GRÈCE

6 mai / 02 juin 2024

 

 

  

Sans doute allez vous penser que nous avons la bougeotte, à peine rentré nous repartons… Mais, un camping-car, n’est-ce pas fait pour cela ?

 

Une première pour nous : voyage avec le groupe Cap Orcada.

 

 

Mardi 30 avril 2024

 

1er arrêt, parking de la piscine à BRIANÇON, après avoir franchi le col du Lautaret, (on voit bien que les vents sahariens sont arrivés jusqu’ici…)

Ce soir, ce sera omelette aux morilles dans le CC avec Hélène.

 

Mercredi 1er mai 2024

9h, nous décollons de Briançon, non sans avoir pris une photo de l’Aiglon (appartement acheté lors de notre retour de Koweit).

Nous comptions aller à SAN BIAGIO DI CALLALTA par la nationale, mais cela nous faisait arriver à 20h du soir, on décide donc de prendre l’autoroute jusqu’à TURIN pour nous avancer…. puis ce sera jusqu’à MILAN… allons bon, on va continuer jusqu’à midi…. Après le déjeuner, je prends le volant pour permettre à Gérard de faire la sieste, il est donc impensable que je prenne les petites routes de campagne avec la pluie… finalement on va rester sur l’autoroute jusqu’à TRÉVISE….

On prendra le café avec Yvette et Jasmine vers 16h30.

 

 

Jeudi, vendredi et samedi 4 mai 2024

 

SAN BIAGIO DI CALLALTA

Jeudi - Déjeuner chez les chinois

Vendredi – Anniversaire d’Yvette. Repas chez Vanessa

Samedi – Pose de vernis à ongles, brushing, préparation des noix au sel…

 

 

Dimanche 5 mai 2024

 

 Départ 9h de SAN BIAGIO après le traditionnel cappucino/brioche.

Arrêt à midi sur un parking de départ de randonnée à l’OASI DI PUNTE ALBERETE. Nous ne sommes plus qu’à 180 km d’ANCÔNE

Passage devant Fabilandia à RIMINI (souvenirs année 1984)

 

 

PORTO RECANATI MACERATA

Camping La Medusa, viale Scarfiotti PORTO RECANATI MACERATA. GPS : 43° 27’ 59. 26’’ – 13° 38’ 43. 70’’

 

 18h, nous arrivons au camping ou nous retrouvons 4/5 couples qui feront le voyage avec nous et qui sont déjà sur place…

 

 

Lundi 6 mai 2024

 

 Rendez-vous en fin de journée, avec nos accompagnateurs Alain et Elisabeth Coulon, pour la présentation des équipages, et la remise de notre roadbook de voyage.

Apéritif de bienvenue et 2ème nuit en camping.

 

Mardi 7 mai 2024

 

Départ vers le port, pour embarquement sur un ferry dans l’après-midi. Arrivée au port vers 11h30.

Via Enrio Mattei, 3 à ANCONA. GPS : 43° 36’ 47. 6’’ – 13° 29’ 57. 8’’

 

Nous ne connaissons pas encore l’heure exacte du départ, mais nous sommes tous là à attendre… Ambiance sympa depuis la veille, le plus dur c’est de retenir tous les prénoms !!!

Embarquement 18h, départ, autour des 19h. Nous avons une cabine double privative, mais avec le bruit des moteurs, la nuit sera très agitée...

 

 

Mercredi 8 mai 2024

 

Arrivée ce matin à 12h30 (heure locale + 1 heure).

IGOUMENITSA, entourée de collines vertes, une ville qui paraît assez quelconque : elle est le passage obligé des ferries en provenance d’Italie.

Le bleu et le blanc du drapeau de la Grèce sont les couleurs nationales du pays : le bleu symbolisant le ciel et la mer, le blanc la pureté de la guerre d’indépendance grecque, et la croix représente la religion chrétienne.

Nous voici donc sur le sol grec en tout début d’après-midi… Le compteur affiche 92655 km… A la sortie du port, on prend la direction d’IOANNINA par la nationale (l’E92), quelques km plus loin Gérard à la bonne idée de couper sur un chemin de traverse pour rattraper 2 CC qui avaient tourné à droite…. Je lui demande de faire demi-tour, il s’entête et nous voilà pendant plus de 3 km sur une toute petite route au milieu de la montagne et des oliviers…

Le chemin se rétrécit, le CC couine toutes les fois que les branches d’oliviers le caressent… et voilà qu’une tortue nous barre la route… J’étais tellement en colère que ne n’ai même pas eu la présence d’esprit de prendre cette jolie dame en photo…  Et bien sûr il nous faut trouver un endroit pour faire demi-tour !!!

De nouveau sur la E92, nous prenons le temps de déjeuner… les points de vue sont extraordinaires.

Nous n’aurons plus le temps de s’arrêter à IOANNINA qui se trouve au creux d’un vaste cirque montagneux, sur les rives verdoyantes du lac Pamvotis, car nous devons être au camping avant 19h.

Nous grimpons à plus de 1600 m d’altitude, la descente est un peu plus périlleuse…  Nous arrivons au camping "Vrachos" à KASTRAKI, situé au pied du site des Météores, un peu avant l’heure du briefing du soir… GPS : 39° 42’ 47. 8’’ – 21° 36’ 57. 2’’

Nous souperons tous ensemble au restaurant du coin, excellent repas et ambiance sympa.

 

 

Jeudi 9 mai 2024

 

Départ du camping en bus privé à 9 heures, pour la découverte des Météores.

À la frontière du Pinde et de la plaine de Thessalie jaillit un incroyable paysage de rochers aux parois lisses et vertigineuses, telle une colonie de pains de sucre plantés sur un tapis de verdure. Les Météores sont au départ d’importants blocs de grès qui se sont formés sous la mer il y a plusieurs millions d’années. Le niveau de la mer ayant baissé, ce sont aujourd’hui d’imposantes falaises vertigineuses. Au XIe siècle, elles accueillirent leurs premiers habitants lorsque des ascètes escaladèrent leurs parois à mains nues pour en investir les grottes. La réputation de ce site en tant que lieu saint se répandit rapidement et les premières communautés monastiques orthodoxes s’y formèrent au XIIe siècle.

