement augmentait la surface de vie d’une maison, sans augmenter sa surface au sol et donc sans augmenter les coût de l’impôt sur l’habitation.

Pour finir sur la Place du Tilleul, un cadran solaire rénové. Il est composé du blason de la Cité à droite (un dragon sur fond rouge) et de celui de la Dombes à gauche. On peut y lire « Je ne te marquerai que l’heure des beaux jours ».

Dans une niche, l’on peut apercevoir une statue de Saint-Georges, saint patron de Pérouges.

Sur la petite place en triangle, le puits du for orné de fleurs et d’une profondeur de 54 m.

En face de la place du puits, la Maison du Sergent de Justice servait de prison pour la Cité. Le sergent ne jugeait ici que les « délits de proximité » c’est à dire les affaires courantes dont les délits n’étaient sanctionnés que par une amende.

Nous descendons jusqu’à la Porte d'en Bas, seconde porte de la cité, elle fût presque entièrement détruite lors du siège de 1468. Au fronton, cette inscription : "Perogia Perogiarum. Urbs imprenabilis. Coquinati Delphinati Voluront prehendere illam Ast non potuerunt Attamen importaverunt portas, gonos, cum serris et degringolaverunt cum illis. Diabolus importat illos!." Que nous traduisons facilement : "Pérouges des Pérougiens, ville imprenable, les coquins de Dauphinois ont voulu la prendre mais ils ne le purent. Cependant, ils emportèrent les portes, les gonds et les ferrures et dégringolèrent avec elles. Que le diable les emporte !"

En remontant la rue des Rondes, on arrive devant le Grenier à Sel. C’est ici qu’était autrefois entreposé le sel. A cette époque, il servait à la conservation des aliments, les pérougiens ont du acheter leur sel taxé par la gabelle à partir de 1536. La taxe sera abolie en 1790.

Un petit arrêt à l’auberge du Coq, pour déguster une part de Galette de Pérouges, une fine pâte recouverte de beurre et de sucre cuite au four, accompagné d’un verre d’Hypocras médiéval, vin rouge avec miel, cannelle, clous de girofle et gingembre, un délice...

Quelle belle journée ensoleillée !

 

Nuit à Saint-Sorlin.

 

 

 

Dimanche 8 septembre 2019    

 

 

Siège d'une ancienne châtellenie, la cité médiévale de CRÉMIEU

Oyé, Oyé, braves gens, nous voici aux 17ème Médiévales de CREMIEU, pour un jour de liesse. Professionnels et bénévoles vont nous faire revivre la Cité à l'époque du Moyen-Âge.

Une petite balade d’échoppe en échoppe, puis à 11 heures, une magnifique parade  avec chevaux, troubadours, jongleurs, lanceurs de drapeaux, cracheurs de feu, soldats, belles dames et damoiselles, damoiseaux, gueux et chevaliers, musiciens et magiciens déambulent dans les rues, pour ouvrir les festivités...     

A midi, nous allons faire ripaille à la crêperie Krémolane, chez Hervé, Maéva et ses deux sœurs jumelles sont au service, je reconnais même le fils de Sandrine. Tout ce petit monde a bien grandi... Nos papilles rassasiées, nous irons voir la mère (si tu ne viens pas à Lagardère, Lagardère ira à toi...) afin de terminer ce repas par un bon café...

 

Nuit sur l'aire de service de Morestel.

 

Lundi 9 septembre 2019    

MORESTEL, ville fleurie 4 fleurs

Je suis passée maintes et maintes fois dans Morestel et toujours admirative de la profusion de fleurs, mais jamais je ne m’étais arrêtée pour arpenter les ruelles de la partie haute de la ville, communément appelée « Vieille ville ».

Voilà c’est fait... Les couleurs des multiples compositions et jardinières associées aux pierres blanches et lumineuses de cette bourgade fortifiée, font de cette balade un instant de pur plaisir visuel...

« Un simple regard posé sur une fleur et voilà une journée remplie de bonheur » Céline Blondeau.

