ALSACE / GRAND-EST

 

Bas-Rhin

 

Septembre 2020

 

 

 

 

 

Villages fleuris et proprets. C’est un vrai paysage de carte postale que l’Alsace nous donne à voir sur sa fameuse Route des Vins... Mais il n’est pas indispensable d’aimer le vin blanc pour tomber sous le charme de cette région riante et chargée d’histoire.

 

 

 

 

COEUR D'ALSACE

 

 

Lundi 7 septembre 2020

Dans son vallon de verdure serti de vignes, ANDLAU est célèbre pour son imposante abbaye St-Pierre-et-St-Paul, dont les origines remontent au 9e siècle. On en repère de loin le clocher. Cette charmante bourgade, située sur la route des vins, semble n’être composée que de vastes demeures de producteurs.

 

Des anciennes fortifications, subsistent encore des restes de l'enceinte et 2 tours datant du 15ème siècle.

La fontaine Sainte Richarde avec statue du 19ème siècle.

Le puits Sainte Richarde de style gothique du 16ème siècle. On y trouve mains jointes, la fondatrice de l’abbaye et l’ours de la légende. Ce puits a été élevé en 1513, sous l’abbesse Cunégonde de Reinach. La robe de Sainte Richarde porte des flammes pour rappeler le jugement de Dieu, une épreuve qu’elle a demandé à subir. On appelle cela une ordalie au Moyen-Âge : si l’on sort indemne de cette épreuve, c’est que l’on est innocent !

Richarde était l’épouse de l’empereur carolingien Charles le Gros, mais elle fut accusée d’être infidèle à son mari. D’après une tradition Richarde a voulu prouver par l’épreuve du feu qu’elle n’était pas coupable des accusations dont on l’accablait. Sa robe aurait été enduite de cire et l’on y mit le feu, mais elle se consuma sans la blesser ! Mais elle ne fut sans doute pas invitée à endurer cette épreuve, ce qui l’aurait disculpée... la séparation eu bien lieu !

La tour des Sorcières

Voilà un nom bien terrible pour cette grosse tour carrée du rempart... Il est vrai que jadis bien souvent les tours servaient de prison, et on y enfermait volontiers les femmes que l’on soupçonnait de sorcellerie... Il y eu beaucoup de procès de sorcières dans les villes au pied des Vosges !

Un rapport de 1779 décrit cette tour en disant qu’elle est en bon état et qu’elle sert effectivement de prison. Elle sera restaurée en 1980.

 

 

Mardi 8 septembre 2020 (12)

Serti de vignes en coteaux, le village de MITTELBERGHEIM joue la carte de la différence, point de colombage mais de la pierre rosée, signe de la prospérité de ses habitants à la Renaissance. Maisons de vignerons et leurs belles enseignes en fer forgé, puits anciens, moulin à huile... racontent une tradition viticole vivace.

Nous nous garons sur le parking du cimetière dominé par les coteaux boisés des Vosges et du château du Haut-Andlau.

Le domaine GILG est une exploitation familiale qui a remporté de

nombreuses récompenses pour ses sylvaners, pinots et rieslings grands crus.

Adossée à un mur de la cour, une splendide pierre tombale de la fin du XIIe siècle fendue en deux dans le sens de la longueur. Taillée dans le grès rose, elle représente un moine qui lève la main droite et tient un livre dans la main gauche. Ni inscription, ni date. Qui est-il ? De solides travaux sur la sculpture romane de l’époque en Alsace mettant en avant un certain Conrad, chanoine de Strasbourg et fondateur en 1115 du couvent d’Ittenwiller. Le plus étonnant reste l’histoire de cette dalle funéraire. Trouvée par le vigneron, dans sa cour en 1964. Elle avait été scindée en deux en 1585 pour servir de marche d’escalier et de linteau de porte.

Surprenant également, ce moulin à huile de noix du XVIIIe siècle qui rappelle qu’il y en avait autrefois beaucoup en Alsace. Il est en parfait été de conservation.

L'église du 19ème siècle.