Aujourd’hui, ces étranges éminences constituent un paysage aussi splendide que surprenant et servent de perchoirs entre ciel et terre aux monastères bien nommés des Météores : « suspendus dans les airs ». De fait, un site aussi singulier (inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1998) ne pouvait qu’inspirer l’imaginaire des hommes qui, depuis la nuit des temps, l’on chargé de cent légendes…

Pourquoi ? Parce que jusqu’à ce que des escaliers et des routes soient construites pour en faciliter l’accès, seule l’utilisation de remontées mécaniques et de cordes avec des poulies permettait à priori de s’y rendre. Leurs constructions restent donc relativement énigmatiques.

Perché sur un impressionnant rocher de 536 m, le Grand Météore (Great Meteoro) fut fondé par saint Athanasios en 1356. Son successeur et disciple, saint Joseph, héritier du despotat serbe d’Épire, y passa quarante ans et le dota de somptueuses œuvres d’art. Bien qu’endommagé par des bombardements durant la guerre, il reste l’un des plus importants monastères de Grèce. On peut y voir de magnifiques fresques illustrant le martyr des saints.

614 marches aller/retour, pour le Grand Météore (je laisse passer mon tour….)

Varlaam, plus vaste que le précédent, ce monastère doit son nom au premier ascète qui, en 1350, s’installa au sommet de ce piton haut de 373 m. Il abrite un couvent et possède une église aux belles peintures murales du Jugement Dernier.

Vêtements liturgiques brodés d’or dans le réfectoire.

Cellier, où trône un tonneau pouvant contenir 12000 litres de vin.

La visite s’achèvera par la tour qui a gardé son treuil…

Tenue obligatoire pour les dames… Jupette pour cacher les entrejambes !!!

En partant, notre gentil accompagnateur nous fait faire le détour par le Psaropetra (panorama), d’où l’on peut se délecter d’une vue imprenable sur les monastères.

Retour vers 14h (heure locale).

Briefing 18h30. Ce soir apéritif offert par Jeannine et Maurice, les savoyards ont frappés fort… Reblochon, beaufort, jambon cru fumé et kir.

 

Vendredi 10 mai 2024

 

C’est sous la pluie que nous partons en direction du Pelion, une route sans intérêt jusqu’à FARSALA. Puis nous arrivons en Thessalie, le grenier à blé de la Grèce, une mosaïque de champs et de couleurs de la terre, dommage que le soleil ne soit pas au rendez-vous.

Arrêt pour déjeuner en bordure de mer à NEA ANCHIALOS.

Abritée au fond du vaste golfe Pagassitikos, VOLOS occupe le site de l’antique LOKOS. Victime de plusieurs séismes (le dernier en 1955), elle a la physionomie d’une ville moderne, dépourvue de patine. Troisième port de Grèce, elle s’affirme comme un grand centre d’exportation vers l’Europe (coton, tabac, olives, huile, vin, fruits) et le Proche-Orient (industrie).

Le bâtiment de l’ancienne gare est un véritable chef d’œuvre architectural. Les travaux de construction du chemin de fer, ont commencés en 1882 pour relier les plaines de Thessalie avec le port de Volos.

Arrivée vers 17h au camping « Sikia » de KATO GATZÉA

Situé en bord de mer du Golfe Pagasitique sur la péninsule verdoyante du Mont Pélion et dont l’emplacement évoque un amphithéâtre panoramique avec vue superbe sur la mer et sur le village de pêcheurs. GPS : 39° 18’ 39. 9’’ – 23° 06’ 35. 1’’

Ce soir après le briefing, ce sera le diner de bienvenue au restaurant, la porte reste ouverte car les serveurs entrent et sortent en terrasse, nous sommes en plein courant d’air, il fait un froid de canard à l’intérieur…. J’exagère légèrement, mais manger lorsque l’on a froid, rien d’agréable !!!

 

 

Samedi 11 mai 2024

 

9h00 : Départ du camping pour une excursion en autocar à travers la région du Pélion pour y découvrir les charmants villages.

Le Pélion, mais c’est où ça ? Et bien la péninsule du Pélion est ce petit crochet qui a la forme d’un doigt recourbé… avec ses paysages sauvages où mer, montagne et forêts de pins, noyers et châtaigniers se côtoient.

Des sources de montagne y abreuvent sapins, platanes, hêtres et chêne tandis que les oliveraies prospèrent. Le Pélion charme aussi par ses petits villages pittoresques.

 

Selon la mythologie grecque, les dieux de l’Olympe passaient l’été dans les montagnes fertiles de la péninsule du Pélion, qui tirent leur nom du père d’Achille, le roi Pelée. Les centaures des légendes, créatures mi-homme mi-cheval, peuplaient également cette région de Thessalie.

 

Des petites chapelles miniatures jonchent le bord des routes. Elles sont souvent érigées en remerciement pour avoir eu la vie sauve dans un accident, ou plus cruellement pour le pire…

Visite de TSANGARADA, et son magnifique platane sur la piata (place) principale, véritable colosse réputé millénaire, dont la frondaison déploie sur près de 30 m d’envergure !

Passage difficile sur un pont… heureusement, notre chauffeur Kassos, est un pro (les photos sont pour mon chauffeur de bus préféré, mon adorable neveu).

Puis on découvrira l’église Agia Marina (18e siècle) à KISSOS, toute de raffinement. Coiffées de cinq coupoles, ses trois nefs s’ornent de fresques et abritent une iconostase (cloison de bois) splendide.

12h30 : C’est l’heure du déjeuner, on se régalera d’un très bon calamar farci à la Taverna Akrogiali d’AGIOS IOANNIS. Station balnéaire, dotée d’une longue plage.

En début d’après-midi, la route grimpe en lacets et l’arrivée sur MAKRINITSA est un véritable enchantement. Nous sommes sur le « balcon du Pélion » et apprécions la superbe vue sur la baie de Volos et le golfe Pagasétique. Ici promenade et temps libre dans cette bourgade historique réservée aux piétons.

 

Bordée de villas aux magnifiques toits de lauze et de boutiques regorgeant d’herbe et de fruits confits, une longue ruelle (kalderimia) pavée mène à la superbe place du village, bercée par le chant d’une monumentale fontaine turque et par le souffle du vent dans les ramures des platanes.

18h : Retour au Camping Sikia, pour une 2ème nuit. Ce soir, c’est notre tour « apéro », ce sera vin pétillant de Saint-Sorlin-en-Bugey et noix de Grenoble (dorées à la poêle et salées). C’est un succès…

 

 

Dimanche 12 mai 2024 

Farniente dans ce magnifique camping sous les oliviers.

