Nous montons sur Nantes pour faire une surprise à Marine, le soir de ses 29 ans. Nous avons mis Clem dans la combine, nous lui avons demandé de l’inviter dans un très bon restaurant et nous, nous serons déjà là...

 

 

 

Mardi 8 janvier 2019 

 

 

CHAMP SUR DRAC

Départ 9h, le compteur affiche 17900 km.

Il ne faut surtout pas manquer d’acheter le dernier Dauphiné Libéré, n’est-ce-pas Gérard et boire un petit café au passage, pendant que je me gèle dans le CC... lol....

 

Déjeuner sur l’aire de service à Vienne, afin de faire le plein d’eau. Puis le GPS nous fait monter jusqu’à Montluçon alors qu’il était bien plus simple de passer par Clermont-Ferrand, mais bon, l’essentiel c’est d’arriver...

Nous trouvons un coin pour nous poser pour la nuit à quelques km du centre de LIMOGES, sur le parking Ester Technopole 8-10 rue Atlantis. Belle vue sur la ville illuminée.

 

 

Mercredi 9 janvier 2019 

 

 

LIMOGES

Nous débutons la visite en montant au centre-ville.

Passage devant l’église Saint-Etienne,

et arrivons devant l’église Saint-Michel-des-Lions

L’intérieur est magnifique, des vitraux superbes, un reliquaire en argent doré et cristal taillé du 13e siècle. 

En sortant, nous débouchons sur la place de la Motte, dominée par le clocher typiquement limousin de l’église.

Ses jolies halles du XIXe siècle, ornées d'une frise en porcelaine, sont actuellement en restauration. Comme c’est dommage...    

On poursuit par la rue de la Boucherie qui forme un ensemble pittoresque à souhait avec sa charmante chapelle Saint-Aurélien, datant du XVe siècle et ses maisons anciennes à pans de bois. Autrefois, de nombreux étals de viande occupaient cette rue.

Puis nous voilà dans la cour du Temple et ses hôtels particuliers du XVIIe siècle. On peut notamment y admirer des galeries à l'italienne et des escaliers Renaissance.

La balade continue vers la gare des Bénédictins avec un arrêt pour le déjeuner au Bistro Jourdan (au menu : tartiflette et mousse citron-spéculos).

Construite dans les années 1920 par l’architecte Roger Gonthier, décriée à l’époque, elle est un modèle d’Art déco fort original. Avec son grand dôme de cuivre classé et son campanile dressé, tel un minaret, on dirait une mosquée. A l’intérieur, en levant les yeux dans la salle des pas perdus, on peut détailler de jolies filles nues.

Retour en passant par les jolis jardins de l’Evêché qui surplombent la Vienne, je suis fatiguée et j’ai hâte de revenir au CC, mon sens de l’orientation me fait défaut et l’on fait 1 km supplémentaire....

Qui dit Limoges dit porcelaine. Difficile d’imaginer visiter la ville sans s’intéresser à cet art intrigant qui fait la renommée de la cité depuis le XVIIIe siècle. Alors, direction le musée national de la porcelaine Adrien Bubouché (8bis, place Churchill). La grande cité porcelainière s’est dotée d’un musée à la mesure de sa longue et riche histoire. Il présente les quatre familles de céramiques : poteries, faïence, grès et porcelaine. Le point commun est l’argile, de qualité variable, parfois émaillée, vitrifiée ou mêlée à certains minéraux, et cuite à différentes températures. Quelle alchimie !

Surtout pas déçue par le bâtiment où s’allient merveilleusement l’ancien et le moderne, mais au bout d’un moment, fatiguée par la longue marche que nous venons de faire, je décroche... il faut dire qu’il comporte 3 étages d’assiettes, plats, vases de toutes périodes et de tous pays...

