Portugal CENTRO

 

(4ème partie)

 

 

MARS 2018

 

 

Les Beiras et le nord de l’Estrémadure

Littoral battu par les vents. Région authentique où l’on peut découvrir des villages d’une rares beauté figés dans le temps, des montagnes avec des paysages à couper le souffle, des villes qui ont su préserver leur histoire tout en se modernisant.

 

 

Mardi 13 mars

Nous quittons le bord de mer pour la montagne.

Faux départ, il faut faire demi-tour, la petite route dans la forêt est fermée pour cause de tempête.

SERRA DA LOUSÃ

 

Avec ses versants boisés et ses vallées cultivées, entrecoupés de crêtes pelées où la roche dénudée se teinte de reflets violets, la serra da Lousã offre un paysage varié, typique de l’univers contrasté des Beiras, malheureusement victime de nombreux incendies ces dernières années. Groupés dans des hameaux aux maisons basses en schiste, les habitants de la région vivaient, il n’y a pas si longtemps, de médiocres cultures en terrasses et de l’élevage des chèvres et des moutons.

 

Circuit de 124 km.

 

POMBAL

29 km au nord de Leiria par l’IC2

Le bourg évoque le souvenir du marquis de Pombal qui possédait ici une propriété où il finit ses jours.

 

A Pombal, on prend l’IC8 en direction d’Ansião et Pontão, vers l’est.

Jusqu’à Pontão, la route serpente sur des collines calcaires piquetées de quelques oliviers, chênes, pins et eucalyptus.

 

On quitte l’IC8  Pontão et on emprunte vers l’est l’ancienne route de Sertã, qui passe par Figtueirõ dos Vinhos. Le paysage devient plus accidenté, le calcaire cédant la place aux marnes, exploitées dans quelques briqueteries ; le parcours, d’une grande variété, suit en corniche les sinuosités de la montagne ; les vues sur les vallées cultivées ou sur les sommets pelés alternent avec les passages boisés.

FIGUEIROS DOS VINHOS

Au pied de la serra, cette petite ville est connue pour sa vaisselle en terre cuite. A la sortie du bourg on s’arrête pour déjeuner au restaurant. A peine assis, un homme entre et nous dit bonjour en français, parle avec la restauratrice en portugais et ressort… tiens donc, comment sait t’il que nous sommes français, simple me répond Gérard, il a du voir le CC devant le restaurant…. Il revient quelque minutes plus tard avec son épouse et s’assied à la table à côté. On entame la conversation, ils sont portugais mais vivent en France, à côté de Lyon…

Moi - Tiens mon fils habite pas loin, près d’Ambérieu en Bugey.

Lui – Je connais bien, j’habite à côté, à LAGNIEU.

En fait, il habite à 500 mètres de Fred…

Ils nous invitent à boire le café chez eux, et nous repartons (après l’échange de nos coordonnées téléphoniques) avec un grand sac de mandarines et de citrons. Comme le monde est petit…

 

On prend la N236-1 vers le nord, en direction de Lousã.

CASTANHEIRA DE PERA

Dans la rue principale du bourg, joli jardin public planté d’ifs, de buis et de thuyas, taillés avec fantaisie.

A voir aussi, un étonnant plan d’eau (Praia das Rocas) avec île artificielle, palmier et grandes piscines.

Environ 10 km après Castanheira, on prend une petite route (heu… un chemin caillouteux) pour trouver un belvédère avec une étrange balançoire…. Sensations garanties…

La descente sur Lousã est ensuite très rapide ; la petite route en corniche ménage de jolis coups d’œil sur la vallée de l’Arouce. 

La tempête a fait beaucoup de dégats, mais ce versant de vallée est jaune de mimosas en fleurs, une petite merveille…    

CANDAL

Dans le vieux village s’étageant dans un site original, on voit encore de belles maisons grises construites en schiste. 

A la sortie du village, en contrebas, plusieurs bergeries en ruine.    

Miradouro de NOSSA SENHORA DA PIEDADE

Environ 5 km après Candal, très belle vue plongeante sur la vallée de l’Arouce au fond de laquelle se dressent un petit château médiéval et de minuscules chapelles blanches ;     

en contre-haut, le village perché de Casal Novo.    

 

LOUSA

Nous cherchons un emplacement pour la nuit sans succès. Nous reprenons donc la route pour nous poser sur le parking du site de CONIMBRIGA

 

 

Mercredi 14 mars

Ruines de CONIMBRIGA

Les ruines de cette cité romaine florissante jusqu’au 5e siècle ont conservé des mosaïques comptant parmi les plus belles de la péninsule ibérique.

Dès l’âge de fer, une cité celte occupait le site. Les ruines que l’on voit actuellement sont celles d’une ville romaine fondée au 1er siècle de part et d’autre d’une voie importante reliant Lisbonne à Braga. Au 3ème siècle, après une longue période de prospérité, les habitants durent faire face à la menace des invasions barbares. Ils construisirent un rempart, laissant à l’extérieur des murs une partie de la ville. En dépit de ces mesures, la cité tomba en 468 aux mains des Suèves, et la ville déclina au profit de Combra, dont le nom vient de Conimbriga.

Et le mauvais temps continu…

Visite horrible, sous une pluie battante et un vent terrible, mon parapluie s’est retourné 3 fois, résultat : je n’arrive plus à le refermer.