 

Enfin farniente, c’est vite dit… Je veux faire du zèle et je vais laver le linge à la main, pendant ce temps Gérard m’installe un étendage entre deux arbres… je commence à étendre, j’arrive aux dernières paires de chaussettes et crack…. La corde lâche...  « Pu… » « Mer… », je fulmine !!!

Gérard à de la chance, il est parti en solo se promener vers le petit port de pêche de KATO GATZEA.

 

Je retourne à la lingerie, passer le linge en machine (jeton à 7 euros, nous n’avons jamais payé aussi cher, même en France…).

Ce soir l’apéritif était normand, offert par Claudine et Jacques : Pommeau avec Livarot et Pont l’Évêque.

Puis ce sera notre 3ème nuit au camping SIKIA.

 

 

Lundi 13 mai 2024 

 

On va rejoindre Delphes par les contreforts du Mont Parnasse.

Un premier arrêt au Mémorial Leonidas.

Ce monument a été érigé en hommage au sacrifice des soldats de Léonidas, roi de Sparte, né en 540 avant J.-C., qui furent vaincus par l’armée perse de Xerxès 1er, en 480 av. J.-C à l’entrée du défilé des Thermopyles.

A la suite d’une manœuvre de contournement par les Perses, les 7000 soldats grecs abandonnent le champ de bataille à cause de la trahison d’un des leurs et seuls les 300 soldats spartiates commandés par le roi Léonidas 1er, ainsi que 700 soldats de Thespies sous les ordres de Démophilos décident de combattre jusqu’au sacrifice, les 70 000 soldats perses, pour laisser aux Grecs le temps d’organiser leur défense.

GPS Parking : 38° 47’ 49. 4’’ – 22° 32’ 13. 3’’

 

Puis nous irons faire trempette dans la Piscine thermale naturelle – Loutra Thermopilon

Une source d'eau chaude, de l'autre côté de la statue de Léonidas. Une partie du courant a été aménagée en bassins naturels successifs. Il faut tout de même supporter l’odeur forte du soufre qui s’en dégage !!!

Il voulait passer de l’autre côté pour prendre la photo.. les pierres étaient glissants j’attendais le plouf… mdr !!!

On va continuer la route sur Delphes et on s’arrêtera plus loin pour prendre une photo du joli village d’ELEONAS.

Arrivée au magnifique camping « Delphi » au dessus de CHRISSO, avec un panorama sur une mer d’oliviers à couper le souffle. Les propriétaires Vassili et Vassili, 2 cousins nous accueille avec une dégustation de leur huile d’olive.

GPS : 38° 28’ 42. 8’’ – 22° 28’ 30. 1’’

 

Mardi 14 mai 2024 

 

En harmonie avec une nature grandiose, DELPHES est l’un des sites archéologiques les plus importants de Grèce, inscrit au Patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1987.

15h : Transfert en bus pour une visite guidée du musée, l’un des plus intéressants de Grèce, et du site antique, avec une guide.

 

Le Sphinx des Naxiens, en marbre de Naxos, domine la salle du haut de ses 2,9 m. Datant de 560 av. J.-C., il fut offert par le peuple de Naxos.

La frise en marbre du trésor de Siphnos dépeint, outre divers épisodes de la guerre de Troie, le combat des dieux et des Géants à travers des reliefs impressionnants.

Deux statues de pierre idéalisées, avec leurs chevelures tressées, datent du VIe siècle av. J.-C. et pourraient représenter les frères Kleobis et Biton.

Selon la légende, Zeus lâcha deux aigles vers chacun des deux bords du disque terrestre pour en trouver le centre. C’est au-dessus de Delphes, que les rapaces se croisèrent. Au VIIIe siècle avant J.-C. on commença à y vénérer Apollon au pied du mont Parnasse. Toutes catégories sociales confondues, les fidèles venaient de l’ensemble du bassin méditerranéen pour consulter son oracle en transe, la légendaire Pythie. Grande prêtresse d’Apollon, ses visions influençaient histoires de cœur et déclarations de guerre. Entrant dans un état de transe sous l’effet de vapeurs échappées d’un gouffre, c’est en effet d’Apollon que la Pythie recevait ses visions dans une chambre souterraine du temple.

Le sanctuaire atteint son apogée entre le VIe et le IVe siècle avant J.-C., et son rayonnement perdura jusqu’à l’époque romaine.

Une de ses pièces phares est une figurine en bronze représentant sans doute Apollon.

Selon la légende, Zeus lâcha deux aigles vers chacun des deux bords du disque terrestre pour en trouver le centre. C’est au-dessus de Delphes, que les rapaces se croisèrent. Au VIIIe siècle avant J.-C. on commença à y vénérer Apollon au pied du mont Parnasse. Toutes catégories sociales confondues, les fidèles venaient de l’ensemble du bassin méditerranéen pour consulter son oracle en transe, la légendaire Pythie. Grande prêtresse d’Apollon, ses visions influençaient histoires de cœur et déclarations de guerre. Entrant dans un état de transe sous l’effet de vapeurs échappées d’un gouffre, c’est en effet d’Apollon que la Pythie recevait ses visions dans une chambre souterraine du temple.

Le sanctuaire atteint son apogée entre le VIe et le IVe siècle avant J.-C., et son rayonnement perdura jusqu’à l’époque romaine.

Un peu plus bas, le sanctuaire d’Athéna Pronaia.
Les croyants offraient leurs sacrifices dans ce temple de plan circulaire avant de se purifier à la source Castalie.

Retour au camping, ce soir apéro Suisse offert par René et Monika

Fromage « tête de Moine », biscuit « flute de champagne », viande de grison, salami, jambon cru, le tout arrosé d’un Pinot noir de Salquenen et d’un « Treize étoiles » des caves Orsat Sa-Martigny.

 

Puis nous souperons tous ensemble au restaurant du camping, avant d’y passer notre 2ème nuit.

 

 

Mercredi 15 mai 2024 

 

En quittant DELPHES, ce haut lieu de l’Antiquité de la période Hellénique, on va continuer vers Athènes, en traversant la mer d’oliviers, + de 400 000 arbres dont les fruits sont pressés dans des moulins actionnés par les eaux de Pleistos.

Au port d’ITEA, petit village en bord de mer, l’on assiste à l’arrivée d’un bateau de pêche.