ORADOUR SUR GLANE

Des pans de murs calcinés, un mémorial, un cimetière où ont été rassemblées les dépouilles des victimes du nazisme composent le « village martyr ». Certes, ce ne sera pas la visite la plus joyeuse de votre périple en Limousin, mais elle nous laissera un souvenir marquant.

Ce village martyr inspire une tristesse immense et prend aux tripes.

A l’entrée on lit « Souviens-toi ». Tout est dit. 

Le samedi 10 juin 1944, tout est calme jusqu’à l’arrivée de la division allemande Das Reich qui fait irruption dans le village à 14h. 200 SS encerclent le village d’Oradour et massacrent méthodiquement 642 villageois, dont de nombreux écoliers. Les hommes sont exécutés dans des granges. Les femmes et les enfants sont quant à eux enfermés dans l’église, incendiée ensuite.

A 21h, Oradour n’existe plus. Il n’y a plus rien à ajouter, sinon qu’il faut s’y recueillir.

Au pied de l’église, une dame nous dit qu’il faut passer par le cimetière pour sortir car il nous resterai seulement 10 mn pour remonter la longue rue centrale avant que le portillon ferme à 17h. On peut comme cela voir le mausolée où sont enterrés toutes les victimes.

En sortant du cimetière, la plante de mes pieds me brûle, Gérard remonte rapidement la route pour revenir me chercher.... mais une fois seule, je ne fais pas du stop, j’arrête la première voiture qui passe, une gentille dame fait un petit détour par le parking et j’arrive au moment ou Gérard s’apprête à partir... j’aurai dû prendre une photo de sa tête lorsqu’il m’a vu sortir de la voiture...

 

Arrêt pour la nuit dans un champ un peu en pente, à Montrol-Sénard.   

 

 

 

Jeudi 10 janvier 2019 

 

 

MONTROL-SÉNARD

Promenade à travers de cet adorable petit village un temps oublié, a littéralement ressuscité grâce à l’initiative géniale d’un passionné. Il s’est efforcé de mettre en valeur le patrimoine bâti en reconstituant différents univers, afin d’évoquer la vie rurale au début du XXe siècle. Peu à peu, les voisins se sont pris au jeu, et c’est l’ensemble du village qui a retrouvé ses charmes d’antan.

Mais c’est la morte saison est tout est fermé à l’exception d’un restaurant, nous entrons, la patronne nous dit que c’est fermé mais veut bien nous servir le café et nous offrira gentiment la consommation, accompagné d’un petit chocolat... Etonnant !

Nous remontons vers le CC, et là gros problème... nous patinons... et j’ai bien cru qu’il fallait que nous appelions un tracteur pour nous sortir de ce « merdier ».... après maintes tentatives, ouf... nous sommes sur le goudron.

 

MORTEMART

Bien que le village soit avec le label « Plus Beaux Villages de France », nous y faisons qu’un court arrêt.

Changement d’itinéraire car Marine ne veut pas entendre parler d’un restaurant gastro, elle propose Hippopotamus... lol... samedi soir et non lundi, jour de son anniversaire, pour cause qu’elle travaille le lendemain (petite nature...).

Nous devions faire l’Île d’Oléron, la Rochelle et l’Île de Ré... il nous faut donc prendre la direction de Poitiers pour être à temps au rendez-vous.

Et la partie n’est pas encore gagnée, Marine est une têtue (je ne sais pas de qui elle tire...)

 

Arrêt à l’aire de service de Saint-Martin-l’Ars et nous faisons route sur Poitiers.

 

Nuit sur le parking de Leclerc, 6 rue Arthur Rimbaud.    

 

 

Vendredi 11 janvier 2019

 

 

CONFOLENS

Située au confluent de la Vienne et du Goire, la cité médiévale de Confolens forme un ensemble particulièrement harmonieux avec son Pont Vieux fortifié datant du XIIIesiècle, ses jolies maisons qui s'alignent le long de la rivière Vienne et son église Saint-Maxime au clocher gothique.