 

Bienvenue au « Pays de la Fine Lumière dorée » ! La lumière, la brume, le charme de ses toits attirent de nombreux artistes, donnant à Morestel le surnom de « cité des peintres »

Montons dans la Vieille Ville, sur les Traces du Passé...

Un « Petit Patrimoine » devant lequel se porte trop rarement notre attention...
Ouvrons l’œil !

 

Une position stratégique

Le bourg de Morestel s’est développé au pied du rocher qui porte le château et fut certainement clos de remparts dans la première moitié du XIVe siècle.

Deux portes y donnaient accès, la porte Saint-Symphorien dont la trace reste visible dans le mur et la porte Murine, reliées par l’unique rue commerçante du bourg, la "Grande Vie" (du latin via, la voie), nommée depuis 1945 rue Ravier.    

L’église St-Symphorien

En arpentant la vieille ville, la blancheur et la noble sobriété de la façade de l’église St-Symphorien nous invite à pousser la porte de son porche pour découvrir l’élégance de ses voûtes en ogives et les couleurs flamboyantes de ses vitraux.

Ancienne chapelle du couvent des Augustins (XVe siècle), cet édifice est devenu église paroissiale le 15 août 1791. Restaurée et modifiée au XIXe siècle par l’architecte BERRUYER, cette église est surtout remarquable par sa tourelle et son clocher carré surplombant les remparts.
Le vitrail central, beaucoup plus moderne que les vitraux latéraux a été réalisé par Christophe BERTHIER en 1999.

 

Et l'ancien couvent des Augustins

Les frères Ermites de Saint-Augustin – ordre mendiant fondé en 1256 en Italie – sont établis à Morestel par Guillaume de Roussillon, vers 1425. Son fils Gabriel leur lègue en 1461 une somme importante pour la construction du chœur de l’église, des verrières et d’une maison.

L’échauguette (ou poivrière) en tuf a été ajoutée au XIXe siècle. Tout l’édifice, hormis le clocher, est inscrit à l’Inventaire des Monument Historiques.

Dans son aspect actuel, le vaste bâtiment rectangulaire, accolé à l’église, évoque le XVIIe siècle, époque à laquelle il fut reconstruit et agrandi par Pierre de Gratet, seigneur de Brangues et du Bouchage, conseiller du roi et président du Parlement du Dauphiné ; ses armes figurent au-dessus de la porte.

Le couvent, qui a compté jusqu’à neuf religieux, n’en a abrité le plus souvent que quatre ; la dissolution de l’ordre en 1790, les moines n’étaient que deux.

La Tour Médiévale

En empruntant la Montée Quinsonnas, nous parvenons au pied de la Tour Médiévale dernier témoin du château de Morestel édifié au XIIe siècle...

Inscrit sur l’Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques, fortement restauré dans les années 1960-70, est sans doute ce que les textes nomment « grande tour » ou « tour de prison ». Au Moyen-Age, elle était un poste du guet idéale pour observer l’ennemi savoyard...

L’accès au donjon est avant tout une flânerie bucolique d’où la structure de la ville et la singularité de ses toits s’offre pas à pas à nos yeux ébahis...

Daté du XIVe siècle, le donjon était composé d’une salle basse réservée aux prisonniers et d’une salle haute éclairée de fenêtres, accessible depuis le chemin de ronde.

Le château était protégé par une enceinte fortifiée semi-circulaire dont les restes sont encore visibles par endroits. Il fut démantelé en 1575 lors des Guerres de Religion, seul le donjon a subsisté.

Au somment de la tour, un belvédère équipé d’une table d’orientation nous propose des indications précises sur le panorama exceptionnel... !

 

En redescendant il nous faut traverser le jardin des Poètes et passer devant la Mesure à tissus. Cette grande pierre plate, gravée de traits perpendiculaires, est identifiée comme mesure à tissus, mais il est difficile de déterminer sa datation et sa fonction précises. Il est probable que, installée sous la halle avec les mesures à grains, à vin et les poids, elle servait de mesure étalon, dans la lutte constante des autorités contre les « fausses mesures », avant l’apparition du système métrique.

Quand les toits modèlent la ville...