GPS parking : 38° 25’ 54. 1’’ – 22° 25’ 20.5’’

En quittant DELPHES, ce haut lieu de l’Antiquité de la période Hellénique, on va continuer vers Athènes, en traversant la mer d’oliviers, + de 400 000 arbres dont les fruits sont pressés dans des moulins actionnés par les eaux de Pleistos.

Au port d’ITEA, petit village en bord de mer, l’on assiste à l’arrivée d’un bateau de pêche.

GPS parking : 38° 25’ 54. 1’’ – 22° 25’ 20.5’’

Puis la route grimpe au dessus de la mer, traverse une vallée, malheureusement dévastée par un incendie, à la lisière du massif de l’Hélicon pour arriver au très beau monastère byzantin d’OSIOS LOUKAS, un véritable havre de paix spirituel qui fut fondé par le « Vénérable Luc » (Ossios Loukas), un ermite et saint grec du 10e siècle. Toujours occupé par des religieux, c’est l’un des plus beaux monastères byzantins de Grèce, tant pour son architecture originale des 10e et 11e siècle que pour l’extraordinaire richesse de ses mosaïques à fond d’or, de ses fresques et ses pavements de marbres polychromes. En 1990, ces trésors ont valu au complexe d’être classé au Patrimoine mondial de l’Unesco.

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le monastère n’est pas dédié au célèbre évangéliste, mais à un ermite grec mort en 953 ap. J.-C. qui a été enterré dans la crypte du monastère.

GPS Parking : 38° 23’ 42. 8’’ – 22° 44’ 44. 4’’

Le 24 août 2023, le feu a dévasté toute la région, le monastère a échappé de peu à la destruction, je pense que les moines ont dû avoir chaud aux fesses… Est-ce la prière qui les a sauvés ???

Après la visite, nous prenons une superbe petite route de montagne, ici le miel doit être bon, car on peut compter des ruches par centaines… avant notre arrivée sur ATHÈNES.

 

Camping ATHENS, Leof. Athinon 198-200 ATHINA

 

GPS : 38° 00’ 31. 4’’ – 23° 40’ 18. 2’’

Ce soir apéro Lyonnais offert par Murielle et Jean-Luc de l’Ain (Beaujolais et Communard « Beaujolais et crème de cassis » accompagné de grattons, de rosette de Lyon, pâté croûte).

 

 

Jeudi 16 mai 2024

 

8H30 : Départ du camping pour une visite guidée d’ATHÈNES.

Court arrêt devant le Stade des Panathénées, avec ses gradins de marbre pouvant accueillir 70 000 spectateurs. Bati au IVe siècle av. J.-C. à des fins sportives, il a été restauré à l’occasion des premiers jeux Olympiques modernes, en 1896.

Puis on passera devant l'Académie, la Bibliothèque nationale, le buste de Mélina Mercouri...

Énorme vaisseau de pierre dominant la plaine, l’Acropole dont le nom signifie la « ville haute », occupe un site exceptionnel. Inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1987, son sommet aplati, long de près de 300 m sur 156 m de largeur, forme une vaste esplanade de 3 ha, dominant la ville basse de 115 m.

  

Images 6 et 8 - Le Parthénon symbolise la gloire de la Grèce antique. Il est dédié à Athéna Parthenos, déesse incarnant le pouvoir et le prestige de la ville. Sa construction dura 15 ans et fut achevée à temps pour les grandes Panathénées de 438 av. J.-C. Situé au sommet de d’Acropole, il remplissait deux fonctions : héberger la grande statue d’Athéna, 12 m de haut, fabriquée en bois, ivoire et or, et servir de salle de Trésor.

Le monument de marbre que l’on admire aujourd’hui ne ressemble pas à celui de la Grèce antique. Imaginons !!! la frise, les frontons étaient à l’époque parés de couleurs vives et de dorures.

 

Images 7 et 10 - Du temple, on peut admirez la vue sur la ville et le littoral.

 

Images 9 et 14 - Le bâtiment le mieux restauré du site, le temple d’Athéna Nikè. Petit mais parfaitement proportionné, il a été conçu par Callicratès vers 425 av. J.-C.

L’Odéon d’Hérode, est un amphithéâtre de 5000 places. Construit entre 160 et 174 par le riche Romain Hérode Atticus en mémoire de sa femme Regilla, il fut mis au jour en 1857-1 !58 et restauré dans les années 1950.

L’Erechélon, (406 av. J.-C.) un sanctuaire en l’honneur d’un roi mythique d’Athènes, Érechthée. L’auvent est soutenu par six colonnes en formes de jeunes filles, les 6 Caryatides (il s’agit de copies, cinq des statues originales sont conservées au musée de l’Acropole).

Le Parthénon symbolise la gloire de la Grèce antique. Il est dédié à Athéna Parthenos, déesse incarnant le pouvoir et le prestige de la ville. Sa construction dura 15 ans et fut achevée à temps pour les grandes Panathénées de 438 av. J.-C. Situé au sommet de d’Acropole, il remplissait deux fonctions : héberger la grande statue d’Athéna, 12 m de haut, fabriquée en bois, ivoire et or, et servir de salle de Trésor.

Le monument de marbre que l’on admire aujourd’hui ne ressemble pas à celui de la Grèce antique. Imaginons !!! la frise, les frontons étaient à l’époque parés de couleurs vives et de dorures.

Du temple, on peut admirez la vue sur la ville et le littoral.

Le bâtiment le mieux restauré du site, le temple d’Athéna Nikè. Petit mais parfaitement proportionné, il a été conçu par Callicratès vers 425 av. J.-C.

Descente par l’ancienne Agora Romaine qui était le cœur de l’Athènes antique. À cet endroit se tenaient les marchés, se scellaient les affaires et se nouaient les intrigues. C’est ici que Socrate exposait ses idées et que Saint Paul, en 49, tenta d’évangéliser les Athéniens. C’est aujourd’hui une oasis de calme semée de ruines imposantes.

Juché sur une butte de 65 m de haut, le temple d’Héphaïstéion dédié au dieu des Forges, fut construit en 449 av. J.-C. Il compte 34 colonnes et, sur la face orientale, une frise représentant 10 des 12 travaux d’Hercule. Ce temple a été très bien conservé, car il a servi de 1300 à 1934 d’église (église Saint-Georges).

Le musée de l’Ancienne Agora conserve une foule d’émouvants témoins de la vie politique, juridique et commerciale de la jeune démocratie athénienne.

Déjeuner organisé par Orcada, dans le quartier typique de la Plaka.