Sur la route en direction d’OBERNAI, la Maison du pain d’épices Lips à GERTWILLER. On ne peut pas la rater : sa façade est décorée de pains d’épices. Un endroit pour se lécher les babines.

 

 

Mercredi 9 septembre 2020 (23)

Etape incontournable sur la route des Vins. Berceau légendaire de sainte Odile, Sainte-patronne de l’Alsace, OBERNAI est aussi le pays de la bière puisque les brasseries Kronenbourg y sont installées. Un charme particulier émane de son centre médiéval et Renaissance Les vieilles maisons aux toits polychromes s’ornent des armoiries des corporations. Les petites rues fleuries mènent à un vieux puits ou au remparts. Toute l’Alsace semble s’être concentrée ici !

Non loin, le puits aux Six Seaux chef-d’œuvre de la Renaissance, un des plus beaux et des mieux conservés d’Alsace. La date de sa création est apposée sur la girouette : 1579. Chacune de ses trois rouelles porte deux seaux.

Sur la place du Marché qui accueille le marché hebdomadaire du jeudi matin depuis 1301, une fontaine dédiée à sainte Odile (1904) en orne le centre.

Divers édifices remarquables entourent la place :
L’hôtel de ville  reconstruit en style néo-Renaissance en 1848, conserve toutefois quelques vestiges du 14
au 17e siècle (oriel et beau balcon sculpté de 1604 en façade).

Le Beffroi, monument emblématique de la ville, il a rempli une triple fonction : beffroi, tour e guet, clocher de la chapelle de la Vierge (construite vers 285, démolie en 1873) dont il subsiste le chœur gothique. Surmontée d’une flèche culminant à 60 m. la galerie avec ses échauguettes a été rajoutée en 1506.

De l’autre côté, se dresse l’ancienne halle aux blés, datant de 1554 et qui abritait autrefois les boucheries municipales, ce que rappellent les deux têtes de bovins ornant la façade.

Passage chez la coiffeuse pour une nouvelle coupe...

Pour comprendre l’Alsace, prenons de la hauteur, direction ces massifs vosgiens chargés de feuillus et de conifères, sur le plus emblématique des balcons alsaciens, le MONT SAINTE-ODILE. La montée se fera au départ de MOSHEIM, ou nous sommes venus faire le plein d’eau, jusqu’au sommet, à 764 mètres. Je suppose qu’en plein été il doit être très difficile de trouver une place de parking, mais aujourd’hui on arrive à se garer à deux pas du monastère (parking soi-disant interdit aux CC)

La visite du monastère tout en grès rose, rivalise avec la grande terrasse qui ouvre son horizon sur la plaine d’Alsace, les Vosges et la profonde Forêt-Noire.

Levons la tête vers le plafond tout en mosaïque de la chapelle des Anges - admirable - ou vers la statue d’Odile, qui regarde vers la plaine.

Odile, « la mère de l’Alsace », née aveugle et qui retrouvera la vue : le mont serait un cadeau du « papa » à sa fille, vers 680, en réponse à ce miracle ! Ce haut lieu de la chrétienté est réputé pour être un endroit cosmo-tellurique. Et malheureusement, il l’est aussi pour avoir été le théâtre d’un drame : le crash d’un airbus A320 d’Air Inter, durant l’hiver 1992. Cette catastrophe emportait les vies de quatre-vingt-sept personnes. On dénombra neuf survivants.

J’apprends aussi que Maurice Barrès, l'ancien propriétaire du château de Mirabeau serai passé par là !!!!

 

 

 

VIGNOBLE DE STRASBOURG

 

 

 

Jeudi 10 septembre 2020

MOLSHEIM

Ville au passé historique dense, Molsheim a su conserver et valoriser son patrimoine historique d’ancienne cité épiscopale et universitaire. Elle est riche de nombreux monuments, bâtiments remarquables et vestiges qui justifient le détour.

Son expansion économique au fil des ans a permis à la commune d'abriter des entreprises de grande renommée, dont la plus connue reste Bugatti, berceau de véhicules remarquables.

