Au fil de la Seine

 

Mai/Juin 2019

 

26 mai 2019    

 

Ce matin passage au bureau de vote de Champ (élection européenne), puis le déjeuner avalé et les derniers préparatifs bâclés, c’est le grand départ, le compteur affiche 21769 km.     

   

 Arrêt à Lagnieu, le fiston m’offre mon cadeau de la fête des mères, une corbeille qui déborde de linge à repasser... A 7 heures, nous avons droit à une excellente pizza, que je prépare moi même et que le pizzaiolo laisse légèrement brulée, (mais je ne me plains pas, je l’aime comme ça).

 

Retour au CC que nous irons garer derrière le cimetière pour y passer la nuit, Emilie doit nous rejoindre après son concert à Proulieu (elle chante dans une chorale AIN-SOL-HIT).

 

 

 

Lundi 27 mai 2019    

LOUHANS

Nichée au cœur de la Bresse bourguignonne, la ville de Louhans est célèbre pour son fameux marché aux volailles qui a lieu chaque lundi matin. Un rendez-vous à ne rater sous aucun prétexte ! 

Surtout que l’on peut y goûter une spécialité locale « la corniotte », petite pâtisserie, faite de fromage et d’une pâte brisée.

Outre son authentique marché traditionnel, Louhans peut également s’enorgueillir de posséder la plus longue rue à arcades de France. Pittoresque à souhait, la Grande-Rue, longue de 400 mètres, est bordée de 157 arcades : ensemble architectural unique au monde, classé monument historique !

La visite du centre historique permet aussi de découvrir l'église Saint-Pierre, étonnant édifice réunissant deux églises coiffées d'un toit de tuiles vernissées .

 

 

DIJON

La capitale bourguignonne fut aux XIVe et XVe siècles le siège de l’une des cours les plus brillantes d’Europe : celle des ducs de Bourgogne.

Garés sur le parking rue Auguste Fremiet, une navette gratuite va nous conduire au pied de l’église Notre-Dame dont la façade remarquable est ornée de gargouilles. 

La découverte de la ville s’effectuera ensuite à pied, en suivant la « chouette », considérée comme un porte-bonheur qu’il faut caresser de la main gauche en faisant un vœu ! et qui à travers un parcours balisé nous fera découvrir les multiples trésors de la belle bourguignonne.

On va ainsi prendre le temps de flâner de l’office du tourisme à la rue des Forges, dans les rues piétonnes avoisinantes dont le patrimoine bâti, témoin d’un passé fastueux est composé de superbes monuments, de pittoresques maisons anciennes à pans de bois et d’élégants hôtels particuliers, puis à la somptueuse (le mot est faible) place de la Libération, où s’épanouit en arc de cercle la mairie construite en 1686 par l’architecte Jules-Hardouin Mansart.

On s’arrêtera sur une agréable place pour boire un café avant de reprendre la navette qui nous ramènera au point de départ, place de la République.

 

Arrêt pour la nuit à Saint-Seine-L’Abbaye sur le parking du tennis. Endroit très agréable, au calme.


Demain débutera notre voyage « Au fil de la Seine », nous sommes à 10 km de la source...

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Mardi 28 mai 2019    

 

 

 

 

                                     

                                          BOURGOGNE    

 

SAINT-GERMAIN-SOURCE-SEINE (Côte d’Or)

Loin, bien loin du pont Mirabeau, coule la Seine...

1er pont sur la Seine

Sur le plateau de Langres, à 471 mètres d’altitude, dans un environnement verdoyant, la « Petite Seine » jaillit sous une grotte romantique. Les premiers élans d’un long voyage de 776 kilomètres qui la mènera vers le Havre et la Manche.

Une nymphe en pierre blanche y symbolise le fleuve, des vestiges d’un sanctuaire gallo-romain dédié à la déesse Sequana, qui a donné son nom au cours d’eau ont été découverts sur le site. Ce nom romain vient lui-même d’un mot celtique plus ancien « SQUAN » qui signifie « semblable à un serpent » (tortueux).

Une averse nous oblige à nous replier dare-dare dans le CC.

Passage devant l’étang de Grillande.    