La dernière visite sera au musée de l’Acropole, édifice en acier, verre et ciment, érigé en 2009. Ses baies vitrées reflètent habilement l’Acropole, visible presque tout au long de la visite. Le bâtiment exploite la lumière naturelle pour mettre en valeur ses quelques 4000 pièces exposées de façon aérée.

Retour vers le camping après cette inoubliable journée, pour l’apéro traditionnel offert par Annick et Christian du Calvados (Pommeau, andouille de Vire, biscuits au camenbert et à l’andouille)


2ème nuit en camping.

 

 

Vendredi 17 mai 2024 

 

Aujourd’hui, journée libre à ATHÈNES. Gérard partira seul, car à part l’Acropole, le quartier de la Plaka, et celui des ambassades, je n’ai vu que des immeubles délabrés et tagués, qui ne m’ont pas donné envire d’y retourner…

 15h30, il pleut… et il est parti sans parapluie !!!

Au pied de l’ancien palais royal (1856-1842), devenu en 1935 le Parlement (la Vouli), la garde d’honneur des « evzones » veille sur le monument du Soldat inconnu. Inutile de leur parler, ils ne vous répondront pas.

À chaque heure, la relève donne lieu à un pittoresque cérémonial au pas cadencé. Leur étonnant uniforme, hérité des combattants de la guerre d’Indépendance (1821-1829), se compose notamment d’une fustanelle (jupette traditionnelle de l’Épire aux 400 plis rappelant les quatre siècles d’occupation ottomane) et d’une paire de tsarouchia (lourdes chaussures e bois aux semelles cloutées munies d’un pompon servant autrefois à dissimuler une lame pour les combats au corps à corps).

3ème nuit en camping.

 

 

Samedi 18 mai 2024 

 

Départ du camping vers Corinthe et son célèbre canal.

Ouvert en 1893, le canal dessine une étroite tranchée rectiligne de 6,3 km de longueur aux parois lisses et verticales. Deux murs blancs s’élevant sur 80 m (52 d’après Orcada) de hauteur, distants d’à peine 24 m au niveau de l’eau. Le canal, d’une profondeur de 8 m, se révèle si étroit que les navires – seuls des paquebots de croisière et des caboteurs -, tirés par un remorqueur, frôlent ses parois. Il relie la Mer Egée, à l’est, à la Mer Ionienne, à l’ouest.

Le meilleur point de vue s’offre du haut du pont d’Isthmia.

GPS : 37° 55’ 36’’ – 22° 59’ 37’’

Le GPS 37° 55’ 04 6’’ – 23° 00’ 23. 3’’ donné par Orcada est à l’extrémité Sud-Est (Côté Égéen) du canal. Pas très intéressant !

Le 28 avril, le Belem, ce fameux trois-mâts qui surgit du passé, se faufile dans le détroit de Corinthe dans son périple pour amener la Flamme Olympique jusqu’en France. Dommage, il nous a devancé de 20 jours... mais je pense qu'il aurait été impossible de s'approcher du pont !

ARCHÉA KORINTHOS (L’Ancienne Corinthe) abrite les ruines du cœur de la ville Antique, qui elle-même s’étendait sur 900 km2. On y découvre les colonnes de marbre du temple d’Apollon construit vers 550 av. J.-C. et préservé lors de la destruction de la ville par les Romains (146 av. J.-C.) Sa silhouette ocre dominait autrefois toute la cité. Les sept colonnes doriques de 7 m de hauteur, sont les seules rescapées des 38 que comptait le bâtiment. Un sentier en fait le tour et offre une belle vue sur l’ensemble du site.

 

Cité d’affaires, cité de plaisirs

Au 5e s. av. J.-C. Corinthe était connue pour son luxe sans bornes et quelque peu licencieux Outre les courtisanes, nombreuses dans la cité, les prêtresses du temple d’Aphrodite se livraient à la prostitution sacrée et les banquets étaient accompagnés de danseuses et de musiciennes aux mœurs légères. L’austère philosophe Diogène s’en fit le réprobateur, décidant de loger à l’intérieur d’un simple tonneau. Cette renommée perdura durant la période romaine. La ville attirait une foule de visiteurs, négociants, marins et voyageurs de tout poil. La prostitution et les relations hors mariage étaient pratiques courantes Cela valut à Corinthe d’être traitée de « grande débauchée » par saint Paul dans sa « Première épître aux Corinthiens ».

Vue de loin, l’ACROCORYNTHE n’est rien de plus qu’un colline abrupte et rocailleuse (576 m d’altitude), un éperon rocheux coiffé d’une forteresse en ruine. Mais, on ne va pas se priver du plaisir d’errer (enfin, pas moi…) à travers de ce qui fut, à l’époque antique, le bastion de Corinthe et au Moyen Âge, la plus grande citadelle de Grèce.

Si la Corinthe romaine, commerçante, déclina dès le 6e s. apr. J.-C., cette forteresse lui survécut pendant plus de mille ans. Idéalement située sur une éminence d’où on pouvait surveiller et prévenir les attaques ennemies, elle bénéficiait en outre de plusieurs sources qui lui fournissaient assez d’eau pour supporter un siège. Autant d’atouts qui en faisaient un enjeu stratégique de première importance. De fait, malgré ses puissants remparts, elle passa de main en main. Les Francs réussirent à la prendre au terme d’un siège de cinq ans. Au final, elle revint aux Ottomans, à partir du 15e siècle, avec un intermède vénitien de 1687 à 1715.

Gérard redescendra très vite, le site ferme à 17h30 (il est 17h).

Par contre du parking, un joli point de vue s’offre à nous sur le golfe de Corinthe. GPS parking : 37° 54’ 27. 2’’ – 22° 52’ 48. 2’’

Après Corinthe, nous entrons dans le Péloponnèse, sur une péninsule autrefois nommée Morée (mûre) en raison de son littoral découpé comme une feuille de mûrier.

Camping SUNSET, Epar Od, LEefkakion – TOLOU 7 à TOLO

 

GPS : 37° 31’ 48. 5’’ – 22° 51’ 53. 4’’

 

 

Dimanche 19 mai 2024 

 

8h00 : départ du camping en bus vers MYCÈNES pour découvrir l’ancienne cité préhellénique, cité du « roi des rois ».

 

Un puissant royaume.

La Mycènes antique est le royaume du légendaire Agamemnon, souverain des Grecs durant la guerre de Troie. Exerçant son influence sur toute la région au cours du II millénaire avant J.-C., la cité fut quatre siècles durant la plus puissante du monde grec.