Le toit dauphinois est le plus répandu. Il se caractérise par une toiture à quatre versants en tuiles écaille : deux pans longitudinaux très pentus, et deux croupes ou demi-croupes.

Place Grenette

Comme celle de Grenoble, la place Grenette doit son nom aux grains qu’on y échangeait lors du marché hebdomadaire, le mardi, ou des foires de la saint Nicolas (6 décembre) et de la Saint-Symphorien (9 mai et 22 août). Les taxes sur les marchands, en particulier sur le sel, rapportaient quelques revenus au châtelain. Sur cette place se trouvait peut-être  le grenier de la châtellenie et la « banche de la cour », où le juge tenait ses assises. Une halle s’y dressa un temps. Elle fut abattue en 1871, mais les dés de pierre qui supportaient les piliers en bois de sa structure, se remarquent encore çà et là. Aujourd’hui le centre commerçant de Morestel s’est déplacé vers la ville basse et les nouvelles halles , bâties en 1871, accueillent chaque dimanche un marché très fréquenté.

La maison Ravier

C’est dans cette superbe maison de maître du XVIIIe siècle que vécut François-Auguste Ravier de 1867 à 1895. Située sur une terrasse haute de la ville, elle constituait un belvédère idéal pour le peintre, ainsi que la campagne environnante, captivé par la lumière et les couleurs qu’il retranscrira sur ses toiles avec passion.

Aujourd’hui, la maison Ravier est un lieu d’exposition de ses toiles.   

Les Halles

Situées le long de la Grande Rue, elles furent construites en 1871 par la Commune de Morestel. Depuis 1948, se tient le marché hebdomadaire du dimanche matin.

Inscriptions latines

Avant 1830, une inscription gallo-romaine fut découverte dans les fondations de l’ancienne église Saint-Symphorien, située hors le bourg. Il s’agit d’un autel votif, c’est à dire élevé en remerciements d’un vœu réalisé. La pierre ainsi dégagée fut encastrée dans le mur du cimetière et surmontée d’une autre inscription en latin, gravée pour l’occasion ; le texte exprime la victoire de la foi chrétienne sur les divinités païennes.

Le blason de Morestel

Buste d’aigle et corps de lion, le griffon symbolise agilité et force. Au Moyen-Age, classé parmi les oiseaux, nul ne doutait de son existence. La couronne témoigne de l’affranchissement de la ville par le seigneur.

 

La Seigneurie de Morestel

Une famille portant le nom de Morestel est attestée dès 1081. Elle devait posséder, sur le promontoire rocheux du Mollard Paradis, un premier château, au moins depuis le début du XIIIe siècle. Un temps aux mains des Miolans, originaires de Savoie, Morestel rejoint le domaine du Dauphin au début du XIVe siècle ; le mandement (territoire dépendant du château) est alors dirigé par un officier, le châtelain. A partir de 1421, la terre de Morestel est confiée à des seigneurs locaux, parmi lesquels il convient de signaler les Roussillon (du Bouchage), fondateurs du couvent des Augustins et de l’hôpital et les Bathernay (Drôme), qui doivent leur fortune au service du roi Louis XI.

Morestel, par sa position en limite du Dauphiné et de la Savoie, connut de près les conflits delphino-savoyards et de première moitié du XIVe siècle (pillage de la ville en 1342). Plus ou moins entretenus, châteaux et bourgs fortifiés servirent encore pendant les guerres de Religion ; sièges et attaques (1576, 1589) mirent à mal les murailles, qui furent finalement abattues.

Après avoir déjeuner d’un sandwich face à cette magnifique cascade de GLANDIEU, le voyage se termine, nous rentrons à la maison.

 

Voir d’autres photos sur Voyages en France – 1981 à 2019 Cascade de Glandieu (Ain)

Quelques photos anciennes de 1981, au cours d’une balade en famille. (Hélène, Philippe, Jean Luc, Pascal et Georgette, Paulette et Patrice).

Et en mars 2013, lorsque j’ai ramené Florian et Emilie sur les traces de leur père Fred et de leur oncle Yan...

 

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