Ce n’est pas fini…

 

Retour par la route mythique,

 

de BRIARE à LORIOL-SUR-DRÔME

 

 

 

Nous allons suivre la N7 jusqu’à Livron-sur-Drôme, et reprendre quelques passages mythiques de mon voyage en solitaire, mai 2014, pour aller assister aux Castagnades 2022 à PRIVAS.

Km 161 - A la sortie de BONNY-SUR-LOIRE, on entre dans la Nièvre.

Km 179 - À COSNE-COURS-SUR-LOIRE, l’Eden Cinéma, construit en 1935.

Un peu plus loin, on quitte la N7 pour se retrouver dans un chemin de traverse sans le vouloir bien sûr !!!

Km 189 - À MALTAVERNE, se trouve sans doute le virage le plus célèbre de la nationale 7, celui qu’on surnomme le virage Sacha Distel. Le 28 avril 1985, Le chanteur descend de Paris au volant de sa Porsche 924 Carrera GT en compagnie de l’actrice-vedette de Châteauvallon, Chantal Nobel. A la sortie du hameau, ils sortent violemment de la route, à cause d’une flaque d’huile selon le chanteur. L’actrice en sortira handicapée à vie et mettra un terme à sa carrière.

Puis il y a le Relais des 200 Bornes à POUILLY-SUR- LOIRE. Les anciens propriétaires ont vendu, le nouveau patron ne joue plus la carte nostalgie et c’est bien dommage, plus de pompes et une terrasse bien mal entretenue…

Km 207 - En 1520, le simple gué à LA CHARITÉ-SUR-LOIRE, est remplacé par un pont de pierre. Il est aujourd’hui, l’un des plus anciens et des plus beaux ponts le long de la Loire.

Km 219 - Un monument anodin se dresse sur le bas-côté de l’entrée à TRONSANGES, il s’agit de la « Croix du Pape », une colonne de pierre élevée là, en 1867, afin de commémorer le souvenir de la venue du Pape Pie VII le 19 juin 1812.

 

Dans le village, une magnifique publicité pour un artisan potier.

 

Un km plus loin, se trouve le restaurant "Courtepaille" qui fut l'un des premiers construit en France.

Km 223 - À POUGUES-LES-EAUX, la Nationale s’engage dans une longue côte qui la mène sur le Mont Givre. Cette côte, redoutée des poids lourds et des riverains, était très dangereuse à la descente : elle fut fatale à la jeune Renée Friderich, dont la Delage quitta la route au cours de la course Paris-Saint-Raphaël Féminin en 1932. Elle était la fille d’Ernest Friderich, pilote niçois et concessionnaire Bugatti. Une petite stèle en bordure de route en plein virage, rappelle cet accident.

Km 237 - Le Pont Neuf à NEVERS, dont les travaux commencèrent en 1778 pour s’achever en 1832. C’est de notre point arrêt que nous avons la plus belle vue sur la ville couronnée par l’imposante cathédrale Saint Cyr et Sainte Julie.

Km 242 - Nous continuerons notre périple demain, arrêt pour la nuit à PLAGNY le long du Canal Latéral à la Loire.

 

 

Mercredi 19 octobre

Km 249 - MAGNY-COURS., Sur un pignon de mur, une réclame pour Dubonnet, plus loin se sera pour le Vermouth. Pour une ville du Grand Prix, ils auraient pu choisir une autre pub à placarder, ils de devaient pas encore prôner le « boire ou conduire » à l’époque…

Au carrefour, 2 plaques Michelin nous rappellent qu’avant 1960, la N7 traversait le village de Magny.

Km 252 – Avant l’arrivée à MOIRY, nous passons devant les bâtiments de la ferme Marault pôle des éleveurs de la filière Charolaise. La ferme occupe l’emplacement d’anciens marécages asséchés au XVIIe siècle à la demande de Colbert.

Km 275 – La ville de VILLENEUVE-SUR-ALLIER nous réserve encore une énorme publicité murale, d’un ancien vendeur-réparateur en motoculture. En 2014, il était encore ouvert.

Trois km après la sortie du village, érigée au bord du macadam, un monument représentant quatre gisants, à moitié enveloppés dans une voilure, rappelle l’accident du dirigeable « République », qui s’est écrasé le 25 septembre 1909.

Km 287 – Nous voici à MOULINS, berceau des ducs de Bourbon. Pour me faire pardonner d’avoir fait faire des détours pour parfois retrouver l’ancienne N7, j’invite Gérard au Grand Café, ou j’avais déjà déjeuné en mai 2014.

Véritable andouillette AAAAA juste grillée, sauce moutarde à l’ancienne, frites pour Gérard. Thon façon Tataki, au sésame grillé, sur lit d’épinards fondants pour moi.

Construit en 1899, il a gardé son extraordinaire décor Belle Époque, inscrit à l’inventaire des monuments historiques, il fait partie des dix plus belles brasseries 1900 de France. Si le décor est sublime, l’addition n’en est pas salée pour autant. Bref le top !!!

Le célèbre Jacquemart, une tour de guet et beffroi datant de 1455. Tout d’abord simple horloge, elle brûla entièrement en 1655 et fut reconstruite surmontée de trois cloches et de 4 automates de fer et de bois : Jacquemart, sa femme Jacquette, et leur 2 enfants Jacquelin et Jacqueline. Les enfants sonnent les quarts d’heure, les parents les heures.

Km 311 - Le Relais de la Route Bleue à SAINT-LOUP-DE-VARENNES.