Trésor d’Atrée

Précédée d’un corridor de 36 m de long, c’est la plus impressionnante des tombes à coupole découvertes à Mycènes. Attribuée à Agamemnon… à tort, puisqu’elle fut construite plus d’un siècle avant la guerre de Troie, au 14e siècle av. J.-C. Mais sa taille et la perfection de l’ouvrage laissent penser qu’elle dut accueillir la dépouille mortelle d’un grand roi, Atrée lui-même, peut-être ?

Passé la porte et son impressionnant linteau monolithique de 9 m de long pesant quelque 120 tonnes, on est d’abord saisi par la fraîcheur des lieux. Le temps de nous habituer à l’obscurité de la salle ronde (14,50 m de diamètre), on admire le remarquable assemblage de ses 33 rangs de pierres, savamment disposés en encorbellement, à la courbe parfaite, jusqu'au sommet de la coupole, à 13,20 m au-dessus de notre tête. La sépulture royale, entourée d’armes et de vivres, occupait le centre de la pièce, juste en dessous de la clé de voûte, tandis qu’à droite une seconde pièce, plus petite, abritait un ossuaire.

La cité, une citadelle fortifiée entourée d’habitations, connut son apogée entre 1540 et 1200 avant J.-C. Ses murs (hauts de 13 m, large de 7 m et formés de blocs de pierre pesant jusqu’à 6 tonnes) sont si impressionnants, qu’on raconte que pour construire Mycènes, Persée aurait demandé l’aide d’un cyclope, géant à un œil décrit dans l’Odyssée. Les royaumes mycéniens périclitèrent vers 1200 avant J.-C. et le palais lui-même fut détruit -probablement incendié- autour de 1180 avant J.-C.

 

En contrebas, le musée archéologique regroupe sur 2 niveaux, près de 2000 objets retrouvés sur place.

Au sommet d’une colline aride et pierreuse, l’Acropole.

Ici imaginez la Mycènes du 15e au 12e siècle av. J.-C. L’une des plus anciennes citadelles de l’histoire, qui compta jusqu’à 30 000 habitants. A 280 m. d’altitude, elle était protégée par une impressionnante enceinte cyclopéenne (assemblage d’énormes blocs de pierre, jointoyés avec une admirable précision et dont l’épaisseur atteint par endroits jusqu’à 8m.

Un chemin en pente flanqué de deux bastions conduit à la puissante porte des Lionnes, percée dans la muraille au 17e siècle av. J.-C. : quatre blocs de pierre massifs la composent dont, posé sur le linteau, un triangle de décharge monolithique sculpté de deux lionnes étêtées, dressées sur leurs pattes arrière autour d'une colonne.

La porte franchie, on pénètre dans la citadelle par le chemin conduisant au palais royal.

Quelques dizaines de mètres plus loin, on surplombe le cercle royal (nécropole mycénienne). Délimité par des plaques de pierres dressées, ce large périmètre circulaire (26,50 m de diamètre) renfermait six tombes (interdites à la visite) dans lesquelles furent inhumées, en position fœtale, 19 personnalités royales, rois et membres de leur famille. Autour de leurs dépouilles s’amoncelaient bijoux, épées, masque mortuaire en or, moulé à même la peau, épousait chaque visage.

 

« Le sang des Atrides », une tragédie familiale.

De toutes les tragédies antiques issues de la mythologie grecque, la plus funeste est sans conteste celle qui frappa la famille des Atrides, qui, selon la légende, régnait sur Mycènes au 13e siècle av. J.-C.

Acte I : Atrée, premier roi mythique de Mycènes et père de la lignée., décide de punir son jumeau Thyeste coupable d’adultère : il abat trois de ses fils, les fait découper en morceaux et les sert à dîner à leur malheureux père. De douleur, Thyeste tue son frère Atrée… et devient roi à sa place. Tant de barbarie, cependant amène les dieux eux-mêmes à réagir, décidant de vouer les enfants d’Atrée, à une malédiction éternelle.

Acte II : entrent en scène les deux fils d’Atrée : Agamemnon, qui chasse du trône son oncle Thyeste, et Ménélas, dont la femme Hélène s'enfuit avec Pâris, le fils du roi de Troie. Pour récupérer l’infidèle, l’époux bafoué déclare la guerre à la cité de Priam, où se sont réfugiés les amants, et demande aux rois voisins de se joindre à lui Agamemnon prend la tête de l’expédition.

Acte III : les dieux, qui poursuivent les Atrides de leur malédiction, refusent d’accorder les vents qui feront cingler la flotte grecque vers Troie, si Agamemnon ne leur sacrifie pas la plus jeune de ses filles, Iphigénie. Cédant au chantage, Agamemnon s’exécute, au désespoir de sa femme Clytemnestre et de ses autre enfants, Oreste et Électre.

Acte IV : restée seule à Mycènes, qu’elle dirige pendant les dix ans que dure la guerre, Clytemnestre prend un amant, Égisthe, et rumine avec lui sa vengeance. Au retour de son mari, tous deux l’assassinent dans l’enceinte même du palais.

Acte V : pour venger la mort de leur père, Oreste et Électre tuent leur mère et son complice. C’est après ce dernier meurtre que la sage déesse Athéna décide de mettre un terme à la malédiction, en acquittant Oreste et sa sœur.

Peuplée dès la préhistoire, la plus ancienne forteresse de NAUPLIE s’élève à 85 m d’altitude offrant une vue plongeante sur la ville basse et le golfe Argolique. Une vingtaine de bus sont déjà là, notre accompagnateur décide de faire demi-tour, en nous laissant juste le temps de faire quelques photos.

Nous avons 3h30 en temps libre pour déjeuner (une 1ere moussaka pour moi, absolument délicieuse) et visiter le vieux centre. Léchée par les eaux du golfe, NAUPLIE est la plus belle ville du Péloponnèse. Habitations médiévales serrées le long d’étroites venelles fleuries de bougainvilliers, élégantes demeures vénitiennes, villas néoclassiques, mosquées et églises, composent un ensemble étonnamment homogène, comme si chacun avait mis un point d’honneur à recouvrir les toits des mêmes tuiles rouges, à crépir les murs des mêmes teintes pastel, et à paver rues et places des mêmes marbres.