C'est d'ici que l'on change de direction et que l'on monte sur POITIERS.

 POITIERS

Rien n’est emménagé pour les camping-cars à Poitiers. Nous trouvons tout de même une place de parking sur la promenade du Cours, un arrêt de bus est juste à côté, il en passe un toutes les 11 mn (ligne 2A), idéal pour monter au centre-ville.

 

Nous nous arrêtons juste devant l’hôtel de ville, et arpentons les ruelles pour tomber sur l’église Notre-Dame-la-Grande, sa construction date du XIe siècle mais c’est au XIIe siècle que sa célèbre façade minutieusement sculptée, est édifiée pour allonger la nef.

Puis nous passons devant l’ancien Palais des Comtes de Poitou et Ducs d’Aquitaine qui est l’un des plus remarquables ensembles architecturaux du Moyen-Âge en France, il accueille actuellement le Palais de justice.

 Dans l’église Saint-Porchaire, nous prenons une photo de cette très belle crèche réalisée en papier.

 

Puis retour pour le déjeuner par la ligne 2B qui nous arrête devant le CC. Et c’est le départ pour NANTES.

 

Finalement Clem en usant d’un subterfuge, a réussi à proposer un apéritif surprise à Marine pour l’emmener ce soir jusqu’au parking du restaurant l’O à la Bouche à VERTOU ou nous nous trouvons. Ouf, au moins on échappe à l’Hippopotamus, et qui sait au MacDo...

Pour Marine, c’est la surprise totale... dommage que cela se passe sur le parking et la nuit, je n’ai pas pu prendre de photo...

 

Samedi 12 janvier 2019 

 

 

NANTES

Journée repos.

Marine nous rejoint chemin du Roc à Vertou pour déjeuner, et nous attendrons Clem à l’appart pour aller souper au « Moules du Bouffay ».

 

Dimanche 13 janvier 2019 

 

 

Déjeuner avec les filles dans le CC à Vertou, puis nous allons à l’appart ou les parents de Clem doivent nous rejoindre pour manger la galette des rois. Puis les filles nous ramènent et nous partons direction l’Île d’Oléron.

 

Nous passerons la nuit sur le parking de la salle municipale de Saint-Hilaire-de-Riez, 2H rue Georges Clémenceau.   

 

 

 

Lundi 14 janvier 2019 

 

 

Cette parcelle d’Atlantique se trouve le plus souvent exposés aux caprices de la mer, mais baigné par un climat presque méridional. Terres et mer jouent à cache-cache entre conches de charmes, vastes estrans rocheux et parcs ostréicoles.

 

SAINT-GILLES-CROIX-DE-VIE

LES SABLES D’OLONNE

ESNANDES

La ville des bouchots, des fameux piquets de bois sur lesquels engraissent les moules.

 

ILE DE  RÉ 

Toute effilée (30 km de long, 5 km de large au plus), un climat quasi méditerranéen, baignée par les eaux chaudes du Gulf Stream, 13° à notre arrivée.

Qu’il est loin le temps des colonies Péchiney, où l’on découvrait pour la première fois les bagnards et les ânes en culottes !!!! Non ce n’est pas un mythe, j’ai encore vu des ânes aux longs poils, mais sans culotte...

 

SAINT-MARTIN-DE-RÉ

Ruelles et venelles aux maisons blanches et volets verts débouchant sur le port, forment un décor de carte postale. La citée protégée par des remparts construits par Vauban semble endormie en cette saison.

Non loin de là, la citadelle qui vit passer de nombreux prisonniers en partance pour le bagne de Guyane, dont Papillon, Dreyfus, Seznec... Le dernier départ de bagnards a eu lieu en 1938, mais aujourd’hui, la citadelle est toujours un établissement pénitentiaire.

LE BOIS EN RÉ

Je retrouve le Clos Marin, ancien site accueillant les colonies de vacances Péchiney, le bâtiment a été réhabilité en 2005 pour recevoir des logements communaux. Aujourd’hui, l’on y trouve une partie du corps médical du village.