L’Hôtel de la Monnaie 

Ce bâtiment occupe l’emplacement d’un ancien atelier monétaire fondé en 1573 et démoli en 1722 pour laisser place à la recette de l’évêché. Le bâtiment actuel servit tour à tour de fabrique de grosse quincaillerie par les Ets J.Coulaux, de centre de regroupement de l’armée, de local de conditionnement du tabac.

La Chapelle Notre-Dame

Elle constitue un des fleurons de l’architecture néogothique en Alsace A l’origine, elle dépendait d’une institution religieuse, le Couvent Notre-Dame, occupé pendant plus d’un siècle (1836-1954) par les sœurs enseignantes de la Congrégation des Chanoinesses Régulières de Saint Augustin. Abandonnée en 1954, elle fut solennellement restitué au culte le 24 novembre 1984.

La « Metzig »

Construites en 1583 sur la place principale, les grandes Boucheries "Metzig" constituent le bâtiment profane le plus remarquable de Molscheim. Sa façade principale s’agrémente d’une galerie Renaissance et d’un double escalier surmonté d’une tourelle avec son horloge Jacquemart, datée de 1607, où deux angelots en pierre sonnent les heures. Le rez-de-chaussée voûté en arcades servait de lieu d’abattage et de boutique. A l’étage, la grande salle était affectée à la corporation des bouchers. Actuellement, l’’intérieur entièrement restauré sert à des expositions.

La place de l'Hôtel de Ville avec sa mairie du 19ème siècle, la fontaine du 16ème siècle, des maisons des 16ème et 17ème siècles.

"Altorferhof" cité administrative, ancien grenier des comtes du 17ème siècle, avec une belle Pieta.

Prieuré des Chartreux

Chassés de Strasbourg, les Chartreux vinrent s’établir à Molsheim en 1598. Contrairement à leurs habitudes, ils s’installèrent à l’intérieur de la ville et, en 1662 ils étaient arrivés à obtenir un domaine de 3 hectares dans le tissu urbain.

Au centre, se dressait une église détruite en 1791 et autour s’étendaient 18 cellules de moines. A l’avant, on peut observer l’ancien Prieuré qui abrite actuellement le Musée et la Fondation Bugatti.

La Poudrière

Plusieurs bouches à feu signalent la présence de l’ancienne poudrière qui était destinée à entreposer les armes et les munitions des bourgeois. Aujourd’hui, la Poudrière constitue un des vestiges remarquable du mur d’enceinte et des fortifications.

La porte des Forgerons « Schmiedtor »

Elle reste le plus imposant vestige des fortifications du XIVe siècle, munie d’un port levis, et d’une herse dont on aperçoit encore l’emplacement. La partie supérieure de la tour fut gravement endommagée à la suite d’un incendie en 1783. Actuellemet, la tour abrite sous son toit une superbe cloche provenant de l’ancienne église Saint Georges. Cette cloche de 40 quintaux serait une des plus anciennes d’Alsace.

L’Église des Jésuites (ancienne église Saint Georges)

La construction fut décidée le 15 novembre 1614 par l’Archiduc Léopold, la première pierre a été posée en février 1615 et l’édifice achevé deux ans et neuf mois après. Elle était l’un des édifices religieux les plus imposants de la région.

Le Mont des Oliviers

Implanté à la Chartreuse avant 1685, le Mont des Oliviers a été déplacé à proximité de l’Eglise des Jésuites après la Révolution Française. Son architecture actuelle date du début du XVIIIe siècle.  L’origine, il comportait une toiture en coupole qui fut déposée vers 1920, ce qui contribua largement à sa dégradation.

Mes deux compatriotes sont repartis pour visiter le musée Bugatti.... J'aurai du repartir avec eux, car je commence à avoir bien chaud dans le CC en plein soleil.... lol...

 

Ce soir, nous avons trouvé un parking  pour la nuit à WOLFISHEIM, quelques kms à l’est de Strasbourg. Demain nous poserons le CC sur l’aire, rue Eugène Delacroix pour visiter la ville. 6.10 euros, qui donne droit  à 6 aller/retour au centre-Ville.