Km 314 – La cité de VARENNES-SUR-ALLIER, ou la plupart des rois de France, Charles VII, Louis XI, François 1er, Henri II, Charles IX, Louis XIII et Louis XIV, s’y sont arrêtés. Napoléon et le pape Pie VII ont dormi à l’Hôtel de la Poste, ancien relais, avec sa galerie au premier étage.

Arrivée sur LAPALISSE, ou nous dormirons sur l’aire de service, cette nuit.

 

 

Jeudi 20 octobre

Nous quittons LAPALISSE, en passant sous l’imposant château du XIIe siècle. Jusqu’en 2006, la vie des riverains était devenue intenable à cause du trafic incessant des poids Lourds traversant la ville. L’ouverture d’une déviation à ramené le calme dans la petite cité Pour commémorer l’événement, la municipalité organise tous les deux ans le « dernier embouteillage » qui rassemble – pour le plaisir ! – des véhicules des années 1960 dans une grande reconstitution.

La route continue jusqu’au joli village de DROITURIER (km 339).

Elle enjambe la vallée de l’Andan sur le pont de la Vallée, un ouvrage magnifique construit en 1752 et qui est resté dans son état d’origine, avec ses « chasse-roues » qui protégeaient le parapet.

SAINT-MARTIN-D’ESTRÉAUX est connu pour son monument aux morts « antimilitariste » quasi unique en France : on y a intentionnellement mis les portraits de tous les soldats tués au front pour ne pas les laisser anonymes.

 

LA PACAUDIÈRE tire son nom d’une famille de maître de poste, les Pacaud.

Deux superbes bâtiments témoignent de cette activité.

A droite : le « Petit Louvre », un relais de chasse construit au XVIe siècle. Sous sa gigantesque toiture se trouvait, selon les gens du cru, le pavillon de chasse du connétable de Bourbon. En 1527, la demeure devient une hôtellerie qui accueillera de grands personnages, François 1er, Henri IV, Louis XIII. En 1750, c'est la maréchaussée qui s'y installe, puis en 1850, il servira de presbytère.

En face, on trouve l'Hôtel de Notre-Dame, demeure construite à la même époque.

Il est midi, nous traversons ROANNE sans nous arrêter. En fin gastronomes que nous sommes, nous voulions faire une halte gourmande dans le restaurant des frères Troisgros, 3 étoiles Michelin pendant 53 ans, mais pas le droit de stationner devant l’entrée, et Gérard n’avait pas son smoking… lol… Je lui ai donc proposé un sandwich au jambon avant de continuer notre descente sur LYON.

Puis nous entamons l’ascension des monts du Lyonnais, en passant par NEAUX. Cette traversée est restée longtemps le point noir de la route du Soleil

A SAINT-SYMPHORIEN-DE-LAY, il y a encore la poêle qui a servi à faire une omelette de 42470 œufs.

Par contre, ce que je n’avais pas vu en mai 2014, c’est un très beau trompe-l’œil, au centre du village.

 

La N7 atteint son culminant, 760m, au Col du PIN BOUCHAIN.

Elle se dirige ensuite vers Tarare par une longue descente d’une dizaine de kilomètres. A l’origine, le chemin descendait beaucoup plus brusquement en ligne droite, ce qui le faisait redouter des voyageurs. Madame de Sévigné écrit ainsi à sa fille en 1671 : « On m’a tantôt dit mille horreurs de cette Montagne de Tarare, que je la hais ! Il y a un autre certain chemin où la roue est en l’air et l’on tient le carrosse par l’impériale. »

On raconte aussi cette anecdote où Napoléon, pris dans une tempête de neige, se réfugie avec sa suite dans une auberge près du col. On lui sert une omelette. Au moment de payer, il s’étonne du prix demandé : « Les œufs sont donc si rares par ici ? » Ce à quoi l’aubergiste répond : « Non, Sire, ce sont les empereurs ! ». C’est lui qui ordonna la rectification du tracé, et la route actuelle sera ouverte en 1820.

Le grand viaduc du chemin de fer, construit en 1860, signale l’arrivée à TARARE, encaissée dans la petite vallée de la Turdine.

 

À CHARBONNIÈRES-LES-BAINS, nous nous rendons compte que nous avons une journée d’avance pour arriver à PRIVAS, afin d’assister aux Castagnades (fête de la châtaigne), Pourquoi n’irons-nous pas manger une bonne pizza !!! Où, chez Pronto bien sûr…

Et nous bifurquons sur LAGNIEU.

 

Nuit sur le parking de Carrefour. 

 

 

Vendredi 21 octobre

Déjeuner à AMBÉRIEU d’une bonne aïoli, coiffeur et…

 

 

 

Direction PRIVAS…

 

Samedi 22 octobre

Ce matin, nous déambulons dans le marché au centre-ville où nous avons le plaisir d’y retrouver les Vannier.

Au cours de l’après-midi, après avoir acheté 10 kg de châtaigne, nous assistons au défilé des Confréries jusqu’à la chapelle des Récollets, qui sera suivi de l’intronisation d’un nouveau membre de la Confrérie de la châtaigne.

Dès 18h30, place du Foiral, ce sera la dégustation de châtaignes grillées AOP d’Ardèche, avec le Comité des Fêtes.

Suivi du souper dans la pizzéria du coin. Poulet, curry… elle était excellente.

 

 

Dimanche 23 octobre

 

J’ai tellement mal au genou, que je déclare forfait et reste dans le CC toute la journée. J'ai rendez-vous mardi chez le docteur, j'espère que la prise en charge va être rapide...

 

 

 

Lundi 24 octobre

Retour sur CHAMP-SUR-DRAC, au cours de notre périple nous avons parcouru 3363 km.