Sous le soleil du MAROC

 

11 janvier 2020

 

 

On continue...

 

En longeant la Côte Atlantique

 

 

 

 

Samedi 11 janvier 2020

 

 

SAFI

Pas de taxi qui passe devant le camping, nous arrêtons une charmante marocaine qui va nous descendre sur la place de l’indépendance.

 

Qasr el Bahr

Construit par les Portugais au 16e siècle, ce « château de mer » s’élève en bordure de la place, face à l’Océan. Nous ne pourrons le visiter, il est fermé depuis l’effondrement d’une partie de sa tour en mars 2010.

Colline des Potiers

En passant sous les arches de Bob Khouas, un faux guide va nous emmener dans le vieux quartier des potiers, ici on peut encore suivre les opérations du tournage, de la décoration et de la cuisson des poteries qui ont fait la réputation de Safi.

Port de pêche.

Safi est l’un des grands ports sardiniers du monde. L’activité est grande et le spectacle plutôt animé avec les mouettes qui tournent au-dessus de nos têtes. 

Il est midi passé, l’arrêt déjeuner est donc tout trouvé !!!! Ce n’est pas le restaurant étoilé mais comme c’est bon !!!!!    

Pourtant d’après la tête de Gérard, je pense qu’il aurait préféré des raviolis en boite....

 

Retour au camping ou nous resterons encore une nuit.

 

 

Dimanche 12 janvier 2020

 

Nous poursuivons notre route pour Essaouira, sur une dizaine de kilomètres, elle suit de près la mer puis s’en éloigne en grimpant sur les falaises.

Un court arrêt au port du petit village de pêcheurs de SOUIRA KÉDIMA, il conserve les ruines d’un ancien fortin portugais au raz de l’eau.

Un peu plus loin, en bas de la route, le village de pécheurs de MOULAY-BOUZERKTOUN, très prisé des véliplanchistes et des surfeurs.

Et nous voilà aux portes d’ESSAOUIRA, l’ancienne MOGADOR. Partout des drapeaux marocains claquent au vent. Le roi doit passer mardi, on balaye, on repeint les bords de trottoirs, on éclaire la ville, tout le monde s’active dare-dare....

On trouve un parking non loin de la médina, mais il sera impossible d’y  dormir cette nuit...

ESSAOUIRA demeure la ville fortifiée la plus envoûtante du Maroc. L’ancienne MOGADOR dressée sur l’Atlantique est une vieille cité corsetée de remparts.
Depuis longtemps cette cité a envouté les artistes. L’un des plus célèbres fut Jimi Hendrix qui y vécut quelques années, suivi bien des années plus tard par les RitaMitsouko qui y on enregistré un disque. Mais c’est le réalisateur Orson Welles qui fut sans doute  son plus fervent admirateur et promoteur. Il y tourna de nombreuses scènes de son Othello qui lui valut une palme d’or au festival de Cannes.

Nous faisons un simple tour dans la médina. La visite complète sera pour demain.

La légende de Jimmy Hendrix

De nombreux restaurants ou hôtel revendiquent le passage de l’homme à la guitare qui, dit-on aurait même voulu acheter un village nommé Diabet. On dit aussi que la visite du Borj El Berot lui aurait inspiré la chanson Castles made of sand. S’il a bien passé 11 jours à Mogador en 1969, ce n’est pas pour les raisons invoquées, la vérité est beaucoup moins gratifiante. Malgré tout, Essaouira fait rimer chaque note de musique avec le souvenir de Jimmy, et même s’il ne resta que quelques jours dans la ville bleue, l’image qu’il laissa est toujours très présente : de nombreux restaurants et hôtels crient toujours so nom en espérant ameuter la clientèle, le village de Diabet a toujours un hôtel qui porte son nom et même peut être un peu de son esprit...

Le campement pour la nuit sera sur le parking du supermarché Carrefour.

Ben non, on nous fait déménager. Nous irons sur un parking en ville, devant l’hôtel Vents des Iles....

 

 

Lundi 13 janvier 2020

 

ESSAOUIRA, la perle du Maroc

D’emblée la cité évoque Saint-Malo avec ses murailles dressées face à l’océan.

La journée commence par la visite du port... on va parcourir les quais encombrés de filets multicolores où la foule se presse à chaque accostage de bateau sous les cris stridents des mouettes et cormorans. Les pêcheurs jonglent avec les paniers remplis de poissons : sardines, maquereaux, anchois se retrouvent à même le sol.

Nous ressortons par la porte de la Marine (1769). Elle est reliée à la skala (plate-forme d’artillerie) du port par un pont qui enjambe les petits bassins où sont ancrées de nombreuses barques bleues.