Tout près du port, au centre de la rade, se tient la plus petite des trois forteresses défendant NAUPLIE, celle de l’îlot Bourdzi (îlot fortifié où logeaient les bourreaux des condamnés à mort de 1865 à 1935).

Retour au camping pour l’heure de l’apéro. Ce soir se sera du crémant d’Alsace offert par Astrid et Guy Jean-Louis.

 

 

Lundi 20 mai 2024 

 

Pour commencer la journée, l’on visite le fameux théâtre antique d’EPIDAURE, renommé pour son excellente acoustique.

L’orchestre, cercle parfait d’env. 20 m de diamètre des danseurs, est délimitée par des plaques de marbre.

L’hémicycle de 58 m de rayon n’a fait l’objet que de très mineures interventions depuis sa construction. Il est composé de 55 rangées de gradins réparties en 22 sections ponctuées par 23 escaliers. Au 3e siècle av. J.-C. le théâtre était capable d’accueillir 6210 spectateurs, le premier rang étant réservé aux notables, qui bénéficiaient de fauteuils en pierre avec dosseret et accoudoirs. Au 2e siècle av. J.-C., la capacité d’accueil fut portée à 12300 spectateurs, le dernier rang se trouvant alors à plus de 20 m au-dessus de l’orchestre.

L’acoustique est spectaculaire. Où que l’on se trouve, on perçoit avec la même acuité le son provenant de la scène On a longtemps imaginé que cette qualité acoustique pouvait être due à des vases d’argile vides placés sous les gradins. On pense désormais que le calcaire employé filtre les basses fréquences, comme celles issues du murmure du public, et amplifie les hautes fréquences provenant des sons de la scène.

Préservé par la pinède qui le recouvrait depuis plus d’un millénaire, le théâtre d’Épidaure a fait l’objet d’une première restauration à la fin du 19e siècle. Mais il fallut attendre 1954 pour qu’il retrouve sa fonction originelle, lorsqu’on y redonna des pièces antiques et des opéras inspirés de la mythologie. Les interprétations de Norma et Médée par la grande cantatrice grecque Maria Callas, en 1960 et 1961, ont contribué à faire du Festival d’Épidaure l’un de plus grands événement culturels au monde.

La visite se terminera par le modeste musée.

11h00 : transfert en bus vers ERMIONI puis traversée d’une 1/2h en bateau vers la sublime HYDRA, si singulière parmi les îles grecques. En arrivant, on découvre le magnifique port protégé par des bastions.

L’île fut plus longtemps réputée pour ses illustre visiteurs (Mélina Mercouri, Sophia Loren, Brigitte Bardot, Audrey Hepbun…) que pour ses rares plages. En effet, le charme d’Hydra se cache ailleurs, en particulier dans les paysages de collines où s’étagent maisons de pêcheurs et demeures patriciennes. Ici pas de véhicules à moteur. On se déplace au rythme des ânes et des mulets, on flâne et profite de la bonne chère.

Après le déjeuner, on prendra le temps de siroter un bon jus d’orange sur le port, en observant les passants.

Puis retour au camping à TOLO..

Ce soir, pour notre 3ème nuit au camping, ce sera dîner folklorique avec démonstration de sirtaki. Une très bonne soirée. Merci Orcada, merci à l’équipe du Sunset Camping.

 

Mardi 21 mai 2024 

Couronnant une colline à 240 m d’altitude, le kastro d’ARGOS n’a rien perdu de sa superbe malgré les outrages du temps.

 

On va passer de la mer à la montagne avec un changement de décor à la sortie de LEONIDIO. La route en lacet surplombe les gorges sauvages du Badron, traversant une campagne sans âme qui vive, hormis le joli monastère grec orthodoxe d’Elôna.

GPS parking : 37° 08’ 46. 5’’ – 22° 45’ 52. 4’’

La route atteint ensuite les hauteurs et le joli village de KOSMAS, ou nous déjeunerons à l’ombre des platanes centenaires de la vaste place (1150 m) où se dresse une grande église moderne. La traversée du village en CC pourrait s'avérer difficile en haute-saison. 

Après un passage rapide dans un supermarket, nous rejoignons MYSTRAS en traversant la ville de SPARTE au passé légendaire.

La guerre du Péloponnèse (431-304 avant J.-C.) vit les guerriers les plus impitoyables de la Grèce antique. Les légendaires soldats de Sparte, triompher d’Athènes et de ses alliés. Située au sud de la péninsule, dans la région de Laconie, la cité déclina à l’époque romaine jusqu’à ce qu’elle soit refondée en 1830 sur ordre du roi Othon pour célébrer la libération de la Grèce face à la domination ottomane. Elle reste l’une des rares villes grecques bâties selon un plan strict en damier. Il ne reste plus grand-chose de sa grandeur passée… 

 

Soirée apéro Mireille et Jacky des Deux-Sèvres, farci poitevin (oseille, laitue, chou…) grillons (morceaux de viande grillés).

Nuit en camping PALEOLOGIO, EO Spartis Mistra

GPS : 37° 04’ 20. 4’’ – 22° 24’ 17. 4’’

 

Mercredi 22 mai 2024

 

8h30 : départ du camping en bus de ville, pour rejoindre le point le plus élevé de la cité médiévale de MYSTRAS, la « merveille de Morée ».

Inscrite au Patrimoine mondial de l’Unesco, l’ancienne capitale byzantine du 14e siècle, occupe l’un des sites les plus envoûtants de Grèce, au flanc d’une colline escarpée avec la silhouette du Taygète en toile de fond. Même en ruines, le château des Villehardouin, les palais, les maisons seigneuriales, sans oublier bien sûr la myriade d’églises intactes et de monastères couverts de fresques bien conservées, tout ici évoque son opulence passée. Ville fantôme en sentinelle sur Sparte et la plaine de l’Evrotas, Mystra ressemble à quelque belle endormie.

Fondé par les Francs et agrandie par les Turcs, la forteresse à conserve sa double enceinte. 16 personnes du groupe, dont Gérard feront les 10 mn d’ascension pour contempler la vue éblouissante sur la plaine de la Laconie.

La ville a connu plusieurs vies : bâtie en 1249 par le chef franc Guillaume de Villehardouin, elle fut livrée aux Turcs en 1460, déclina sous leur domination, mais prospéra à nouveau après sa prise en 1687 par les Vénitiens, qui y développèrent une florissante industrie de la soie. Reconquise par les Turcs en 1715, elle fut incendiée durant la révolution d’Orloff en 1770 pour ne plus être, au moment de l’indépendance, qu’un champ de ruines en grande partie abandonné. Seul demeure un ensemble saisissant de ruines médiévales dans un paysage d’une grande beauté.