 

 

 

Vendredi 11 septembre 2020 (56)

 

 

De bon matin, nous rejoignons la métropole en allant nous garer sur le parking d’ELSAU, pour 6.10 euros, nous pouvons y laisser le CC toute la journée et l’on a des tickets gratuits de tram pour rejoindre le centre de STRASBOURG.

 

Tant de choses à voir dans cette grande ville, aux rues éclatantes de fleurs. Classée au Patrimoine de l’Unesco. Le Cœur historique de Strasbourg, enlacé par les bras de l’Ill, invite à la flânerie.

Nous traversons la place Gutenberg – c’est ici que l’inventeur de l’imprimerie a mis sa technique au point et que Rouget de Lisle a écrit la Marseillaise !

Place de la cathédrale, mitoyenne avec l’Office de Tourisme, l’étonnante maison Kammerzell commencée au XVe siècle, avec ses 75 fenêtres a appartenu au cours des siècles à de riches marchands (la date de 1589 est inscrite au 1er étage à gauche au-dessus de l’entrée).

La première pierre de la cathédrale fut posée en 1277 ; véritable dentelle de pierre, elle étonne par son décor d’une exceptionnelle richesse. La flèche haute de 142 mètres fut achevée en 1439.

A l’intérieur un exceptionnel ensemble de vitraux des 13e et 14e siècle. Le buffet d’orgue en nid d’hirondelle avec ses automates est arrimé au mur nord de la nef depuis la fin du 14e siècle.

L’horloge Astronomique, dont les douze apôtres défilent devant le Christ tous les jours à 12h30.

Kougelhopf, foie gras, chocolat, boutiques de schnaps (eaux-de-vie) bordent les rues qui s’acheminent vers la cathédrale. Je m’attriste pourtant de voir les produits made in China, telles les cigognes en peluche, proliférer aux dépens de l’artisanat alsacien...

A midi, nous entrons dans un winstub pour commander une choucroute, un véritable régal...

Puis Strasbourg, entourée par les deux bras de l’Ill, va se dévoiler sous un autre jour lorsqu’on la découvre en bateau-promenade : berges romantiques, passage d’écluse dans la Petite France, vues pittoresques, modernité des institutions européennes...  et quelques vélos accrochés à la balustrade dressée au-dessus de l’eau (cela me rappelle la Hollande).

C’est sous un soleil de plomb que l’on va voguer pendant plus d’une heure et en revenant sur la terre ferme, l’on va apprécier l’ombre rafraîchissante d’un vieux platane, (dont le tronc fait + de 5 m. de circonférence) près d’une jolie fontaine sur la place du Marché aux poissons......

Nous terminerons notre journée par un circuit commenté au rythme du Petit Train. Changement de registre, l’on va découvrir le quartier impérial allemand, également appelé Neustadt, construit par les Allemands après l’annexion de l’Alsace en 1871.

Un dernier coup d’œil sur la Cathédrale Notre-Dame, avec les couleurs du coucher de soleil, et nous reprenons le tram pour un retour au CC, parking d’Elsau.

 

Ce soir, nous dormirons une seconde nuit à WOLFISHEIM.

 

 

 

Samedi 12 septembre 2020 (73)

10 mn de tram, ligne B, et nous sommes de nouveau en ville.

Nous profitons de cette ligne pour aller jusqu’au Parlement Européen tout de verre et de métal, il impressionne par son envergure...

Retour au centre historique pour finir notre visite de la veille, la flèche de la cathédrale s’érige en repère. Mes 2 compères vont monter sur la plateforme de Notre-Dame par les escaliers en spirale des quatre tourelles verticales, (Chapeau à Hélène, 1 an de traitement la voilà en haut des 330 marches, il fallait le faire...).

Déjeuner sur le pouce et nous nous retrouvons devant le Musée Alsacien pour découvrir la richesse des traditions locales dans une vénérable demeure du XVIIème siècle.

Puis de ponts en places, nous voilà à la Petite France avec ses airs de village de carte postale. Ici l’on change d’époque.... des maisons à colombages s’ornent de géraniums. Les cygnes barbotent dans l’Ill qui se divise ici, en cinq bras, ce qui permit la construction de moulins et l’installation de tanneries. Tanneurs, pêcheurs et meuniers vivaient ici dans ses vieilles demeures pleine de charme aujourd’hui.