Nuitée sur le parking du phare des Baleines à SAINT-CLÉMENT-DES-BALEINES, l’endroit le plus septentrional de l’île.

 

 

Mardi 15 janvier 2019 

 

 

Le phare des Baleines est superbe. Haut de 57 m, c’est l’un des plus puissants de la façade atlantique. Mis en service en 1854, il porte à 50 km. Il est trop tôt pour pouvoir grimper ses 257 marches car il n’ouvre qu’à 10H30.

LOIX

Petite presqu’île dans l’île, le petit village de Loix est isolé du reste par les marais salants. Port minuscule, où se niche le dernier moulin à marée de l’île. Sa situation particulière en fait certainement l’un des endroits les plus préservés de l’île de Ré.

LA FLOTTE

Fin de matinée à la Flotte sur son marché médiéval pittoresque (tous les matins), avec ses halles pavées et ses étals couverts. Mais en cette saison, seul le boucher étale sa marchandise.     

Il fait tellement beau (14°) que l’on se demande s’il est vraiment nécessaire de traverser le pont dans le sens du retour !

 

LA ROCHELLE

Garé sur un immense parking payant, chemin des remparts, seul Gérard part visiter la ville.

 

Des trois tours qui constituent l’emblème de la ville, Gérard optera pour la tour de la Lanterne datant des XIIe et XVe siècle. Phare dans sa première fonction, elle fut très tôt une prison, et ce, jusqu’en 1879. Pour preuve, les nombreux graffitis de corsaires et autres prisonniers de guerre anglais, français, hollandais et espagnols recensés à partir du XVIe siècle. Gravés dans la pierre et aujourd’hui protégés, certains de ces graffitis sont de toute beauté : dessins reproduisant navires et scènes de guerre, écritures calligraphiées, petits poèmes ou messages de détresse... De la galerie du haut, panorama exceptionnel sur le port et la ville.

A l’angle des quais, la porte de la Grosse Horloge ouvre sur la vieille ville et ses rues ou alternent passages voûtés et galeries couvertes.

Parking pour la nuit avec vue sur la mer et sur les carrelets (maisons de pêche au filet) ou l’on va assister à un magnifique coucher de soleil.

L’accès se fait par un chemin défoncé et le stationnement sera sur de la terre battue, mais cela n’empêche pas un va-et-vient de voitures qui s'arrêtent et repartent, c'est un lieu de rencontre gay apparemment...

 

Mercredi 16 janvier 2019 

 

 

ROCHEFORT

C’est ici, sur les bords de la Charente, que le Roi-Soleil décida de faire construire un vaste arsenal maritime capable de concurrencer la Royal Navy. Pendant plus de 250 ans, 550 navires en sont sortis.

Ville éminemment maritime, encore hantée par le souvenir des fringants voiliers qui virent le jour dans son étonnant arsenal, Rochefort fut aussi le port d’embarquement des grands découvreurs, explorateurs et autres généraux (La Fayette).

Partir aussi sur les traces des célèbres Demoiselles de Rochefort « les sœurs jumelles, nées sous le signe des gémeaux », à la recherche des décors immortalisés par Jacques Demy. Un motif de balade dans la cité de Colbert.

Le film tourné durant l'été 1966 est devenu culte, il débute au pied du pont transbordeur et c'est dans le bureau du maire, qu'était installé le décor de l'appartement des deux sœurs (Catherine Deneuve et Françoise Dorléac).

Imaginez la place Colbert, avec des chansons, de la musique diffusée en permanence, les chorégraphies refaites pour des dizaines de prises successives sous le regard des badauds, Danielle Darrieux était adulée. Michel Piccoli était déjà bien connu et les jeunes filles se pressaient pour apercevoir Georges Chakiris, à l'époque tout auréolé de son rôle dans "West Side Story"». 