Mais revenons à notre filet d’eau... Encore ru hésitant, elle se tortille gentiment entre combes, cultures et forêts, chantonne au passage des villages, enfle ici et là du renfort d’une multitude de ruisseaux et résurgence. Puis rivière espiègle, elle pousse ses murmures juvéniles dans les plis et replis du Pays Châtillonnais.

BILLY-LÈS-CHANCEAUX

 

 

Détour d’une vingtaine de km pour aller sur le site d’Alésia.

ALISE-SAINTE-REINE

En poursuivant notre route à travers cette belle campagne, nous voici à Alise-Sainte-Reine. C’est sur ce plateau surélevé qu’était situé Alésia, l’oppidum défendu par Vercingétorix alors qu’il était encerclé par les légions romaines de Jules César.

Nous allons donc saluer la statue du farouche chef gaulois perché sur sa colonne. Commandée par l’empereur Napoléon III au sculpteur Aimé MILLET (il y en a un qui est content...), elle est érigée le 17 août 1865, sur le site de la bataille.

La représentation du chef arverne est conforme à l’image que l’on se fait des Gaulois sous le second Empire à un détail près : son visage reprendrait les traits de Napoléon III.

Vercingétorix apparaît tête nue, son casque renversé à ses pieds, le regard tourné vers le champ de bataille des derniers combats. Son attitude exprime la résignation qui suit la défaite. Elle contredit la déclaration conquérante inscrite sur le socle.

En contrebas se situent le bâtiment circulaire du Centre d’Interprétation d’Alésia. Une muséographie moderne mettant en scène des éléments d’époque, des reconstitutions et des animations qui vont permettre à Gérard (il y va tout seul) de comprendre le déroulement de la gigantesque bataille ainsi que ses enjeux, qui décidèrent de l’avenir de la Gaule.

Apparemment cela doit être très intéressant, car il est parti depuis plus de 2 heures.

La source de la Douix, un lieu plein de charme. Vénérée dès le 1er âge de fer, elle est le plus ancien lieu de culte celtique. Les Gallo-Romains y on déposé des ex-voto en pierre exposés au musée. Aujourd’hui, elle est placée sous la protection de la Vierge.

 

Arrêt sur le parking de la Source à Châtillon-sur-Seine. Endroit sympa pour y passer la nuit.

 

 

 

Mercredi 29 mai 2019    

CHÂTILLON-SUR-SEINE

VIX

En 1953, une découverte archéologique importante l’a rendu célèbre : la tombe d’une princesse celte datant d’environ 480 ans avant J.-C. « La dame de Vix » a été inhumée sur un char avec son mobilier dont d’extraordinaires bijoux, ainsi qu’une pièce maîtresse haute de 1,64 m pesant 208 kg qui est le plus grand vase de bronze jamais découvert datant de l’antiquité.

La grimpette sur le Mont Lassois est rude pour le CC, (heureusement qu’il n’a pas plut, car les roues patineraient).

Tout là-haut l’église Saint Marcel, classée aux Monuments historiques dont les toits sont recouverts de laves et dont la construction remonte au XIIe siècle. Elle est entourée de très vieilles tombes, je pousse la porte du cimetière, elle grince.... Je n’ose entrer, je vais attendre Gérard qui se trouve encore dans le CC (courageuse, mais pas téméraire la nana...). Dommage, l’église est fermée.

Avant de redescendre sur les rives de la Seine, nous profiterons du panorama que nous offre la butte.

 

 

 

 

                                     CHAMPAGNE   

 

Jeudi 30 mai 2019    

MUSSY-SUR-SEINE (Aube)

Village gallo-romain, puis bourg médiéval fortifié par la volonté des seigneurs du lieu, les évêques de Langres.

Après le passage à l’office du tourisme, la secrétaire (une passionnée de son village) vient nous ouvrir les portes de la collégiale Saint-Pierre-ès-Liens, XIIIe siècle, qui est en cours de rénovation (il y avait urgence...)

Nous découvrons ensuite le village par un lacis de petites ruelles, pour arriver sur les bords de la Seine et un drôle de petit jardin public...