A proximité l’on va pouvoir admirer les ponts couverts, une enfilade de trois ponts enjambant les bras de l’Ill, gardés chacun par une tour carrée et massive, reste des anciens remparts du 14e siècle et autrefois reliés par des ponts de bois couverts.

Passage sur le barrage Vauban, de sa terrasse panoramique aménagée sur toute la longueur du pont-casemate, une belle vue sur les ponts et ses canaux, la cathédrale à droite.

Retour au tram par la Grande Rue.

La journée à été épuisante, mais il faut encore rentrer en Allemagne, car ici à Strasbourg, aucune aire pour CC, et le réservoir d’eau est vide... malheureusement pas d’eau également sur l’aire allemande, nous en trouverons 36 km plus loin dans un camping à Wasselone.

Dans le dernier village, le rétroviseur va prendre une énorme claque contre un poteau indicateur...

 

Et ce soir le campement sera sur le parking de la salle des fêtes du petit village de WANGEN, que nous visiterons demain.

 

 

 

Dimanche 13 septembre 2020

Petite promenade matinale dans WANGEN, en passant par la porte de Niederthorturm du 16ème siècle : tour surmontée d'une bretèche.

KUTTOLSHEIM

Ce village est surtout connu pour sa vie spirituelle, incarnée par l'Institut européen du bouddhisme tibétain. Cette singularité a été récompensée par quelques visites du Dalai Lama en personne.

La chapelle Sainte-Barbe, près de laquelle se trouve le schwefelsee (lac de soufre) a une longue histoire puisque les Romains canalisaient déjà son eau jusqu’à Strasbourg. Son eau légèrement sulfureuse a une température constante de 12/13° C et ne gèle jamais.

Et c'est à MARLENHEIM que se termine la célèbre route des vins d'Alsace.

Puisque nous sommes pas trop loin, nous nous dirigeons maintenant vers le nord de l’Alsace pour aller voir la ligne MAGINOT, avec un court arrêt dans le joli village de HUNSPACH.

 

 

PAYS DE WISSEMBOURG

 

Il est 17 hres lorsque nous arrivons sur le fort de SCHOENENBOURG, il est fermé et n’ouvrira que demain après-midi.

On pensait attendre au milieu de la forêt lorsque une famille alsacienne est venue nous taper la discute....

Cet été il était en vacances à Pelvoux, Ailefroide.... et il promenait un petit Gapençais (leur toutou venait de Gap...), il nous ont conseillé une ferme auberge pour ce soir et on proposait de nous y conduire... on va donc les suivre.

Ferme Auberge du Moulin des 7 fontaines à DRACHENBRONN-BIRLENBACH. Cuisine traditionnelle, produits frais.

Nous dormirons sur le parking de la piscine et retournerons sur le site de SCHOENENBOURG demain matin.

 

 

 

Lundi 14 septembre 2020

LIGNE MAGINOT de SCHOENENBOURG

L’ouvrage d’artillerie de Schoenenbourg a été construit de 1931 à 1935. Il se compose de 8 blocs bétonnés reliés entre eux par 2800 mètres de galeries souterraines.

En 1940 son équipage est de 630 soldats. En mai et juin, le fort subit les terribles bombardement de l’artillerie et de l’aviation allemandes, il résiste et reste invaincu jusqu’à l’Armistice qui entre en vigueur le 25 juin 1940.

Nous sommes devant l’entrée principale du fort : le Bloc 7, l’entrée des munitions. Nous allons descendre à 30 m au-dessous du sol, 12° et une odeur de moisi dans des couloirs qui n'en finissaient plus.... j'avais qu'une hâte, remonter à la surface et retrouver le soleil... Tant pis pour l'histoire !!!

Vers 17 heures nous reprenons la route, direction SAINTE-MARIE-AUX-MINES, pour notre périple « La Route des Crêtes », qui commencera demain matin.

 

VOSGES

 

La  route des Crêtes

 

(suite du voyage...)