Terminé le Portugal, je dis stop. 2 jours de soleil depuis le 11 du mois dernier… L’an prochain, ce sera le Maroc…

 

Après-midi devant la laverie de l’Intermarché de COIMBRA, j’ai l’impression que tous les « Coimbraisiens » ce sont donnés rendez-vous devant les machines, ils font la queue…. et nous on attend en faisant une partie de rami… Qu’elle journée !!!!!

Nous trouvons notre place pour la nuit au milieu d’une trentaine de CC, Pâque do Choupalinho à COIMBRA.

 

 

Jeudi 15 mars

COIMBRA

Sur les rives du Mondego, Coimbra a souvent inspiré les poètes, qui la consacrèrent « cité des arts et des lettres du pays ». Incontournable, la vénérable université fondée au XIIe siècle et que l’UNESCO a inscrite sur la liste du Patrimoine mondial, se dresse fièrement au sommet de la colline de l’Alcáçova d’où dégringolent les venelles de la vieille ville. L'ensemble de ces bâtiments occupe la place du palais royal, où vécurent les premiers rois du Portugal, qui y établirent la capitale du royaume.

Nous débutons cette visite par la prison médiévale et universitaire, et par la bibliothèque Joanina qui possède plus de 300 000 ouvrages datant du XVIe au XVIIIe siècle, rangés sur de magnifiques étagères ornées de boiseries sculptées et dorées.

Puis nous entrerons dans la chapelle de São Miguel qui abrite un grand orgue baroque,

Passage devant la tour dont les cloches rythmaient les heures des cours, pour entrer dans le palais des Écoles (Pátio das Escolas), où se trouve la salle des armes, la salle des Actes (Sala dos Capelos) où se déroulent les cérémonies les plus importantes et la salle de l’examen privé. 

L’entrée pour le musée de la science est comprise dans le forfait de la visite. Pourquoi s’en priver……

Déjeuner dans un restaurant italien, au bord du fleuve.

En début d’après-midi, nous rejoindrons FIGUEIRA DA FOZ, au bord de l’océan, pour y passer la nuit.

Aire de service sur un grand parking au bout de l’avenida Espanha. Mais nous ne pouvons faire que la vidange, il n’y a pas d’eau.

 

 

Vendredi 16 mars

Au départ de FIGUEIRA DA FOZ, nous voulions prendre la route des dunes, nous nous retrouvons sur une route défoncée (12 km) au milieu d’une forêt de pins jusqu’à Praia de Mira.

COSTA NOVA

Un village de "carte postale"

Située entre les plages de l’Atlantique et la lagune, la station balnéaire, fréquentée depuis la seconde moitié du 19è siècle, a conservé ses pimpantes maisons de bois (palheiros), rayées de bleu, de rouge, de vert, de jaune, qui bordent une esplanade plantée de palmiers.

Après une délicate attention de Gérard, nous reprenons la route pour nous poser à AVEIRO en fin d’après-midi, sous un pont près des canaux, parking idéal pour visiter la ville, mais qui risque d’être un peu bruyant.

 

 

Samedi 17 mars

AVEIRO

En visitant Aveiro « la Venise du Portugal » nous découvrons un paysage marqué par la présence de l'eau.

Au bord de la mer et de la zone lagunaire de la Ria, Aveiro est traversée par un réseau de canaux, sur lesquels circulent les « barcos moliceiros ». Ces embarcations aux formes élancées et aux couleurs vives servaient à ramasser les algues et le varech ; aujourd'hui, elles sont utilisées pour les promenades touristiques.

SERRA DE CARAMULO 

La serra de Caramulo, massif schisteux et granitique, porte une végétation dense (pins, chênes, châtaigniers) et quelques cultures (maïs, vignes, oliviers). Le versant ouest, qui descend doucement vers la plaine côtière d’Aveiro, s’oppose au versant est dont le relief, plus accidenté, est découpé par des affluents du Mondego.

Après avoir essayé, en vain, de faire le plein d’eau à AGUEDA, puis à CARAMULO (pas le bon raccord), nous voici posés pour la nuit à VISEU.

 

 

Dimanche 18 mars

VISEU

Pour découvrir la ville, rien de mieux que de commencer par la place de la République (Praça da República) qui s’étend devant l’hôtel de ville.

La porte de l’enceinte, érigée au 15è siècle par le roi Alphonse V, donne accès à la vieille ville qui a su gardée son cachet médiéval.

La place de la Cathédrale (Adro da Sé) est encadrée de nobles édifices de granit, parmi lesquels le musée Grão Vasco. La cathédrale et la façade blanche de l’église da Misericordia.

A l’intérieur de la cathédrale l’on trouve un christ en croix. Une procession se prépare, mais elle débutera à 17 heures, nous serons déjà partis…

Nous continuons votre visite de la vieille cité par la rua Dom Duarte, où l’on peut admirer l’ancien donjon (Torre de Menagem) agrémenté d’une belle fenêtre manuéline ; puis par la rua Direita, pittoresque, étroite et commerçante (mais comme nous sommes dimanche, tout est fermé), avec ses maisons du 18è siècle à balcons sur consoles de fer forgé ; et dans la rua de Senhora da Piedade, ou l’on trouvera des maisons du 16è siècle.

Nous quittons la région en début d’après-midi pour finir notre périple dans le nord (parcours abandonné au début de notre séjour, pour cause de mauvais temps).

Après le souper dans une pizzeria avec un très bon Vinho Verde (vin du Douro) Notre bivouac sera de nouveau en bordure de l’océan à VILA DO CONDE.

 

 

Lundi 19 mars

Ma petite chérie à 16 ans aujourd’hui.

 

 

Voir Portugal, fin du voyage

 

(5ème Partie)