Au bout de la principale rue, un passage sous voûte donne accès à une rampe conduisant à la skala de la ville. Les fortifications protégeaient ici la cité contre les attaques par mer. Elles constituent une longue terrasse bordée de créneaux dans lesquels sont encore braqués des canons de bronze. C’est de la terrasse du bastion nord que l’on a la meilleure vue sur l’ouvrage fortifié, et l’enfilade des îlots rocheux empanachés d’écume.

En se laissant guider par les odeurs, les couleurs... et le hasard, nous arrivons au souk Jdid, où l’on trouvent, derrière les arcades, le très pittoresque marché des épices, et les monticules multicolores de fruits, et légumes...

Pause-déjeuner (tagine de poissons) sur la place Moulay El Hassan, et retour au CC pour continuer notre descente sur Agadir.

En début d’après-midi l’on prendra le chemin des écoliers, un petit détour par SIDI KAOUKI, un village berbère dont la plage est le rendez-vous des surfeurs.

Nous passerons la nuit au camping Paradis Aïcha, où nous rencontrerons un couple d’Isérois venus prendre l’apéritif avec nous.

 

 

 

Mardi 14 janvier 2020

 

Le cap TANELNEY

Après SMIMOU, on va faire un détour vers la plage de TAFEDNA, sauvage, magnifique et encore bien préservée du tourisme de masse. Lorsqu’on arrive à cet endroit on a vraiment l’impression d’être dans un autre monde, la route se termine par un lacet serré au bord de l’océan, son immense plage est l’une des plus belles de la région. Là, devant quelques bâtiments blancs, des barques bleues tirées sur le sable attestent le dur labeur des pêcheurs travaillant dans cet endroit isolé. Le cap est aussi le refuge de nombreux oiseaux grâce aux mélanges d’eau douce et salée.

Après le déjeuner, nous allons boire un thé au café d’en face et je pense que l’on va rester là cette nuit et assister à un magnifique coucher de soleil.

 

Mercredi 15 janvier 2020

 

Nous quittons la N1 pour prendre une petite route  qui conduit au port de pêche d’IMSOUANE à travers un paysage vallonné. L’arrêt pour déjeuner s’impose en bordure de la corniche qui domine la mer à environ 300 m d’altitude, offrant au regard l’Océan et la côte entre la pointe Imsouane et le cap Rhir. De là, on a une superbe vue sur la baie et les flots de l’Atlantique.

A TAMRI la route fait un contour pour franchir un oued dans le lit duquel se développent des plantations de bananiers.

Un peu plus loin, nous passons le CAP RHIR, une petite piste nous incite à faire une halte en front de mer. Je surprends Gérard en train de méditer...

Parking pour la nuit, en bordure de la N1 à TAGHAZOUT, très bel endroit face à la mer. Un paradis pour les surfeurs.    

Et un magnifique coucher de soleil pour nous... 

    

 

Jeudi 16 janvier 2020

 

TAGHAZOUT, ce matin. Ils sont là en nombre... et quel spectacle !!!

 

Aujourd'hui, journée repos au bord de l'océan. Nous resterons encore là ce soir à admirer une fois de plus ce magnifique coucher de soleil...

 

Vendredi 17 janvier 2020

 

 

Nous nous sommes posés pour la journée au Camping International d’AOURIR, lessive oblige...

 

 

Samedi 18 janvier 2020

 

C’est le départ, direction la vallée du Paradis de son vrai nom la vallée de Tifrit (ou route du miel). 

C’est un enchantement permanent. De nombreux points de ventes de poteries et de fossiles, et bien sûr de l’excellent miel de la région (mais attention pas recommandé pour les retraités diabétiques...). 

Un peu plus loin, accrochés aux parois rocheuses, quelques villages, aux maisons de pierres, à toits plats s’y succèdent.

Si dans les gorges La route a été très bien renforcée (bétonnée même par endroits), ce n’est pas le cas pour la descente vers les cascades. Une petite frayeur lorsqu’il a fallu serrer la roche...

Arrivés à IMOUZZER DÈS IDA OUTANANE, la cascade étant à sec, nous avons immédiatement fait demi-tour...

Le lieu était, dans les année 60, le point de ralliement de nombreux hippies qui considéraient cet endroit comme privilégié, mais le surnom Paradis ne vient pourtant pas de la génération flower power, mais d’un couple d’Allemands, gravement malades et pratiquement condamnés par la médecine de leur pays. Venus séjourner dans la vallée, ils sont repartis en Allemagne, complètement guéris, au bout de six mois : ainsi naquit une légende qui perdure encore aujourd’hui.

Arrivés à AGADIR, nous nous sommes garés sur le parking à côté du salon de coiffure de Nathalie (ma coiffeuse au temps de l’aéroport), nous y resterons 3 nuits car elle doit me coiffer mardi matin. Le soir venu, nous sommes allés souper à Talborjt (quartier populaire d’Agadir), et j’ai revu Fouzia, elle n’a pas changé, toujours adorable...

 

 

Dimanche 19 janvier 2020