BROUAGE.

Flâner dans les ruelles anciennes de Brouage et faire un saut dans le temps, au XVIe siècle, dans cette citadelle esseulée au beau milieu des marais, fortifiée par Richelieu.

Une ville aves ses fantômes : on ne s’étonnerait guère d’y voir la cape pourpre de Richelieu tourner à l’angle de l’une de ses rues tracées au cordeau, ou de rencontrer sur les quais le jeune Samuel de Champlain, originaire du coin et fondateur du Québec...

MARENNES

De l’eau dans la terre et de la terre dans l’eau. Pas moins de trois estuaires (Gironde, Seudre et Charente) pour créer cet incessant ballet d’eau salée qui se mélangent à l’eau douce, une alchimie singulière, un accord délicat entre les éléments pour que l’huître puisse naître, se développer et procréer. Célèbre, voire mondialement connue, pour son ostréiculture, Marennes peut, à juste titre, se tarquer d’être la « capitale de l’huître verte ».

Le long du chenal de la Cayenne, les bateaux colorés pris dans le sable aux heures de marée basse dessinent un paysage de vacances idylliques...

La Cité de l’huître, les restaurants.... tout est fermé en cette saison. Donc, ce n’est pas à Marennes que nous dégusterons les fameuses huitres, mais dans le premier restaurant ouvert que nous trouvons à Oléron.

Fines de claire ou spéciales de claire, avec un verre de vin blanc et des tartines de beurre demi-sel, c’est le petit jésus en culotte de velours, dit t’on ! Mais ce n’est pas ici que nous dégusterons ces fameuses huitres, les restaurants le long du chenal sont tous fermés en cette saison.

Arrêt pour la nuit sur le grand parking du port de Château-d’Oléron devant le restaurant La Croix du Sud (Interdit au camping-cars), mais à part 1 voiture, nous étions seuls en cette saison, et avons passé une excellente nuit.

 

 

Jeudi 17 janvier 2019 

 

 

OLÉRON

L’île d’Oléron a un peu oublié le patrimoine salin qui avait pourtant assuré sa richesse. Après une longue exploitation, les marais salants furent remplacés par les parcs à huîtres qui ont fait sa renommée.

On longe la côte sud-est de l’île à travers les chenaux et les cabanes, avec de très belles vues sur l’océan., pour arriver au phare de Charisson, habillé de sa marinière noire et blanche. 

Allez Gérard, un petit effort, pas moins de 224 marches, pour bénéficier d’un panorama époustouflant sur l’île.    

Nous avons trouvé une aire perdue en pleine campagne dans le village de FROMENTAL. Tous les services gratuits, y compris l’électricité, un parking plat devant une épicerie/poste/bibliothèque, les produits au prix d’Intermarché et une gérante très accueillante. Impossible d’émettre une seule critique pour cet emplacement royal. Bravo à Mr le Maire pour recevoir aussi bien les camping-caristes.

 

 

Vendredi 18 janvier 2019 

 

 

Ce matin, un petit tour de ce superbe village. le château et l’église date tout deux du 17e siècle, suivi d’un café servi dans la bibliothèque par la gérante de l’épicerie qui nous raconte des anecdotes pas toujours glorieuses sur les camping-caristes, d’autres plus sympathiques, mais toujours avec beaucoup de gentillesse.

Puis c’est le départ... Je vais conduire sur une centaine de km, je m’en sors pas si mal (il faut dire qu’il y a 90 km d’autoroute... lol...), mais voilà, il fallait bien que je débute.

 

Arrêt à Bourg-en-Bresse chez la belle-sœur de Gérard et par téléphone, nous commandons notre repas du soir chez PRONTO PIZZA de Lagnieu, ou paraît’il les pizzas sont excellentes et pas chères du tout... lol...

 

Samedi 19 janvier 2019 

 

 

 

 

Retour à la maison

Km parcourus :