Depuis les années 1950 d’importants travaux de restauration ont été entrepris et se poursuivent encore aujourd’hui.

Premier édifice à découvrir dans la ville haute, c’est l’église paliatiale Ste-Sophie dressée juste au-delà d’une arche. Bâtie au milieu du 14e siècle, son campanile, dont il ne reste que deux étages, cache un escalier laissant penser qu’il servit de minaret sous la domination turque. Bien restaurés, les murs montrent des fragments de fresques dans une douce lumière filtrée par les ouvertures de la coupole. Plusieurs épouses d’empereurs byzantins y furent inhumées.

Fermant la ville haute, le palais du despote (en cours de restauration) occupe deux côtés d’une immense esplanade, ou se tenaient assemblées publiques et fêtes.

On arrive à la porte de Nauplie, principale entrée dans la ville haute lorsqu’on venait de l’extérieur.

Puis, un peu plus bas, s’ouvre la porte de Monemvassia, qui marque l’entrée de la ville basse. Protégée par une puissante tour carrée percée de meurtrières, elle était gardée par une lourde herse de fer.

Le monastère de la Pandanassa (XVe siècle), avec sa cour intérieure délicieusement fleurie. Fondé au 15e siècle par Jean Frangopoulos, Premier ministre du despotat byzantin de Morée. Bien préservé et toujours habité par des religieuses – seules habitantes de Mystra hormis les chats errants -, l’église est dédiée à la Vierge Pandanassa (reine de l’univers). Sa superbe fresque à la riche palette de couleurs, est l’un des plus beaux témoignages de l’art byzantin tardif.

Le monastère Vrondohion servait en quelque sorte de centre culturel municipal où enseigna le philosophe Pléthon.

L’église Agios Dimitrios, fondée à la fin du 13e siècle, est la plus ancienne église de la ville. Une plaque de marbre dans le sol représente un aigle à deux têtes : il matérialise l’emplacement précis du couronnement en 1449, de l’empereur Constantin XI.

Je peux vous dire en toute modestie que je suis fière de moi, car la terrible descente (3 km d’escaliers et de pavés), à été rude…. Vers la fin du parcours, j’ai croisé un chat noir, je me suis dis, avec la fatigue, il va bien me porter la poisse et je vais me retrouver sur les genoux… autant vous dire que j’ai terminé le parcours en me tenant aux vieux murs !!!

 

 

Nous déjeunerons au restaurant du camping, l’après-midi sera libre et reposante à l’ombre des arbres.

Soirée tous ensemble autour d’une grande tablée.
2ème nuit en camping.

 

 

Jeudi 23 mai 2024 

Aujourd’hui, on rejoint MONENVASSIA, l’une des destinations les plus romantiques de Grèce. Une digue et un étroit pont de pierre relie la ville moderne à la vieille ville, et c’est à cette chaussée que Monemvassia doit son nom signifiant « unique passage ». On ne pourra bien sûr aller plus loin avec le CC, on va se garer vers le port et emprunter la navette qui nous emmène au pied des murailles et de l’entrée de la cité.

Stationnement (à 1 km de l’entrée) : 36° 41’ 14. 5’’ – 23° 02’ 33. 4’’

Accrochée au flanc de ce fantastique rocher surgissant des flots, cette petite cité n’a pas volé son surnom de « Gibraltar de l’Orient ». Ses maisons, visibles uniquement depuis la mer, furent ainsi conçues pour se protéger des envahisseurs.

On pénètre dans le Kastro par la porte principale de l’enceinte, on plonge dans une envoûtante atmosphère médiévale. Ici, pas de béton, ni de constructions récentes ou de rénovations hasardeuses, et bien sûr pas de voitures. Une grande rue pavée, bordée de boutiques et de tavernes, nous mène à la place centrale. D’ici, l’on a un joli point de vue sur la forteresse, dont la falaise haute de 120 m domine la ville basse.

Il est trop tôt pour déjeuner, le service ne commence qu’a partir de 13 h, on se contentera d’une glace sur une jolie terrasse ombragée.

On reprendra la même route pour arriver, 60 km plus loin sur la plage de Valtaki, et son sable brûlant, où se trouve l’Épave du Dimitrios.

Il est toujours impressionnant de voir une grosse carcasse rouillée d’un navire échoué sur une plage. Cette structure de 15 m de haut au milieu d’une plage de sable ne déroge pas à la règle. Pour l’histoire, c’est en 1981 que les propriétaires ont abandonné le navire. Selon les rumeurs, il servait des contrebandiers sur le point de se faire arrêter. Pour éviter l’emprisonnement, ils auraient coulé et incendié le navire pour cacher les preuves. Peu importe : le spot est captivant !

GPS parking : 36° 47’ 21. 2’’ – 22° 34’ 54. 7’’

Vers 16h30, nous arrivons dans les premiers au camping Meltemi, situé en bord de mer, à 5 km de la jolie ville de GYTHIO, porte orientale du Magne et ancien port de la Sparte antique, qui se love au creux du golfe de Laconie, étirant son quai jalonné de jolies façades aux volets colorés.

GPS du camping : 36° 43’ 58’’ – 22° 33’ 07’’

Ce soir, c’est Madeleine et Didier de l’Orne qui sont à l’honneur pour l’apéritif.

 

 

Vendredi 24 mai 2024 

Me voici au seuil de mes 75 ans, et j’admets que j’ai eu beaucoup de chance…

Des parents merveilleux, une fratrie formidable (Mimi, Paulette, Daniel, Hélène, Yvette et Nadine). Un mari qui m’a permis de beaucoup voyager, trois beaux enfants (Yannick, Frédéric et Marine), des petits-enfants encore plus beaux (Florian, Emilie et Léo), une ribambelle de belles-filles officielles et officieuses que j’ai beaucoup appréciées, voire aimées… mes deux filleuls (jean-luc et Virginie), des neveux et nièces à foison, aujourd’hui le plus merveilleux et le plus patient des compagnons (Gérard) avec qui va de paire, une famille recomposée…. (Celle de Raph, et celle de Christelle), belles-sœurs, beaux-frères, cousins, cousines, tata Line (la seule tante qui me reste) amies et amis je ne vous oublie pas…

TOUS, JE VOUS AIME.

 

 

         L’aventure continue avec …